samedi 31 octobre 2009

Halloween et le crétinisme

J'adore l'Halloween et même à 33 ans, je me plais à penser à mon costume des semaines à l'avance. Mais aussi, pour la quantité incroyable de bonbons disponibles, ça vaut la peine d'aimer l'Halloween. Mais certains milieux scolaires sont contre les bonbons à l'Halloween; ben oui, c'est de la malbouffe.

On ne se le cachera pas, les bonbons, c'est du sucre à la pelle et le gouvernement a fait de bons efforts pour éliminer la bouffe mauvaise des écoles. Mais une fois (ou deux) par année, on n'est même pas capable d'offrir des sucreries aux jeunes en ce temps de festivités. Pour ma part, je trouve cela d'une débilité déconcertante. Une autre idée de la célèbre ministre Courchesne j'imagine, celle qui n'a aucune idée de ce qui se passe dans les écoles.

Qu'il n'y ait plus de poutine et de roteux à la café, c'est extraordinaire, car les jeunes se gaveraient de cette ruisselante coulée de gras chaque jour de la semaine. Mais qu'on enlève les bonbons à l'Halloween, incroyable. On veut leur montrer comment bien manger en leur proposant des fruits et des légumes. Pourquoi mettre l'accent sur ces produits la journée de l'Halloween au lieu de le faire le restant de l'année ?

Pour ma part, oeuvrant dans le milieu de l'éducation, je ne me gène pas pour donner des chocolats et des bonbons pour la fête des enfants.

mercredi 28 octobre 2009

H1N1: mythe ou réalité

Initialement appelée la grippe porcine, on dut changer son nom car les porcs étaient insultés. Maintenant qu'elle porte un nom digne d'un cours d'algèbre ou de chimie, elle s'étend partout dans le monde, à la grande peur de tous et chacun, mais à la grande joie des compagnies pharmaceutiques.


La H1N1 est une bonne grosse grippe solide qui nous rappelle de se couvrir les fesses lorsqu'on dort et qu'on ne doit pas éternuer ou tousser dans la face des autres. Cela dit, il faut bien se protéger, ne pas s'exposer aux grippés ou aux grippettes. Ou bien il faut être vacciné.


Ah! Ah! Le vaccin... Celui pour qui les gens font la file d'attente pendant des heures et où le nomber de vaccins est insuffisant. On a vu cette semaine à Gatineau que le CSSS de Gatineau n'était pas prêt. Toutefois, son président, les yeux complètement dans la mélasse, vantait le travail de son équipe et disait que tout se déroulait bien. Il doit être persuadé que le peuple est idiot.

Mes conseils les plus simples en regard de la H1N1. SVP, si vous l'attrappez, restez donc à la maison, reposez-vous, regardez tout ce qu'il peut y avoir de bon ou de pas bon (Occupation Double) sur Illico sur Demande et vous irez mieux. Pour ma part, le vaccin est une campagne de promotion des pharmacies auprès des réseaux de santé.

Sur ce, pas vu la H1N1 dans le coin.

vendredi 23 octobre 2009

Price ou Halak, les journalistes veulent tellement savoir

C'est la question favorite des journaleux de Montréal depuis le départ de Patrick Roy, qui sera devant le filet lors du prochain match ? Cette question, que certains journalistes ont mis des années à étudier et à comprendre lors de leur collégial, revient tellement souvent que le coach Jacques Martin semble exaspérer même après 9 matchs. Ont-ils la capacité de me demander autre chose, doit se demander Martin.

Quelques scribes ont même la prétention de dire que l'entraîneur-chef des Canadiens est peu loquace dans sa réponse. Mais la question est-elle loquace ? Si le coach ne connaît encore l'identité de son gardien, c'est qu'il veut se donner une marge de manoeuvre. Il me semble qu'un enfant de 8 ans pourrait comprendre cela.

Et quand on parle de guerre pour le poste de # 1, les personnes directement concernées ne sont même pas en guerre; Price et Halak. L'un est heureux des bonnes performances de l'autre et l'inverse également. Tout cela n'est qu'une simple guerre de journaleux, désireux de vendre leur torchon le plus possible.

Jacques Martin est sans doute le meilleur entraîneur du Canadien depuis le passage de Jacques Demers de 1992 à 1995, il doit bien savoir qui utiliser pendant un match et pourquoi il le ferait. Cela dit, j'irais avec Halak.

jeudi 22 octobre 2009

C'est l'Halloween bientôt !!!

Halloween est certainement l'une des plus belles fêtes de l'année, surtout pour les enfants qui se promènent de maison en maison pour recueillir des sucreries de toutes sortes. Cette année, quels seront les déguisements les plus populaires? Qu'est-ce qui a marqué l'imaginaire des enfants (ou de leurs parents) depuis un an? Voyons ensemble quelques suggestions qui pourraient faire l'affaire trois jours avant le grand soir :

— Frankenstein et Dracula, des classiques du genre

— Batman, Superman, Iron Man, Spiderman, des héros classiques

— Stephen Harper, Jean Charest, Barack Obama, des politiciens (si on trouve leur masque)

— Michael Myers, Jason, Freddy, Jigsaw, des croque-mitaines idiots

— Michael Jackson, Farrah Fawcett, Pierre Falardeau, des personnalités décédées cette année

— Fée, princesse, sorcière, bébé, etc.

Mais je crois qu'il faut être imaginatif. Parfois, un costume se trouve ailleurs que dans les magasins. Il faut user de stratégies pour trouver l'habillement parfait, car ce que l'on voit dans les Walmart de ce monde, ça ne vaut pas cinq cennes. Cependant, lorsqu'on se promène au Village des Valeurs, une quantité de surprises s'offrent à nous.

Mais je vous donne une idée pour un bon déguisement original; un virus H1N1. Vous allez être dans le mood du moment. Un petit maquillage morveux, une perruque verte pas belle, un costume du géant vert et les pieds pleins de pustules...

Saw 6: trop c'est trop

L'Halloween s'en vient et les jeunes amateurs de friandises parcoureront les rues à la recherche de leurs bonbons favoris. Mais en cette fête d'Halloween, Hollywood y va aussi de son lot de films d'épouvante ou épouvantables. Le dernier en liste est Saw VI (Décadence 6), une autre preuve qu'on presse le citron jusqu'à ce que mort s'en suive.

En 2004, j'avais été renversé par la qualité du premier Saw, une histoire originale d'un tueur en série qui n'a jamais commis de meurtre. Pour moi, le film s'élevait au même rang que Le Silence des Agneaux ou Seven, psychologie en moins, mais avec une finale inattendue spectaculaire.

Vu le succès de ce film au budget minime, on a proposé une suite l'année suivante. Un peu plus de budget, un peu moins de surprise, mais quand même un divertissement au-dessus de la masse. Les studios ont fait de l'argent, on revient avec une autre suite en 2006. Moins de surprises, moins talent d'acteur, plus d'invraisemblances, aucune logique. Mais ça n'a plus d'importance, les jeunes adorent et se précipitent dans les salles.

En 2007, Saw 4 terrorise les salles de cinéma, même pas vu. En 2008, même chose et en 2009, je n'irai pas perdre mon temps au cinéma pour voir un gars mort depuis le deuxième film mais qui est constamment vivant. On annonce par contre que çe devrait être le dernier, qu'on aurait épuisé nos idées. Je croyais qu'elles avaient été épuisées depuis longtemps.

Le succès au box-office de la franchise est un signe que les studios n'ont rien à faire de la qualité de leur produit, ils veulent du cash. On n'ose plus avec des productions originales, on ne veut pas se démarquer et obtenir une statuette dorée. C'est un parrallèle plutôt troublant avec la société d'aujourd'hui qui vit dans la facilité et loi du moindre effort.

vendredi 16 octobre 2009

Un bon burger ?

L'été est terminé, mais votre barbecue peut encore faire son travail. À moins que vous ne soyez frileux, vous pouvez toujours manger des repas sur le grill pendant tout l'hiver. Quoi de mieux qu'on bon hamburger sur le bbq ? Oui, un filet mignon sur le bbq, je sais. Mais ici, attardons-nous au hamburger.

Votre épicier du coin vous proposera sans doute plusieurs spéciaux afin de vendre son meilleur steak haché. Assurez-vous de choisir du boeuf haché mi-maigre pour votre brute burger. Aussi, soyez certain que vous en avez assez pour votre estomac. Ensuite, allez à la boulangerie et prenez de bons gros pains, les D'Italiano sont assez efficaces. Pour les condiments, ketchup, moutarde, mayonnaise, relish, tomates, fromage, champignons, c'est à votre choix. Mais l'aspect qui se démarque ici va bien plus loin que les condiments, c'est ce qu'on ajoute à l'intérieur du burger qui fait la différence.

Oignons, relish, pommes, menthe, allez-y de vos intuitions du moment. Évidemment, une petite sauce barbecue ajoutera du piquant à votre brute burger. Et pourquoi pas du Tabasco ? Votre hamburger aura de la classe, vous pourrez impressionner vos amis autour de la piscine en plein mois de juillet.

Préparation

Dans un grand bol, on met toute la viande hachée. On y verse un peu de sauce barbecue, celle que vous préférez. Mettez le tout en attente et coupez quelques petits bouts d'oignon et aussi quelques petits morceaux de pommes. Hachez quand même ces ingrédients finement. Si le coeur vous en dit, ajoutez un peu de relish ou même de la moutarde de Dijon... Mélangez tous ces ingrédients dans le bol. Ensuite, faites vos galettes pour vos burgers. Ce seront des mastodontes remplis de goût.

Mettez ces brontosaures hachés sur le grill jusqu'à ce qu'ils soient bien cuits. Peut-être pouvez-vous y faire frondre une petite tranche de fromage dessus, vous décidez. Faites aussi griller vos pains sur le grill supérieur de votre barbecue. Ensuite, lorsque tout est prêt, servez à vos invités. Agrémentez des condiments que vous voulez, mais sachez que votre hamburger goûtera quelque chose de spécial, le genre de burger que vous exposeriez au musée, le genre de burger qui fera du vous le roi du barbecue du quartier, ce que je suis devenu.

Au diable le gras !

jeudi 15 octobre 2009

Patrick Senécal est juste

Je suis finalement allé voir 5150, rue des Ormes. Le film réalisé par Éric Tessier d'après un roman de Patrick Senécal est encore une oeuvre très violente comme la précédente du duo portée au cinéma en 2003, Sur le Seuil. Par chance, c'est l'auteur lui-même qui a adapté son roman.

L'histoire débute donc lorsque le jeune Yannick se ballade en vélo dans un quartier. Freinant brusquement lorsqu'un chat le coupe, il se retrouve les quatre fers en l'air. Voulant demander de l'aide, il s'arrête à la maison des Beaulieu où le chef de famille décide d'appeler un taxi pour lui. Décidant de suivre monsieur Beaulieu, le jeune homme est témoin de choses folles qui changeront sa vie.

En refaisant équipe avec Éric Tessier, l'écrivain Patrick Senécal s'assure que ses mots soient bien rendus à l'écran par la performance des acteurs ainsi que les gestes qui sont posés. Dans le cas présent, on peut dire que plusieurs surprises sautent aux yeux, spécialement Sonia Vachon, dont le créneau était bien plus dans la comédie. Troublante et fidèle à un homme dérangé, elle s'élève à un niveau auquel elle ne nous a jamais habitués. Normand D'Amour est lui aussi parfait, jouant pratiquement deux rôles, celui d'un homme bon et sympathique mais qui verse dans la folie complète qui glace le sang. Évidemment, Marc-André Grondin fait preuve de talent ainsi que Mylène St-Sauveur, démoniaque au possible. Dans l'ensemble tout est mieux joué que dans Sur le Seuil.

La violence est présente tout au long du récit, mais elle est un peu plus souvent suggérée, même si on utilise un bâton de baseball pour freiner le jeune captif. Certaines scènes sont quand même très difficiles à regarder, comme celle du jeu d'échec et ce qui s'en suivra. Pour ce qui est du scénario, j'aurais aimé qu'on approfondisse un peu plus les motivations du père Beaulieu, qu'il y ait plus de sensibilité chez son aînée également. Mais j'ai finalement compris qu'elle est complètement désaxée.

Patrick Senécal reviendra avec les 7 jours du talion en février prochain.

mercredi 14 octobre 2009

Génération Passe-Partout

Depuis le 29 septembre, un petit bijou musical est disponible sur les tablettes des magasins, soit l'album Génération Passe-Partout. Des artistes québécois de l'heure reprennent les contines et les chansons ayant fait notre bonheur lors de notre jeunesse. C'est également un retour magique pour ces artistes qui s'offrent un cadeau.

Ce ne sont pas toutes les contines qui sont revisitées, peut-être 17 environ, mais chacune est reprise à la manière de l'artiste, à sa façon unique de chanter, avec des arrangements musicaux uniques également. Certaines versions se démarquent plus que d'autres, avec leur caractère enjouée, dont celle des Denis Drolet, de Lost Fingers ou de Madame Moustache. Quant à Patrick Groulx, il impressionne vraiment. Tout comme sa chanson, il laisse sa trace. Et même si je suis moins amateur de Marie-Élaine Thibert, sa voix de diva détonne dans un tel album.

En fait, la seule ombre au tableau est celle de Stéphanie Lapointe. Sa vision du Fantôme blanc est pathétique et ennuyante. J'ai écouté la chanson une seule fois et ça m'a tout pris. La sauce s'étire, on pense que la chanteuse va rendre l'âme à la fin. Je prends maintenant l'habitude de sauter cette chanson le temps venu.

Les nostalgiques préféreront sans doute regarder les émissions sur dvd et réécouter les originales. Il n'y a pas de mal à cela, mais le détour vers la Génération Passe-Partout en vaut la peine.

mardi 13 octobre 2009

Retour des Nordiques à Québec ?

On apprenait en fin de semaine que le maire de Québec, Régis Labeaume, et l'ancien président des Nordiques, Marcel Aubut, ont rencontré le commissaire de la LNH, monsieur Gary Bettman, au sujet d'un éventuel retour des Nordiques dans la ligue nationale. Une simple rencontre énerve le poil des jambes de toute une population...

Il est clair que le hockey devrait appartenir aux Canadiens, car le bassin de fans se retrouve ici au Canada, même plus au Québec. Mais comme le hockey est une business bien plus qu'un simple sport, comment peut-on croire que les Nordiques survivraient dans le système actuel alors qu'ils sont morts dans un système où la masse salariale était nettement moins élevée qu'aujourd'hui ?

Il est évident que pour accueillir une nouvelle équipe, ça prend un Colisée qui peut contenir au moins 18,000 spectateurs. Présentement, le vieux Colisée peut asseoir environ 15,000 personnes, ce qui est trop peu pour les standards de la LNH. Et est-ce que Colisée serait rempli chaque soir ? Il faut se mettre dans l'idée que les premières années pourraient être difficiles pour les nouveaux Nordiques et que les fans pourraient avoir la mèche courte.

De plus, la région de Québec contient un bassin important de partisans du Canadien. Changeront-ils leur capot de bord pour le retour des Bleus ? Iront-ils voir ces Nordiques ? Où je vis, en Outaouais, le bassin de fans des Canadiens est tellement puissant qu'il fait en sorte que la Place Banque Scotia, domicile des Sénateurs, n'est pas toujours remplie. Mais à Ottawa, la location géographique de l'aréna est aussi un problème important.

Mais je préfère un retour des Nordiques, parce qu'une équipe de hockey à Québec est bien plus logique qu'une équipe en Floride, à Columbus, en Californie ou bien à Phoenix. Non mais, un club dans le désert. Fallait bien Buttman pour penser à cela.

samedi 10 octobre 2009

Zombieland - Critique cinéma gratuite

Normalement, les films d'une durée de 80 minutes ne sont pas tellement géniaux. Les scénaristes ont si peu d'idées ou les scènes tournées sont tellement mauvaises qu'on en coupe assez pour que le calvaire soit moins douloureux. Mais dans le cas de Zombieland, on parle d'une toute autre chose. Il s'agit de 80 minutes de rire, de violence absurde, d'acteurs cabotins et de surprises garanties.

L'Amérique n'est plus une Amérique de joie et de vie, c'est plutôt la mort; les survivants peuvent se compter sur une main et ils sont pourchassés par des zombies, avides de chair fraîche. Un jeune homme connaissant toutes les règles pour fuire ces monstres rencontre justement un chasseur de zombies. Le duo dynamique parcourt les routes désertes jusqu'à ce qu'ils trouvent deux soeurs plutôt futées. Ensemble, ils bousilleront quelques têtes de morts-vivants.

Tout au long du film, on s'amuse réellement, les blagues fusent de toutes parts et plusieurs surprises sont au rendez-vous. La présence de Woody Harrelson amène un côté à la fois loufoque, maladroit mais invincible. Le reste de la distribution épate, surtout grâce à la qualité des répliques qui sortent de leur bouche. De plus, un petit caméo sympathique amusera pendant quelques minutes.

Personnellement, je crois que ce film dépasse nettement Shaun of the Dead, film britannique réalisé en 2004 qui mettait en vedette Simon Pegg. On est en présence d'un scénario plus hilarant dans le cas de Zombieland et beaucoup plus surprenant.

J'ai toutefois des réserves à ce que l'on donne vie à une suite à cette aventure unique. Il vaut mieux se régaler de Zombieland chaque fois que l'on voit et non pas être déçu d'une nouvelle aventure qui n'arrivera pas à la cheville de l'original.

À voir

vendredi 9 octobre 2009

Martin «drill» ses joueurs

Gatineau (CD) - Jacques Martin a passé un solide savon à ses joueurs hier. Complètement inconsolable après la défaite de 7-1 de mercredi soir, le nouvel entraîneur-chef du CH a botté le derrière de ses enfants gâtés les faisant patiner pendant toute une pratique.

Cela me fait penser au moment où je jouais au hockey pee-wee. Notre entraîneur, un jeune homme assez sévère, nous «poivrait» régulièrement après des performances douteuses. Nous ne patinions pas seulement pendant de longues minutes, mais après la pratique, nous enlevions nos patins, gants et casque et nous devions monter et descendre les marches des estrades de l'aréna. On en suait un coup. C'était punitif et sévère, le hockey n'était qu'un jeu, mais c'était aussi un message que dans la vie, si l'on veut réussir, il faut se donner à fond. C'est ce que les joueurs du Canadien ont oublié mercredi soir.

Est-ce que Jacques Martin obtiendra l'effet escompté samedi soir contre les Oilers ? Je ne sais pas, probablement que la performance des Canadiens sera plus à la hauteur. Cependant, Carey Price ne m'a pas impressionné contre les Canucks. Il rêvait de cette partie contre Vancouver, son patelin natal, depuis fort longtemps. Force est d'admettre qu'il devra patienter avant de leur faire la barbe.

Sénateurs Ottawa

J'assistais hier soir à la partie d'ouverture des Sénateurs d'Ottawa à la Place Banque Scotia. Les partisans de la Capitale Nationale allait voir pour la première fois (officiellement) les nouveaux venus Milan Michalek, Jonathan Cheechoo et Alex Kovalev. Cependant, on pouvait compter plusieurs sièges vides dans les gradins. Est-ce dire que le goût du hockey quitte les amateurs des Sénateurs ? Dans une ville de fonctionnaires réputée pour perdre ses équipes professionnelles (Rough Riders, Renegades, Lynx, Rapidz, Sénateurs une 1ère fois), on doit se poser des questions. Même si les adversaires n'étaient que les Islanders de New York, ça demeure une partie d'ouverture et les gradins doivent être remplis.

Au fait, le match était ennuyant au possible.

I'll be back

jeudi 8 octobre 2009

Sandwich au baloney

Il est temps maintenant d'y aller de notre recette du jour, un bon sandwich au baloney. Mais attention chers lecteurs assidus, on dit «un» sandwich et non pas «une» sandwich. Alors lorsque vous servirez ce repas à votre famille ou à vos amis ou bien à vous, vous serez prévenus.

Mais avant d'y aller de la recette à proprement dit, et après vous avoir donné un cours de français, pourquoi ne pas y aller d'un cours d'histoire (ou de géo). Tout d'abord, si vous cherchez dans le dictionnaire, vous devez avoir de méchants bons yeux pour trouver le terme baloney. Ouais, vous avez cherché ? Vous n'avez pas trouvé ! En effet, pas de baloney dans le dictionnaire, seulement dans les rayons des supermarchés. Mais d'où diable peut venir ce nom ? Le nom réel du baloney est saucisson de Bologne ou saucisse de Bologne ou saucisse bolognaise. Le terme baloney est donc un terme emprunté de l'anglais.

Forts de ces leçons académiques pertinentes que vous avez reçues, vous pourrez donc aller voir votre boucher et lui demander ceci: «Monsieur le boucher, pourrais-je avoir quelques tranches de saucisson de Bologne afin de me cuisiner un bon sandwich?»

Au fait, Bologne est une ville italienne de 2,6 millions d'habitants. Située dans la région d'Émilie-Romagne, elle est réputée mondialement pour ses charcuteries de toutes sortes.

Ne devais-je pas vous donner la recette du sandwich au baloney ? Pensez-vous que vous pouvez vous faire ce sandwich délectable sans savoir d'où provient le mot sandwich ? Je crois personnellement que ce repas n'aura pas le même goût si vous ne connaissez pas l'origine de votre sandwich.

Alors donc, c'est un Britannique du nom de John Montagu, comte de Sandwich, qui donna son nom au sandwich que l'on connaît aujourd'hui. Pris d'une faim sans nom alors qu'il jouait aux cartes avec des amis, il demanda à un serveur une petite grignotine. Voilà qu'on lui apporta pain, boeuf salé et fromage. Le sandwich du comte Sandwich était inventé. Probablement que l'histoire ne fut pas exactement celle racontée, mais notre homme est quand même celui qui se sacrifia pour créer le régal par excellence d'une population avide de baloney ! Sandwich a fait aussi de la politique, mais rien de bon pour le bedon.

Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos porcs, car ce sont les porcs qui fournissent le baloney. Un porc est animal de la ferme qui... Ah! Ah! Ah! On sait ce qu'est un porc. Allons-y avec notre recette de baloney, la recette qui perturbera les Ricardo de ce monde.

Étape 1

Prendre deux tranches de pain

Étape 2

Couper une (ou deux) tranches de saucisson de Bologne

Étape 3

Mettre les saucissons de Bologne sur une tranche de pain

Étape 4

Ajouter moutarde ou ketchup ou mayonnaise au choix

Étape 5

Couvrir avec l'autre tranche de pain

Étape 6

Déguster !

5150 rue des Ormes

Le plus prolifique écrivain québécois de l'heure, Patrick Senécal, voit une de ses oeuvres être de nouveau portée à l'écran demain le 9 octobre. En effet, six ans après le troublant «Sur le seuil», Senécal refait équipe avec le réalisateur Éric Tessier dans l'adaptation cinématographique de son roman «5150, rue des Ormes». Le film met en vedette Marc-André Grondin, Normand D'Amour, Sonia Vachon et Mylène St-Sauveur.

L'histoire est celle d'un jeune homme faisant une randonnée en bicyclette se voit contraint de demander de l'aide aux résidants du 5150, rue des Ormes après une chute. Ce qu'il vivra dans cette maison lui fera regretter cette chute à vélo.

Comme la censure est plus présente dans le cinéma québécois, le gouvernement faisant pression pour éliminer ce genre de production, il est difficile pour des producteurs de trouver un financement, surtout pour les oeuvres de Senécal. D'ailleurs, ce dernier s'insurge devant la situation.

Pour ma part, je crois que le gouvernement tente de régler le problème de la violence de la mauvaise manière. Est-ce que les romans de Patrick Senécal incitent à la violence ? Je n'ai pas eu envie de tirer tous ceux que je voyais après avoir vu «Sur le seuil». Je suis plutôt d'avis que ce qui incite à violence, c'est l'isolement, le manque de communication, les mauvaises fréquentations et le mauvais encadrement familial.

Peu importe, j'irai voir le film en fin de semaine

mercredi 7 octobre 2009

Le CH signe Marc-André Bergeron

Avec les lourdes pertes de Andreï Markov et de Ryan O'Byrne (lui, surtout parce qu'il est lourd), Bob Gainey a agi rapidement en signant le joueur autonome québécois Marc-André Bergeron. Il a roulé sa bosse dans la LNH depuis quelques années et il peut apporter un support offensif important sur le jeu de puissance.

Selon les termes de l'entente, Bergeron a signé un contrat d'un valeur d'un an à raison de 750,000$. C'était peut-être tout ce qu'il restait comme marge de manoeuvre à Gainey. Oui, le salaire de 5,7 millions de Markov ne compte pas sur la masse salariale pour le moment, mais lorsqu'il sera de retour, on sait qu'on pourra garder Bergeron.

La signature de Bergeron signifie que le Canadien opérera avec 7 défenseurs (incluant Yannick Weber) jusqu'au retour de Markov et de O'Byrne. À ce moment, une autre décision devra être prise par la direction de la Flanelle.

Si plusieurs criaient haut et fort que Bob Gainey devait soumettre une offre à Marc-André Bergeron, d'autres s'insurgent inconsciemment face à ce geste de Gainey. Je n'ai qu'à penser à Jean Perron, qui ne comprend pas les décisions du Canadien: «Gainey signe Bergeron et ce dernier arrive avec le club de même, pas de camp d'entraînement.» Ce qu'il faut comprendre, et ce que Perron ne doit pas comprendre, c'est que Bergeron ira jouer quelques matchs avec les Bulldogs de Hamilton avant de ne faire le saut avec le grand club. Il n'arrivera donc pas «de même» comme le dit si bien l'homme au vocabulaire bien imaginatif.

Zombieland

J'aime bien le cinéma, surtout les films originaux qui sortent de l'ordinaire. J'aime bien aussi commenter l'actualité cinématographique, même lorsque je n'ai pas vu le film. C'est le cas de Zombieland, que j'irai peut-être voir samedi. Paraît-il que l'action, l'humour et l'horreur font bon mélange, surtout avec un Woody Harrelson qui sait que le ridicule ne tue pas.

Des nouvelles bientôt

lundi 5 octobre 2009

Markov sur la liste des blessés: la fin des Canadiens ?

On apprenait en fin de semaine que le meilleur joueur du Canadien de Montréal, le défenseur Andreï Markov, manquerait à l'appel pour une période de 4 mois. Avec cette lourde perte, il est humain de prétendre que le Canadien n'ira pas loin cette saison. Mais est-ce que cette perte peut signifier un nouveau départ pour certains ?

Ma première impression est que le jeune Yannick Weber aura l'occasion de se faire valoir, de jouer sur le jeu de puissance et de prouver qu'il a sa place dans la LNH. Deviendra-t-il un nouveau Mark Streit ? On peut penser que oui, en autant qu'on lui donne la chance de faire ses preuves.

Qu'en pensez-vous bloggeurs ?

Croustade aux pommes

Chers lecteurs et lectrices,

C'est l'automne et c'est le temps de la cueillette des pommes. Pour faire plaisir à les membres de mon blogue sympathique, je vous soumets une succulente recette qui fera chavirer votre palais.

Ma croustade aux pommes

Ingrédients:

2/3 tasse de farine
2 fois 3/4 tasses de gruau
2/3 tasse cassonade tassée
1/2 tasse de beurre ou margarine
8 pommes +/- 1 tasse sucre

Préparation:

1. Éplucher les pommes et couper en tranches pas trop épaisses.
2. Étendre dans le fond d'un grand moule en pyrex rectangle.
3. Saupoudrer le sucre sur les pommes. Ajouter l'eau. Si désiré, saupoudrer de cannelle.
4. Mélanger la farine, le gruau, la cassonade et le beurre et bien mélanger.
5. Ajouter sur les pommes et cuire au four à 375 F pour 35 minutes.

Vous trouverez sans doute des recettes semblables, mais je vous garantis que celle-ci vaut la peine.

Au plaisir,

Christian

Bienvenue

Hey,

Je me souhaite la bienvenue dans Blogger.com. J'espère que j'aurai un malin plaisir à écrire tout plein de belles choses à mes visiteurs favoris.

Des nouvelles à venir