mardi 29 novembre 2011

Pacioretty suspendu 3 matchs

Le couperet est tombé et Max Pacioretty devra manquer les trois matchs de son équipe. On se souviendra que samedi dernier, l'ailier du Canadien a frappé à la tête le défenseur Krystopher Letang vers la fin de la 3e période. Letang a beaucoup saigné, était un brin mêlé, mais est revenu et il a marqué le but controversé en prolongation.

Pour ma part, je ne suis pas en désaccord avec la suspension de Max Pacioretty. 3 matchs, c'est correct. Mais le problème est encore une fois l'inconstance de la ligue. Il n'y a pas plus tard qu'une semaine, des joueurs n'ont reçu que 2,500$ d'amende pour des gestes semblables. Voyons donc! Est-ce que ça fait de la peine à un multimillionnaire de perdre 2,500$? Ne me faites pas croire que oui.

Pour revenir à Pacioretty, la ligue va le considérer comme un récidiviste parce qu'il a déjà été suspendu. Par contre, Zdeno Chara ne sera jamais considéré comme tel parce qu'il n'a pas été suspendu. Quelle aberration!

En tout cas, le Canadien a fait un bon coup en rappelant le jeune Louis Leblanc.

lundi 28 novembre 2011

Max Pacioretty mérite-t-il d'être suspendu?

Samedi soir, l'attaquant Max Pacioretty a servi une mise en échec à la tête du défenseur des Penguins Krystopher Letang. Résultat, ce dernier a subi une fracture du nez et une légère commotion cérébrale. Quant à Pacioretty, son cas sera examiné par Brendan Shanahan, le préfet de discipline de la LNH, aujourd'hui.

Shanahan avait montré ses couleurs dès les matchs pré-saison en adoptant une ligne sévère. Puis, la saison a débuté et sûrement sous les pressions de la ligue et de l'association des joueurs, l'ancien ailier de la LNH a largement modéré ses transports. Un cas grave mérite 2 ou 3 matchs, mais souvent, les joueurs reçoivent 2,500$ d'amende. Voyons, c'est quoi cette histoire? Juste pour vous faire une image, une amende de 2,500$ à un joueur gagnant 1 000 000$ par année équivaut à 14$ pour un homme comme moi qui en fait 56,000$.

Mais le cas de Pacioretty est particulier, car c'est lui qui a subi l'attaque sauvage du grand imbécile Zdeno Chara en mars dernier. Une attaque sauvage n'ayant pas été punie par la ligue. Un peu plus et on accusait Pacioretty lui-même d'avoir été mis en échec. Donc, que fera Shanahan, sera-t-il clément envers Pacioretty ou lui imposera-t-il une suspension? Oui, il en mérite une, c'est un coup à la tête, mais considérant la mollesse chronique de la ligue à cet égard, il pourrait s'en sortir. Surtout que Pacioretty dira sûrement que si Chara n'a rien eu l'an dernier, pourquoi il aurait une suspension?

Ma prédiction: 2,500$.

vendredi 25 novembre 2011

En décembre dans les salles

Voici les sorties cinématographiques du mois de décembre, dernier mois de l'année. Les films aux Oscar sont ici!!! Comme les couches, les dates sont sujettes à changement.

2 décembre

L’EXERCICE DE L’ÉTAT. Réalisé par Pierre Schoeller. Avec Olivier Gourmet, Michel Blanc et Zabou Breitman. Incursion dans la vie d’un ministre des Transports français. L’exercice de l’état vu chez nos cousins.

SHAME (La honte). Réalisé par Steve McQueen. Avec Michael Fassbender, Carey Mulligan et James Badge Dale. Un jeune trentenaire incapable de contrôler sa vie sexuelle voit son existence se compliquer davantage lorsque sa femme emménage avec lui.

SLEEPING BEAUTY. Réalisé par Julia Leigh. Avec Emily Browning, Rachael Blake et Ewen Leslie. Une jeune universitaire sans le sou réussit à amasser de l’argent en travaillant comme prostituée. En se droguant, elle n’a pas à se souvenir de ce que les hommes lui font la nuit précédente. Film australien.

9 décembre

THE ADVENTURES OF TINTIN: THE SECRET OF THE UNICORN (Les Aventures de Tintin: le Secret de la Licorne). Réalisé par Steven Spielberg. Avec Jamie Bell, Andy Serkis et Daniel Craig. Cette réalisation de Spielberg, qui avait acquis les droits cinématographiques du héros de Hergé dans les années 80, combinera trois albums : Le Crabe aux Princes d’or, le Secret de la Licorne et le Trésor de Rackham le Rouge. La sortie au Québec se fait deux semaines avant celle aux États-Unis. Le film est projeté dans les salles européennes depuis la fin octobre. À VOIR.

I MELT WITH YOU. Réalisé par Mark Pellington. Avec Thomas Jane, Rob Lowe et Jeremy Piven. Une rencontre entre quatre anciens collègues de classe, aujourd'hui dans la quarantaine, évoque les frustrations présentes ainsi qu'un ancien pacte noué entre eux.

NEW YEAR’S EVE (La veille du nouvel An). Réalisé par Garry Marshall. Avec Ashton Kutcher, Lea Michele et Josh Duhamel. Plusieurs histoires s’entremêlent à la veille du nouvel an. Même recette que Valentine’s Day, mais une autre journée. À ÉVITER!

THE SITTER (Le gardien d'enfants). Réalisé par David Gordon Green. Avec Jonah Hill , Sam Rockwell et Ari Graynor. Un jeune homme se voit confier la garde de trois enfants particulièrement turbulents. Quelles stratégies utilisera-t-il pour les mettre à sa main? Comédie de gags destinés aux ados.

TINKER, TAILOR, SOLIDER, SPY (La Taupe). Réalisé par Tomas Alfredson. Avec Gary Oldman, Colin Firth et Tom Hardy. Un des meilleurs agents des services secrets britanniques tire sa révérence. Mais lorsqu’on soupçonne que les Russes auraient infiltré un des leurs chez les Britanniques, l’agent retraité doit reprendre le collier. Le personnage principal est George Smiley, pas James Bond. À VOIR.

YOUNG ADULT (Jeune adulte). Réalisé par Jason Reitman. Avec Charlize Theron, Patrick Wilson et Patton Oswalt. Une écrivaine de romans pour jeunes adultes décide de retrouver ses racines qui ont été perdues au fil des années.

16 décembre

ALVIN AND THE CHIPMUNKS: CHIPWRECKED (Alvin et les Chipmunks - Les naufragés). Réalisé par Mike Mitchell. Avec Matthew Gray Gubler, Jesse McCartney et Amy Poehler. Les Chipmunks s’embarquent pour une croisière luxueuse dans un paquebot où ils s’amuseront comme à leur habitude. Les deux premiers films ont rapporté beaucoup d’argent au box-office. Destiné aux enfants : POINT. À ÉVITER!

CARNAGE. Réalisé par Roman Polanski. Avec Kate Winslet, Jodie Foster, Christoph Waltz et John C. Reilly. Deux couples de parents se rencontrent à la suite d’une dispute entre leurs fils respectifs. Peu à peu, la relation s’envenimera lorsque chacun se lancera des reproches, allant même jusqu’à remettre en question leurs unions.

SHERLOCK HOLMES: A GAME OF SHADOWS (Sherlock Holmes: Le jeu des ombres). Réalisé par Guy Ritchie. Avec Robert Downey Jr., Jude Law, Rachel McAdams et Noomi Rapace. Sherlock Holmes rencontre son ennemi juré : l’ignoble Moriarty. En toute franchise, malgré le talent des interprètes, je vous conseille de regarder les trois épisodes de la série britannique Sherlock. L’histoire du célèbre détective est transposée dans le monde d’aujourd’hui avec beaucoup plus d’efficacité.

21 décembre

ALBERT NOBBS. Réalisé par Rodrigo García. Avec Glenn Close, Mia Wasikowska et Jonathan Rhys Meyers. En Irlande au 19e siècle, une femme se fait passer pour un autre afin de survivre. Adapté de la pièce de théâtre où Glenn Close jouait elle-même le rôle principal.

THE GIRL WITH THE DRAGON TATTOO (Millénium: Les hommes qui n'aimaient pas les femmes). Réalisé par David Fincher. Avec Rooney Mara, Daniel Craig et Robin Wright. Remake américain du brillant thriller suédois adapté des romans de Stieg Larsson. Les Américains aiment refaire les films, ne sachant que peu apprécier les œuvres originales. Au moins, dans le cas présent, un réalisateur de talent est aux commandes. À VOIR.

MISSION IMPOSSIBLE: GHOST PROTOCOL (Mission Impossible: le Protocole fantôme). Réalisé par Brad Bird. Avec Tom Cruise, Jeremy Renner et Simon Pegg. L’équipe de Mission Impossible, en fait Tom Cruise, est de retour après quelques années d’absence. Cette fois-ci, l’agence a cessé ses activités et l’agent Ethan Hunt reforme une équipe dans le but de blanchir la réputation de la défunte agence. Cette nouvelle mission se veut un tremplin pour offrir à Jeremy Renner la possibilité d’obtenir la tête d’affiche dans la continuation de la série. À VOIR.

23 décembre

WE BOUGHT A ZOO (Nous avons acheté un zoo). Réalisé par Cameron Crowe. Avec Matt Damon, Scarlett Johansson et Elle Fanning. Le titre ne ment pas. C’est l’histoire d’un homme qui achète un zoo grâce à ses économies. Mais ce n’est de tout repos, car il doit s’occuper de sa femme malade, retrouver un tigre qui s’est échappé, élever des animaux en voie d’extinction et préparer l’ouverture. À VOIR.

25 décembre

THE DARKEST HOUR (Crépuscule) Réalisé par Chris Gorak. Avec Emile Hirsch, Rachael Taylor et Olivia Thirlby. Un groupe de jeunes doit lutter pour sa survie lors d’une invasion d’extraterrestres en Russie.

EXTREMELY LOUD AND INCREDIBLY CLOSE. Réalisé par Stephen Daldry. Avec Tom Hanks, Sandra Bullock et Thomas Horn. Un jeune garcon découvre une clé appartenant à son père décédé lors des événements du 11 septembre 2001. Ignorant ce qu’ouvre cette clé, il rencontrera des gens ayant aussi subi des deuils et essaiera de se reconnecter avec sa mère. À VOIR.

WAR HORSE (Cheval de guerre). Réalisé par Steven Spielberg. Avec Tom Hiddleston, Benedict Cumberbatch et Toby Kebbell. L’histoire d’une amitié entre jeune homme et un cheval durant la Première Guerre mondiale. Leur destin les éloignera puis les réunira de nouveau. Steven Spielberg est fasciné par les guerres et leurs histoires parallèles. À VOIR.

28 décembre

THE IRON LADY (La dame de fer). Réalisé par Phyllida Lloyd. Avec Meryl Streep, Jim Broadbent et Anthony Head. Portait intime et public de la dame de fer, Margaret Thatcher, et de son parcours dans un milieu presque exclusivement réservé aux hommes. Meryl Streep collectionne les nominations aux Oscar.

PARIAH. Réalisé par Dee Rees. Avec Kim Wayans, Aasha Davis et Nina Daniels. Un jeune Brooklynois recherche son identité sexuelle au péril de ses amitiés et de sa famille.

vendredi 18 novembre 2011

Les Expos : entre joie et peine

12 août 1994
Les Expos reviennent de Pittsburgh fort d’une incroyable série victorieuse de 20 gains en 23 parties! C’est simple, l’équipe perd en moyenne une fois par semaine. Ils devancent les Braves par six parties et eux-mêmes ne voient pas comment ils peuvent rattraper les Expos. Mais le 12 août est une date fatidique, c’est le début de la grève des joueurs. Pour quelques observateurs, cette grève ne durerait que quelques jours, voire une semaine ou deux. Mais non, elle s’éternise pendant des mois. On annule la balance de la saison et les séries. Rien ne se règle avant la fin avril de l’année suivante, non sans l’intervention du conseil des normes du travail américain. Les Expos n’allaient pas se remettre de cette grève, point de départ d’une lente agonie qui a duré 10 ans.
Depuis 1992, surtout depuis que Felipe Alou avait été nommé gérant de la formation, les Expos ne faisaient que progresser et gagner. 87 victoires en 92 et une chaude lutte avec les Pirates au mois de septembre. 94 victoires en 93 et une chaude lutte avec les Phillies. Cette année-là, les Expos avaient carrément explosé en août et en septembre. Le 20 août, les Expos détenaient une fiche de 64 victoires et 59 défaites à 14 matchs et des Phillies. Mais le tonnerre retentit, comme si le talent des jeunes Expos avait soudainement jailli du fin fond d’eux-mêmes. Dans les 38 dernières parties, les Expos ont trouvé le moyen de gagner 30 fois!!! C'est seulement le temps qui leur a manqué, finissant à trois matchs des Phillies. Mais ce n’était qu’un au revoir.
En 1994, tous les espoirs étaient permis. On avait pourtant échangé le talentueux deuxième-but Delino DeShields contre le jeune prodige Pedro Martinez. Les fans étaient outrés, on pensait que c’était une autre manœuvre pour économiser de l’argent. Oui, mais non. On savait que le jeune Martinez avait un potentiel illimité. De plus, il fallait un bras pour remplacer Dennis Martinez qui avait signé à Cleveland. Le personnel de lanceurs partants comptait Ken Hill, Pedro Martinez, Butch Henry, Jeff Fassero et Kirk Rueter. En relève, il était pratiquement impossible de venir à bout des Tim Scott, Jeff Shaw, Gil Heredia, Mel Rojas et John Wetteland. Du côté de la défensive et de l’attaque, c’était la même chose, un feu roulant de domination. Les Expos avaient vraiment toutes les chances de leur côté. En plus, avec Felipe Alou à la tête de l’équipe.
Du 1er juin au 11 août, soit pendant une séquence de 64 rencontres, les Expos ont remporté 46 parties et n’ont perdu que 18 fois, soit une incroyable moyenne de .718. Aucune équipe n’a joué pour ce rendement dans l’histoire. Le plus ironique est que deux fois pendant cette séquence, ils ont été balayés à domicile lors de séries de trois et quatre rencontres.
Malgré cette saison extraordinaire, les Expos n’attiraient pas toujours des foules extraordinaires. Même au plus fort de la course en juillet, on pouvait compter que 17 ou 18 000 spectateurs. Des parties sur semaine, certes, mais pendant la période estivale où les Canadiens n’étaient pas dans le décor. Peut-être que Montréal est une ville qui compte une foule d’activités durant l’été, mais le désir des amateurs de baseball était exaucé : une équipe gagnante. Ce n’était pas le temps de manquer de foi. Pour ma part, j’étais au rendez-vous avec 45 290 autres spectateurs le lundi 27 juin quand les Expos ont accueilli les Braves. Ken Hill (10-3) affrontait Greg Maddux (10-3). Dans une rencontre émotive au possible et où les partisans se sont manifestés comme au Forum, les Expos ont mis les Braves au pas par la marque de 7-2. C’était l’hystérie. C'est le 22 juillet que les hommes de Felipe prenaient définitivement la tête du classement pour ne plus jamais la perdre.
Les victoires se succédaient à un rythme effréné quand la cloche a sonné le 12 août à minuit. Certains pensaient que tout allait se régler en quelques jours. Mais non, ce n’est pas avant avril 1995 que la grève se terminerait. Aucun changement n’avait été apporté dans les négociations, c’est une injonction de l’association des joueurs, en colère en raison de la présence de briseurs de grève, qui a redonné le baseball aux fans. Mais le mal était fait. Les Expos disaient avoir perdu 20 millions de dollars et qu’ils devaient absolument éponger ces pertes en échangeant leurs vedettes. Exit Grissom, Wetteland, Hill et Walker. En retour, quelques joueurs pour remplir des uniformes.
L’année 1995 fut une année de transition où la douleur n’a jamais été soulagée. 66 victoires en 144 parties. Condamnés à voir dominer les vedettes de 1994 ailleurs, les fans n’ont pas accouru au stade. Par contre, en 1996, grâce à quelques brillantes acquisitions de Kevin Malone, dont David Segui et Henry Rodriguez et avec l’émergence du jeune Mark Grudzielanek et du vieux routier FP Santangelo, les Expos étaient de retour dans la course au meilleur deuxième luttant désespérément jusqu’au dernier weekend. Une belle saison de 88 victoires, le plus de victoires que les Expos allaient remporter jusqu’à leur départ. Quelques efforts de marketing des Expos comme des billets à 5$ ont permis à 1,6 million de partisans de franchir les tourniquets. Mais c’était bien peu pour une équipe en lutte jusqu’à la fin.
La société en commandite possédant le club a vendu à un Américain du nom de Jeffrey Loria et son partenaire David Samson en 1999. Les deux ont fait n’importe quoi avec cette équipe, la donnant au baseball majeur qui l’a gardée sous tutelle jusqu’en 2004. Aucun investisseur ne s’est manifesté pour garder l’équipe à Montréal. Plutôt, le baseball majeur n’a jamais voulu qu’un investisseur garde l’équipe à Montréal. Plusieurs croient que Loria a été mandaté par le baseball majeur pour sortir les Expos de la métropole. Difficile à penser le contraire quand deux ans plus tard, il quittait vers la Floride avec son nain de jardin adoré. Parions que quelqu'un était mandaté aussi pour faire achopper les négociations en 1994 pour ne pas qu'une autre équipe canadienne gagne les grands honneurs.
Les années qui ont suivi ont été moroses, parfois épicées de belles performances sur le terrain, mais les Québécois avaient grandement été froissés par la grève de 1994. Et comme on se débarrassait des gros salariés constamment pour reconstruire, tout le monde en avait ras le bol. Inversement, le lock-out de la LNH en 2004-05 a fait en sorte que les partisans des Canadiens n’ont plus jamais quitté le Centre Bell. Mais l’impact de la grève du baseball majeur sur les partisans de baseball de Montréal a été mortel.
Les Expos ont donné une dernière course à leurs admirateurs en 2003, alors qu’ils ont bataillé pour la place de meilleur deuxième. Mais le manque de ressources les a tués. La saison finale de 2004 en serait une longue, triste, bien plus palpitante dans les coulisses que sur le terrain. Avec le trophée de la Série mondiale dans les mains, Pedro Martinez a dédié cette victoire à tous les fans de Montréal qui venait de perdre leur équipe. Ce Pedro mérite d'être appelé St-Pedro seulement pour avoir pensé à ses anciens supporteurs.
Les Expos de Montréal n’ont jamais laissé personne indifférent. Bien que certains soirs, on pouvait nommer les spectateurs, plusieurs amateurs demeuraient à la maison pour regarder les parties à la télé. Malheureusement, les dirigeants devaient manœuvrer avec un budget serré au point de devoir se départir constamment de leurs meilleurs éléments. La cruauté du marché fait pour les riches a frappé Montréal en 1994 pour enlever à l’équipe et à la ville ce dont elle avait besoin pour vivre plusieurs années encore : un championnat. Au lieu de cela, les Expos ont tranquillement sombré dans l’oubli, injustement. Qui est à blâmer pour la mort des Expos? Les fans? Les médias? Les dirigeants? Le baseball majeur? Tous ont leur part, quelques uns plus que d’autres.
Mais qu’il en soit, personne n’oubliera qu’en 1994, les Expos avaient la meilleur du baseball majeur, la meilleur de l’histoire de la concession et que tout le monde a été dupé pour des foutus millionnaires en chicane. Aujourd’hui, aucun des anciens joueurs ou anciens propriétaires ne vit tristement dans une maison de pauvre dans un bidonville haïtien.
Sur une note positive, voici mon alignement tout étoile des Expos.
1B - Andres Galarraga
2B - Jose Vidro
3B - Tim Wallach
SS - Orlando Cabrera
C - Gary Carter
CG - Moises Alou
CC - Marquis Grissom
CD - Vladimir Guerrero
Lanceur partant - Dennis Martinez
Releveur de fin de match - John Wetteland
Gérant - Felipe Alou
Plusieurs opteraient pour Tim Raines, Andre Dawson et Larry Walker au champ. Avec raison pour Raines, mais en ce qui a trait à Dawson, le grand voltigeur a souvent laissé tomber les Expos en faillant à la tâche en temps opportun. Pour ce qui est de Walker, un certain Guerrero est arrivé deux ans après lui. Au monticule, d'autres iraient avec Steve Rogers ou Pedro Martinez. Ils n'auraient pas tort. En fin de match, il est évident que Jeff Reardon aurait sa place. Au 2e coussin, Mike Lansing aurait mérité d'être considéré.
Voilà, ceci termine ce billet sur une partie de l'histoire des Expos. Même s'ils ont déménagé à Washington depuis la saison 2005, ce n'est pas le dernier message les concernant.

dimanche 6 novembre 2011

Alyssia marche

Voici Alyssia qui marche.

Alyssia marche encore

jeudi 3 novembre 2011

«Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?»

Au printemps 2010, Jaroslav Halak multipliait les miracles devant la cage des Canadiens de Montréal. Résultat? Il a conduit son équipe jusqu'à la demi-finale de la conférence de l'Est. Pour accomplir toutes ses prouesses, le gardien slovaque avait délogé le prétendu joyau de la couronne de Bob Gainey. Mais après les séries, Pierre Gauthier, sous l'ordre de Bob Gainey, devait trancher et sa décision devait être la bonne, soit échanger Jaroslav Halak.

Après quelques jours de négociations, Gauthier a envoyé Halak aux Blues de St. Louis en retour de Lars Eller et du jambon Ian Schultz, un joueur destiné à jouer dans la East Coast League toute sa vie, mais promu à la Ligue américaine uniquement pour ne pas que l'état major des Canadien perde la face.

La frustration des vrais connaisseurs de Montréal était grande et pour cause. Comment peut-on être raisin au point d'échanger celui qui t'a emmené loin en séries, et ce pour la première fois depuis 1993! Dès son arrivée à St. Louis, Halak a fait écarquiller bien des yeux au point de mériter la première étoile pour le mois d'octobre 2010. Puis, quelques mauvaises séquences se sont accumulées et Halak était définitivement oublié par les fefans qui l'avaient déjà renié. Le Slovaque a subi une blessure au mois de février 2011 puis a bien terminé la saison même si son équipe n'a pas fait les séries.

Mais cette année, les choses sont différentes: Halak n'arrête pas les pucks. Il garde les buts comme Carey Price le faisait quand il se cherchait à Montréal. Manque de concentration, technique déficiente ou manque flagrant de défi, je ne sais pas, mais force est d'admettre que les Blues ne s'attendaient pas à faire garder les buts plus souvent qu'autrement à Brian Elliott. Il n'a que six parties de jouées cette saison, mais sa fiche est affreuse avec 1 victoire et 5 défaites, 3.58 de moyenne de buts alloués et pourcentage d'arrêts de .843. Indigne du grand gardien qu'il est.

Celui que je surnommais avec raison Dieu lors de son passage avec le Canadien m'a soudainement abandonné. Je n'offre pas mon support à n'importe quel gardien. La preuve, je ne suis pas capable de supporter que Carey Price plus de cinq secondes. Chaque fois qu'il perd, je pourfends ceux qui l'ont élevé au rang des grands gardiens sans qu'il n'ait fait une seule preuve de son talent.

Mais le problème est Halak, car il ne garde pas les buts comme du monde. Lorsqu'il reviendra à Montréal en janvier avec les Blues, il ne mérite pas jusqu'ici d'être accueilli en roi, mais plutôt en chaudron mal récuré.

Dieu, tu n'as pas le droit de nous abandonner, nous, tes fans de la première heure qui ont souligné ton ardeur et ton respect de la profession de gardien de but. J'ose croire que la lumière rejaillira en toi afin que les Blues puissent chanter le même refrain que leurs amis oiseaux de St. Louis.

mardi 1 novembre 2011

Bonne lecture biggggggggggg

Je souhaite la bienvenue à Jean-François Marceau qui lit maintenant assidument mes blogues. Il pense même se servir de mes propos dans son milieu de travail.

Il était une fois les Expos - Tome 2: les années 1985-2004

La suite de la grande aventure des Expos paraîtra cette semaine dans les librairies à partir du jeudi 3 novembre. Le bouquin couvrira la période de 1985 jusqu'à 2004, année du départ de la franchise à Washington. Je sens que beaucoup d'émotions parcourront mon esprit à la lecture du livre. La grande question est: est-ce que je vais attendre Noël ou je vais me l'acheter tout de suite?

MISE À JOUR

Bien que la sortie était prévue jeudi le 3 novembre dernier, les librairies n'avaient pas encore reçu le livre en fin de semaine. Toutefois, le site du magasin Archambault confirme que l'ouvrage de Jacques Doucet et Marc Robitaille est maintenant disponible.

Bonne lecture et n'hésitez pas à écrire vos commentaires.