lundi 30 septembre 2013

Au 163e tour: Rays vs Rangers

Ce soir, les Rays de Tampa Bay sont au Texas pour affronter les Rangers. Un match décisif qui permettra au vainqueur d'affronter les Indians de Cleveland dans le match du meilleur deuxième qui aura lieu demain. Qui l'emportera?

Les Rays envoient David Price, le gagnant du Cy Young en 2012, qui a compilé une fiche de 9 victoires et 8 défaites et moyenne de points mérités de 3,39 cette saison. On aura cru que le gérant aurait opté pour le droitier Alex Cobb, auteur d'une fiche de 11-3. Si Tampa l'emporte, il sera d'office demain soir à Cleveland. Pour les Rangers, c'est le jeune gaucher de 22 ans Martin Pérez qui sera d'office. Cette saison, il a été efficace avec 10 victoires et 5 défaites et moyenne de 3,55.

Les Rangers saluent le retour de Nelson Cruz, qui avait été suspendu pour dopage pour la balance des parties restantes, mais pas au-delà du 162e match. Curieuse suspension que celle-là!

Les Rays avaient remporté sept parties d'affilée avant de perdre les deux premières rencontres de leur dernière série contre les Blue Jays. De peine et de misère, ils ont réussi à venir à bout des Torontois hier après-midi, mais ils ont failli échappé leur chance pour le match ultime. Du côté des Rangers, ils viennent de gagner sept parties consécutives, dont quatre contre les Angels. Ils sont hot!

Bien que je préfère les Rays, je n'ai pas aimé la façon dont ils ont joué face aux Jays et de la manière dont les lanceurs ont performé. Ils ont semblé nerveux et la défensive ne les a pas supportés non plus. Les Rangers ont le vent dans les voiles et en plus, ils jouent à domicile. C'est pour cette raison que je choisis les Rangers.

jeudi 26 septembre 2013

30 Ballparks in 30 Days

En 2009, quatre amis et collègues de travail originaires de Philadelphie se sont lancé dans une aventure un peu folle: ils devaient visiter les 30 stades du baseball majeur en 30 jours. Un défi extraordinaire qui repose sur l'amour du baseball et des voyages.

Mais disons-le tout de suite, les quatre hommes travaillent dans une entreprise de production télévisuelle. Ils désiraient en plus filmer leurs moindres faits et gestes pour que leur voyage devienne un testament.

Mais un tel voyage ne se prépare du jour au lendemain. Pour visiter 30 stades aux quatre coins des États-Unis, en passant par le Canada, ça prend de l'argent, beaucoup d'argent. Aussi, le principal, une voiture fiable qui ne vous laissera pas tomber. Parce que le défi comporte quelques règles: pas d'avion, pas de train. Seulement la voiture! De plus, il ne suffit pas de se rendre au stade et quitter, il faut qu'ils assistent au match, ne serait-ce quelques manches. Afin d'avoir quelques jours de repos au cours du voyage, ils ont des programmes doubles à quelques reprises dans des villes à proximité. Mais qu'arrive-t-il lorsqu'il pleut? Qu'arrive-t-il s'ils ont des problèmes avec leur véhicule? Qu'arrive-t-il s'ils sont à sec?

Les règles étaient simples: le voyage devait se faire en voiture, uniquement, et pour qu'un stade soit compté comme visité, ils devaient avoir assisté à une partie pendant au moins un lancer. Mais comme le voyage se faisait au mois d'avril et de mai, les chances de pluie étaient fortes. Mais malgré plusieurs menaces d'orages et des froids de canards, jamais une partie a été annulée en raison de la pluie. Quelle chance! Et en plus, leur voiture a tenu le coup de façon admirable. Aucun accident, aucune panne, mais ils ont frôlé la catastrophe à quelques reprises, mais ils s'en sont sortis in extremis.

Voici leur itinéraire

Quelques semaines avant le début du périple, à la fin mars, ils ont visité le Rickwood Stadium en Alabama, le plus vieux stade encore en fonction aux États-Unis. Puis, le samedi 18 avril, le voyage d'une vie commença...

1- Citi Field, NY
2- Citizen's Bank Stadium, Philadelphie
3- Yankee Stadium, NY
4- Fenway Park, Boston
5- Camden Yards, Baltimore
6- Nationals Park, Washington
7- PNC Park, Pittsburgh
8- Progressive Field, Cleveland
9- Rogers Centre, Toronto
10- Great American Ballpark, Cincinnati
11- US Cellular Field, Chicago
12- Busch Stadium, St. Louis
13- Kauffman Stadium, Kansas City
14- Rangers Ballpark, Arlington
15- The Metrodome, Minneapolis
16- Miller Park, Milwaukee
17- Wrigley Field, Chicago
18- Comerica Park, Detroit
19- Turner Field, Atlanta
20- Tropicana Field, Tampa Bay
21- Dolphin Stadium, Miami
22- Minute Maid Park, Houston
23- Dodger Stadium, Los Angeles
24- Angel Stadium, Anaheim
25- Chase Field, Phoenix
26- Coors Field, Denver
27- AT&T Park, San Francisco
28- Oakland Coliseum, Oakland
29- Safeco Field, Seattle
30- Petco Park, San Diego

Afin de pouvoir effectuer leur tournée, ils ont assisté à deux parties dans deux stades différents la même journée et ont voyagé pendant des journées entières. De plus, ils devaient se plier aux horaires des équipes et ne pouvaient voir, par exemple, les White Sox un jour et les Cubs le lendemain. Ils ont aussi fait un arrêt sur les lieux du tournage du film Field of Dreams. Un champ de rêve pour un voyage de rêve!

Je me souviens que des Américains avaient fait aussi ce grand voyage au cours des années 1990 et ils avaient fait un arrêt au Stade Olympique. Ils étaient suivis partout à travers les villes du baseball. Mais leur voyage n'avait pas eu la documentation de nos quatre gars de Philadelphie.

Est-ce que j'aimerais faire un tel voyage? Oui monsieur. Je sais, je serais complètement brûlé et j'en passerais des heures sur la route. Mais je vivrais une voyage fou, fou, fou et inoubliable. Mais ça n'arrivera pas. Je pourrai me contenter facilement de petits voyages annuels dans des villes de baseball à regarder des matchs et continuer à aimer ce sport béni des Dieux.

jeudi 12 septembre 2013

STAR WARS: EPISODE VII

Il y a de cela presque un an, Disney achetait la compagnie Lucasfilm de George Lucas, le créateur de Star Wars. On avait promis une nouvelle trilogie ainsi que des films dérivés mettant en vedette les héros. Les rumeurs concernant le scénario circulent tranquillement sur le net, des noms sont avancés pour incarné de nouveaux personnages, mais d'autres noms beaucoup plus connus sont déjà confirmés pour des rôles que nous connaissons tous...

Tout d'abord, le réalisateur J.J. Abrams (Star Trek 1 et 2) a été embauché à la réalisation plus tôt cette année. Ensuite, il est confirmé que Mark Hamill (Luke Skywalker), Carrie Fisher (Leia) et Harrison Ford (Han Solo) seront de retour. D'ailleurs, Hamill et Fisher, dont les carrières n'ont jamais été prolifiques depuis la fin depuis le Retour du Jedi en 1983, ont débuté une diète rigoureuse et un programme d'entraînement afin d'être en mesure de reprendre leur rôle avec crédibilité. Quant à Harrison Ford, même à 71 ans, il n'a rien à changer ou presque, sauf s'assurer qu'il peut tirer du pisto-laser.

Les habitués des romans écrits à la suite de l'épisode VI (Retour du Jeudi) savent que le couple Solo/Leia ont eu trois enfants et que Luke Skywalker s'est lui aussi marié avec une certaine Mara Jade, connue dans les romans de Timothy Zahn, et ils ont eu un enfant. Vraisemblablement, l'histoire tournerait autour des enfants Solo/Skywalker contre le nouvel Empire. Les annonces seront faites sous peu avec un tournage qui débutera quelque part au début de 2014 pour une sortie à l'été ou l'automne 2015. Mais une rumeur intéressante mentionne le nom de Benedict Cumberbatch, connu pour son rôle de Sherlock Holmes dans la série du nom produite par la BBC et aussi de Kahn dans le tout dernier Star Trek, réalisé justement par J.J. Abrams.

Même si une légion de fans est acquise, beaucoup, dont moi, ont peur que cette nouvelle trilogie soit un peu trop enfantine, avec des dialogues sonnant creux et des personnages ridicules à la Jar Jar Binks. George Lucas avait malencontreusement décidé de choisir une voie un peu trop familiale à la suite des résultats moins élevés au box-office de L'Empire Contre-Attaque en 1980 sans aucun doute l'épisode le plus sombre de la série. Depuis le retour du Jedi et ses Ewoks, l'esprit bon enfant est trop souvent présent. Il ne faut pas oublier que la Guerre des Étoiles (Star Wars), c'est une guerre avant tout.

Dans les semaines à venir, je vous communiquerai les nouvelles les plus récentes à propos de Star Wars. Soyez à l'affût!


samedi 7 septembre 2013

Facebook: votre meilleur ennemi - 2e partie

Il y a trois ans paraissait le film Le Réseau Social, une réalisation de David Fincher qui racontait la naissance du réseau social Facebook. Dans le cadre du film, j'écrivais un petit billet sur la notion d'amitié, les types d'amis et les commentaires publiés. Ce billet a fait un bon bout de chemin, principalement au Manitoba où le ministère de l'Éducation de l'endroit m'a demandé le droit de se servir de mon texte à des fins pédagogiques. Quelle surprise, mais quelle joie aussi d'être reconnu.

Aujourd'hui, j'ai décidé d'écrire une suite à ce billet. Récemment, je me suis posé la question sur ce qui motivait exactement les gens à écrire tout ce qui leur arrivait. Bien entendu, j'élaborais une forme de piste la dernière fois, mais je ne comprends toujours pas ce que les gens recherchent, sauf l'attention.

Le plaignard

Par exemple, si on se plaint littéralement d'avoir eu une semaine trop chargée, que recherche-t-on comme commentaires de la part de nos amis? On veut être pris en pitié? On veut un petit «boost» d'énergie? Selon moi, souvent, c'est une forme d'apitoiement sur son sort de la part du «plaignard» (rien de moins). Dès qu'une réplique de la part d'un ami ne va pas dans le sens désiré, bref quand on ne le prend pas en pitié, le «plaignard» saute au plafond et se plaint encore.

Le truc numéro 1 pour évacuer la fatigue après une semaine de dure labeur, c'est s'ouvrir une bonne bière fraîche ou se verser un verre de vin, appeler un parent ou un ami et parler pendant le temps que l'on veut de tout et de rien. Laissez-vous aller! Ne vous détrompez pas, le téléphone existe encore, pas besoin de raconter votre vie à vos 229 amis, dont les 95% ne vous ont pas vus depuis 13 ans.

Le lien dégoûtant

Un autre type de publication sur Facebook qui me renverse chaque fois, c'est celle plutôt dégueulasse où on voit des hommes ou des femmes ou des chiens ou autres en train de faire des choses très peu jolies. L'auteur de la publication est outrée de voir un homme lécher le derrière de son chien sur une vidéo, mais il la publie pour que ses 408 amis sachent qu'il est outré.

Si je vois une vidéo d'un homme en train de faire un acte dégradant avec un crocodile, je peux vous assurer que je ne partagerai pas mon dégoût ainsi que la vidéo qui va avec. Dans un certain sens, si vous partagez cette publication, c'est qu'elle vous excite un brin.

Le négatif qui se plaint du négatif

Vous revenez du boulot et vous avez passé une journée où vous aviez le sentiment que vous deviez déménager la terre entière. Mais ce n'était rien à côté de cette femme au sourire absent et aux commentaires sans cesse négatifs. Après avoir oublié de vous prendre un petit verre pour vous calmer, vous y allez de votre petit commentaire quotidien Facebook où vous racontez à vos 245 amis que vous avez eu une journée de cul où votre bureau manquait de tiroirs, votre chaise craquait, votre lumière était brûlée et que votre armoire manquait de livres. Mais le comble de cette journée était cette folle qui chialait sans cesse. Avec le grand positivisme que vous croyez véhiculer, vous lui dites de se mettre un sourire dans la face au plus maudit!

Vous faites bien de demander à cette personne d'essayer de passer une belle journée. Mais de grâce, ne soyez pas ce que vous décriez! Qu'est-ce que vos amis penseront? Ils seront complètement renversés, pris à partie, mis KO tellement que vous n'êtes pas celui qu'ils croient que vous êtes.

Si ça ne va pas, pas de demi-mesure, crachez tout. Mais pas trop quand même. Tout d'un coup que votre boss sache que vous n'aimez pas votre job. Et si vous désirez éviter les commentaires déplaisants (selon vous) suite à vos publications, soyez clairs. Être nébuleux et rechercher le questionnement des autres pour vous plaindre encore n'en sera encore que très peu reluisant.

Sur ce mes amis, je vous souhaite beaucoup de plaisir sur les réseaux sociaux et si vous vous reconnaissez dans mes conseils, prenez le temps d'y réfléchir.

mercredi 4 septembre 2013

CRITIQUES EN RAFALE

Voici deux critiques cinématographiques de films vus récemment.

WE'RE THE MILLERS (Nous sommes les Miller). Réalisé par Rawson Marshall Thurber. Avec Jason Sudeikis, Jennifer Aniston, Emma Roberts, Will Poulter et Ed Helms. Un petit vendeur de drogue se fait voler tout son matériel. Comme il doit une forte somme au baron de la place, il se voit conférer une mission: aller chercher plusieurs kilos de stupéfiants au Mexique. Mais pour passer inaperçu, il se crée une famille «adoptive» composée d'une danseuse, d'une sans-abri et d'un jeun «nerd» sans parent. Bien que les situations soient souvent exagérées, nous sommes transportés dans la même veine que la trilogie The Hangover où l'humour absurde est pris avec un grain de sel. Tous les comédiens sont attachants, même les méchants qui auraient besoin d'un sérieux coup de main pour être plus effrayants. À VOIR

ELYSIUM. Réalisé par Neill Blomkamp. Avec Matt Damon, Jodie Foster, Sharlto Copley, Alice Braga et Diego Luna. En 2154, les plus fortunés de la race humaine vivent dans une station spatiale en orbite pendant que les autres vivent sur la Terre, en ruines. Un homme à qui il ne reste que cinq jours à vivre se voit confier une mission qui pourrait rétablir l'ordre entre les deux «mondes». Le concept est fort intéressant et rappelle beaucoup la dernière réalisation de Blomkamp, soit District 9. Les thèmes de la différence entre les classes sociales, l'immigration illégale et l'accès aux soins de santé sont mis en relief dans le récit. En plus, le début est vraiment excellent. Sauf que le film subit une baisse de régime pendant le milieu avant de reprendre de la vigueur en fin de course.  À VOIR




ARIEL CASTRO SE SUICIDE EN PRISON

Le bourreau de Cleveland, celui-là même qui a retenu captif trois femmes pendant près de dix ans dans sa maison de Cleveland en Ohio, s'est enlevé la vie hier (mardi le 3 septembre) dans sa cellule de prison. Ainsi, il a libéré l'humanité d'un de ses pires membres.

Il s'agit sûrement du seul geste noble que cet homme posé dans sa vie.