lundi 28 mai 2012

Festibière de Gatineau - 2ème édition

Cette fin de semaine avait lieu la deuxième édition du Festibière de Gatineau sous la présidence d'honneur de Mario D'Eer, biérologue et enseignant dans une école primaire. 64 exposants, soit deux fois plus qu'en 2011, s'étaient donné rendez-vous au Parc du Lac-Leamy. Une occasion idéale pour les amateurs de bière de découvrir de nouveaux produits et pour les amateurs de bouffe de goûter des produits de la région. Au total, c'est plus de 300 bières qui pouvaient être dégustées...

Cette année, on haussait les prix de façon significative. Alors qu'il en coûtait 12$ pour toute la fin de semaine en 2011, c'était maintenant 20$ pour un bracelet de 3 jours. Au moins, nous pouvions nous procurer une passe pour une journée, mais au coût de 12$. Le stationnement était encore une fois à 5$. En ce qui a trait au verre souvenir, on pouvait se le procurer pour 7$, contrairement à 5$ en 2011. Donc, sans même avoir goûté la bière, ce pourquoi nous y étions en fait, nous venions de débourser 24$!!!! Les prix seraient vraiment à revoir pour l'an prochain. S'il s'agit d'une fête familiale, alors pourquoi doit-on payer autant? Je veux bien croire que nous pouvons nous stationner un peu plus loin et éviter ces frais et on peut aussi laisser tomber le verre souvenir, mais c'est coûteux.

Mais lorsqu'on entre sur le site, on est impressionné par le nombre d'exposants, par la quantité de bières offertes. 300 bières et plus, mais comment peut-on avoir la chance de toutes les boire? C'est impossible, car ça coûterait plus de 600$. Les exposants offrent 4 onces de bière pour 2$. Raisonnable. J'ai essayé quelques excellentes bières des 3 Brasseurs, du Bilboquet, de la Brasserie St-Sylvestre, de la Microbrasserie l'Alchimiste et la toute nouvelle Rolling Rock, une bière qui existe par contre depuis un bout de temps aux États-Unis.

Un tel regroupement de microbrasseries devraient inviter les gens à se diriger vers ces brasseurs artisanaux, non pas les grosses machines peu goûteuses de Coors Light ou Molson. Justement, c'est Coors Light qui avait le plus gros «stand» d'exposition. Et oui, pour faire goûter la Coors Thé glacé. Pas vraiment de quoi tomber sur le dos, même s'il s'agit d'une bonne bière d'été.

Le Festibière connaît aussi sa version hivernale qui a eu lieu pour la première fois en janvier dernier et qui sera de retour les 24, 25 et 26 janvier prochains au Château Cartier. Peut-être que nous irons nous abreuver.

Pour en savoir plus sur les Festibières, été ou hiver, allez visiter le festibieredegatineau.ca.

Los Angeles en 6!!!

Place maintenant à la grande finale de la Coupe Stanley. Personne, sauf peut-être les amateurs de longs coups, n'avait prédit une telle finale. Pourtant, les deux formations regorgent de talent. D'un côté, les Devils du New Jersey, avec le quadragénaire Martin Brodeur, vainqueur à trois reprises de la Coupe. On compte aussi les fins marqueurs Ilya Kovalchuk, Patrik Elias et Zach Parise, ce n'est pas rien.

Les Kings, eux, ont fait les séries par la peau des fesses malgré une formation de premier ordre. Anze Kopitar, Dustin Brown, Mike Richards, Jeff Carter, Jarret Stoll, Drew Doughty et Jonathan Quick forment les principaux joyaux de la couronne hollywoodienne. Pas piqué des vers. Ce n'est donc pas si surprenant qu'ils soient rendus jusque là. La surprise vient du fait qu'ils aient eu toutes les misères du monde à se qualifier, au point où ils ont changé d'entraîneur en cours de saison.

Donc, à quoi s'en tenir? D'une part, les Kings se sont montré intraitables en remportant 12 des 14 matchs pendant les séries, dont aucune défaite à l'étranger. Pour ce qui est des Devils, ils sont venus à bout des Panthers, mais aussi des Flyers qui avaient défoncé le filet des Penguins et des Rangers, champions en titre dans l'Est. Martin Brodeur voudra tout faire pour terminer sa carrière avec les grands honneurs. Oubliez l'élément fatigue dans son cas, s'il était vraiment brûlé, il n'aurait pas fait vieux os en séries 2012.

Malgré mon penchant pour Brodeur, je dois quand même favoriser les Kings en six parties. Un furieux vent de folie semble les pousser jusqu'au sommet.

Ça débute mercredi soir au New Jersey.

Notes de bas de page:

Les Devils ont gagné la Coupe Stanley en 1995, 2000 et 2003. Ils ont participé à la finale en 2001.
Les Kings ont accédé une seule fois à la finale, en 1993, face aux Canadiens.
Seul Rob Scuderi a déjà gagné la Coupe chez les Penguins. C'était en 2009 avec Pittsburgh.
Pour les Devils, outre Brodeur, Petr Sykora et Patrik Elias ont déjà soulevé le précieux trophée.

Et le prochain entraîneur sera...

La finale de la Coupe Stanley prendra son envol mercredi alors que les surprenants Kings de Los Angeles affronteront les surprenants Devils du New Jersey. D'ici là, il est possible que le Canadien annonce l'identité de son nouvel entraîneur-chef. Oubliez une nomination pendant la série finale, ce serait un flagrant manque de respect envers le reste de la LNH et des deux équipes finalistes.

Les dernières rumeurs tendent à laisser croire que Bob Hartley serait nommé incessamment. Même ce matin, le motivateur Guy Bourgeois, qui connait personnellement Hartley, a laissé entendre que le natif de Hawkesbury serait en pourparlers avec le Canadien... avec 3 ou 4 autres, disait-il. Avouons qu'il s'est pas mal engagé vers l'identité du successeur de Randy Cunneyworth. Bob Hartley a fait ses preuves dans le junior majeur dans les années 90 à Laval et Granby, mais il a aussi remporté la Coupe Stanley en 2001 avec l'Avalanche du Colorado. Il a aussi mené les Thrashers à leur première (et seule) participation en séries. Le hic est qu'il n'a pas été derrière un banc de la LNH depuis octobre 2007! Je ne crois pas qu'il ait perdu la main, non, mais je pense qu'il existe une raison pour laquelle il n'a pas eu de poste depuis tout ce temps.

L'autre candidat potentiel est Michel Therrien. On se souviendra que cet analyste à l'Antichambre a dirigé le Canadien de Montréal au début des années 2000. Son plus haut fait d'arme aura été d'amener le CH en deuxième ronde en 2002 face aux Hurricanes, une série perdue en six rencontres, qui aurait dû être gagnée. Après avoir été congédié, il s'est retrouvé derrière le banc de la filiale des Penguins puis l'entraîneur-chef de ces mêmes Penguins. Il a même mené ceux-ci à la grande finale en 2008, s'inclinant devant les Red Wings. L'année suivante, il a été congédié avec une trentaine de parties à faire, son équipe n'affichant pas un rendement suffisant au goût du proprio Mario Lemieux. On le sait, les Penguins avaient engagé Dan Bylsma qui allait mener les Penguins à la conquête de la Coupe ce printemps-là. À mon avis, Therrien ne sera pas le prochain entraîneur-chef du Canadien. Simplement parce que le Canadien doit regarder en avant avec du neuf, pas revenir avec un quelqu'un qui déjà eu sa chance.

Guy Carbonneau désire réellement revenir derrière le banc d'une équipe de la LNH, le Canadien de préférence. Il a dirigé l'équipe pendant deux saisons complètes avant de se faire congédier avec une vingtaine de parties à faire en 2009. On se souviendra que Bob Gainey avait pris sa place derrière le banc... simplement pour remettre Carey Price devant le but. Carbo a quand même fait de bons coups à Montréal, dont mener l'équipe à la tête de la section Est avec 104 points, une première depuis 1989!!! Il a même été candidat au trophée Jack-Adams. Mais pourquoi l'engagerait-on de nouveau? Seulement trois ans après son congédiement? Surtout que Carbo n'a pas voulu refaire ses classes comme les Vigneault et Therrien de ce monde. Une vingtaine de parties avec les Sags en 2011 n'auront sûrement pas amélioré son approche.

Autre nom fort connu, c'est celui de Marc Crawford. Bien qu'il soit natif de Belleville en Ontario, Crawford sait parler français, même s'il est rouillé en ce sens. Il a remporté la Coupe Stanley en 1995 avec l'Avalanche et il a ensuite dirigé les Canucks et les Stars. On se souviendra qu'il a été pointé du doigt dans la désormais célèbre et triste affaire Todd Bertuzzi/Steve Moore. Mais à mon sens, le retour de Crawford derrière un banc est peu probable, surtout à Montréal. Son dernier passage à Dallas n'a duré que deux ans. Cette équipe avec des problèmes financiers n'avait pas hésité à le renvoyer. N'y compter pas trop.

Finalement, le plus populaire est sûrement Patrick Roy. Un homme qui est prêt à tout pour gagner. Un homme au caractère bouillant, tout comme les quatre nommés ci-haut. Mais est-il prêt à diriger dans la grande ligue? De plus, il a le contrôle total avec ses Remparts, ce qui ne serait pas le cas derrière le banc à Montréal. Plusieurs prétendent qu'il attendrait le retour des Nordiques. Je ne crois pas, s'il voulait vraiment un poste dans la LNH, il aurait sauté sur l'occasion. Mais qui sait, peut-être que ce sera Roy qui se présentera sur l'estrade cette semaine.

La réponse ne saura tarder chers amis et fans du Canadien de Montréal.

Men in Black III

Les hommes en noir sont de retour, après 11 ans d'absence sur les grands écrans. Vont-ils encore une fois sauver la planète d'une bande d'extraterrestres plutôt loufoques? Gageons que oui.

Les acteurs principaux voulaient une grosse somme d'argent pour reprendre les habits en noir. On dit que Will Smith demandait le montant rondelet de 20 millions de dollars. Même chose pour Tommy Lee Jones, même si son temps d'apparition à l'écran est moindre, tout comme dans MIB II.

Ici, l'agent J (Will Smith) doit remonter le temps et épingler le vilain Boris qui veut renverser le cours de l'histoire à partir du jour où il a été arrêté par l'agent K (Tommy Lee Jones). En revenant en arrière, l'agent J rencontre un plus jeune agent K, joué par Josh Brolin.

Il est clair que les fans riront aux éclats devant les nouvelles aventures de ces agents hors normes. Mais ce sera encore une autre suite sans grandes trouvailles scénaristiques qui fera flèche de tous bois. Dommage, parce qu'il y aurait tant d'histoires à raconter, mais comme l'industrie du cinéma est une machine à argent, les investissements doivent être rentables.

jeudi 24 mai 2012

La grève étudiante se poursuit

La grève étudiante «fêtait» son 100ème jour cette semaine. Pour l'occasion, une marée rouge a déferlé dans les rues de Montréal. Une mer de monde qui voulait aussi signifier sa désapprobation face à la loi 78 votée par le gouvernement Charest. Un gouvernement visiblement plus préoccupé par le Brésil et le Nord que ceux qui seront les cerveaux de demain dans l'élaboration du plan Nord.

Pendant ce temps, la ministre Michelle Courchesne dit qu'elle veut rencontrer les dirigeants des associations étudiantes, mais ils ne sont pas rejoignables. Elle est bien bonne celle-là. Aujourd'hui, ne pas être en mesure de rejoindre quelqu'un de public est signe de déficience mentale assez profonde. Ce n'est pas compliqué: TU FAIS TON INVITATION PAR LE BIAIS DES MÉDIAS. Qu'elle ne vienne pas dire qu'elle n'est pas capable les trouver, ils promènent à Montréal, sont constamment en entrevue. Faut vraiment être cloche pour ne pas les trouver. Je me répète tellement c'est facile.

Quant à Gabriel Nadeau-Dubois et ses pas de CLASSE, il serait temps qu'il rentre dans le rang, c'est-à-dire qu'il négocie, qu'il amène des solutions, pas seulement des complaintes. On ne voit pas comment le conflit va se régler quand tu as des crétins au gouvernement et une espèce de pro-anarchiste à la tête d'un mouvement. Et au lieu de se monter sur leurs grands chevaux et ne pas vouloir négocier s'il est question de moratoire ou de baisse de frais d'études, cessez de niaiser et montrer l'exemple: assoyez-vous ensemble, discuter, prenez un thé, une bière, un expresso, mais calvaire, arrêtez de bouffoner!

Meanwhile, Jean Charest is proud to talk about The Plan Nord to his fellow Canadians.

Sur la photo, de Jacques Nadeau du Devoir, on voit que Jean Charest a bien plus de plaisir avec des jouets, nostalgie de son carré de sable d'enfance.


mercredi 23 mai 2012

Une exposition du sexe qui dérange

Les Conservateurs de Stephen Harper sont vraiment des êtres issus de l'ère des dinosaures. À l'occasion d'une exposition sur le sexe au Musée des sciences et des technologies du Canada à Ottawa, le ministre du Patrimoine James Moore s'est insurgé, manifestant que les contribuables canadiens n'avaient pas à payer pour des choses aussi odieuses! Pourtant, c'est le même gouvernement qui veut payer des milliards pour des avions de chasse, qui veut abolir le registre des armes à feu, etc.

Je crois que la population a justement le devoir de payer pour l'éducation sexuelle de ses enfants. Trop d'entre eux sont laissés à eux-mêmes par des parents trop gênés pour parler de sexe à la maison. C'est un sujet en effet délicat, mais l'exposition en cours au Musée vise justement à jeter tous les tabous et d'éduquer les jeunes.

Plus que 50 plaintes ont été déposées au Musée de la part de citoyens horrifiés par cette exposition. Pourtant, à Montréal et à Régina, rien du tout, même pas un faux semblant. C'est à croire qu'une partie de la population de la Capitale Nationale est prude au point où elle n'a jamais vu un zizi de près.

lundi 14 mai 2012

Le grand Vlad signe avec les Jays

On se demandait bien si Vladimir Guerrero revêtir de nouveau un uniforme du baseball majeur. C'est sur le point de produire car la semaine dernière, le grand dominicain de 37 ans a paraphé un contrat des ligues mineures avec l'équipe canadienne. Il passera quelques semaines dans les mineures afin de retrouver son oeil au bâton et sa forme physique. On pourrait donc prévoir un retour dans les grandes ligues quelque part en juin. Une addition qui sera la bienvenue chez les Jays qui ont grandement d'un coup de bâton supplémentaire, surtout que les deux gros canons Jose Bautista et Adam Lind ne frappent même pas pour leur poids depuis le début avril.

Natif de la République Dominicain, Guerrero a débuté sa carrière chez les Expos en septembre 1996. À son premier match, il frappait un coup de circuit face aux Braves d'Atlanta. Jusqu'ici, il en a ajouté 448 autres! En plus de 1496 points produits et 2590 coups sûrs, un record pour un joueur natif de la République Dominicaine. Sans oublier une moyenne de .318. Le genre de statistiques qui mènent un baseballeur tout droit à Cooperstown.

Vladimir a joué de 1996 à 2003 chez les Expos. Il a ensuite signé comme joueur autonome en 2004 pour les Angels d'Anaheim où il a évolué jusqu'en 2009. Par la suite, une saison au Texas en 2010 et une autre à Baltimore en 2011. Il n'avait pas trouvé preneur au cours de l'hiver malgré plusieurs rumeurs.

Si Guerrero retourne dans le baseball majeur comme prévu, ce sera un plaisir pour moi de le voir jouer au Rogers Centre à Toronto.

jeudi 10 mai 2012

Le retour de Serge Touchette

En 2003, un vibrant hommage était créé au journaliste couvrant les activités des Expos dans le Journal de Montréal, Serge Touchette, dans le but de parler des activités de la Ligue de baseball sénior. Il est rapidement devenu le scribe favori de l'Audace de Jonquière, particulièrement de Éric Bégin et de Stéphane Sheehy. Ses premiers textes ont commencé à défiler comme une traînée de poudre. Les uns et les autres se sont demandé qui était ce Serge Touchette, particulièrement Jean-François Savard.

Le chat est sorti du sac quand un texte sur le coach Éric Bégin a été publié. Le coach au tatoo de Darth Maul était sidéré devant tant de propos flatteurs. «Sympathique, drôle et impitoyable.» Il s'est aussi égaré solidement quand JF Savard a critiqué ouvertement tous les commentaires de Touchette. Bégin a dû lui avouer qui était le mystérieux journaliste.

Il faut se rappeler que Touchette avait décrit la performance du lanceur Billy Bilodeau, évoluant alors sous les ordres de Savard, de façon peu reluisante. C'était un fait, vérifiable, confirmé par le marqueur officiel. Le diable était aux vaches et les joueurs de Jonquière morts de rire.

«Touche» a sévi sur le forum de la LBSSL de 2003 à 2007 pour le plus grand plaisir des vrais fans de baseball, dont Frédéric Menachi. Mais après la déconfiture des Diamondbacks d'Ottawa au tournoi de 2007, Touchette a décidé de rendre les armes... en attendant de frapper à nouveau.

Devant les pressions populaires et les demandes incessantes des fans, Serge Touchette a refait son apparition. Cette fois-ci, c'est sur Facebook que «Touche» publie ses articles qui font encore le délice des lecteurs.

N'hésitez à devenir «ami» Facebook avec Serge Touchette.


lundi 7 mai 2012

Marc Bergevin est le nouveau DG

Mercredi dernier, le Canadien de Montréal choisissait enfin celui qui allait avoir la tâche de relever cette formation adorée des Québécois en la personne de Marc Bergevin. Ancien défenseur à caractère strictement défensif, il a évolué pendant 20 saisons dans la LNH avec les Blackhawks, les Islanders, les défunts Whalers d'Hartford, le Lightning, les Red Wings, les Blues, les Penguins et les Canucks. Depuis sa retraite, il a gravi tous les échelons dans les coulisses des Blackhawks où il était maintenant le bras droit du directeur-gérant Stan Bowman.

Dès sa présentation devant les journalistes, Marc Bergevin a démontré de l'assurance, de la joie de vivre et a posé des gestes concrets. «Le prochain entraîneur-chef parlera français.» Il est primordial que ce soit le cas. Il est celui qui s'adresse aux fans la plupart du temps. Le commun des mortels québécois n'est pas nécessairement fluent dans les deux langues. De plus, il avait déjà indiqué le matin même de sa nomination que Randy Cunneyworth retournait à son poste d'entraîneur-adjoint. Le prochain entraîneur-chef déterminera son sort.

Il a aussi insisté sur le fait que l'équipe devrait davantage miser sur le talent. Bien évidemment, on ne peut repêcher toujours des Québécois, surtout un meilleur est disponible. Mais en mettant l'accent sur le talent local, le Canadien pourrait miser des vedettes auxquels les gens pourraient encore mieux s'identifier. On le sait, autant le repêchage des dernières années et les décisions anti-francophones de la direction ont fait en sorte que la langue de Molière n'était pas trop populaire au sein du vestiaire. Le français ne garantit pas des victoires, mais il garantit une identité propre à une formation.

Parmi les décisions importantes de Bergevin, le nouvel entraîneur-chef est la première sur la liste. Ensuite, la préparation du repêchage. Pour cette raison, le nouveau patron du Canadien désire s'adjoindre les talents de recruteur de Rick Dudley, actuellement à l'emploi des Leafs. Bien que Trevor Timmins soit encore le responsable du recrutement, des nouvelles idées lui seraient bénéfiques. Surtout qu'il a laissé filer Claude Giroux pour le prolifique défenseur de la ECHL David Fischer.

Par la suite, Bergevin doit décider du sort de Scott Gomez. Son lourd contrat et ses performances anémiques font de lui un boulet pour l'équipe. On ne peut avancer avec une telle distraction. La situation d'un Tomas Kaberle sera aussi à évaluer. Il lui reste encore deux années à son contrat et il est loin d'être au sommet de sa carrière. Même chose pour Markov: peut-il redevenir le défenseur qu'il était? On ne peut se baser sur ses performances en fin de saison pour en juger.

En attaque, quoi faire afin de donner plus de punch? Mis à part le trio de Pacioretty, Desharnais et Cole, ça n'a pas brassé fort dans la cabane. Bergevin doit absolument trouver deux ailiers de calibre supérieur pour Tomas Plekanec. Le Tchèque a connu une baisse de régime principalement en raison d'un manque de profondeur à ses côtés.

Peu importe ce qu'il fera, il faudra donner du temps à Marc Bergevin afin qu'il instaure parfaitement ses idées et qu'il remette l'équipe sur pied.

Bonne chance!

THE AVENGERS

Les pièces avaient été mises en place depuis la sortie en 2008 de Iron Man. On avait vu le milliardaire Tony Stark apparaître après le générique de Hulk en 2008. Puis en 2010, Black Widow (La Veuve Noire) s'ajoutait à Iron Man. En 2011, coup sur coup, Thor et Capitaine America sont sortis sur les grands écrans du monde entier. Un caméo de Hawkeye dans Thor et un voyage dans le temps pour Capitaine America ont complété l'équipe de rêve: les Avengers.

Une super équipe de héros, ça demande beaucoup plus de logistique qu'on pense. Les égos s'entrechoquent autant chez les personnages que chez les acteurs. Surtout que ce sont toutes des têtes d'affiche. Et chaque héros se doit d'avoir son moment de gloire dans une telle fresque. Et c'est ce que le réalisateur Joss Whedon a su faire, réalisant un pari que plusieurs auraient jugé impossible.

Loki, le frère adoptif de Thor, débarque sur Terre à la recherche d'un cube offrant une énergie sans limite. En plus, Loki menace d'envoyer son armée super puissante et gigantesque s'il ne parvient pas facilement à ses fins. Devant la menace, le directeur du S.H.I.E.L.D., Nick Fury, vu précédemment en caméo dans les films mentionnés ci-haut, assemble une équipe de héros: Iron Man, Capitaine America, Hulk, Black Widow, Hawkeye et Thor. Tous essaieront de mettre Loki dans ses shorts avant qu'il ne rase la planète Terre pour de bon. Sans donner nécessairement de punch, disons que New York subit une cure assez intense dans le dénouement.

Le film mise sur la qualité des dialogues, malgré une intrigue plutôt mince et prévisible. Chaque personnage est bien campé, même si les Robert Downey Jr., Mark Ruffalo et Jeremy Renner sont des interprètes nettement plus talentueux que le reste du casting. Côté effets visuels, il est renversant de voir comment la technologie a évolué. On est loin des effets très 1970 de la Guerre des Étoiles, même si encore aujourd'hui, ils demeurent marquants dans l'histoire du cinéma.

Fait aussi intéressant et même important, les acteurs sont tous restés les mêmes depuis le début, sauf bien sûr pour Hulk. Eric Bana, Edward Norton et Mark Ruffalo se sont succédé dans le rôle du scientifique qui se transforme en énorme monstre vert quand il est en pétard. Du lot, Mark Ruffalo se démarque par la qualité de son jeu. De plus, «son» Hulk est le mieux conçu des trois. Voir Hulk en 2003 et l'Incroyable Hulk en 2008.

Il est important de demeurer assis sur son siège, car une séquence laisse entrevoir une inévitable suite dans quelques années. Fait à noter, Spider-man et les X-Men, tous des héros issus de l'univers de Marvel, ne sont pas présents dans le film. Question unique de droits cinématographiques. On visera à corriger le tir prochainement afin que tous soient réunis.

THE AVENGERS (LES AVENGERS: LE FILM). Réalisé par Joss Whedon. Avec Robert Downey Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Tom Hiddleston, Stellan Skarsgard, Samuel L. Jackson, Gwyneth Paltrow. Durée: 2 h 22. Budget: 220 000 000 de dollars américains!