jeudi 29 mars 2012

Pierre Gauthier et Bob Gainey sont congédiés!

Ce n'est pas une surprise, les journalistes et les amateurs du Canadien le sentaient venir, le duo dynamique de Bob Gainey et Monsieur Pierre Gauthier a été congédié ce matin du 29 mars. Un peu plus de deux ans après avoir succédé à Bob Gainey à titre de directeur-général, Gauthier se voit pointer la porte par Geoff Molson. Très conscient que les décisions abrutissantes de Gauthier sont écoutées et entérinées par Gainey, il a fait le même signe à l'ancien # 23 de la Flanelle. Résultat: tabula rasa!!! Du sang neuf qui apportera une nouvelle vision, on l'espère, au Canadien.

Voyons un peu plus près les transactions de Monsieur Pierre Gauthier depuis qu'il était le grand boss de bécosse au niveau hockey.

Dominic Moore: Premier échange de Monsieur Pierre Gauthier. Il acquiert le vétéran, rapide et fougueux, des Panthers de la Floride contre un choix de 2e tour. Moore aide grandement la formation à se rendre en demi-finale. L'été suivant, il signe comme joueur autonome à Tampa Bay. Résultat: perte d'un deuxième choix.

Jaroslav Halak contre Lars Eller et Ian Schultz: Une autre saison du tandem Halak-Price était impossible. Alors que le gardien Slovaque a soulevé une légion de fans, le duo Gainey-Gauthier décide de s'entêter et échange (donne) Halak aux Blues de St-Louis. En retour, le CH obtient le prospect Lars Eller et le joueur de la ECHL Ian Schultz. Le jeune Eller se montre timide au début, puis progresse peu à peu. Mais en deux ans, il n'a pas remplacé Halak. Deviendra-t-il le joueur espéré?

Marc-André Bergeron: Après avoir été signé au début de la saison par Gainey. Gauthier décide de ne pas offrir de nouveau contrat au défenseur offensif. Une blessure au genou joue cependant contre lui. Il signe en janvier 2011 un contrat avec Tampa Bay. Le Canadien n'a rien obtenu pour lui.

James Wisniewski: Avec Markov encore sur la touche, Gauthier décide de se réveiller et va chercher le défenseur à caractère offensif chez les Islanders. Un petit choix de 2e ronde fera l'affaire. Wisniewski aide le Canadien en avantage numérique. Comme il est poche en défensive, Gauthier le laisse partir contre un choix de 7e ronde aux Blue Jackets juste avant le 1er juillet. Ceux-ci le signe à long terme pour un faramineux contrat. Résultat: des pinottes pour Wisniewski.

Maxim Lapierre: Attaquant québécois fougueux, il est échangé à Anaheim (ceux-ci le refilent à Vancouver deux mois plus tard). Drôle de coïcidence, Lapierre se rend en finale avec Vancouver. En retour, on obtient un raisin du nom Brett Festerling. On ne le verra jamais à Montréal. Il est troqué à Atlanta pour Drew MacIntyre. Et oui, l'éradication des Francophones est en place.

Paul Mara: Le Canadien est dans le jus, les défenseurs tombent comme des mouches. On rapatrie donc Mara qui était à Anaheim. 12e défenseur en 2009-10, il colmate une brèche en étant 9e défenseur. Gauthier donne un 5e choix aux Ducks pour Mara. Aujourd'hui, Mara profite de sa retraite.

Alex Auld: Le 1er juillet 2010, le CH signe le vétéran gardien pour une saison afin qu'il seconde Price. Il ne perd que deux rencontres en temps régulier en 16 parties. Toutefois, on le juge pas assez bon pour seconder Price et il quitte l'organisation l'été dernier. Il n'a pas coûté de joueur, mais aucun joueur n'a été acquis pour ses services.

Jeff Halpern: Bonne acquisition d'un vétéran joueur de centre. Évidemment, on le perd pour rien en juillet.

Sergei Kostitsyn: Le frère de AK46 n'est plus dans les plans. Il passe aux Predators contre le gardien Dan Ellis et Dustin Boyd. Ellis ne fait pas long feu avec le CH (1 jour) et il signe avec Anaheim. Boyd joue pas plus que 10 matchs avec le Canadien, marque un but et joue le restant de la saison à Hamilton. Résultat: Kostitsyn est donné à Nashville.

Alexandre Picard: Le défenseur gatinois est fier de jouer pour le Canadien. Mais il n'arrive pas à se tailler une place dans le top 6 des défenseurs. Il prendra le bord de Pittsburgh sans qu'on obtienne rien en retour.

Brent Sopel: Ça va mal, les défenseurs sont faits en peau de pet, Gauthier allume et va chercher Sopel à Atlanta. Nigel Dawes l'accompagne en retour de Ben Maxwell et d'un choix de 4e ronde. Sopel joue en Russie, Dawes ailleurs tout comme Maxwell. Résultat: rien de rien.

Tom Pyatt: Joueur au talent limité. Gauthier le laisse partir pour absolument rien. Il signe à Tampa Bay.

Ryan O'Byrne. O'Byrne a des poignets de laine d'où son amour pour les sacoches. Il prend la direction du Colorado pour le prospect québécois Michaël Bournival. On soupçonne que Gauthier était sur l'acide de cette transaction, ce qui expliquerait pourquoi il est allé chercher un Québécois.

Benoit Pouliot: Gainey obtient Pouliot contre Guillaume Latendresse en novembre 2009. Le jeune homme originaire de l'Est ontarien se débrouille bien avec Gomez et Gionta. Puis il montre des carences. À la fin de la saison 2010-11, Gauthier le laisse aller pour rien. Il signe à Boston où finalement il semble s'être trouvé une niche.

Erik Cole: Comme le Canadien a perdu en 7 parties contre Boston, et surtout le dernier match en prolongation, Gauthier pense que quelques additions feront des Canadiens l'équipe championne. Dans un rare geste brillant, il met sous contrat pour 4 ans l'attaquant de puissance Erik Cole. Jusqu'ici Cole a marqué 31 buts. Mais on tardait à le faire jouer sur l'attaque à 5...

Mike Cammalleri: L'as marqueur, qui cueillait surtout des pâquerettes cette saison, est échangé aux Flames pendant une rencontre contre les Bruins. Il va chercher l'énigmatique René Bourque, l'espoir Patrick Holland et un 2e choix en 2013. Sans oublier qu'il cède un 5e choix et Karri Ramo qui évoluait en Europe. Bourque a 4 buts en 33 matchs à Montréal. Son contrat est lourd.

Chris Campoli: Markov ne reviendra pas de sitôt. Gauthier décide d'aller chercher Campoli pendant le camp d'entraînement. 1,75 million plus tard, il oscille entre le 6e, le 7e et le 8e rang chez les défenseurs. Un autre qui sera perdu pour rien, même s'il est poche.

Petteri Nokelainen: Mauvais début de saison, Gauthier va chercher le joueur de centre à Phoenix en compagnie de Garrett Stafford, frère de Drew. Mais contrairement à son frère, on ne le verra pas dans la LNH. J'oubliais, Gauthier se débarrasse de Brock Trotter et un 5e choix.

Mike Blunden: Bombe en juillet 2011. Gauthier va chercher l'attaquant défensif contre Ryan Russell. Mémorable.

Andrei Kostitsyn: L'énigme n'a jamais été résolvée, AK46 va rejoindre son frère contre un choix de 2e ronde.

Tomas Kaberle: Le jeu de puissance du Canadien ne fonctionne pas. Subban lance tout partout. Gauthier sort de son mutisme et troque Jaroslav Spacek contre Kaberle et son contrat. Ouch! Kaberle aide le jeu de puissance, mais n'est pas le plus grand défenseur de la Terre. Il reste deux ans à son contrat de plus de 4 millions par année.

Hal Gill: Quelques jours avant Kostitsyn, le vétéran Gill s'en va dans la capitale du country en compagnie d'un choix de 5e ronde contre Blake Geoffrion, Robert Slaney et un choix de 2e ronde. Après quelques matchs où il n'a que 7,8 minutes, on décide que Geoffrion ne fera rien de bon dans la LNH.

Brad Staubitz: Tout à coup, Gauthier décide que ça prend un goon. Il réclame Stabitz au ballotage. Depuis, il se bat. Ça ne change pas grave, mais il se bat.

Peter Budaj: Vite, ça prend un second à Price. Budaj est signé comme joueur autonome le 1er juillet. 10 défaites en 13 matchs! Si Auld n'était pas un assez bon second, que dire de Budaj.

Jacques Martin: Le Canadien va mal, une fiche de 13-12-7, il est à deux points des séries en décembre. Gauthier panique et vire Martin pour le remplacer par Randy Cunneyworth qui ne parle que la langue de Shakespeare. Gauthier se moque de l'opinion des journalistes. Depuis l'embauche de Cunneyworth, le Canadien dégringole jusqu'à atteindre le fond du baril.

Constat: ÉCHEC TOTAL!

jeudi 22 mars 2012

La grève étudiante

Je ne me suis pas encore prononcé pour vous chers lecteurs à propos de la grève étudiante. C'est donc aujourd'hui que je le ferai. Premièrement, je suis en défaveur de la hausse des frais de scolarité. Le gouvernement propose des hausses d'environ 300$ par année. C'est en moyenne un petit dollar par jour. Cependant, pour les étudiants, chaque dollar est justement très important.

Vrai que plusieurs étudiants n'ont aucune idée de la valeur de l'argent. Ils n'hésitent pas à dépenser pour un téléphone cellulaire, un Ipad, un Ipod, un voyage dans le Sud et surtout une voiture. La preuve; il faut se casser la tête pour trouver un stationnement à l'université ou bien au cégep. Ils vont nous dire qu'ils en ont besoin car ils doivent travailler loin du milieu scolaire, mais ils oublient que le transport en commun est aussi fait pour eux. Moi-même, lorsque j'étudiais au Cégep et à l'université, je prenais l'autobus.

D'autres se payent allégrement des voyages dans le Sud. Pas le choix, ils sont complètement brûlés de leur session éreintante. Mais l'histoire ne dit pas si ce sont les fils de riches qui vont se dorer la couenne sous le soleil et boire de la bière en quantité industrielle. Parlant de bière, celle-ci est le breuvage favori des étudiants universitaires. Est-ce parce qu'ils n'auront plus d'argent pour se payer de la bière qu'ils manifestent contre la hausse des frais?

Vous allez me dire que je critique plus les étudiants que le gouvernement? Oui, c'est vrai. Ils doivent prendre conscience que certains excès doivent être modérés. Évidemment, ce ne sont pas tous les étudiants qui dépensent sans compter, mais force est d'admettre que quelques uns se laissent aller incroyablement.

Je suis toujours en défaveur d'une foutue grève, peu importe le milieu, surtout le mien. C'est un dialogue de sourd et tant que les étudiants continueront de faire les pitres et bloquer l'accès à des rues et des ponts, la colère des citoyens grandira et ils ne seront plus derrière ceux-ci. Si j'étais Jean Charest, je ne bougerais pas tant que les étudiants manifesteront. S'ils déposent enfin les armes, là, et seulement là, je les écouterais.

Pour le moment, Jean Charest et son pantin, la ministre Line Beauchamp, disent seulement qu'ils ne bougeront pas. Mais quand mettront-ils leurs culottes pour renvoyer les jeunes dans leur établissement scolaire? Cette histoire traîne depuis un mois et Charest fait le clown au lieu d'agir en Premier Ministre.

Je suis contre la hausse des frais parce que Jean Charest peut fouiller et trouver de l'argent ailleurs. Combien de riches profitent de paradis fiscaux? Combien de ministres se bourrent la face dans des menus gastronomiques coûteux un peu partout au Québec? Il peut y avoir de l'argent pour tout le monde si on gère de façon adéquate les finances.

Quant au mouvement la CLASSE, il devrait changer de nom au plus vite car plusieurs de leurs membres n'ont pas une once de classe.

lundi 19 mars 2012

Richard Courchesne vs Mélissa de Star Épidémie

Le 6 mars dernier, l'animateur du matin à NRJ Saguenay, Richard Courchesne, a demandé à ses auditeurs de trouver un surnom à Mélissa Bédard, participante à l'émission Star Académie. Des noms aussi sympathiques que Chewbacca, Fiona (de la série de films d'animation Shrek) et Big Mama ont été entendus jusqu'au fort moins gentil «Elle s'appelait Serge», en référence à la chanson des Trois Accords.

Mélissa est une jeune femme très grande, mais aussi très costaude. Elle détonne autour des autres participants et artistes invités en raison de son physique. Les surnoms donnés peuvent très blessants pour la personne concernée, mais aussi pour les membres de sa famille. Cette femme est très consciente de sa stature et elle ne recherche pas les insultes d'un public et des membres des médias. Surtout que ces médias seront appelés à travailler avec elle dans un jour rapproché.

Mais quand je regarde les surnoms, je ne trouve pas à 100% où est la méchanceté. Chewbacca, Fiona et Big Mama sont tous les trois des personnages hautement appréciés de la part des cinéphiles. Oui, ils sont gigantesques, mais ils dégagent loyauté, passion, courage, entraide, amour et j'en passe. Là où je m'indignerais, c'est le surnom «Elle s'appelait Serge». Dans ce cas, on ose pratiquement prétendre qu'elle fut un homme auparavant.

La station NRJ a décidé de prendre des mesures disciplinaires importantes envers Richard Courchesne. De la grosse bouette si vous voulez mon avis. Où sont les dirigeants de cette station quand l'émission est en ondes? Ils dorment encore? Il devrait y avoir un patron responsable de chaque contenu d'émission et dès qu'une sottise en sort, on ferme le clapet de l'animateur.

Chloé Boissonnault, porte-parole d'Astral Média, propriétaire du réseau NRJ, a dit que le groupe ne supportait pas les propos de l'animateur. Je parie que toute cette bande de boss de bécosse sont terrés dans leurs bureaux de Montréal et ont vent de leurs émissions de radios que quelques fois par mois. Pas étonnant qu'ils laissent leurs animateurs en beurrer épais.

Personnellement, je crois que c'est la station NRJ qui devrait présenter ses excuses pour son manque de rigueur dans le contenu dans ses émissions plutôt que l'animateur lui-même.

lundi 12 mars 2012

Montréal: la ville laide

On dit que Montréal est remplie d'activités de toutes sortes, de grands magasins où on y trouve une foule de trucs qu'on ne retrouve pas ailleurs. En effet, pour magasiner, Montréal est LA place pour trouver la perle rare. Mais pour s'y rendre, il faut franchir tellement de laideurs. J'y étais cette fin de semaine avec ma famille.

Une visite au très beau Biodome de Montréal est agréable, mais avant de pouvoir mettre le pied dans l'enceinte, il faut se trouver un stationnement, éviter quelques piétons qui déambulent n'importe comment dans les rues, faire demi-tour à la vue d'une stationnement fermé... Après une petite heure de visite, direction le restaurant Scores le plus près. Encore une fois, on se surveille au cas où ce ne serait pas propre.

Une fois le dîner terminé, on prend la direction du centre-ville. Sans aucun doute, la rue Ste-Catherine est l'endroit idéal pour les grands magasins. Ma blonde veut absolument aller chez Simons. Mes parents sont avec nous, mais aussi notre petite Alyssia. En chemin, un «squeegee» pas trop propre veut nettoyer mon pare-brise. On lui fait signe que non, mais il s'exécute quand même. Heureux, il nous dit que c'est bien mieux qu'avant et quête quelques sous. On lui dit non. Il est en criss, il me traite de sans coeur et il lance son eau savonneuse sur mon pare-brise. Donc, il me redonne de l'eau pour nettoyer ma voiture. Le coeur, c'est ce qu'il lui a manqué quand c'était le temps de travailler.

Quand on circule dans les rues, on ne voit que du béton, des édifices laids et puants. Ouach! Et encore, il faut se stationner. Rien n'est gratuit. 10$ pour avoir le privilège de garer son véhicule. Au moins, c'est à deux pas du Centre Eaton. Au moins, il ne faisait pas tellement froid. Mais avec un jeune enfant, c'est de la folie cette ville laide.

C'est dans le magasin Simons que nous avons vécu les moments les plus drôles de la journée. Alyssia a découvert les escaliers roulants. Sans cesse, elle voulait monter et descendre. De vrais manèges et gratuits à part de ça! Comme la petite était éreintée, nous avons convenu avec mes parents de se revoir le lendemain, chez ma cousine, dans un endroit bien plus calme.

Mais nous n'avions pas fini. Nous avions élu domicile pour la nuit au Delta Centre-ville, gracieuseté des Milles Air Miles. Une épreuve s'y rendre sans perdre la raison. Tellement de sens unique. Pour arriver à mes fins, je suis entré à contre-sens dans un sens unique... Heureusement, la police était occupée à arrêter un «squeegee». On pensait que le Delta allait se démarquer, oubliez cela!!! Peu de frigo dans les chambres, le strict minimum. On demande une chaise haute à 16h, on la reçoit à 19h. Du grand service.

Au moins, nous avons avancé l'heure, donc une heure de moins à passer à l'hôtel. Alyssia a vécu une première avec le déjeuner au lit. Quelle excitation pour elle de se bourrer la face de confiture, de croissant et de chocolatine. Le clou de la matinée, outre le départ, ce fut une autre visite dans des escaliers roulants, ceux de l'hôtel.

À 9h55, nous quittions l'Île de Montréal. Nous étions encore sur nos gardes, nous devions franchir le pont en décrépitude; le pont Champlain. Comme je vous écris ce matin, je ne suis pas tombé dans le St-Laurent, alors il a tenu le coup. Mais quel exemple de laisser-aller de tous les paliers de gouvernement. On voit vraiment que pour plusieurs, la sécurité a un prix.

Oui, Montréal compte son lot de belles choses, mais la dose de stress qui s'injecte en nous pour se rendre à ces belles choses, ça dépasse l'entendement. Le trafic, les «squatteux», les ponts qui tombent en ruines, l'avalanche de monde,... C'est assez pour demeurer à la maison. Comble de chance ou de malchance, j'y retourne le 23 mars prochain pour un match des Canadiens au Centre Bell.

lundi 5 mars 2012

Jean-Sébastien Roy au Brier Tim Horton

Ne manquez pas le curleur natif de Jonquière, mais en résidence permanente à Gatineau, ou bien plutôt Masham, Jean-Sébastien Roy au Brier Tim Horton 2012 de Saskatoon. Avec le skip Robert Desjardins, le deuxième Steven Munroe et le premier Steeve Villeneuve, il représente sa province pour une deuxième fois en carrière dans ce championnat canadien de curling, plus précisément de tirage de roches. Roy, 34 ans, pratique ce sport depuis qu'il est au berceau.

En 2004, il avait représenté sa province encore à Saskatoon avec le skip Dan Lafleur. 8 ans plus tard, un mariage et deux enfants en plus, il ramène sa face dans les Prairies dans le but de remporter la coupe. «Je vise le trophée des champions avec mes copains, mais j'aimerais aussi mettre la main sur dix ans de café Tim Horton gratuit. En fait, c'est ma blonde qui serait folle de joie», raconte le directeur-adjoint de l'école secondaire des Lacs.

La semaine dernière, Roy se lamentait dans le journal le Droit d'Ottawa-Gatineau. Il disait devoir pratiquer très tard en raison de son horaire du temps chargé. Ce qu'il ne disait pas, c'est la quantité industrielle de broue qu'il peut raconter sans cligner des yeux. En vérité, Jean-Sébastien pratiquait allégrement à toutes les heures du jour, pendant une petite pause santé ou bien entre deux bouchées de hot-dog. «Je suis très bon dans la pratique mentale.»

Si vous désirez voir Roy en action, vous pouvez connaître l'horaire des parties sur le site web du Brier Tom Horton (http://www.curling.ca/championships/brier) ou synthoniser RDS2 et TSN pour l'entendre crier hurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrry, harrrrrrrrrrrrrdddd.

Après trois rencontres, l'équipe du skip Robert Desjardins, dont Roy fait partie, avait une fiche de 1 victoire et 2 défaites.

Sur la photo, Jean-Sébastien est deuxième à partir de la gauche.

jeudi 1 mars 2012

Le kid

En marge du concours de poésie du Centre l'Escale de Gatineau et pour honorer la mémoire du grand Gary Carter qui nous a quittés il y a de cela deux semaines, voici un poème que j'ai composé et qui se présenté au concours, hors compétition. Bien qu'il risque d'être modifié d'ici la date limite de la remise des poèmes, voici une première version que j'ai écrite ce matin.

LE KID

Jeune homme souriant aux cheveux bouclés

Le kid s’avance sur le diamant gazonné

S’accroupit et donne le signal

Le grand Rogers lance la balle


Le kid l’attrape, la relaie au deuxième coussin

Le rapide coureur n’a pu obtenir de larcin

Plus tard, le kid frappant, courant, glissant

Revient sain et sauf triomphant


Après les joies et les cris de la victoire

On le troque dans la Grosse Pomme

Pour 4 têtes qui ne valent pas une poire

Là-bas le Kid croquera dans la gloire


Le croyant au bout du rouleau

On le largue dans la baie de San Francisco

Un an plus tard, les Anges l’emmènent dans leur bateau

Mais ce n’était pas encore le plus beau cadeau


Le kid revient à la maison

Encore débordant de plaisir, de passion ; c’t’un kid, voyons

Le 8 fera vibrer la foule une dernière saison

Dans des adieux remplis de frissons


Le kid claque la balle; les Québécois retiennent leur souffle

Le kid contourne les buts; tous sont en délire

Le kid lève les bras au ciel

Dans un torrent d’amour éternel


Le kid entre au Temple parmi les grands

Répand le fruit de son talent

Un démon insaisissable s’en éprend; le kid rejoint le firmament

Et me rappelle mes souvenirs d’enfant


Les légendes ne meurent pas, c’est pour cela qu’elles sont des légendes