Dimanche soir prochain, le 7 février, ce sera la grande célébration du football américain avec la présentation du 44e Super Bowl, là où le niveau de testostérone est le plus élevé en Amérique et où les prétendus spécialistes se glorifieront de la victoire des leurs. Pour d’autres, ce sont les consommations alcoolisées, la bouffe à profusion et les fameuses publicités qui les emballent.
Cette année, la classique du football américain aura lieu à Miami, les Saints de la Nouvelle-Orléans seront opposés aux Colts d’Indianapolis. Ces derniers sont d’ailleurs les favoris, forts d’une saison de 14 victoires et deux défaites. Leur première défaite avait d’ailleurs créé une grosse controverse quand l’entraîneur avait mis la plupart de ses réguliers au banc après la mi-temps pour les reposer, tout cela au 15e match de la saison, où la fiche de l’équipe était de 14 victoires et aucune défaite. Ils allaient perdre leur dernière contre l’équipe de JS, les Bills. Du côté des Saints, belle saison de 13 victoires en 16 matchs. Ils avaient une fiche parfaite après 13 rencontres, mais tout comme les Colts, ils ont perdu leurs derniers matchs, les trois derniers pour les Saints. Avaient-ils levé le pied pour se concentrer sur le plus important ? Peut-être, mais on peut affirmer sans aucun doute que les finalistes auront mérité leur présence.
Malgré que le match soit télédiffusé un peu partout dans le monde, je ne m’intéresse que très peu au football. Pourquoi ? Parce que j’ai baigné tout jeune dans le hockey et le baseball et que le football n’était pas présent dans les environs. Bien sûr que j’ai joué un peu entre amis, mais jamais pour de vrai. Certains ont même essayé de me convaincre, mais tu ne joues pas d’un sport qui ne t’émerveille pas outre mesure et que tu ne suis pas à la télé. J’ajouterais même que je ne regarde que deux parties complètes par année et c’est la Coupe Grey et le Super Bowl. Mes amis fans de foot hurleront au ciel et diront que le football est le seul vrai sport. Ha! Ha! Pas pour moi.
Donc, pour moi, miser pour le gagnant, c’est un peu comme lancer une pièce de monnaie dans les airs. Je m’intéresse nettement plus aux publicités de quelques millions de dollars de compagnies américaines qui mettent le paquet pour attirer des clients-moutons. Mais, il faut dire que ces pubs sont divertissantes et spectaculaires. Plus que le match ? Non, mais pour moi… presque. J’ai surtout hâte de regarder des bandes annonces de film.
Et la soirée du Super Bowl, c’est aussi l’occasion de bouffer et boire : chips, ailes de poulet, nachos, hot-dog, burger, pizza et bière. Rien de trop bon pour l’excès de poids, mais c’est tellement bon ! Tu prends 10-15 livres, mais tu as du fun, même si tu te balances de l’issue du match. D’ailleurs, c’est lors de ces soirées que les pizzérias font un chiffre d’affaires astronomique. «Si vous voulez une pizza, commandez quelques heures à l’avance pour qu’on vous livre le tout à temps.» Oui mais, si je n’ai faim qu’à 8 heures ? «Oubliez cela, pendant le Super Bowl, on a toujours faim!»
Qui dit Super Bowl, dit gros événement. Qui dit gros événement, dit menaces terroristes. Évidemment, la psychose américaine sera au rendez-vous. On a interdit les parapluies (même s’il pleut), une tradition pour les gens de la Nouvelle-Orléans. Aussi, pas le droit de flûte, il ne faut pas déranger. Déranger qui ? Je ne sais pas. Mais la sécurité est démesurée et on veut vérifier tous les sacs à main, tous les gens louches. Tout le monde doit être gentil et circonspect. Tant mieux, mais j’espère que vous n’empêcherez personne de manger un hot-dog et de boire 10-12 bières.
Je vous souhaite une bonne semaine et un excellent Super Bowl dimanche soir. Vous pouvez abuser des bonnes choses, mais mettez-vous au régime le lendemain. Et ma prédiction ? Les Colts, mais je ne sais pas pourquoi.
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