lundi 29 avril 2013

CANADIENS VS SÉNATEURS: UNE PREMIÈRE EN 21 ANS!

Les Sénateurs d'Ottawa ont effectué leur retour dans la LNH durant la saison 1992-93. Après plusieurs saisons de misère où ils ont tenté de bâtir une équipe convenable, ils ont fait les séries pour la première fois à leur cinquième saison, sous les ordres de Jacques Martin, en 1996-97. Ils ont atteint la finale une seule fois, en 2006-07, contre les Ducks d'Anaheim. Toutefois, ce sont les Californiens qui avaient soulevé le précieux trophée.

PK Subban
Pendant ces 21 années, les Canadiens ont affronté six fois les Bruins. Étrange comment le destin de ces deux équipes se croise souvent. Qui plus est, le Canadien n'a pas affronté les Maple Leafs depuis 1979, mais aucune surtout aucune fois depuis qu'ils sont dans la même division. Il faut le rappeler, les Leafs évoluaient dans l'Ouest avant le réaménagement des sections au milieu des années 90.

Erik Karlsson
À quoi peut-on s'attendre de cette série entre Montréal et Ottawa? Chose certaine, les deux équipes ne pourront se plaindre des voyages en avion, car ils voyageront en autocar pendant toute la série.

Je crois que ce seront des parties serrées, qui devraient se jouer principalement devant le filet. Craig Anderson des Sénateurs auraient remporté le trophée Vézina n'eut été de sa blessure. Quant à Carey Price, il accorde son lot de mauvais buts et sa confiance est son talent d'Achille, même si ses supporteurs pensent le contraire.

La défensive des Sénateurs est plus solide que celle des Canadiens. En plus avec le retour de Erik Karlsson, c'est comme si c'était un don du ciel pour les hommes de Paul MacLean. Oui Pk Subban peut s'avérer la pièce maîtresse du jeu de puissance des Canadiens, mais il peut les mettre dans le trouble avec ses pénalités grandement stupides.

En attaque, celle du Canadien est nettement supérieure, pas de doute. L'entraîneur-chef Michel Therrien mise sur trois trios très équilibrés qui peuvent tous générer de l'attaque. Mais on dit qu'ils ne sont pas gros. Pffff. Rien à cirer.

Ce ne sera pas facile pour Montréal, vraiment pas. Cela dit, pour Ottawa non plus. Choisir le Canadien sera logique au point de vue du classement, mais choisir les Sénateurs serait aussi logique, surtout considérant le retour de Erik Karlsson. En plus, Ottawa est très, très bien dirigé par Paul MacLean.

Mais ça se jouera avant tout devant le filet. Carey Price doit démontrer à toute la planète hockey qu'il peut être l'homme de la situation en séries, ce qu'il n'a pas encore fait depuis son entrée dans la LNH en 2007-08. Il n'a remporté qu'une seule série et n'a obtenu qu'une seule victoire en deuxième ronde. On se souviendra qu'en 2010, c'est Jaroslav Halak qui détenait le poste de #1 quand le Canadien s'est incliné en demi-finale face aux Flyers.

Je vais mettre Montréal en 7. Mais je ne gagerai aucune cenne là-dessus.

vendredi 26 avril 2013

L'avantage de la glace est dans la poche

Malgré une mauvaise séquence qui a débuté encore une fois face aux Maple Leafs le 13 avril dernier, ne remportant qu'un seul de ses six derniers matchs, le Canadien s'est assuré de l'avantage de la glace pour la première ronde des éliminatoires, une première depuis 2008.

Pour accomplir ce fait d'arme, il a fallu venir à bout des Jets de Winnipeg qui eux luttaient pour une place en séries dans leur dernier match de la saison. Même si ces derniers gagnaient la rencontre, ils devaient espérer que les Sénateurs et les Rangers ne gagnent plus une seule fois. Aussi bien dire que c'était peine perdue, surtout que les représentants de la capitale canadienne avaient encore trois matchs à jouer et deux pour les joueurs de John Tortorella.

Mais pour le Canadien, tout a commencé de la même façon, broche à foin, laborieux, malgré un effort remarqué. Les Jets ont pris les devants en première, mais Rene Bourque a créé l'égalité en deuxième. Les Jets n'avaient pas dit leur dernier mot et ils ont repris les devants. Sauf que pendant le deuxième entracte, ils ont appris que leurs chances de faire les séries étaient maintenant terminées, il leur fallait jouer pour l'honneur. Tous les efforts des Jets anéantis, on dirait que toute la fatigue du monde s'est emparée d'eux. C'est à croire qu'ils jouaient maintenant comme le Canadien actuel et que le Canadien jouait comme il jouait en milieu de saison.

Brendan Gallagher a créé l'égalité grâce aux largesses de Ondrej Pavelec, qui a sans doute mieux paru. Quelques minutes plus tard, lors d'un double avantage numérique, David Desharnais est sorti de sa torpeur en marquant son premier but en dix rencontres. Ce but devait s'avérer celui de la victoire, car Max Pacioretty allait inscrire le but d'assurance.

Pour une fois, Carey Price a été solide et il a semblé très à l'aise devant son filet. J'ose croire que cette victoire aura un effet bénéfique sur son mental qu'il entrera en séries gonflé à bloc.

Compte tenu de cette assurance, je crois que Michel Therrien devrait asseoir quelques vétérans; Markov, Bouillon, Price, Gionta pour ne nommer que ceux-là. Même si les Leafs vont tout tenter pour défoncer le Canadien pour leur servir un avertissement pour les séries, il ne faut surtout pas prendre ce match pour un match de séries. Ce sera à Therrien et ses hommes de juger de la situation.

Plus de détails à venir.

La saison estivale au cinéma (mai)

L'été s'en vient! On va se promener tranquillement en gougounes et boire quelques rafraîchissement bien mérités. En plus, on pourra s'engloutir dans un fauteuil d'une salle de cinéma avec une bonne dose d'air climatisé.

Voyons de plus près les grosses bombes prévues pour cet été, en commençant par le mois de mai. Et dans le but de ne pas passer des semaines à écrire sur les films de l'été, j'oublie volontairement les petits films qui ne sortiront probablement que dans quelques salles et qui vraisemblablement, ne serons pas vus au Québec pour le moment. Et s'ils deviennent des bombes, j'en parlerai, promis.

3 MAI

IRON MAN 3. Réalisé par Shane Black. Avec Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, Don Cheadle, Ben Kingsley et Guy Pearce. Dans ce troisième film de cette autre populaire franchise mettant en vedette un héros de la compagnie Marvel, maintenant propriété de Walt Disney, Iron Man se voit confronter à un redoutable ennemi, le Mandarin, qui détruit complètement son univers. Iron Man et son alter ego, Tony Stark, devront anéantir la menace et surtout, surtout, répondre à la question existentielle: «Est-ce que l'homme fait l'habit, ou l'habit fait l'homme?» La série avait bien débuté en 2008, mais la suite était fort décevante. Au moins, Iron Man avait brillamment repris du gallon dans les Avengers. À VOIR.

10 MAI

THE GREAT GATSBY (Gatsby le magnifique). Réalisé par Baz Luhrman. Avec Leonardo Di Caprio, Tobey Maguire, Joel Edgerton et Carey Mulligan. Qui est ce Jay Gatsby, jeune millionnaire chez qui les fêtes se multiplient à un rythme infernal. Un journaliste tente de percer peu à peu le mystère Gatsby et découvre un personnage d'une grandeur insoupçonnée. Initialement prévu pour une sortie en décembre dernier, Gatsby a été repoussé en mai pour éviter la concurrence, mais aussi pour améliorer le plus produit. Remake d'un film de 1974 du même nom, mettant en vedette Robert Redford. À VOIR.

PEEPLES. Réalisé par Tina Gordon Chism. Avec Kerry Washington, Tyler James Williams et Craig Robinson. Un psychologue s'aperçoit qu'il doit intervenir professionnellement après une arrivée à l'improviste à une fête de famille de sa petite amie. Quoi penser de ce film, si ce n'est qu'il ne sortira qu'en version originale seulement?

15 MAI

STAR TREK: INTO DARKNESS (Star Trek: Vers les ténèbres). Réalisé par J.J. Abrams. Avec Chris Pine, Zachary Quinto, Karl Urban, Benedict Cumberbatch, Simon Pegg. Alors qu'un acte terroriste provenant de l'intérieur de son équipage, l'Entreprise revient sur Terre. Pour mettre fin à la menace, le capitaine Kirk dirige son équipage vers une chasse à l'homme aux conséquences qui pourraient s'avérer désastreuses à tous points de vue. Le brillant J.J. Abrams a fait revivre de brillante façon la série de science-fiction créée par Gene Roddenberry et adulée par des millions de fans partout dans le monde. Pour s'assurer de la présence d'un vilain de haute qualité, les producteurs ont mis la main sur l'interprète de l'excellente série télévisée anglaise Sherlock Holmes, Benedict Cumberbatch. À VOIR.

24 MAI

THE HANGOVER PART III (Lendemain de veille 3). Réalisé par Todd Phillips. Avec Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis, Justin Bartha, Ken Jeong et Heather Graham. Cette fois-ci, pas de mariage, pas d'enterrement de vie de garçon, pas de voyage outre-mer. Qu'est-ce qui pourrait bien aller de travers? J'aime mieux ne pas y penser, question de me garder une foule de folles surprises. À VOIR.

EPIC (Épique). Réalisé par Chris Wedge. Avec les voix de Jason Sudeikis, Josh Hutcherson, Beyoncé Knowles et Colin Farrell. Une adolescente se voit magiquement transportée dans un univers où les forces du Bien et du Mal se livrent une bataille épique. Pour régler le conflit, elle devra réunir une panoplie de personnages plus étranges les uns que les autres afin de sauver leur monde et le nôtre. Un film d'animation qui connaîtra sûrement beaucoup de popularité, mais qui ne manquera sûrement pas la violence requise dans les animations américaines.

FAST & FURIOUS 6 (Rapides et dangereux 6). Réalisé par Justin Lin. Avec Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson, Michelle Rodriguez. Oui, ils sont de retour. En cavale un peu partout dans le monde, le groupe de Dominic et Brian ne peut retourner à la maison. Mais lorsque le sergent Hobbs leur propose de mettre fin aux activités mercenaires d'un groupe criminalisé, les deux amis voient une offre alléchante leur être proposée: retourner à la maison, avec une amnistie inconditionnelle. Si cette série n'avait pas bifurquée aux épisodes 2 et 3, on ne crierait pas au meurtre en voyant en sixième épisode. Mais il n'en demeure pas moins que ça commence à être redondant, mais si les poursuites sont toujours aussi excitantes. Par contre, si vous en avez assez de Fast & Furious, vous allez être déçus d'apprendre qu'un 7e film est prévu pour l'an prochain!!!

31 MAI

AFTER EARTH (Après la Terre). Réalisé par M. Night Shyamalan. Avec Jaden Smith, Will Smith et Isabelle Fuhrman. À la suite d'un accident, un père et son fils sont obligés de se poser sur la Terre, 1000 ans après qu'un cataclysme ait forcé les humains à quitter les lieux. Comme son père est sérieusement blessé, l'adolescent doit trouver de l'aide dans un environnement hostile comptant des espèces animales évoluées et une créature extraterrestre qui s'est échappée. Un duo père et fils, dans lequel le paternel laisse la place à sa progéniture. Un mois après Oblivion mettant en vedette Tom Cruise, est-ce que le public est prêt à voir un autre film de science-fiction original?

NOW YOU SEE ME (Insaisissable). Réalisé par Louis Leterrier. Avec Michael Caine, Morgan Freeman, Mark Ruffalo, Jesse Eisenberg, Dave Franco, Woody Harrelson, Mélanie Laurent et Isla Fisher. Un groupe de magiciens nommé les «Quatre cavaliers» effectue des tours de magie très spéciaux: des vols de banque colossaux et internationaux. Le FBI et Interpol tentent par tous les moyens de les arrêter en s'adjoignant les services de Thaddeus, spécialiste dans les tours de magie les plus sophistiqués.

À voir en juin: Man of Steel: le retour attendu de Superman

lundi 22 avril 2013

Le veau d'or

Carey Price vs les Leafs
Oh que j'adore cette nouvelle expression découverte par hasard via le blogue de Michel Villeneuve, journaliste et animateur sportif. Même si ce dernier change d'opinion comme de chemise, il a misé juste dans le cas du veau d'or Carey Price.

Le veau d'or, c'est cet idole que les disciples de Moïse s'étaient créé en l'attendant lui qui était parti dans les hauteurs du Sinaï à la recherche de la voix de Dieu. Un idole désigné, qu'on a fait avaler de force à tous les partisans. Un gardien qui n'a rien prouvé, rien gagné d'important dans les séries.

La séquence de la dernière semaine est assez troublante: 1 victoire et 4 défaites et pas que des petites défaites, des avalanches de buts accordés. Oui d'accord, la défensive n'a rien fait pour sauver la mise, mais à chaque revirement, Carey Price est piégé comme une recrue, entre les jambières de préférence.

Le veau d'or peut-il se relever? Le veau d'or peut-il performer en séries? Le veau d'or est-il capable de mettre ses performances misérables de côté?

Pour le moment, il est assis sur un solide contrat. Et il chille out. Et trop de journalistes sont incapables de juger objectivement ses performances, jetant le blâme sur la défensive.

J'ai bien hâte que les séries commencent.

dimanche 21 avril 2013

Watertown, Boston, la grande chasse à l'homme

Dzhokhar Tsarnaev, 19 ans
Le double attentat du marathon de Boston a connu son dénouement vendredi soir alors que les deux présumés suspects ont été mis hors d'état de nuire. Le premier a été tué, l'autre, gravement blessé, a été arrêté par les policiers vendredi après une chasse à l'homme fort médiatisée. Deux frères d'origine tchéchène, Tamerlan Tsarnaev, 26 ans, et son cadet, Dzhokhar, 19 ans.

Le FBI, la police de Boston et bien d'autres enquêteurs ont étudié toutes les images possibles et inimaginables des événements de lundi dernier pour identifier deux suspects qui croyaient bien ne pas se faire prendre. Mais aussitôt que les photos ont été publiés partout dans l'Internet, l'une des plus grandes traques de l'histoire des États-Unis se mettait en branle.

C'est jeudi que la poursuite effrénée a débuté alors que les deux suspects ont fait un vol à main armée dans un dépanneur. Quelques minutes plus tard, ils tuaient un agent du MIT de Cambridge et blessaient un autre agent de police. Les policiers de l'endroit ont poursuivi les deux frères et des coups de feu nourris ont été échangés entre les fugitifs et les hommes de loi. Les jeunes hommes avaient en leur possession plusieurs bombes et grenades en plus de leurs fusils. C'est à ce moment que l'aîné des deux frères est tué. L'autre disparaît dans la petite ville paisible, jusque là, de Watertown.

Des petites heures de la nuit jusqu'en début de soirée, les policiers fouillent toutes les maisons et édifices de l'endroit, toute la population doit demeurer à la maison, la ville est complètement déserte. Ils sont 9000 à traquer le jeune homme de 19 ans. À 18 heures vendredi, les autorités annoncent cependant que les fouilles ont cessé, le fugitif est introuvable.

Quelques minutes plus tard, un résidant remarque des taches de sang sur son bateau situé dans son arrière cour. Il vérifie à l'intérieur et voit un homme, sérieusement amoché. Il alerte les autorités qui reviennent sur leurs pas. Après plusieurs minutes de négociations, Dzhokhar Tsarnaev est arrété et transporté à l'hôpital vu son mauvais état.

Les policiers du FBI disent vouloir l'interroger dès qu'il sera en mesure de le faire, mais pour le moment, il n'est pas en mesure de parler correctement. Il se peut qu'il soit mis en accusation sans qu'il ait recours à un avocat.

On cherche à savoir si les deux frères avaient des complices. Il apparaît que non. Suite à cet attentat, c'est sans appel que le Président américain a mentionné qu'il s'agissait d'un acte de terrorisme. La traque du ou des coupables pouvait s'annoncer gigantesque. Mais chose certaine, il fallait désigner un coupable, et surtout, il devait être étranger, pas Américain. Pourtant, les deux ont vécu plus de onze ans aux États-Unis, soit la moitié de leur vie. On veut les associer avec Al Qaïda ou une autre organisation obscure en voulant au pays de l'Oncle Sam.

Dans toute cette folie, pourquoi des jeunes hommes avec l'avenir devant eux ont décidé de brouiller le restant de leurs jours? Ils auraient pu cumuler les diplômes, servir l'humanité, mais ils ont plutôt choisi la voie du mal. Pensaient-ils vraiment s'en sortir? Des témoins racontent avoir vu le plus jeune des deux frères au collège le lendemain, agissait comme si rien n'était.

Au total, ils ont tué quatre personnes, dont une de sang froid, les autres par l'explosion de la bombe. Plus de 180 autres ont été blessés, dont quelques uns très sérieusement.

Pendant que le monde entier est outré, on oublie tous les morts syriens et les autres innocents tombés suite à des conflits incessants. Les Américains, eux, le lendemain, nous apprendront qu'une autre tuerie a eu lieu quelque part dans leurs grand pays.


mardi 16 avril 2013

Horreur au Marathon de Boston

Tragédie au Marathon de Boston
Le marathon de Boston existe depuis 1897, il a résisté aux guerres, aux épidémies, à la crise économique. Chaque année, c'est un événement grandiose dans cette ville du Massachussets alors que 500 000 personnes se déplacent pour suivre les péripéties de 20 à 30 000 coureurs. Et pour l'occasion, les Red Sox jouent à 11 heures le matin et les Bruins en soirée. Cette année, le marathon de Boston a perdu sa joie de vivre.

Vers 15 heures hier, le 15 avril, deux bombes ont explosé à treize secondes d'intervalle à la ligne d'arrivée. Le bilan est encore provisoire, mais on parle de trois morts, dont un enfant de 8 ans, et plus de 170 blessés, sans compter de nombreux dommages collatéraux.

Quelle bande de fous a encore déclenché ce massacre, ces morts inutiles, ces innocents. L'attentat n'a pas encore été revendiqué, mais les doutes les plus persistants vont du côté de Al-Qaïda. C'est très facile de les accuser avant même qu'ils ne se dénoncent, car ils ont commis le plus horrible des crimes le 11 septembre 2001. Il est quand même certain que l'attentat était calculé et que les coupables ont choisi un endroit inoubliable pour commettre leur félonie.

Comme d'habitude, le Président des États-Unis a tout fait pour rassurer la population, promettant de trouver les coupables et de les traduire en justice. Mais avant de ce faire, les enquêteurs ont une lourde tâche devant eux, mais ils trouveront, ils trouveront les auteurs de ces attentats d'une grande lâcheté.

Les gens pleurent pour Boston, les morts, les blessés, les familles éplorées. La région en prend pour son rhume pour ce qui est de la violence. On se souvient des tristes événements de décembre dernier survenu à l'école primaire Sandy Hook, dans la petite ville de Newton au Connecticut alors qu'un autre débile a tué sauvagement des enfants.

Comment le monde se relève de telles tragédies? Petit à petit. Le temps arrange les choses. Mais je ne suis pas certain que la revanche sanglante corrige tout. Le monde se sent-il plus en paix depuis la mort Ben Laden?

lundi 15 avril 2013

Carey Price doit livrer la marchandise

Carey Price envoyé aux douches
3 buts, 4 lancers, 10 minutes de jouées. C'est cette performance que Carey Price a livré samedi soir face aux Maple Leafs de Toronto au Air Canada Centre. Un match finalement perdu par la marque de 5-1. Évidemment, les critiques envers Price sont réapparues aussi vite.

La performance est inquiétante parce que les prochains adversaires en séries pourraient justement être les Leafs. Qui plus est, la fiche de Carey Price, et du Canadien, est d'une victoire et trois défaites face aux hommes de Randy Carlyle cette saison. À deux reprises, Price a été découpé en petites rondelles, samedi soir dernier, et le 9 février alors qu'il avait concédé six buts sur 28 lancers. Sa moyenne s'élève donc à 4,10 contre Toronto. Rien de bon en vue des séries.

Vous me direz qu'il n'est pas le seul à blâmer. Euh... oui, il est le seul à blâmer, samedi en tout cas. Les buts qu'il a accordés étaient faibles, dignes d'un gardien qui n'est pas concentré, qui a encore la tête ailleurs.

À sa sixième saison dans la LNH, Carey Price a conservé une fiche de 143 victoires, 113 défaites en temps régulier et 39 autres en prolongation/fusillade en 304 rencontres. Si on additionne toutes ses défaites, ça donne une fiche de 143 victoires et 152 défaites! Parle-t-on encore d'un grand gardien? Et en séries, on ne parle pas non plus du Klondike: 8 victoires et 15 défaites en 26 matchs. Euh...

Les médias nous l'ont proclamé comme le prochain sauveur. On a comparé ses exploits à Ken Dryden, Tony Esposito et Patrick Roy après son premier match. C'est grave. On accusera après les partisans d'être incisifs. Les médias sont de vrais cheerleaders quand vient le temps de chercher des stars.

Pour ma part, pour que Price soit respecté, il devra gagner, gagner en séries. Jusqu'ici, il n'a remporté qu'une seule partie en deuxième ronde éliminatoire et c'était en 2008, à sa saison recrue. Oui, il faisait partie des Canadiens alors qu'ils se sont rendus en demi-finale face aux Flyers en 2010, mais il était le second de Jaroslav Halak et il n'avait que très peu joué. Bien faire dans la défaite n'a rien de suffisant.

S'il amène le CH au-delà de la deuxième ronde, on pourra parler d'un gardien de talent. Pour le moment, il demeure l'obsession de Bob Gainey.

Pleins feux sur Jackie Robinson

Le 15 avril 1947, Jackie Robinson allait marquer à jamais l'histoire du baseball majeur, mais aussi celle des Noirs et de l'Amérique entière. Alors que les joueurs de baseball noirs évoluaient dans des ligues à part, que les hommes et les femmes afro-américains vivaient dans des quartiers en retrait des Blancs, Jackie Robinson devint le premier joueur à évoluer dans le baseball majeur et il ouvrait la voie à la révolution des droits civiques.

Ce sont les propriétaires des équipes de baseball eux-mêmes qui avaient déclaré qu'aucun joueur de «couleur» ne pouvait revêtir un uniforme d'une équipe des majeures. Une interdiction vieille de 60 ans, bien avant le 20e siècle, appuyée sur les décisions de la Cour suprême des États-Unis.

Branch Rickey
Jackie Robinson est né le 31 janvier 1919 à Cairo, en Géorgie. Il déménage très jeune en Californie et fréquente UCLA où il est excellent au baseball, au football, au basketball et en athlétisme. Il servira ensuite dans l'armée de 1942 à 1944. En 1945, il fait ses débuts dans le baseball professionnel dans la Ligue des Noirs avec les Monarchs de Kansas City. Fait inusité, il ne jouait plus au baseball depuis cinq ans.

L'année suivante, il quitte la Negro League, lorsqu'il est mis sous contrat par Branch Rickey, directeur-gérant des Dodgers de Brooklyn. Robinson débarque alors à Montréal, chez les Royaux, club-école des Dodgers. Rickey va former Robinson en le préparant à la montagne d'insultes auquel il sera soumis. Il fera ses débuts officiels avec les Royaux le 18 avril 1946, tous le suivent, Noirs, Blancs, partisans, détracteurs. Il est adulé, il domine.

Jackie Robinson
Il domine tellement que sa place est dans les Majeures. Mais avec une politique inflexible en matière d'acceptation des races, les dirigeants des équipes doivent assouplir leurs règlements. Ça, c'est le travail de Branch Rickey. Mais même si le grand patron des Dodgers estime que Robinson a sa place dans l'équipe, quelques joueurs de la formation même des Dodgers, originaires du Sud des États-Unis, font circuler une pétition afin de ne pas voir Jackie joindre leurs rangs. Le gérant Leo Durocher prend les devants et sermonne ses joueurs: «Je m'en moque qu'un type soit jaune ou noir, ou qu'il ait des rayures comme un putain de zèbre... Je suis le gérant de cette équipe, et je dis qu'il joue. De plus, j'ajouterai qu'il peut tous nous rendre riches.»

Le 15 avril 1947, au Ebbets Field de Brooklyn, devant 25 623 spectateurs, Robinson marque l'histoire du sport professionnel. Dans une victoire de 5-2 face aux Braves de Boston, Jackie n'obtient pas de coup sûr en trois présences, mais il change la face de sa nouvelle équipe. Il sera victime d'insultes constantes, il voudra en venir aux coups, des lanceurs l'atteindront, mais jamais ils ne seront capables de le faire fléchir. Il amène les Dodgers à la Série mondiale dès sa première saison, série perdue en 7 rencontres contre les Yankees. Mais il obtient le titre de recrue de l'année, nouveau trophée remis au meilleur joueur de première année.

Il évoluera dans les Majeures jusqu'en 1956. Fait qui est passé sous silence, après la saison 1956, il avait été échangé aux Giants de New York (qui déménageront à San Francisco en 1958). Mais le 5 janvier 1957, Jackie Robinson se retire pour de bon, après avoir laissé un héritage permanent dans le baseball. À sa retraite, 13 des 16 équipes alignaient au moins un joueur de race noire.

Dans toute sa carrière, il frappera pour une moyenne de ,311 avec 1518 coups sûrs et 137 longues balles. Il sera élu au Temple de la Renommée en 1962. Il s'éteint le 24 octobre 1972 à l'âge de 53 ans suite à un infarctus du myocarde. Sa femme Rachel est toujours vivante.

42

Chadwick Boseman
Spike Lee devait réaliser un film sur la vie de Jackie Robinson avec comme tête d'affiche Denzel Washington. Mais les années passaient et le projet n'aboutissait pas. Et surtout, Washington ne rajeunissait pas. Et puis un beau jour, le scénariste de L.A. Confidential, Brian Helgeland, a décidé de se lancer dans le projet et de réaliser lui-même le film. Sa seule grosse pointure de la distribution, et toute une quand même, c'est Harrison Ford dans le rôle de Branch Rickey. C'est un jeune acteur plutôt inconnu du nom de Chadwick Boseman qui remporte le rôle convoité de Jackie Robinson.

La réalisation de Brian Helgeland couvre les premières années de Jackie Robinson chez les Dodgers et dure 128 minutes.

Généralement salué par la critique, le film obtient les meilleurs résultats au box-office pour un long-métrage de baseball avec 27,2 millions la première fin de semaine de sa sortie. Un film que j'irai voir, c'est certain.

Jackie Robinson day

Depuis 2006, le 15 avril est le jour Jackie Robinson dans le baseball majeur. Tous les joueurs de toutes les équipes portent le numéro 42. En dehors de cette journée spéciale, le seul joueur à endosser le # 42 est Mariano Rivera des Yankees. Ce dernier a obtenu une permission spéciale de la veuve de Robinson afin de pouvoir conserver son numéro. Comme il prendra sa retraite à la fin de la saison, plus aucun joueur après lui ne portera le 42, sauf le 15 avril.

lundi 8 avril 2013

Alexei Emelin fini pour la saison

La nouvelle tant redoutée par l'état-major du Canadien s'est avérée bien réelle aujourd'hui alors qu'on a annoncé que le défenseur russe Alexei Emelin allait rater la balance de la saison et toutes les séries éliminatoires en raison d'une déchirure ligamentaire au genou gauche, le même genre de blessure qui a nui à Andrei Markov pendant un trop long moment.

La perte de Emelin peut-elle nuire au Canadien en séries? C'est certain qu'il s'agit d'un élément robustesse important à la ligne bleue, ce n'est pas la fin du monde non plus. L'équipe compte une belle profondeur à la défensive avec Tomas Kaberle et Yannick Weber qui attendent leur tour et les jeunes Nathan Beaulieu et Jarred Tinordi qui sont prêts à faire le saut dans la ligue. Je serais bien plus inquiet si Subban ou Markov allaient manquer une longue série de matchs.

Dans le rayon des bonnes nouvelles, l'ailier René Bourque devrait réintégrer la formation partante demain soir face aux Capitals à Montréal. Il était jumelé à Jeff Halpern et Travis Moen. Avant sa blessure, il évoluait aux côtés de Tomas Plekanec, mais l'arrivée de Michael Ryder a changé les plans. Ce sera à Bourque de retrouver son rythme et améliorer son statut.

Gary Bettman aime les Coyotes

On peut nommer les spectateurs à Phoenix
C'est à croire que l'animal préféré de Gary Bettman est le coyote. Malgré que l'équipe de Phoenix soit sous la tutelle de la LNH depuis 2009 et que pas un maudit chat se présente aux matchs, le commissaire de la ligue veut les garder dans le désert, là où le hockey n'intéresse que les joueurs de l'équipe.

On croyait avoir trouvé un propriétaire en la personne de Greg Jamieson, mais il n'a pas été capable d'amasser les fonds nécessaires à temps pour acheter l'équipe.

Et le conseil de ville de Phoenix acceptera pendant combien de temps de perdre de l'argent dans cette aventure stupide qu'est le hockey au milieu des cactus? On le répète, des villes comme Seattle et Québec n'ont pas d'équipe et possèdent un bassin d'amateurs bien plus importants. Qui plus est, saviez-vous que le hockey est excessivement populaire dans les états du nord des États-Unis comme le Dakota, le Wisconsin et le Wyoming? Jamais on n'osera amener une équipe dans de tels marchés, mais le fait est que le hockey s'y porterait probablement mieux.

Mais pourquoi Bettman s'entête? Quand il a vu qu'Atlanta ne pouvait survivre, il n'a pas lésiné et a déménagé l'équipe dans une ville de hockey; Winnipeg. Le dossier n'a pas traîné en longueur. Je cherche toujours pourquoi Phoenix? Phoenix? Phoenix maudit!

Je l'ai souvent mentionné, je détestais, je déteste et je détesterai toujours les Nordiques de Québec. Je trouvais que cette équipe n'essayait que de copier les Canadiens au lieu de se forger une vraie identité. Quand ce fut le temps de grandir, ils ont préféré être exclus des séries pendant cinq années consécutives. La gestion flamboyante et surtout égocentrique de Marcel Aubut a énormément nui à la concession, malgré une base solide de fidèles partisans, dont monsieur Lamontagne et Jean-Sébastien «Risto» Roy. Mais Québec est bien plus une ville de hockey, comme n'importe laquelle au Canada, que Phoenix, Tampa, Miami, Columbus, Nashville, Los Angeles, Anaheim, San Jose, Dallas et j'en passe.

Mais Gary Bettman n'aime pas perdre la face. Encore moins déménager une équipe américaine au Canada une autre fois.


dimanche 7 avril 2013

Mauvais départ pour les Jays

Ils n'ont pas lésiné durant la saison mort pour effectuer des transactions majeures afin d'améliorer considérablement l'équipe. Les Jays ont obtenu les lanceurs Mark Buerhle, Josh Johnson et R.A. Dickey ainsi que les joueurs d'intérieur Jose Reyes et Emilio Bonifacio. Mais après six parties, ils n'ont gagné que deux fois et l'attaque n'a pas tellement fait fureur. Cependant, les nouveaux partants ont été lamentables.

Est-ce que la direction des Jays doit s'inquiéter? Peut-être pas, car ce n'est qu'un début de saison. Sauf que je vérifierais l'état d'esprit des joueurs et leur appréhension au sujet de la saison qui vient. Tous les classent au premier rang parce qu'ils sont les plus puissants sur papier. Mais sur papier, bien des équipes danseraient avec le championnat sans jouer.

En attaque, les Jays sont lamentables avec des coureurs en position de marquer, mais ils sont les meneurs au chapitre de longues balles. Trop de circuits en solo? On en a jamais trop, mais pas assez avec des coureurs sur les buts. Pour ajouter aux insuccès des Jays, le frappeur de puissance Jose Bautista n'a pas joué de la fin de semaine en raison d'une blessure à une cheville.

Les fans attendant depuis 20 ans le retour des Jays au sommet. Rogers investit 125 millions en salaires cette saison. Les attentes sont grandes. Mais est-ce que Jay Gibbons est l'homme de la situation? C'est mon plus grand doute depuis le début.

Autre victoire du Canadien face aux Bruins

Michael Ryder: 10 buts en 18 matchs
Mercredi dernier, journée de la date limite des échanges, Marc Bergevin a décidé qu'il était satisfait des effectifs qu'il avait sous la main et qu'aucune transaction majeure était nécessaire. Mis à part l'acquisition du défenseur Davis Drewiske, ce fut le seul mouvement de personnel chez le Canadien. C'est avec cette équipe qu'on espère entrer dans les séries et qui sait, gagner quelques rondes.

On se demande quand le Canadien cassera, mais il reste solide comme le roc, malgré quelques blessures à des joueurs-clé comme René Bourque et Raphael Diaz. On le dit peu robuste et lorsque ça brasse, le Canadien tend à s'éclipser. Pourtant, encore une fois, le Canadien s'est levé et a vaincu une troisième fois en quatre rencontres son fidèle ennemi, les Bruins de Boston, par la marque de 2-1 au Centre Bell.

Les hommes de Michel Therrien ont débuté le match affamés dans la ferme intention de dévorer les ours. À force de lancer et de fournir le deuxième effort, c'est Alex Galchenyuk qui ouvert la marque. Un but chanceux, certes, mais un but pleinement mérité par le jeune homme de 19 ans qui jouait devant sa famille et plusieurs amis. Et en début de deuxième, pendant une pénalité au fanfaron Milan Lucic, l'as des double-échecs, Michael Ryder a fait dévier un tir de la pointe de P.k. Subban pour enfiler déjà son dixième avec le Canadien en 18 rencontres depuis son acquisition. Même si les Bruins ont répliqué quelques minutes plus tard, la défensive du Canadiens s'est serré les coudes pour s'en sortir avec les honneurs par la marque de 2-1. Qui plus est, les Bruins ont bénéficié d'un jeu de puissance en toute fin de match. Mais à 6 contre 4, ils n'ont fait que passer la rondelle.

Les joueurs des Bruins, pleurnichards et mauvais perdants, s'excusant mal de perdre contre les Canadiens, les regardant encore de haut j'imagine, ont expliqué leur défaite par leur calendrier difficile avec lequel ils doivent composer ainsi que le mauvais état de la glace. Une niaiserie après l'autre faut croire. À l'image d'un entraîneur-chef d'une bouffonerie sans nom.

Alexei Emelin pourrait manquer plusieurs rencontres
Malheureusement, le CH a subi la perte de Alexei Emelin victime d'une blessure au genou gauche. Il joint donc Colby Armstront, René Bourque et Raphael Diaz à l'infirmerie. Les deux derniers pourraient revenir très bientôt, mais on n'en sait rien à propos de Armstrong.

Avec dix matchs à jouer, Montréal trône au sommet de la section Nord-est, 3 points devant Boston, eux qui ont quand même un match en main. Depuis cette fameuse défaite honteuse où ils ont été humiliés 6-0 au Centre Bell contre Toronto, le Canadien a maintenu une fiche de 19 victoires, 4 défaites en temps régulier et 4 autres en prolongation ou fusillade.

Voici ce qui reste aux Canadiens jusqu'à la fin de la saison

Mardi le 9 contre Washington
Jeudi le 11 à Buffalo
Samedi le 13 à Toronto
Lundi le 15 contre Philadelphie
Mercredi le 17 à Pittsburgh
Jeudi le 18 contre Tampa Bay
Samedi le 20 contre Washington
Mardi le 23 au New Jersey
Jeudi le 25 à Winnipeg
Samedi le 27 à Toronto

Fusillade dans une garderie de Gatineau

On se croirait aux États-Unis quand un individu fait irruption dans une garderie et tire à qui mieux-mieux et que devant l'inévitable, le taré s'enlève la vie. C'est ce qui est arrivé tout près de chez moi, à Gatineau, quand un homme de 49 ans a ouvert le feu dans une garderie sur la rue Gamelin, dans le secteur Hull, à deux pas de l'hôpital. Dans sa folie, il a fait une victime, en plus de lui-même. On pourra dire qu'heureusement, les 53 enfants sont sains et saufs. Mais ceux-ci auront été témoins d'une atrocité innommable, l'oeuvre d'un homme qui a perdu la raison. Et en bout de ligne, un homme innocent ne peut plus jouir de la vie.

On raconte que le tueur était le conjoint de la directrice de la garderie et que le couple s'était séparé en février dernier. Sans que l'information soit nécessairement précisée, on dit que la victime pourrait être le nouvel homme que fréquentait la dame. Sauf que ces dernières informations restent à être confirmées par les policiers.

C'est le genre d'événement qui survient aux États-Unis, mais le Québec n'est pas à l'abri de fous furieux qui croient que la séparation est la fin de la vie. Mais comme ce qui s'est produit est un fait marquant de l'actualité, les médias accourent comme des sangsues sur les lieux du drame et pose des questions aux policiers, aux ambulanciers, aux témoins, aux enfants et aux parents. Ils veulent savoir, ils veulent des détails, ils font leur travail, mais entrent dans la bulle de victimes pour soutirer le moindre scoop. Parce que même dans le drame, la concurrence fait la loi et entre réseaux, l'un doit sortir de la masse. Rien de plus qu'une guerre de sondage BBM.

Côté politique, le PM Stephen Harper veut abolir le registre d'armes à feu parce que selon lui, il est pas gentil de soumettre un bon vieux chasseur à des règles strictes. Le présumé tueur, Robert Charron, était un chasseur... Je ne sais pas si ce qu'il pense de cette tuerie, surtout qu'elle est survenue à 15 minutes de chez lui.

Les policiers ont quant à eux offert le service que la population attend d'eux: soutien, dévouement, donne de soi, respect, gentillesse dans une situation où la vie de 53 enfants était en jeu. Pas de place pour l'arrogance ou l'intimidation.

On a encore du chemin à faire pour que de tristes événements comme celui-là ne surviennent plus.

mercredi 3 avril 2013

Marc Bergevin reste très tranquille

Davis Drewiske, 1b 3p en 20 pj
Jarome Iginla à Pittsburgh, Marian Gaborik à Columbus, Jason Pominville au Minnesota, Derek Roy à Vancouver, Jaromir Jagr à Boston, cette période de transactions a été très mouvementée. De son côté, le directeur-gérant des Canadiens Marc Bergevin a décidé d'effectuer une transaction mineure en obtenant le défenseur Davis Drewiske des Kings de Los Angeles en retour d'un choix au repêchage.

Il s'agit d'une acquisition mineure, amenant de la profondeur à la défensive, mais Drewiske n'est rien de plus selon moi qu'un septième défenseur qui fera une rotation avec Tomas Kaberle et Yannick Weber sur la galerie de presse. En plus, les jeunes Jarred Tinordi et Nathan Beaulieu avaient fait bonne impression. Il est possible que la direction ait un plan précis en ce qui a trait à Kaberle et Weber. Le premier verra son contrat probablement racheté en juillet et le contrat du second viendra à échéance au même moment. Je pense que Weber a encore sa place dans la ligue, mais personne n'a frappé à la porte pour acquérir ses services.

De plus, Bergervin mise beaucoup sur les retours en santé de l'attaquant René Bourque et du défenseur Raphael Diaz. Ils ne seront pas blessés éternellement et il est fort possible qu'ils soient dans l'action avant le début des séries éliminatoires.
Marc Bergevin préfère conserver ses prospects

Plusieurs vont critiquer Bergevin pour ne pas avoir mis d'efforts pour l'obtention d'un attaquant local comme Jason Pominville. Franchement, c'eut été toute une acquisition, mais est-ce que les Sabres auraient gourmands dans leurs demandes? En plus que le Canadien est dans la même division? Plusieurs équipes ont dû voir Bergevin arriver avec de grands sabots et demander ipso facto la disponibilité de Brendan Gallagher ou d'Alex Galchenyuk. Tant qu'à donner ces jeunes talents, aussi bien se taire dans le fin fond de la nuit. De toute façon, Bergevin a frappé fort le mois dernier avec l'échange rapatriant Michael Ryder contre Erik Cole. Aussi bien l'avoir fait tôt qu'aujourd'hui. Peut-être aurait-il pu grossir l'équipe? On mentionne que Raffi Torres était dans la mire de Bergevin, mais les Coyotes (futurs Nordiques?) ont préféré le refiler aux Sharks. Tant pis, ou bien tant mieux!

Est-ce que le fait d'effectuer une transaction majeure garantit une place en finale? Est-ce que le fait de mettre la main sur une vedette de premier plan en vaut la peine? Pittsburgh, Columbus, Minnesota, Vancouver et Boston ont mis la main sur des joueurs au talent exceptionnel, mais parmi ces cinq équipes, une seule peut gagner la Coupe Stanley, si ce n'est aucune! N'oubliez pas que même si le mot «chimie» employé par les entraîneurs ne semble qu'un cliché, l'arrivée de grosses vedettes demandant un énorme temps de glace peut chambouler l'esprit d'équipe. Et deux matchs après l'arrivée de Iginla à Pittsburgh, les Penguins voyaient leur série de victoires s'arrêter à 15.

En ce moment dans l'Est, je ne vois que trois équipes aspirantes à la Coupe, Boston, Pittsburgh et Montréal. Oui, nos Canadiens. Ils maintiennent le rythme depuis le jour 1 et ils jouent du hockey colossal. On en a eu la preuve la semaine dernière alors qu'ils ont tenu tête aux Penguins dans une défaite de 1-0 où ils avaient dominé l'ensemble du match et le lendemain, ils étaient revenus de l'arrière pour battre les Bruins en fusillade.

Dans l'Ouest, la course pour la quête du trophée majestueux risque de se jouer entre les Hawks, les Ducks, le Wild et les Canucks. Toutefois, ces derniers n'ont pas été en mesure de régler leur houleux problème devant le filet. Le contrat de Roberto Luongo est une distraction énorme et il pèse dans les décisions de la direction. Pour soulager cette plaie, ils doivent remporter la Coupe.

Nous reviendrons à prédictions plus concrètes lorsque les séries débuteront. D'ici là, la fin de saison promet d'être intéressante et surtout, surtout, notre équipe nous rend fiers!