lundi 27 septembre 2010

La saison des pools

La saison des pools est en branle. Pas moins de 4 pools de hockey sont prévus avant que la saison ne débute le jeudi 7 octobre prochain.

- Pool du Centre l'Escale, endroit où je travaille
- Pool de hockey annuel des Diamondbacks d'Ottawa (6e édition). Jeudi le 30 septembre.
- Pool chez Jean-Philippe Roy dimanche à 13h30.
- Pool Yahoo! Lundi le 4 octobre.

J'ai annulé ma participation au pool des copains à Clermont. De retour l'an prochain.

Je réussis chaque année à me glisser parmi les meneurs et d'amasser quelques dollars. Cette année ne devrait pas être différente des autres.

Pour en finir avec les huées de Price

Toute une histoire que celle de Carey « le joyau de la Couronne » Price, véritable chronique d'un flop annoncé depuis fort (trop) longtemps. Mercredi soir, lors du premier match hors-concours du Canadien, il a eu l'air d'une passoire (samedi aussi). La foule, en colère, a manifesté sa frustration. Que les partisans aient raison ou pas de le huer, les huées sont dirigées vers qui ?

On ne reviendra pas trop longtemps sur l'épisode printanier où Halak a transporté son équipe vers la finale de conférence. Le meilleur des deux a été sacrifié au profit du préféré de Bob Gainey et Peter Gauthier. Ces deux-là ont choisi de ne pas perdre la face, de démontrer qu'ils avaient eu raison au repêchage de 2005 et que ce n'était pas des fans, des journalistes ou des performances extraordinaires qu'il allait les faire changer d'avis.

Les fans ont apprécié le petit Slovaque, tant par ses prouesses que par son caractère, il est devenu un modèle pour les amateurs du Canadien. Mais l'état-major ne voulait pas que Halak devienne le héros : il fallait que ce soit Price. Autre preuve, les fameux t-shirts avec les noms écrits dans le dos, celui de Halak n'est apparu qu'en séries !!! Après deux années avec l'organisation à faire des prouesses légendaires, le bureau du marketing du Canadien ne jugeait pas bon qu'on « crée » un t-shirt à son nom pour les fans. Qui a pris cette décision d'après vous ??? Bob Gainey, il ne fallait pas que Halak rentre dans l'imaginaire des gens.

L'autre son de cloche fort fut lors de la fin de saison 2009. Bob Gainey a viré Guy Carbonneau pour plusieurs raisons, plus particulièrement parce que Carbo faisait confiance en Halak. Gainey a pris sa place derrière le banc, s'est entêté à mettre Price devant le filet et on connaît le résultat : débandade. Même chose en 2006 quand Gainey a viré Claude Julien, il faisait confiance en Huet, pas en Théodore. Il s'est toutefois rendu compte que le « mannequin » était beaucoup plus le beau-frère de Véronique Cloutier que le gardien du Canadien.

Bref, les contre-performances de Carey Price sont liées à son manque maturité, de concentration, de don de soi et au favoritisme aveugle de Bob Gainey et de Peter Gauthier, le chien-chien de Bob. Les fans ne huent pas juste Carey Price, mais la direction. Peuvent-ils huer Gainey et Gauthier ? Ils peuvent le décrier sur les lignes ouvertes ou les blogues, mais jamais les huer ouvertement. Price sert donc de faire-valoir.

Ce que mes amis adorateurs de Price oublient et qu'ils s'évertuent à ne pas entendre, c'est qu'un gardien représente 60 % d'une équipe, il est le dernier rempart, celui qui décide de la victoire ou de la défaite. Faible défensive, grosse attaque, il est celui qui fait la différence. Pour être prêt à accepter responsabilité, tu dois avoir la force de caractère, Price ne l'a pas. On me dit : « Il ne lui manque que cela, après tu vas voir. » Il lui manque le plus gros, le plus difficile à acquérir. On améliore notre rapidité devant le filet, notre mitaine notre réaction aux tirs de la pointe, mais le caractère reste le caractère. Patrick Roy l'avait, José Théodore l'avait pendant sa meilleure façon (puis l'a perdu bêtement), Jaroslav Halak l'a, mais Price n'a rien de cela.

Une formation avec un solide leadership peut aider Price, mais il n'en demeure pas moins qu'il est responsable de sa progression, que si ses oreilles ne veulent pas coopérer, il n'y a pas de salut. Quand ses grands admirateurs finiront par comprendre cela, ils comprendront peut-être les huées.

jeudi 23 septembre 2010

La guerre est ouverte

La guerre est maintenant ouverte entre Martin Trépanier et moi-même. Le sujet n'a rien à voir avec quelque chose de très grave, seulement que le grand gaucher sec admire au plus haut point, et aveuglement, la grande passoire Carey Price. Il suggère même que je devrais prendre pour les Blues et ne plus supporter le Canadien tellement je suis mordu de Halak, dit le Dieu. La partisanerie excessive de Trep envers le spécialiste en rodéo remonte à très longtemps, on y fera d'ailleurs référence au cours des lignes qui suivront. Vous pourrez aussi y lire la déclaration de guerre officielle entre Trep le gaucher et moi-même.

RAPPEL DES FAITS

Le printemps dernier, le Canadien a fait les séries par la peau des fesses. Un nom était sur toutes les lèvres pour expliquer cette « réussite » : Jaroslav Halak. Le Slovaque avait réussi à traîner son équipe sur les épaules en signant une fiche éloquente de 26 victoires, 13 défaites et 5 défaites en supplémentaire. Son adjoint, le mauvais Carey Price, gagnait 13 parties et en perdait un total de 25 !!!

Le CH entreprenait donc les séries sans grands espoirs face aux puissants Capitals. Après une victoire signée Halak, ce dernier baisse pavillon deux fois avant de laisser la place au prodige. Résultat attendu : il perd et fait un fou de lui. Halak le Dieu revient devant le filet et gagne les 3 matchs suivants, éliminant du même coup les Capitals. En deuxième ronde, face aux Penguins, Halak refait le même manège en volant la bande à Crosby et en les battant en 7 parties. Pour la première fois depuis 1993, le CH atteignait la 3e ronde. Tout cela grâce à Halak. Malheureusement, Halak ne put continuer ses miracles et le Canadien perd en 5 rencontres face aux Flyers.

Durant la saison morte, on savait que la direction devait prendre une décision quant à l'avenir de ses deux gardiens. Et le 17 juin, la nouvelle tomba. Pierre Gauthier, ex-membre de la direction des Nordiques, annonce qu'il échange (donne) Jaroslav Halak aux Blues en échange de Lars Eller et Ian Schultz, deux prospects bons à rien. Les partisans sont outrés, avec raison, et les fans de Price crient leur joie. Ils crient leur joie, mais pourquoi? Comment encourager un gardien immature, irrespectueux de la game et mauvais? Comment une direction ayant prétendument une tête sur les épaules pouvait-elle y aller d'un tel geste? La preuve que Bob Gainey dirige encore... Il n'a pas porté autant d'amour à ses anciens premiers choix autant qu'à Price.

L'AMOUR DE TREP ENVERS PRICE

Martin Trépanier a été enfirouapé par la direction du Canadien en juillet 2005 lorsque Bob Gainey a repêché Carey « 4 buts » Price. Dès lors, le gaucher savait qu'il avait trouvé un héros. Il allait donc le chérir et le défendre les yeux fermés. Carey « Chaudron » Price a gravi les échelons tranquillement, gagné le Championnat du monde avec Équipe Canada, gagné la Coupe Calder avec les Bulldogs de Hamilton. Tout de suite, on a établi des comparaisons avec Patrick Roy, Ken Dryden, Tony Esposito et j'en passe. Lorsqu'il a gagné son premier match en carrière contre Pittsburgh, on a même créé des liens : Roy et Dryden ont aussi gagné leur premier match contre les Penguins. Les médias avaient trouvé leur sauveur et Trep son nouveau Patrick Roy.

Il étudiait tous les faits et gestes du gardien, l'imitant dans sa ligue de garage. Trep donnait même quelques citrons ici et là pour s'assurer de la ressemblance. Et quand Price s'est mis à dégringoler à l'hiver 2009 en raison de sa consommation évidente d'alcool et de revues pornos, il l'a défendu, rappelant son jeune âge (mental). Revues pornos vous me dites? Price avait carrément l'air de se branler devant le net!

Bref, Trep supportait corps et âme Price, disait qu'il était jeune, une cassette qu'il rejoue depuis maintenant plus de trois ans, minimum. Même si Trep n'a pas vomi sur Halak lorsque ce dernier a jeté la frénésie chez les partisans de la Flanelle, il demeurait quand même candidement fan de Price. « Il est jeune, il est jeune. » Pendant ce temps, le pas très vieux Halak, de deux ans l'aîné de la passoire, faisait fi des critiques et des espoirs envers le prodige et arrêtait les rondelles, ce pourquoi il était payé.

L'émotion atteint son comble le soir du 22 septembre quand Price, aussi connu sous le nom de Citronnier, a gardé les buts comme une fiotte allouant 4 buts sur 10 lancers. L'auteur de ces lignes, en ayant assez, a décidé de commander un t-shirt de Halak (avec les Blues) sur Ebay en plus d'y modifier son profil Facebook en honorant le seul vrai gardien, Halak. Trep a vu bleu (comme les Blues), il m'a invectivé sur Facebook, disant que j'étais un faux partisan des Canadiens, que je devrais maintenant être fan des Blues, ce que je nie formellement. Tout cela souleva mon ire et c'est ainsi que je déclare officiellement la guerre à Martin « fan de la passoire » Trépanier.

MANIFESTE DE GUERRE

En ce jour du 23 septembre

Je (Christian Deschênes) déclare la guerre à Martin Trépanier

Les objets sont mon non-support de Carey Price et mon support de Jaroslav Halak

Ainsi que mon support des Canadiens et mon non-support des Blues

J'exige que si Trep veut s'adresser à moi, il doit me désigner comme étant Monseigneur

S'il veut me traiter de fan des Blues, je le traiterai d'ex-fan des Nordiques faussement converti

S'il me dit que je suis un traitre avec mon t-shirt de Halak avec les Blues, je lui montrerai des photos de lui avec un chandail du Wild marqué Latendresse

S'il se met à genoux pour que je supporte Price, je lui montrerai une photo d'une poule avec des dents

Pour que cette guerre soit terminée, il faudra que :

Price gagne plus de matchs que Halak, qu'il réussisse plus de blanchissages que Halak et que son pourcentage d'arrêt soit aussi supérieur à celui de Halak. De plus, Price devra gagner plus de parties en séries que Halak.

OU

Martin Trépanier devra me signer une lettre où il admettra qu'échanger Jaroslav Halak était le pire échange depuis Patrick Roy et que jamais cela n’aurait dû arriver. Il devra également s'excuser d'avoir supporté sans réflexion sa passoire adorée au profit d'un super gardien de but. Pour terminer, il devra porter pendant 24 heures mon t-shirt de Halak afin d'admettre qui est le vrai Dieu.

Signé à Gatineau le jeudi 23 septembre 2010

lundi 20 septembre 2010

Kick-Ass: je te botte le derrière, tu me bottes le derrière

Avec une toute petite dans la maison, les visites au cinéma se font rares. Il faut donc user de stratégie pour regarder un film. J'ai donc mis au point cette stratégie dimanche soir. J'ai « loué » le film Kick-Ass, un drôle de film de superhéros, plus particulier que je ne l'aurais pensé.

J'adore les films de superhéros et je croyais que celui-ci était nettement axé sur la comédie. Mais ma surprise fut cette violence, parfois forte, qui fait que Kick-Ass n'est pas pour les enfants.

L'histoire est celle d'un jeune homme du secondaire, fanatique de bd, qui décide de s'amuser et d'arpenter les rues costumé en... Kick-Ass mettons. Il veut faire régner la justice, mais ses aptitudes au combat sont plutôt limitées. Cependant, il est repéré par Big Daddy (Nicolas Cage) et sa fille, Hit Girl. Ceux-ci ont une mission : celle de venger la mère/maman. Aussi habile que Batman, Big Daddy veut la tête du criminel Frank D'Amico. Mais malgré les prouesses de Big Daddy, c'est la tête de Kick-Ass qui est mise à prix. Le fils de D'Amico, Chris, revêt aussi le costume d'un superhéros pour aider son père à coincer le botteur de derrière. Mais ça tourne au vinaigre de façon considérable.

L'humour est très présent dans l'histoire, mais la violence aussi. Je m'étonnais parfois de certaines scènes, spécialement quand le personnage de Nicolas Cage tire à bout pourtant sur sa fille. Oui, elle est protégée, mais il s'agit là d'un humour plutôt noir. Et cette petite fille de 11 ans, avec ses prouesses éblouissantes, tire du fusil allégrement. Pas le genre de scènes qui plaisent aux parents.

Mais le plaisir est au rendez-vous pendant la grande majorité du film. Il est toujours drôle de voir Christopher Mintz-Plasse (alias MacLovin), il cadre parfaitement dans ce genre de rôle. On prépare déjà la suite...

dimanche 12 septembre 2010

Les héros ne sont pas que dans les films: 2ème partie

Il y a quelques semaines, je vous présentais un héros en chair et en os; le triathlonien Pierre Lavoie. Mais depuis que la petite Alyssia est venue au monde, j'ai découvert d'autres héros qui n'ont pas besoin de super pouvoirs pour sortir de l'ordinaire.

Nous étions à l'hôpital de Gatineau tôt dimanche matin et ce pendant presque toute la journée. Même si l'attente fut longue, nous avons été accompagnés par des infirmières soucieuses des patientes. Annie a passé pas moins de 8 heures allongée sur un lit dans la salle d'examen, il fallait qu'elle soit traitée aux petits oignons.

Nous sommes par la suite retournés à la maison. Mais dès que Annie a mis les pieds dans la voiture, elle n'était pas bien. Donc, à 20h30, nous sommes revenus à l'hôpital de façon définitive... du moins jusqu'à mercredi. C'est l'infirmière Caroline qui a suivi Annie de 20 heures jusqu'au petit matin. Chacun de ses gestes était destiné pour Annie, le calme, la patience, la courtoisie, l'écoute attentive des besoins du patient. En terminant son quart de travail, elle a lancé : « Ça va se passer aujourd'hui, mais moi je ne vois jamais les bébés. »

Durant la journée de lundi, c'est Hélène qui s'est présentée. Tout de suite, elle établit un climat de confiance et de complicité. Elle demande le nom de notre enfant et constate avec plaisir que, comme elle, nous avons choisi un nom qui se termine en « a ». Régulièrement, elle vient prendre des nouvelles de Annie, s'assure que les solutés fonctionnent bien et elle augmente la dose pour que les contractions soient plus fréquentes. Mais chaque seconde, on sent que c'est la passion qui la transporte.

Au fil de la journée, plusieurs membres de l'équipe se pointent le nez dans la chambre : le jeune docteur Gagnon (en résidence), le docteur Guay, une infirmière qui remplace Hélène pendant ses pauses. C'est à 15 h que Annie commence à pousser pour sortir Alyssia de son confort. Les poussées s'étendront jusqu'à 16 h 30. Mais là, rien ne va plus, Annie est morte de fatigue, elle a bien beau essayer différentes techniques, ça ne va plus. D'ailleurs, Alyssia est trop bien. Le docteur Guay décide donc d'essayer la ventouse. Après trois essais, pas de mouvement. C'est là que le docteur Laliberté, gynécologue à la retraite, entre en scène. Il sort les forceps, méthode qui est rarement utilisée aujourd'hui. Tranquillement, comme s'il buvait une tasse de café, l'homme sort Alyssia et elle voit la lumière pour la première fois.

Les moments d'émotion se succèdent, nous sommes tous heureux. La mère de Annie attendait dans le couloir, son frère apparaîtra quelques minutes plus tard. On communique la nouvelle à toute la famille et aux amis. Toute une journée! Et si ça n'avait pas été des infirmières et des médecins, l'histoire aurait été différente.

Nous demeurerons à l'hôpital jusqu'au mercredi. Alyssia apprendra à boire au sein maternel, nous, nous apprendrons à la connaître tranquillement.

Les héros sont ceux qui par des gestes ordinaires, amènent des résultats extraordinaires. Des exemples de persévérance, de dévouement, d'amour, d'entraide, de générosité qui sauvent et créent des vies. Même si j'aime Batman, voilà ce qu'est un vrai héros.

samedi 11 septembre 2010

Alyssia est arrivée

Elle s'est fait attendre, mais elle est maintenant parmi nous. J'ai le plaisir de vous annoncer que notre petite fille, Alyssia, est née le lundi 6 septembre dernier à 17h07. Elle pesait 8 livres et 11 onces et mesurait 54 cm à la naissance.

La date prévue de sa naissance était le 28 août, mais elle n'était pas pressée de sortir. On a dû provoquer Annie afin que Alyssia voit le jour. Ce fut une expérience très douloureuse pour la maman et on a même utilisé les forceps, technique plus rarement employée aujourd'hui, pour extirper Alyssia de son confort maternel. Mais heureusement, elle est en pleine forme.

Nous avons regagné la maison mercredi en après-midi. Il était temps ! Nous étions dans les chambres d'hôpital depuis dimanche matin.

Plus de détails dans un autre billet

vendredi 3 septembre 2010

5,5 millions pour deux ans: trop payé !

Peter Gauthier est un crétin, il ne s'intéresse pas aux francophones qui admirent l'équipe qu'il dirige, se fout éperdument de gagner et veut à tout prix s'assurer que le premier choix 2005 des Canadiens, le plus contreversé des 20 dernières années, soit finalement celui qu'il doit devenir. Bien à l'aise avec les décisions francophobes de Gauthier, le propriétaire Geoff Molson (un Québécois) et le président de l'équipe Peter Boivin (faut être réellement anglophone pour accepter de telles aberrations) le supportent à 100%.

Après l'échange complètement loufoque de Jaroslav Halak contre deux paires de patins en juin dernier, Gauthier signe maintenant celui qu'il a désigné comme numéro 1 sans qu'il n'ait prouvé quoi que ce soit. 2,5 millions pour la prochaine saison et 3 millions pour celle suivante. Je me demande vraiment si le directeur-gérant du Canadien nous prend pour des valises. Avoir choisi Price est comme si Serge Savard avait choisi André Racicot au lieu de Patrick Roy.

Je ne digère pas l'échange de Halak, je n'ai pas le goût de la digérer. Je vous promets chers partisans du Canadien que je serai sur le dos de Price, Gauthier, Gainey, Boivin et Molson à 100% du temps. D'ailleurs, je vous invite à un feu de joie en fin de semaine: je brûle mon t-shirt de Price !