mardi 28 juin 2011

Transformers III

Sortie cinéma des troisièmes aventures des robots de l'espace qui détruisent tout sur leur passage. Produit par Steven Spielberg et réalisé par Michael Bay, Transformers I et II ont récolté plus de 1,5 milliard de dollars au box-office mondial. Une belle somme d'argent pour des films aux effets spéciaux spectaculaires, mais au scénario complètement ridicule.

Le scénario n'est pas ridicule parce qu'on parle d'un film de science-fiction. Il faut s'entendre, la science-fiction est souvent liée à l'exagération, mais pas nécessairement à la stupidité et au ridicule. Mais Transformers est ridicule. Surtout avec la présence de Megan Fox, une superbe femme qui n'a pas de talent d'actrice. Après qu'elle ait été découverte dans le premier film, elle est montée au statut de sexe symbole et elle a cru qu'elle était la future Meryl Streep. Toutefois, elle a frappé plus fort qu'elle en étant virée par Steven Spielberg.

Le ridicule va aussi à ces robots qui ne pensent qu'à «zigner» l'actrice principale. Un robot ne devrait-il ne pas avoir de sentiments, donc de sexualité? Quel est l'humour dans le zignage? Il me semble que c'est puéril, bébé, enfantin. Les scénaristes sont-ils morts de rire quand ils écrivent de telles balivernes? Est-ce que Steven Spielberg a vraiment donné son accord pour ça?

Autre fait ridicule, le «geek» que représente Shia LaBeouf est un véritable aimant à «canons». Après avoir fréquenté le personnage de Megan Fox, il se retrouve avec Rosie Huntington-Whiteley, mannequin professionnel. N'allez pas me dire que ce jeune homme a le profil pour attirer ce genre de poupée!

D'un point de vue positif, les effets spéciaux sont remarquables et grandioses. Je suis persuadé que tout le budget du film est passé dans les effets visuels. Créer tous ces robots demande une grande capacité d'imagination et c'est tout à l'honneur des artisans du film. Je l'avoue, j'ai les deux Transformers à la maison, mais c'est uniquement pour admirer les prouesses visuelles sur écran ACL.

Malgré 400 millions au box-office américain, Transformers II a été décrié par les critiques et les fans. Michael Bay a promis de revenir avec un meilleur film cette fois-ci. C'est ironique, savait-il déjà à l'avance que son film était mauvais? A-t-il délibérément soumis un navet aux amateurs du genre?

TRANSFORMERS: DARK OF THE MOON. Réalisé par Michael Bay. Scénarisé par Ehren Kruger. Avec Shia LaBeouf, Rosie Huntington-Whiteley, Josh Duhamel, Tyrese Gibson, Frances McDormand, John Malkovich, Patrick Dempsey, John Turturro. Budget: 195 millions. Durée: 150 minutes.

dimanche 26 juin 2011

Battle Los Angeles: pâle imitation

Récemment vu, Battle Los Angeles (Mission Los Angeles en français). Des envahisseurs extraterrestres s'apprêtent à anéantir la Terre et tout ce qui y vit. Mais un groupe de Marines gros comme des os, mais avec un courage qui soulève les montages, les mettront dans leur poche arrière.

L'histoire n'est pas sans rappeler Independence Day (1996), le mastodonte réalisé par Roland Emmerich. On se souviendra que cette réalisation avait séduit les foules grâce à des effets spéciaux spectaculaires malgré un scénario qui s'essoufflait dans la deuxième partie. Battle Los Angeles suit pratiquement les mêmes lignes. De mystérieux météores s'écrasent sur Terre, on découvre que ce sont des extraterrestres méchants, l'armée s'en mêle et évidemment, la finale est tout à l'avantage des héros.

Les répliques sont bidons et ce patriotisme trop fier des Américains tape vraiment sur les nerfs. Sentent-ils vraiment le besoin de démontrer qu'ils sont attachés à leur patrie ou qu'ils veulent prouver au reste du monde qu'ils sont les rois du monde? D'ailleurs, il y a cette réplique d'un Marines qui compare les extraterrestres à des Canadiens. Comme si ce ne qui n'est pas Américain est extraterrestre.

Et ces clichés, ces clichés qui ne finissent plus de finir. Le monstre qui n'est pas tout à fait mort, le Marines qui n'est pas tout à fait Marines. Le chef de groupe qui n'a pas confiance en lui pendant qu'un de ses hommes est nettement plus qualifié pour s'afficher comme leader. Et j'en passe.

Oui, c'est un divertissement. Mais on est loin du genre de divertissement qu'est capable de réaliser Christopher Nolan avec des gros sous, mais une équipe capable de produire un produit original.

BATTLE LOS ANGELES. Réalisé par Jonathan Liebesman. Avec AaronEckhart, Michelle Rodriguez, Bridget Moynahan. Durée: 116 minutes.

vendredi 24 juin 2011

Repêchage 2011

Le repêchage de la LNH a lieu aujourd'hui à Minneapolis au Minnesota. Les Canadiens de Montréal repêcheront au 17e rang. Depuis 2006, ils ont sélectionné des jeunes hockeyeurs évoluant aux États-Unis, dont le Québécois Louis Leblanc.

On le sait, le Canadien n'a pas gagné la Coupe Stanley depuis 1993. La pauvreté des choix est sûrement une des raisons pour laquelle le Canadien se retrouve bredouille tous les printemps. Voici une récapitulation des choix du Canadien depuis 1993.

1993 - Saku Koivu. Le choix qui a rapporté le plus à l'organisation en jouant 14 ans pour les Canadiens. Évidemment, les blessures lui ont fait mal et ont empêché qu'il s'épanouisse à 100%, particulièrement en raison de son cancer. De plus, il n'a pas été entouré de façon adéquate malgré le fait qu'il ait été le capitaine pendant 10 ans. Il a été repêché devant, entre autres, Todd Bertuzzi.

1994 - Brad Brown. Un gros défenseur originaire de Terre-Neuve. N'ayant pas répondu aux espoirs de l'organisation, il a été cédé aux Blackhawks en 1998 après n'avoir joué que 13 parties chez le Canadien. Strictement défensif, mais robuste, il a joué 330 parties dans la LNH en ne marquant que deux buts, mais accumulant 747 minutes de pénalité. Patrik Elias, Milan Hejduk et Daniel Alfredsson ont été choisis après Brown.

1995 - Terry Ryan. Sans doute le choix le plus désastreux. 8 parties chez le Canadien, aucun point. Pourtant, ses années chez les juniors l'avaient rendu prometteur. Dernier joueur repêché par Serge Savard et ses dépisteurs. En sélectionnant Ryan, le Canadien a levé le nez sur le prolifique Jarome Iginla.

1996 - Matt Higgins. L'équipe est maintenant dirigée par Mario Tremblay et Réjean Houle et leur choix s'arrête sur Matt Higgins. 57 parties, 1 but, 2 passes, 3 points. Ouf! Et dire que Daniel Brière a été choisi six choix plus loin.

1997 - Jason Ward. Il a fait la navette entre la ligue américaine et Montréal avant de jouer régulièrement en 2003-04. Mais il a été échangé au retour du lock-out. Il n'a marqué que 10 buts en 105 matchs avec le grand club et 36 en 335 dans la LNH. Il évolue maintenant en Europe. Marian Hossa et Brenden Morrow auraient bien pu faire partie du CH n'eut été de l'illumination de l'équipe de dépistage.

1998 - Éric Chouinard. Le fils de Guy Chouinard faisait la pluie et le beau temps avec Simon Gagné chez les Remparts de Québec. L'année suivant la fin de son stage junior, il a joué 13 matchs avec le Canadien, amassant 1 but et 3 passes. On a rapidement démissionné sur son cas et il a été expédié à Philadelphie. Même si on peut critiquer le choix du Canadien, considérant que Simon Gagné aurait pu être choisi à la place de Chouinard, l'équipe a quand même bien repêché, mais la trop forte pression médiatique a joué un rôle dans le cas du fils de Guy Chouinard. Et dire que Brad Richards a été sélectionné en 3e ronde... Dernier premier choix du CH issu directement de la LHJMQ.

1999 - Alexander Buturlin. Perdant sûrement tous leurs repères parce qu'ils n'avaient pas de choix de première ronde, les Canadiens ont choisi Buturlin et celui-ci ne leur a même pas donné un seul match dans la LNH, ni même dans les mineures. Un dénommé Zetterberg a été choisi en 7e ronde par Detroit.

2000 - Ron Hainsey. L'exemple frappant du manque de patience des Canadiens. Hainsey a mis du temps à se développer et a réussi à donner quelques bonnes saisons à Columbus et à Atlanta. Le Canadien ne lui a donné que 32 matchs pour prouver sa valeur. Brad Boyes aurait bien pu être une bonne sélection pour le Bleu-Blanc-Rouge.

2001 - Mike Komisarek. Le Canadien croyait s'être doté d'un défenseur robuste et efficace en attaque. Toutefois, il s'est concentré sur son jeu défensif et sa robustesse. La carrière de Komisarek a pris une toute autre tournure quand il a été planté par Milan Lucic dans un combat à sens unique. Il s'agit tout de même d'un bon choix compte tenu de ce qu'il a apporté à la formation. Ales Hemsky, Derek Roy, Jason Pominville et même Mike Cammalleri ont été choisis après Komisarek.

2002 - Chris Higgins. Après une première saison complète de 23 buts en 2005-06, les attentes étaient élevées envers Higgins et on croyait même avoir un futur marqueur de 40 buts ainsi qu'un digne successeur à Saku Koivu en tant que capitaine. Il a marqué 84 buts en 4 saisons à Montréal, mais sa dernière saison fut marquée de problèmes sur la glace et hors de la glace. Depuis deux ans, il a joué pour quatre formations différentes. L'excellent défenseur Duncan Keith a été sélectionné par les Hawks quelques choix plus loin.

2003 - Andrei Kostitsyn. L'énigmatique. Il peut faire baver Alexander Ovechkin certains soirs avant de disparaître et de bouder en des temps inopportuns. Selon ce qu'a déjà raconté André Savard, il aurait fermement fait savoir que le Canadien devait choisir Jeff Carter. Bob Gainey a donc décidé de faire le contraire. Outre Carter, les talentueux Ryan Getzlaf, Dustin Brown, Brent Seabrook, Zach Parise, Brent Burns, Mike Richards, Corey Perry et Ryan Kesler et Loui Eriksson et Patrice Bergeron et Shea Weber ont été choisis après AK46... Quelle erreur monumentale signée Bob Gainey.

2004 - Kyle Chipchura. Un gros centre originaire de l'Ouest. Il a joué 68 matchs en trois saisons avec le grand club en récoltant 4 petits buts. En aucun temps il a réussi à prouver qu'il pouvait au minimum être un centre numéro 2 ou même numéro 3 dans une équipe de la LNH. Il a été envoyé à Anaheim l'an dernier. Travis Zajac et Mike Green ont été ignorés par Trevor Timmins et Side Show Bob Gainey.

2005 - Carey Price. La fameuse année Crosby où chaque équipe avait une chance sur 30 de repêcher au premier rang. La direction a jeté son dévolu sur un gardien de la Colombie-Britannique, Carey Price. Il a rempli les promesses en remportant la médaille d'or avec l'équipe canadienne, la Coupe Calder avec les Bulldogs d'Hamilton, mais à Montréal, il a tardé à faire sa marque, embêté par les trop grandes attentes faites envers lui et surtout son incapacité totale à se concentrer sur son match. Après avoir échangé le héros des séries 2010, Jaroslav Halak, Carey Price a rempli les attentes en saison régulière, mais pas en séries. Devin Setoguchi et Anze Kopitar auraient aussi pu porter l'uniforme du CH.

2006 - David Fischer. Un choix sans aucune espèce de raison. Le premier d'une série de sélections américaines. Fischer n'a jamais joué et ne jouera probablement pas dans la LNH. Dire qu'on a levé le nez sur Claude Giroux, c'est une véritable honte.

2007 - Ryan McDonagh. Avant même qu'il ait la chance d'évoluer à Hamilton après son université, McDonagh a été échangé à New York dans la transaction qui a amené Scott Gomez à Montréal. Quelques journaleux de Montréal pensent que c'est une grave erreur d'avoir laissé partir McDonagh. Permettez-moi d'en douter. Correction en date du 16 avril 2012: C'est une véritable bourde!!! Digne de Bob Gainey!

2007 - Max Pacioretty. Une deuxième sélection plus logique dans cette première ronde. Pacioretty a mis du temps à faire sa place dans la LNH, mais lors de la dernière saison, il était un rouage important dans la formation quand le grand lâche Zdeno Chara l'a sauvagement agressé par derrière. On connaît la suite, Boston a éliminé les Canadiens et a gagné la Coupe Stanley. Chara n'a pas été suspendu pour le geste.

2008 - Danny Kristo. Le Canadien parlait pour la première fois au 56e rang et a mis la main sur Danny Kristo. Évidemment, il est Américain et n'a pas encore fini ses cours. Une grave maladie a failli lui coûter la vie l'hiver dernier. Le verra-t-on un jour à Montréal... ailleurs qu'au camp d'entraînement?

2009 - Louis Leblanc. Le repêchage se déroulait à Montréal et la direction a cédé sous la pression en sélectionnant Louis Leblanc, jeune québécois évoluant aux États-Unis. On a bien fait de le rapatrier au Québec dans la LHJMQ afin qu'il joue plus de matchs. Profitable? Sûrement! Mais regardez bien les médias le harceler.

2010 - Jarred Tinordi. Fils de l'ancien défenseur de la LNH Mark Tinordi, Jarred est un autre Américain qui évoluait au pays de l'Oncle Sam. Mais suivant sûrement les recommandations de son père et de la direction du Canadien, il a pris le chemin de London dans la OHL.

2011 - Nathan Beaulieu. Premier choix du Canadien évoluant dans la LHJMQ depuis 1998. Beaulieu est un défenseur offensif qui a gagné la Coupe Memorial cette année avec les Sea Dogs de Saint-John. Malgré son nom, il s'agit d'un jeune homme originaire de l'Ontario.

Les choix des dernières années dicteront le futur des Canadiens. Mais en aucun temps, mis à part Carey Price et Max Pacioretty, un choix s'est avéré un rouage primaire dans la formation depuis Saku Koivu en 1993.

Bonne St-Jean

Bonne St-Jean-Baptiste!

Pas trop d'abus sur les bonnes choses.

Funkytown

En cette veille de la St-Jean-Baptiste, avec un orage électrique qui déchire le ciel et qui bloque le signal de Bell, pourquoi ne pas regarder un film québécois? L'heureux élu est Funkytown, réalisé par Daniel Roby avec Patrick Huard, Paul Doucet, Justin Chatwin, Raymond Bouchard, François Létourneau, Geneviève Brouillette et Sarah Mutch. Le destin de sept personne s'entrecroisent sur le fond de la fièvre du disco et des années 70 à Montréal.

Bien que le film soit une fiction, il est inspiré d'acteurs ayant évolué dans le milieu du showbiz, dont Alain Montpetit (Huard) et Douglas Leopold (Doucet). Le personnage de Geneviève Brouillette est aussi inspiré d'une ancienne chanteuse à gogo devenue agente d'artiste. On n'a pas voulu le mentionner, mais ça ressemble drôlement à la vie de René Angélil, mais au féminin.

La reconstitution historique est excellente et le film est aussi bien réalisé. Du côté des acteurs, Paul Doucet est excellent dans le rôle de l'homosexuel Jonathan (inspiré de D. Leopold). Bien des critiques n'ont pas apprécié le film relativement à l'histoire trop superficielle. Mais le disco, c'était la superficialité incarnée.

Drogue, sexe, argent, meurtre, homosexualité, c'est le lot de Funkytown. La musique des années 70 sert bien le film de Daniel Roby et il s'agit d'un bon divertissement, mais pour un public averti et qui veut se remémorer le bon vieux temps. Mais dans ce temps, moi, j'étais tout jeune.

lundi 13 juin 2011

Les deux Canucks

La finale de la Coupe Stanley est en branle depuis une dizaine de jours. Les Canucks de Vancouver mènent la série 3-2 et ce sera le 6e match ce soir à Boston. Les hommes d'Alain Vigneault risquent d'être les membres de la première équipe canadienne à gagner la Coupe Stanley depuis 1993... année les Canadiens de Montréal ont gagné leur dernière.

Cette finale a vu deux équipes différentes des Canucks. Celle qui blanchit les Bruins à domicile et celle qui se débâtir à Boston. Vancouver a gagné les deux premiers matchs par la peau des dents à domicile; 1-0 et 3-2. Puis, à Boston, ce sont les Bruins qui ont déclassé les Canucks par 8-1 et 4-0. On aurait pensé que Roberto Luongo était atteint mentalement. Pas du tout, il est revenu en force à la maison en blanchissant ses adversaires 1-0 grâce à un but de Maxim Lapierre, joueur donné par Peter Gauthier en décembre dernier.

Ce soir, quelle équipe verra-t-on? Il est certain que les Canucks voudront en finir dès ce soir pour éviter un 7e match où tout peut arriver. On se rappelle qu'en 2009, les Penguins et les Red Wings avaient gagné leurs parties à domicile et au 7e match, les Penguins avaient renversé la vapeur en battant les Wings 2-1 au Jos Louis Arena de Detroit.

Je hais les Bruins.

dimanche 12 juin 2011

Salutations

Je profite de mon propre blogue pour saluer deux fidèles lecteurs.

Le premier est Carl Lamontagne. Autrefois surnommé Billy Charlebois, il vient d'hériter d'un surnom un peu plus à son image, soit Gaston Lagaffe. Récemment, deux coupes de vin ont pris le bord en raison de ses grandes histoires à boire debout. Normalement, selon toutes vraisemblances, il devrait ramener sa face en territoire gatinois le mois prochain. Mais depuis quelques années, il a promis environ 300 fois de mettre les pieds à Gatineau. Qui vivra verra.

Le second est Jean-Sébastien Roy, le politicien, le fefan de Jean Charest, la cheerleader officielle des Bruins de Boston et de Milan Lucic. Il apprécie tellement mon blogue qu'il s'en sert au travail afin d'éclaircir des points nébuleux. Il paraît que ça roule dans les bureaux du Ministère depuis qu'il me lit.

Ne désespérez pas les amis, je vais écrire encore et encore pour votre propre bonheur.

The Hangover Part II

Il y a deux semaines, je suis allé voir Lendemain de Veille 2, version française de The Hangover Part II. Un divertissement parfait où les rires fusent de toutes parts. On se rappelle, le premier film sorti en 2009 avait été un succès surprise récoltant 277 millions au box-office américain. Quatre amis étaient de passage à Las Vegas pour y célébrer l'enterrement de vie de garçon de l'un d'eux. Mais quelques heures plus tard, ils se réveillaient dans leur chambre d'hôtel, complètement perdus.

Cette fois-ci, le dentiste du groupe, autrefois marié avec une folle, se marie avec une beauté thaïlandaise. Le mariage a donc lieu dans ce coin du monde. Ses amis veulent encore une fois célébrer le futur marié avec un aventure de vie de garçon. Ils sont autour d'un feu, tranquillement, et paf... la même folie arrive. Ils se retrouvent dans une chambre miteuse de Bangkok. Comment ils sont arrivés là? Ils le seront en faisant en tentant de rassembler les morceaux de leur folle nuit.

Le scénario prend place en Thaïlande, mais bien des choses sont fort semblables au premier film. Plusieurs diront même que c'est parfois du copier/coller. Mais c'est tellement drôle, j'étais plié en deux tellement c'était efficace. Mr. Chow (Ken Jeong) et Alan (Zach Galifianakis) sont sûrement les deux bout-en-train du film.

À noter que Mel Gibson devait jouer le rôle du tatoueur, mais les membres de la production, outrés par les accusations de violence conjugale envers l'acteur, ont réagi négativement à son embauche. Liam Neeson a alors été engagé pour tenir le rôle, mais des scènes ont dû être reprises quelques semaines après la fin du tournage. N'étant plus disponible, Neeson a cédé sa place à Nick Cassavetes.

Il est ironique de constater que l'équipe de production et quelques acteurs soient en furie contre l'embauche de Mel Gibson, mais qu'ils aient accepté de jouer deux fois avec Mike Tyson, celui-là même qui a passé trois années en prison pour viol.

Le succès de The Hangover Part II mènera sûrement à The Hangover Part III en 2013 ou 2014.