Dernier match ce soir du tournoi à la ronde, les États-Unis contre le Canada. La dernière fois que les deux équipes se sont affrontées, c’était en finale à Salt Lake City en 2002. Le Canada avait remporté la rencontre 5 à 2. Les États-Unis endossent aujourd’hui le même chandail qu’ils portaient en 1980 lors du miracle de Lake Placid.
1-0 USA. Brian Rafalski. La rondelle a dévié sur le bâton de Crosby. On a utilisé Patrice Bergeron pour gagner une mise en jeu. Il l’a perdue, les Américains ont marqué. On cherche encore pourquoi Bergeron est aux Jeux olympiques pendant que Lecavalier, St-Louis et Jeff Carter regardent le match à la télé.
Un bel arrêt de Ryan Miller face à Sidney Crosby. Les Américains sont nettement mieux équipés en gardien que par le passé. Quel début de match excitant ! Sauf que Ryan Getzlaf s’en va passer deux minutes au cachot. Le Canada s’en tire bien en désavantage numérique. Maintenant, ce seront les États-Unis qui devront se débrouiller à court d’un homme. Le Canada ne peut marquer.
Le Canada crée l’égalité, c’est 1-1. Le brio de Eric Staal et Jonathan Toews mène au premier but des Canadiens. C’est Staal lui-même qui marque ce but. Ohhhhhhhh ! 2-1 USA. Encore une fois, c’est Brian Rafalski qui marque le but, son quatrième du tournoi. C’est lui qui a justement compté les 4 derniers buts de son équipe. Wow !
Au fait, petit message aux pinpins qui croient que je suis mêlé en parlant des Canadiens et qui pensent que je fais référence à la Flanelle, rappelez-vous que les habitants du Canada s’appellent les Canadiens. Je regarde jouer Joe Thornton, il semble doter du même immobilisme qui le caractérise en séries.
Période excitante jusqu’ici, pas de danger que je mette cela à RDS qui présente la compétition de patinage artistique. Team USA compte 6 Ryan : Ryan Kesler, Ryan Miller, Bobby Ryan, Ryan Suter, Ryan Malone et Ryan Callahan. C’est mêlant pour Ti-Ben Brunet.
Paul Stastny est le fils de Peter Stastny. Il est né en 1985 à Québec, de parents Slovaques, mais il a grandi en grande partie aux États-Unis et il a évolué dans un collège américain. Peut-être qu’il aurait pu jouer pour le Canada ou la Slovaquie si les États-Unis l’avaient ignoré. Je pense à cela, il aurait été trop bon pour le Canada, on aurait choisi un pinpin à sa place.
La première période se termine 2 à 1 en faveur des États-Unis. Le commentaire de Pierre Houde; période bizarre, les États-Unis mènent 2-1. Quoi ? Est-ce qu’ils devraient être en train de se faire lessiver par une équipe qui a eu de la misère à battre la Suisse ? Je vais prendre un break, me relaxer les oreilles.
2e période
Ça doit quand même être curieux pour des coéquipiers dans la LNH de s’affronter aux Olympiques. En passant, l’énigmatique Sergei Kostitsyn a récolté un but et amassé trois passes dans la victoire de 5-3 du Bélarus sur l’Allemagne. S’il pouvait exploser pour la fin de saison.
Dany Heatley vient de créer l’égalité. Jonathan Toews a encore été l’artisan de ce filet. Curieusement, Heatley n’était pas en compagnie de Thornton et Marleau, sûrement la raison pour laquelle il a marqué. C’est vraiment du bon hockey que l’on a ce soir. Au fait, un autre affrontement avait lieu entre le Canada et les États-Unis aujourd’hui. En curling féminin, le Canada a détruit les États-Unis 9 à 2.
Benoit Brunet mentionne que Patrice Bergeron n’a joué qu’une minute 24 secondes en première période. Je crois qu’il est chanceux d’en avoir joué autant. Il est le Rob Zamuner de l’édition 2010 du Canada aux Olympiques. Pour les plus jeunes qui me lisent, Zamuner avait été une sélection incompréhensible en 1998 à Nagano, sa meilleure saison était de 43 points et son inutilité avait été remarquable. Une autre décision sans aucune espèce de rapport fut l’omission de meilleur buteur de l’histoire de planète, Wayne Gretzky, en fusillade. Marc Crawford avait opté pour Raymond Bourque.
Ce que j’aime du tournoi olympique, c’est la rapidité des parties. Les juges de ligne ne perdent de temps à mettre la rondelle en jeu, les publicités ne sont pas omniprésentes et le jeu est vraiment spectaculaire. On va s’ennuyer lorsque la saison reprendra son cours dans la LNH. Je me demande combien de bières Carey Price a enfilé dans son immense loft, les bas troués, devant sa télé et avec ses douze pitounes pendant les Jeux. Il a dû noyer sa peine en voyant Halak dominer.
Les arbitres sont maintenant en mode LNH et ils ferment les yeux devant tout, ce qui pave la voie à Chris Drury qui donne les devants 3-2 aux États-Unis. Le Canada a pourtant un net avantage au chapitre des lancers au but. Wow ! Trois échappées coup sur coup. Quel match !
Eric Staal est puni pour deux minutes pour avoir tenté de grimper sur Brian Rafalski. Ti-Ben Brunet n’est pas d’accord et il le laisse savoir. Un peu plus et Staal patinait sur la tête de Rafalski même si ce dernier était encore debout. Brunet a des fois des opinions étranges… De plus, il est fort en maths : le Canada a perdu la première période 2-1, a annulé la deuxième 1-1 et il a donc à gagner le troisième et il va être en bonne posture pour gagner. Wow !
3e période
Le Canada s’est bien défendu en désavantage numérique mais Sidney Crosby écope d’une pénalité. Ce jeu de puissance des USA pourrait être un point tournant dans le match. Heureusement, pas de dégât encore, mais il faudra un but bientôt. Autrrrrrrre pénalité. On dirait le Canadien de Montréal en action. Voilà, 4-2 pour les États-Unis, Jamie Langenbrunner marque son premier but du tournoi. L’indiscipline coûte cher…
Bon, Patrick Kane est puni. Une chance obligatoire pour le Canada de revenir dans le match. Le Canada rate une bonne chance, n’ayant pas vraiment été menaçants. Joe Thornton, comme à son habitude, est invisible. Je me répète, tout comme son histoire. Autre pénalité aux USA. Une lueur d’espoir ?
Thornton le fantôme à la mise en jeu. Tant qu’il sera là, rien ne se passera. Aussi grand il peut être, aussi peureux il peut être. Wow ! Ryan Miller vient de voler le Canada à quelques reprises, quelle performance ! Il a nettement le dessus sur Martin Brodeur. Un Mike Green à la pointe aurait aidé, mais on préférait quelqu’un d’autre, mais le butttttttttttttttttttttttttttt. Le Canada réduit l’écart à 4-3. Sid the Kid ! Trois minutes à faire.
40-21 les tirs en faveur du Canada avec 2 :22 à jouer. Quel beau trio : Crosby, Nash et Iginla. Les Canadiens ont bourdonné comme jamais, mais au banc on dormait au gaz et Brodeur est resté devant le filet. Fantomas est sur la glace avec 1 :05 à jouer. Terminé ! Ryan Kesler vient de sceller l’issue du match en marquant dans un filet désert. Je l’ai dit et il l’a prouvé lui-même, Fantomas Thornton est INCAPABLE de produire en temps de guerre.
Mais Brunet n’en démord pas, le Canada a mieux joué que les États-Unis. Ça fait deux matchs qu’ils dominent mais qu’ils gagnent de justesse ou qu’ils perdent. Avec toute son expérience, il oublie encore que c’est le résultat qui compte et avec des jambons comme Patrice Bergeron, tu n’arrives à rien.
Ce match n’a pas été perdu ce soir, mais bien le 30 décembre quand les sélections ont été annoncées. En laissant de côté des joueurs d’impact comme Mike Green, Dion Phaneuf, Vincent Lecavalier, Martin St-Louis, Jeff Carter ou Mike Cammalleri, les dirigeants d’Équipe Canada n’ont pas pris au sérieux ces Olympiques joués au Canada. Les meilleurs devaient être présents. Certes, plusieurs vedettes pouvaient être laissées de côté, mais on a ri du monde en choisissant la blague Bergeron. On s’aperçoit qu’il n’est même pas de calibre en le faisant jouer 5 minutes.
Dire qu’on se pétait les bretelles après la victoire de 8-0 contre l’insignifiante Norvège. Jacques Demers voyait déjà une médaille dans sa soupe, il défendait gros comme le bras Bergeronne, vantant ses mérites et disant qu’il avait sa place avec l’équipe. VOYONS DONC ! Un autre génie en hockey, Luc Gélinas, mentionnait que les États-Unis avaient un mauvais début de tournoi. N’importe quoi ! Cette équipe canadienne ne fait pas le poids. Mais quand même, ils auront la chance de se reprendre et de me faire mentir contre l’Allemagne. Contre un club de ligue américaine, ils auront peut-être une chance…
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