mercredi 25 mai 2016

ESCAPADE AU VERMONT

L'été s'en vient et nous n'avons pas pu résister à la tentation d'aller faire un peu de villégiature aux États-Unis pendant le long weekend de la fête de la Reine ou si vous préférez la fête des Patriotes. Nous avons réservé un petit chalet dans le coin de Jeffersonville, situé à une quarantaine de minutes de Burlington, principale ville du Vermont.

Le site compte près d'une trentaine de chalet avec un extérieur en bois. Le nôtre avait deux chambres à coucher, un salon, une cuisine et bien sûr, une salle de bain. Nous avions un accès au lac et nous avions même des petites embarcations à notre disposition si nous voulions aller faire une petite excursion maritime. Bien entendu, ce que les enfants ont préféré, c'est le feu de camp à l'extérieur où ils ont pu faire griller quelques guimauves. Pendant qu'eux les grillaient, moi je préférais les noircir.

Autre chose intéressante, un chalet de récréation se trouvait près du chalet principal. Une table de billard y était, mais plusieurs jeux de société pouvaient être empruntés. Ça nous a permis de jouer quelques parties de Yathzee. En plus, nous avons pu emprunter quelques films pour les enfants. Certaines personnes dans leur chaumière me diront que c'est inconcevable qu'on loue un chalet pour regarder des films. Bien sûr, bien sûr. Ne me dites pas que vous êtes dehors 100% du temps et qu'en soirée, vous n'aimez pas regarder un film avec vos enfants. D'ailleurs, ma fille a découvert le film les Incroyables. Elle l'a tellement aimé qu'elle l'a regardé deux fois.

Le vendredi soir, nous sommes demeurés dans le chalet et nous avons consommé plusieurs bières locales. La trouvaille: un root beer alcoolisée. Complètement renversante. Pour les amateurs de bière qui me lisent et qui aiment les bières plus douces, particulièrement les blondes, je vous suggère de ne pas en prendre, car elles n'ont pas de goût. Je maugrée souvent contre la Coors Light, une simple bière de soif, mais disons que les bières vermontoises à la couleur pâle ont aussi un goût pâle.

Nous avons aussi su profiter des attraits de la région. Le samedi, nous sommes partis tôt le matin et nous avons traversé la forêt nationale du Mont Mansfield. Sûrement un des endroits naturels les plus beaux qu'il m'a été donné de voir. La route a été construite en fonction de la montagne, on n'a pas détruit tout le paysage. Même les enfants étaient impressionnés de voir des arbres qui poussaient sur des roches.

Cette route nous a menés à l'usine de fabrication de la crème glacée Ben & Jerry à Waterbury. On pouvait visiter l'endroit, mais avec un petit Jacob surexcité, ce n'était pas une bonne idée de faire cette tournée. On a préféré profiter de la raison principale de la visite; la crème glacée. Les enfants ont pu également aller voir dans un parc tout près et nous avons visité le cimetière des saveurs. Vraiment très drôle. Chaque saveur qui n'est plus sur le marché a sa pierre tombale.

Bien que nous aurions pu profiter de quelques attraits près de la crèmerie, nous avons mis le cap sur Burlington, à une vingtaine de minutes de Waterbury. La ville compte 42 000 habitants et elle est située sur la rive du lac Champlain. Nous avions déjà programmé quelques petits endroits où nous comptions arrêter: des microbrasseries et la place du marché. Plusieurs commerçants proposaient plusieurs produits très intéressants. J'ai même pu parler français avec un homme au kiosque de l'alliance française du Vermont (quelque chose comme ça). Pour nous sauver de la chaleur, nous avons magasiné un peu dans le centre commercial. J'ai pu trouver un t-shirt de Gary Carter, celui-là même que je n'avais pas acheté en 2014 à Cooperstown. Il est si beau, en bleu poudre. J'ai même acheté un paquet de cartes de baseball pour mon ami Weskilé.

Après, nous sommes arrêtés dans quelques microbrasseries, la Queen City Brewery ainsi que la Zero Gravity Brewery. Je pénétrais dans l'endroit, on me servait quelques «tasters» et je repartais avec une bouteille ou deux. Une journée à faire cela et tu es saoul mort. Heureusement, ce n'est pas cela que j'ai fait. Nous avons pris le chemin du retour pour manger tranquillement au chalet et profiter des environs et manger quelques guimauves.

Le dimanche, nous comptions bien retourner à Stowe où trois endroits de qualité nous attendaient. Premièrement, l'auberge de la famille Von Trapp, cette même famille qui a inspiré le film la Mélodie du Bonheur, est situé à Stowe. L'endroit est sublime, la vue des montagnes est renversante. La famille avait quitté l'Europe en 1938 en laissant tout derrière eux pour se retrouver au Vermont dans un paysage aussi renversant. Y louer une chambre coûte plusieurs dollars, mais une microbrasserie, la Von Trapp Brewery se trouve sur les lieux. Bien sûr, je suis allé me rafraîchir et le jeune homme m'ayant servi m'a dit qu'il était un ancien compagnon de collège de Marcus Stroman des Blue Jays. Cool!

Ensuite, un petit arrêt dans une cidrerie (Cold Hollow Cider Mill) pour de bons beignets aux pommes. La boutique offrait une quantité de produits et nous avons même acheté un beurre d'arachides fait à partir de grains de citrouilles. Miam! Nous en avons profité pour manger de bons sandwichs tout juste à côté. Les enfants ont raffolé des toasts dorées trempées dans le sirop d'érable. Le Vermont est d'ailleurs réputé pour son sirop d'érable... presque aussi bon que celui du Québec.

Finalement, un dernier arrêt dans une chocolaterie où les produits sucrés ont ravi ma blonde et ma fille.

Nous sommes encore une fois retournés au chalet avant le souper. Les enfants étaient relativement fatigués et nous aussi.

Pour la journée du retour, c'est à reculons que nous avons mis le cap sur la maison. Nous avons quand même emprunté la route qui mène aux îles du lac Champlain. Magnifique cet endroit. Le lac est à gauche, à droite, partout. Sachez que malgré qu'il porte le nom d'un explorateur français, la quasi-totalité du lac se trouve aux États-Unis. Seule la pointe nord est au Québec. Nous avons franchi la douane à Noyan au Québec, petite douane rapide et peu achalandée.

Ce fut une belle fin de semaine où nous avons pu apprécier la beauté d'une région des États-Unis. Dans quelques semaines, nous repartons à l'aventure au Nouveau-Brunswick.

mercredi 18 mai 2016

BALLE DONNÉE MIXTE

J'amorçais une première saison dans une ligue de balle donnée mixte hier soir au Parc Desjardins de Gatineau. La rencontre s'est soldée par un verdict nul de 17-17. Oui, un pointage de football, mais disons qu'à la vitesse que la balle arrive, il est facile de la détruire lorsque nous sommes au bâton.

Pour moi, après des années de baseball compétitif, je désire trouver un petit havre de paix où le plaisir sera de mise. C'est aussi très particulier de jouer dans une ligue où chaque équipe doit compter au moins 4 femmes.

D'ailleurs, quelques petits règlements spéciaux doivent être appliqués:

- Lorsque les femmes frappent, les voltigeurs doivent être collés à la clotûre
- Toujours lorsqu'elles frappent, les joueurs d'intérieur ne peuvent jouer en avant de la ligne des buts
- Une grille protège le lanceur
- C'est notre lanceur qui lance à nos frappeurs
- Seulement trois lancers par frappeur
- Aucun jeu de contact au marbre. D'ailleurs, aucun coureur ne peut y toucher.
- Aucun crampons de fer n'est accepté
- Pas plus de deux circuits par équipe par match. Les circuits supplémentaires sont des retraits

C'est différent, mais très compréhensible. Un sport mixte doit être bien réglementé pour que tous puissent y trouver son compte et avoir du plaisir. Si les règles ne plaisent pas à certains, ils n'ont qu'à ne pas jouer.

Pour ma part, j'ai connu une soirée de 4 coups sûrs en 4 présences. Je ne sais pas si je vais comptabiliser mes statistiques toute la saison, mais même s'il est important de s'amuser au maximum, il faut quand même bien jouer.

Par ailleurs, après le match, j'ai reçu un message de mon ami Brian Merkel qui me demandait de joindre les Expos jeudi soir à Winchester. Grrrr... je ne pourrai y être.

mardi 3 mai 2016

PKP QUITTE LE PQ!

Pierre-Karl Péladeau n'est plus le chef du Parti québécois depuis hier après-midi. Cette décision a pris plusieurs personnes par surprise, mais il est évident que lien se fait avec l'entrevue de Julie Snyder à l'émission Tout le monde en parle de dimanche dernier. L'animatrice parlait de ses états d'âme par rapport à sa séparation et comment elle désirait bien faire les choses pour ses enfants. Il semble que PKP ait choisi de faire la même chose, car elle évoque l'importance de sa famille dans son choix.

Quel bon choix! La politique, c'est pour moi de la folie. Elle passe avant la famille, les heures ne sont pas comptées, les demandes fusent de toutes parts et la pression, surtout au PQ, est gigantesque. En plus, une personne hautement médiatisée comme PKP est suivi partout. Il est en quelque sorte celui qui a «inventé» la convergence, alors ce n'est pas surprenant.

Parlant de convergence, cette idée est tellement en lui qu'il a fait sa sortie le lendemain de l'entrevue de sa femme. Il est conséquent avec sa propre politique: «Annonce de grossesse au cours de la première semaine de Star Académie, lancement d'album, recherche de son père par Roch Roy (La série Montréal-Québec), séances de larmoiements collectifs destinés aux matantes.» En d'autres termes, battre le fer médiatique pendant qu'il le faut.

On apprendra sûrement dans les prochaines semaines que Péladeau revient dans le giron de sa propre compagnie.

dimanche 1 mai 2016

JAYS EN AVRIL

Je suis toujours là.

BASEBALL

Les Jays ont connu un mauvais mois d'avril, 11 victoires et 14 défaites. Le releveur gaucher Brett Cecil a connu un début de saison misérable, aucune victoire et 5 défaites!!! Lui qui n'avait rien donné pendant des mois l'an dernier. Sa fiche ne serait pas si atroce si l'attaque produisait un peu plus. Elle n'a produit que 100 points en 25 rencontres, soit seulement 4 points par match. En 2015, les Jays ont croisé le marbre 891 fois, soit 5,5 fois par match.

Personne ne panique, mais il faudra prendre des décisions si l'équipe ne se replace pas au mois de mai. José Bautista et Edwin Encarnacion en sont à leur dernière année de contrat. Si l'équipe est en déroute, parions qu'ils seront échangés.