jeudi 20 juin 2013

SUPERMAN: DE LA TÉLÉVISION AU CINÉMA

En marge de la sortie du tout nouveau Superman, voici un billet comme j'aime les faire, soit de vous brosser un tableau relativement complet d'une série à succès qui compte son lot d'épisodes au petit écran, mais aussi au grand écran.

Comme les plus grands fans de la bande dessinée le savent, Superman a été créé en 1938 par l'Américain Jerry Siegel et le Canadien originaire de Toronto Joe Shuster. On célèbre donc son 75e anniversaire. Le héros est un extraterrestre, originaire de la planète Krypton qui est complètement détruite, et il en serait le dernier survivant. Alors que la destruction de Krypton est imminente, le petit Kal-El est envoyé sur Terre pour y vivre comme n'importe quel de ses concitoyens, mais avec de tels pouvoirs, vivre normalement est impossible...

TÉLÉVISION

THE ADVENTURES OF SUPERMAN (1952-1958)


George Reeves
L'homme d'acier est porté au petit écran pour la première fois en 1952 et il est interprété par l'acteur George Reeves. Ce dernier tentera par tous les moyens de se faire reconnaître autrement que par ce rôle pourtant mythique. La série durera six saisons et comptera 104 épisodes de 25 minutes, dont la moitié en noir et blanc et elle recevra des critiques relativement élogieuses. Bien que je n'ai vu aucun épisode de la série, je crois qu'il s'agit d'un tour de force pour l'époque que de présenter les aventures d'un héros qui vole au-dessus des gratte-ciels sans les moyens techniques que nous possédons aujourd'hui. George Reeves perdra la vie le 16 juin 1959 dans des circonstances encore mystérieuses aujourd'hui racontées dans le film Hollywoodland. La série est disponible en DVD.

SUPERBOY (1988-1992)


Gerard Christopher
Après la fin de l'ère Superman avec Christopher Reeve, les producteurs Alexander et Ilya Salkind mettent en place une série télévisée d'une durée de quatre saisons et de 100 épisodes de 25 minutes racontant les aventures d'un jeune Clark Kent. John Newton interprète le rôle la première année et il est remplacé par Gerard Christopher pour les trois saisons suivantes. La production avait décidé de revoir le concept de la série après la première saison et ils ont changé presque tout le casting et aussi amélioré les effets visuels qui étaient très moyens lors des débuts. C'est à partir de la deuxième saison que l'auditoire s'est agrandi pour en faire une série populaire. Toutfois, seule la première saison est offerte en DVD.

LOIS AND CLARK: THE NEW ADVENTURES OF SUPERMAN (1993-1997)


Dean Cain
Série diffusée pendant quatre saisons sur le réseau américain ABC, elle raconte sous un point de vue un peu plus romantique l'histoire de Lois Lane et de Clark Kent et leurs aventures en tant que journalistes au Daily Planet. Le format est plus long que les deux séries précédentes et aussi destiné à une auditoire différent. C'est pendant 45 minutes et 88 épisodes que les fans de l'homme d'acier le verront en découdre avec Lex Luthor. Superman est joué par l'acteur Dean Cain et Lois Lane par Teri Hatcher. Alors que plusieurs rumeurs sur le retour de Superman au grand écran couraient à Hollywood, le nom de Dean Cain n'était pas retenu, car c'est le nom de Nicolas Cage qui est sur toutes les lèvres. Toute la série est disponible en DVD.

SMALLVILLE (2001-2011)


Tom Welling
Smallville est la série télévisée la plus durable au sujet de Superman, ou plutôt de Clark Kent. L'emphase est mise sur la jeunesse du futur héros de Métropolis et la découverte de ses pouvoirs surnaturels. Pour permettre quelques détours scénaristiques, on change un peu les origines du héros et des personnages qui le côtoient. Par exemple, le célèbre criminel Lex Luthor apparaît dans la vie de Clark Kent dès sa jeunesse à Smallville. C'est l'acteur Tom Welling qui assure le rôle de l'homme d'acier pendant les 218 épisodes que dure la série. Bien qu'un nouveau film de Superman était en chantier au milieu des années 2000 et plus récemment, son nom a été rapidement mis de côté, car il était le Superman de Smallville et il ne fallait pas que les fans soient mélangés entre la série et le cinéma. Évidemment, toute la série est disponible en DVD ou Blu-ray.

CINÉMA

SUPERMAN (1948)


Kirk Alyn
Si vous croyez que Superman a mis les collants pour la première fois en 1978 avec Christopher Reeve, détrompez-vous. C'est en 1948 que le sauveur de Métropolis est apparu au cinéma sous la forme d'un serial, un feuilleton, d'une durée de 15 épisodes présentés avant le programme principal. À l'époque, comme la télévision n'était pas tout à fait dans les foyers, le cinéma était le lieu de rencontre pour voir les films, les publicités, les nouvelles et aussi les téléromans comme on les connaît aujourd'hui. C'est donc Kirk Alyn qui a eu l'honneur d'être le premier acteur à revêtir l'uniforme du superhéros.


SUPERMAN - L'ÈRE CHRISTOPHER REEVE 


Christopher Reeve
Superman pouvait bien avoir vu le jour à la télévision, il était le temps qu'il fasse le saut définitivement au grand écran. Avec de meilleures techniques d'effets visuels, les ingrédients étaient présents pour que Superman prenne son envol à Hollywood. Les premières idées ont germé en 1973 et c'est en 1977 que le tournage commença avec Richard Donner à la réalisation. L'idée était audacieuse, on s'engageait pour le tournage de deux films qui devaient sortir à deux années d'intervalle. Pour gagner en crédibilité, on embauche la légende Marlon Brando pour y jouer le rôle de Kal-El, le père de Superman. Une somme record de 3,7 millions de dollars et un pourcentage des profits lui sont consentis pour seulement deux semaines de tournage. Par la suite, un autre acteur légendaire, Gene Hackman, est choisi pour jouer le rôle du machiavélique Lex Luthor. Et ce, bien avant que le rôle principal ne soit attitré. La production voulait miser sur Robert Redford pour interpréter Superman, mais le réalisateur Richard Donner désirait choisir un inconnu. «Pourquoi une star quand on peut en faire une? Christopher Reeve est Superman, on ne lui a donné que le costume.» Alors que 75% du deuxième film est tourné, Richard Donner est remplacé par Richard Lester qui ajoutera un aspect humoristique au film et la franchise en souffrira énormément. C'est toujours ce même Lester qui dirigera le troisième Superman et il laissera sa place à Sidney J. Furie pour le dernier.

SUPERMAN (1978)

Réalisé par Richard Donner. Avec Marlon Brando (Jor-El), Gene Hackman (Lex Luthor), Christopher Reeve (Clark Kent/Superman), Ned Beatty (Otis), Jackie Cooper (Perry White), Glenn Ford (Pa Kent), Margot Kidder (Lois Lane), Valerie Perrine (Eve Teschmacher) et Terence Stamp (General Zod). Alors que sa planète Krypton est en voie d'être détruite, le nouveau-né Kal-El est envoyé sur Terre par ses parents afin d'assurer la survie de son espèce. Sur sa planète d'adoption, il est recueilli par la famille Kent où il prendra le prénom Clark. Peu à peu, il découvrira ses pouvoirs surnaturels qui l'amèneront à devenir Superman. Il retrouvera sur sa route le plus grand cerveau criminel que la Terre ait connu, Lex Luthor, qui compte s'emparer de la Californie en lançant deux missiles nucléaires dans la faille de San Andreas. Mais Superman réussit à contrecarrer Luthor et l'envoyer en prison. Le héros de Krypton faire la rencontre de sa flamme, la journaliste et collègue Lois Lane. Réalisé pour une somme de 55 millions de dollars, faramineux budget pour l'époque, Superman rapporte 134,2 millions en Amérique du Nord pour un total de 300 millions dans le monde. En plus, la critique louange le travail de Richard Donner et un Oscar spécial est même attribué pour la réussite des effets visuels. Finalement, comment oublier la musique que tous connaissent?

SUPERMAN II (1980)

Réalisé par Richard Lester. Avec Gene Hackman (Lex Luthor), Christopher Reeve (Clark Kent/Superman), Ned Beatty (Otis), Jackie Cooper (Perry White), Sarah Douglas (Ursa), Margot Kidder (Lois Lane), Jack O'Halloran (Non), Valerie Perrine (Eve Teschmacher) et Terence Stamp (General Zod). Trois dangereux criminels originaires de Krypton et condamnés par le père de Superman, Jor-El, sont miraculeusement libérés. Dès lors, ils se dirigent vers la Terre pour y semer la terreur en abusant des superpouvoirs dont ils disposent. Pendant ce temps, Superman décide d'abandonner ses pouvoirs pour épouser Lois Lane. Cependant, devant le chaos semé par les trois Kryptoniens, il réussit à regagner toute sa puissance. Lex Luthor, de son côté, tente de s'allier avec le trio de criminels afin d'obtenir ce qu'il désire depuis fort longtemps. Un peu moins bon que le premier film, les deux ayant été tournés simultanément, celui-ci aurait bénéficié d'une trame dramatique supérieure au lieu d'essayer de cumuler les passages humoristiques. Le congédiement de Richard Donner alors que le 3/4 du film était terminé a fait en sorte que le nouveau réalisateur Richard Lester a apporté sa vision de Superman, mais il a surtout constitué l'élément déclencheur de la descente aux enfers du héros. Sachant que Richard Donner avait terminé une bonne partie du travail, les fans font pression afin qu'un montage différent soit proposé. En 2006, même année que la sortie de Superman Returns, on propose Superman II - The Richard Donner Cut. Cette version propose une variété de scènes différentes qui donnent en bout de ligne un film supérieur. Le film a amassé 108 millions de dollars en Amérique du Nord avec un budget de 54 millions.

SUPERMAN III (1983)

Réalisé par Richard Lester. Avec Christopher Reeve (Clark Kent/Superman), Richard Pryor (Gus Gorman), Robert Vaughn (Russ Webster), Annette O'Toole (Lana Lang), Margot Kidder (Lois Lane), Marc McClure (Jimmy Olsen) et Jackie Cooper (Perry White). Le génie en informatique Gus Gorman aide un puissant homme d'affaires et génie du mal à ses heures, Russ Webster, à contrôler le monde grâce aux ordinateurs. Le plan compte aussi se débarrasser de Superman. Pour ce faire, ils mettent la main sur de la kryptonite et le héros se retrouve face à une version maléfique de lui-même qu'il devra lutter. Même si tout n'est pas mauvais, le virage trop humoristique avec un acteur comique de premier ordre en Richard Pryor envoie un mauvais message aux fans. Les traditionnels criminels connus dans les aventures de Superman sont absents. Même chose pour Lois Lane qui n'apparaît que dans quelques scènes, l'actrice Margot Kidder ayant ouvertement critiqué l'arrivée du réalisateur Richard Lester. Le rendement a box-office a nettement moins bon que dans les deux premiers films avec seulement 60 millions.

SUPERMAN IV: THE QUEST FOR PEACE (1987)

Réalisé par Sidney J. Furie. Avec Christopher Reeve (Clark Kent/Superman), Gene Hackman (Lex Luthor), Margot Kidder (Lois Lane), Mariel Hemingway (Lacy Warfield), Jon Cryer (Lenny), Marc McClure (Jimmy Olsen), Mark Pillow (Nuclear Man) et Jackie Cooper (Perry White). Lex Luthor est de retour et son cerveau de criminel est toujours aussi machiavélique. Pour contrer Superman et ainsi avoir le champ libre, il crée son propre superhéros en volant quelques cheveux de Superman et lançant un missile vers le Soleil. Les idées principales sont certes bonnes, dans la lignée dans la bande dessinée, mais quand les producteurs désirent couper dans le budget, on obtient bien moins de substance. Alors que le premier Superman a été produit en 1978 avec 55 millions, ce dernier coûtera seulement 17 millions de dollars et le résultat à l'écran en souffre. Pire encore, le box-office est désastreux avec 15 petits millions de dollars. Cet échec cloue définitivement le cercueil des aventures de Superman au cinéma, avec Christopher Reeve. Il décidera de ne plus jamais jouer le superhéros. Et on connaît la suite, Reeve se blesse et devient quadraplégique suite à un accident de cheval en 1995 et il deviendra un symbole de courage pendant les neuf années qui suivront jusqu'à sa mort en 2004.

SUPERMAN LIVES (PROJET DE TIM BURTON)


Nicolas Cage
Les années vont passer et un autre superhéros de l'univers DC Comics, Batman, connaîtra ses heures de gloire. Qu'en est-il de l'homme d'acier? Dans le milieu des années 90, des rumeurs sont persistantes à l'effet que Tim Burton réalise sa version de Superman avec Nicolas Cage dans le rôle-titre. On parle même d'une apparition de Michael Keaton dans le rôle de Batman. Des essais de costume sont déjà réalisés et même le titre est prêt: Superman Lives. Mais le scénario n'est jamais satisfaisant et le studio Warner décide d'abandonner le projet. Puis quelques années plus tard, de nouvelles idées germent et le réalisateur de X-Men, Bryan Singer, embarque dans un ambitieux projet. On décide de produire la suite de Superman I et II, en oubliant complètement (ou volontairement) les III et IV. C'est une forme avouée de recharge, de suite et de remake.

SUPERMAN RETURNS (2006)


Brandon Routh
Réalisé par Bryan Singer. Avec Brandon Routh (Clark Kent/Superman), Kevin Spacey (Lex Luthor), Kate Bosworth (Lois Lane), James Marsden (Richard White), Frank Langella (Perry White), Parker Posey (Kitty Kowalski), Sam Huntington (Jimmy Olsen), Kal Penn (Stanford) et Marlon Brando (Jor-El). Après cinq années d'absence sur Terre, parti à la recherche de survivants de sa planète natale, Superman revient sur sa planète adoptive pour y découvrir que sa flamme, Lois Lane est maintenant mère d'un enfant. Le fidèle ennemi de Superman, Lex Luthor, est maintenant libre et prévoit encore un plan diabolique pour se défaire de Superman. Le défi était de taille. On reproduit l'ancienne recette: on embauche un inconnu dans le rôle-titre et on espère qu'il aura le charisme la vedette précédente. Malgré des critiques positives et presque 400 millions de dollars amassés dans le monde, le film ne connaît pas de suite. Et le jeune Brandon Routh sera malheureusement associé lui aussi au rôle de Superman, comme Christopher Reeve avant lui. À mon avis, malgré les 260 millions investis dans le projet, le film ne lève pas parce qu'il ne se démarque en rien de ce qui a été fait auparavant. Comme il n'est qu'une suite, on poursuit la lancée, sans nécessairement renouveler le personnage, même si encore une fois, le film compte bien plus de qualités que de défauts. 

SUPERMAN - RETOUR VERS LE SOMMET

Comme le film réalisé par Bryan Singer n'a pas obtenu le succès souhaité, l'idée de poursuivre les aventures de Superman est en suspens. Mais face au succès de la trilogie de The Dark Knight, la Warner, qui détient les droits, décide d'y aller de l'avant avec un modèle semblable. Et c'est justement Christopher Nolan qui agit à titre de producteur avec son frère Jonathan et David S. Goyer à la scénarisation. Trop occupé à apporter la touche finale à Batman, Nolan laisse la chaise de réalisateur à Zach Snyder. Le tournage débute à l'été 2011 et se termine en janvier 2012. Les attentes sont très élevées, compte tenu que les hommes derrière la production ont connu un succès unanime avec la réinvention de l'homme chauve-souris. Et comme celui-ci, on recommence le tout à zéro.

MAN OF STEEL (2013)


Henry Cavill
Réalisé par Zach Snyder. Avec Henry Cavill (Clark Kent/Superman), Amy Adams (Lois Lane), Michael Shannon (Zod), Kevin Costner (Jonathan Kent), Diane Lane (Martha Kent), Antje Traue (Faora), Laurence Fishburne (Perry White) et Russell Crowe (Jor-El). La planète Krypton est en à ses derniers jours, Jor-El et sa femme décident d'envoyer Kal-El, leur fils unique, conçu de manière naturelle, contrairement aux autres habitants de la planète, sur la Terre afin que leur descendance soit préservée. Avant que la planète ne soit détruite, Zod tue les parents de Kal-El et il est condamné à errer dans la prison fantôme. Arrivé sur Terre, Kal-El est recueilli par des Terriens et prend le nom de Clark Kent. Peu à peu, il découvre tous ses superpouvoirs et il en apprend de plus en plus sur les raisons qui l'ont poussé à vivre sur Terre. Alors qu'il devient l'homme d'acier, Zod est libéré de la prison fantôme et compte soumettre les habitants de la Terre à ses quatre volontés. 235 millions de dollars sont investis dans ce «reboot» et les premiers résultats ont été concluants en terme de chiffres. Par ailleurs, toutes les critiques ne sont pas unanimes, quelques choix scénaristiques accrochent et la surabondance d'effets visuels enlève un caractère véritable se rapprochant de The Dark Knight. Néanmoins, on souligne que le choix de Henry Cavill dans le rôle principal est judicieux. 

Je ne peux critiquer le film, car je ne l'ai pas encore vu. Cette visite au cinéma devrait avoir lieu d'ici peu. Je me garderai donc de mes commentaires personnels quant à cette toute dernière mouture. 

jeudi 13 juin 2013

FINALE DE LA COUPE STANLEY: BOSTON VS CHICAGO

Les jeux sont faits, ce sont les Bruins de Boston de Claude Julien, vainqueurs de la Coupe Stanley en 2011, qui affronteront les champions de 2010, les Blackhawks dirigés par Joël Quenneville. Un duel entre deux formations robustes, dotées de marqueurs de talent et de gardiens de but très solides. Qui gagnera?

Les Bruins sont passés à un cheveu d'être éliminés en première ronde alors qu'ils tiraient de l'arrière 4-1 en troisième période face aux Maple Leafs de Toronto. On connaît la suite, ils ont créé l'égalité puis remporté le match en prolongation. Par la suite, ils ont lessivé les Rangers de New York en cinq rencontres et contre toutes attentes, ils ont passé le balai face aux favoris, les Penguins de Pittsburgh, blanchissant Sidney Crosby durant quatre parties et en n'accordant que deux buts. Oui, ils sont hots, mais aussi pleins de marde.

Pour leur part, les Blackhawks sont sûrement les grands favoris pour remporter les grands honneurs, car ils ont survolé la section ouest en finissant avec une bonne longueur d'avance sur les plus proches rivaux. Ils ont liquidé le Wild du Minnesota en cinq matchs, mais ils ont trimé dur pour sortir les Red Wings en remontant la pente après avoir tiré de l'arrière 3-1 dans leur série. C'est un but en prolongation lors du 7e match qui leur a permis d'accéder à la demi-finale. Puis, ils n'ont que très peu de chances aux Kings en les sortant en 5.

À quoi peut-on s'attendre en finale? À du jeu physique, très physique. Les deux équipes ne comptent que très peu de nains de jardin, et si nain il y a, assurez-vous que celui-ci est dur à cuire sans nom. Le plus peureux des deux équipes est sans doute que Zdeno Chara qui s'assure de mettre en échec sauvagement ses adversaires.

En attaque, David Krejci connaît des séries du tonnerre pour les Bruins et il sera l'homme à surveiller. On attend cependant beaucoup plus de Tyler Séguin et du vétéran Jaromir Jagr. Mais ceux-ci amènent quand même une dimension offensive importante et peuvent faire la différence à tous moments. Du côté des Hawks, Jonathan Toews tarde à produire, même si son apport va au-delà des buts qu'il peut marquer. Belle surprise, c'est Bryan Bickell qui mène l'offensive avec Marian Hossa. Patrick Kane, quant à lui, s'est chargé des Kings lors des deux derniers matchs après avoir connu lui aussi des séries difficiles.

Ça pourrait se jouer devant le filet. Aucun de des deux gardiens ne cèdent facilement, même quand leur défensive joue lamentablement. Fait intéressant, Tuukka Rask était le second de Tim Thomas lors de la conquête des Bruins en 2011 et Corey Crawford était le troisième gardien lors de la conquête de son équipe en 2010. Donc, les deux ont la chance de voir les fruits de leur travail récompensé pour la première fois en tant que numéro 1.

Cette série sera longue, très longue. On l'a vu dans le premier match, une victoire des Hawks en troisième prolongation. Je les favorise, je les favorisais quand même avant le premier match, mais cette série se terminera en sept rencontres, pas avant. Et ne soyez pas surpris que ce soit un but dramatique en prolongation qui fasse la différence. La seule chose qui me fait peur, et je le répète, les Bruins sont pleins de marde.

HAWKS EN 7

À NOTER: Première finale de clubs originaux depuis 1979.

SUPERMAN: L'HOMME D'ACIER

Henry Cavill est Superman
Demain le 14 juin, c'est la grande sortie nord-américaine de l'Homme d'acier, version française de The Man of Steel. Pour ceux qui ignorent malheureusement de qui je parle, sachez que Man of Steel est le surnom donné à Superman. Au même titre que Batman porte le sobriquet de The Dark Knight.

Les premières critiques sont déjà disponibles et elles ne sont pas très convaincantes. Le réputé site metacritic.com, qui cumule de 30 à 40 critiques de journalistes professionnels, ne lui offre qu'une moyenne de 56/100. Ce n'est pas fameux, surtout qu'on attendait avec impatience l'association entre le réalisateur Zach Snyder (réalisateur de 300 entre autres), le producteur Christopher Nolan (réalisateur de la trilogie the Dark Knight) et le scénariste David S. Goyer (scénariste de la trilogie the Dark Knight). 

Sans me perdre et critiquer un film que je n'ai pas vu, et que je me promets de voir peu importe ce qu'en pensent les prétendus spécialistes, je peux toutefois vous laisser savoir que plusieurs ont noté la surabondance d'effets visuels, des scènes de combat répétitives et sans trop d'imagination, un scénario qui sonne parfois faux, sans oublier un humour lourdeau. Bien que ce ne soit qu'une question de point de vue, une moyenne de 56 n'est pas les gros chars, bien qu'un tel résultat comporte aussi des critiques excessivement positives.

Mais le cinéma a besoin de Superman, car il est le héros le plus connu, le plus populaire du groupe des superhéros issus des bandes dessinés. Mais on dit qu'il est porteur d'une malchance incommensurable: l'interprète de l'homme d'acier dans la série des années 50-60, George Reeves, a perdu la vie dans des circonstances encore inexpliquées (voir le film Hollywoodland) et n'a jamais réussi à faire son nom autrement que dans le rôle de Superman. De son côté, Christopher Reeve, le plus connu d'entre tous, est devenu quadraplégique après un accident de polo et n'a jamais été en mesure également de se faire valoir dans la peau d'un autre personnage. Finalement, le dernier interprète, Brandon Routhl, dans la version de 2006 de Bryan Singer, n'a lui aussi pas été en mesure de lancer sa carrière grâce à ce rôle. Et même, le résultat du film était si décevant qu'on a jamais daigné en faire une suite.

Pourtant, les ingrédients sont tous présents, mais trop souvent dans les blockbusters estivaux, on se concentre sur des effets gigantesques, laissant l'histoire de côté et les relations entre les personnages. Est-ce parce que c'est parce qu'on croit bien connaître Superman qu'on n'approfondit pas assez son histoire?

Bien que plusieurs disent se foutre des critiques lorsque vient le temps de voir un film, il est clair qu'elles ont un impact dans le cas des blockbusters. Dans le cas de l'Homme d'acier, j'espère seulement que le succès sera aussi percutant que celui de The Dark Knight afin que Superman puisse assurer sa survie au grand écran pendant encore longtemps. Parce qu'après tout, le héros à la grande cap rouge fête ses 75 ans cette année.

À suivre ma critique du film et un regard sur tous les films de Superman depuis sa création.

mercredi 5 juin 2013

STAR WARS: IDENTITÉS!

STAR WARS IDENTITÉS
C'est finalement lundi le 3 juin que je me suis dirigé vers le Musée de l'aviation et de l'espace du Canada pour visiter l'exposition unique sur la Guerre des Étoiles: Star Wars Identités. Plus de 200 costumes, maquettes et objets sont proposés aux visiteurs. Des pièces de collection uniques en leur genre qui ont servi à créer la grandiose saga créée par George Lucas.

Dès l'entrée, nous sommes vis à vis une série de personnages mythiques: Boba Fett, son vaisseau le Slave I, un soldat de choc, un soldat clone, C-3P0, R2D2 et autres droïdes vus dans les deux trilogies. Tellement captivant, ces robots que l'on a vu au cinéma sont tout près, une seule vitrine nous sépare d'eux.  Fantastique!
Le protojet d'Anakin Skywalker

Quelques mètres plus loin, nous pouvons voir le protojet d'Anakin Skywaler dans Star Wars Episode I, et ce grandeur nature. W-O-W!

Au fil de nos pas, on peut y découvrir des dessins qui ont servi d'ébauche à la création des personnages, des lieux principaux vus dans les films. On voit qu'un processus de création prend du temps et que plusieurs étapes sont nécessaires avant de trouver le visage parfait. 

Vaisseaux de l'Empire
Nous pouvons aussi voir, toujours en grandeur nature, un guerrier tusken, un Jawa, Han Solo dans la carbonite, des costumes de la princesse Leia, un miniature de Jabba the Huth ainsi que ses yeux, sans oublier Yoda. Bien entendu, un Yoda tout petit, d'une beauté renversante. On dirait qu'il s'apprête à nous dire: «Aimer l'exposition tu vas.» 

Chewbacca, le Wookiee
Un peu plus, c'est l'Alliance rebelle contre l'Empire, tous les vaisseaux ou presque sont là, en miniature, évidemment. Quel souci du détail, des objets uniques. Ce qui est intéressant, c'est de constater la différence de grandeur entre les divers engins. Et les grands fans peuvent voir aussi le Faucon Millenium de Han Solo, l'appareil le plus rapide de toute la galaxie, celui qui conduit Luke, Obi-Wan et les droïdes hors de la planète Tattooine.


Autre moment fort, les costumes de Han Solo, Leia, Lando Calrissian et Chewbacca. On ne pouvait pas s'imaginer à quel pont l'acteur qui le jouait était grand, près de 7 pieds 2 pouces. 

On peut aussi voir les costumes de Padmé, Anakin et son motojet, Obi-Wan, Darth Maul, de l'Empereur et de Darth Vader, à la toute fin de l'exposition, probablement l'un des méchants les plus appréciés dans l'histoire du cinéma.

Au début de notre parcours, on nous prêt un bracelet qui nous permettra de forger notre propre identité dans le monde de Star Wars. Devant dix stations, nous passons le bracelet devant un petit octogone et on peut choisir diverses options modelant notre personnage. C'est ainsi que je suis devenu un Trandoshan mâle, un affreux chasseur de prime et Alyssia une femelle Ewok. Tous les deux, nous avons choisi le côté obscur de la Force. 

L'exposition coûte néanmoins de beaux dollars et si l'un veut un souvenir, il faut débourser aussi de sous supplémentaires. Pour un adulte, il en coûte 29,12$ avec les taxes et les frais de service. Cependant, j'ai acheté mon billet en ligne. Il peut être un peu moins coûteux sur place. Cependant, le billet nous donne un accès gratuit au Musée de l'aviation et de l'espace, un accès également gratuit au Musée des sciences et technologiques et 50% de rabais au Musée de l'agriculture. Pratiquement quatre musées en un.

L'exposition est à Ottawa jusqu'au 2 septembre. Il est obligatoire de s'y rendre si l'on est fan de Star Wars, ou pas.

samedi 1 juin 2013

STAR TREK: L'AVENTURE

Star Trek, un univers de science-fiction colossal créé dans les années 60 par Gene Roddenberry. La création de cet Américain décédé en 1991 compte six séries télévisées, douze longs métrages, des bandes dessinées, des jeux vidéo, des romans et une légion de fans, tout aussi amoureux de cet univers que ceux de Star Wars.

STAR TREK a débuté en 1966 avec la série originale, aujourd'hui une série-culte inoubliable mettant en vedette des personnages et acteurs tout aussi inoubliables. Cette série a duré trois saisons, 79 épisodes, sans être excessivement populaire, mais elle a créé un engouement qui dure encore 47 ans plus tard. Patrouille du cosmos (en version française) raconte l'histoire du capitaine James Tiberius Kirk et de son équipage à bord du vaisseau Entreprise. Leur mission est de découvrir de nouvelles formes de vie et ainsi enrichir la race humaine.

Qui eut cru que Star Trek soit toujours aussi populaire aujourd'hui alors que cette série devait être annulée après deux saisons? La présence de fans purs et durs ont forcé la main aux producteurs pour qu'une troisième saison soit télévisée. Pendant dix ans par contre, Star Trek n'apparaîtra à la télévision que sous forme de rediffusion. Ce n'est que dans la foulée de la popularité incroyable de Star Wars que la Paramount décida de produire une version cinématographique avec l'équipage original.

LES FILMS - ÉQUIPAGE ORIGINALE


L'équipage original à la télévision
L'équipe originale compte sept membres. Le capitaine puis amiral James T. Kirk (William Shatner), l'attaché scientifique Spock (Leonard Nimoy), le médecin chef Leonard «Bones» McCoy (DeForest Kelley), le chef ingénieur Montgomery «Scotty» Scott (James Doohan), le pilote puis capitaine Hikaru Sulu (George Takei), le navigateur Pavel Chekov (Walter Koenig) et le lieutenant Nyota Uhura chargé des communications (Nichelle Nichols).

STAR TREK: THE MOTION PICTURE (Star Trek: le film) (1979). Réalisé par Robert Wise. Avec William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelly (McCoy), James Doohan (Scotty), George Takei (Sulu), Walter Koenig (Chekov), Nichelle Nichols (Uhura), Persis Khambatta (Ilia) et Stephen Collins (Capitaine Decker). Une entité extraterrestre menaçante en route vers la Terre force Starfleet à faire sortir de la retraite le capitaine James T. Kirk et ce malgré qu'un jeune capitaine soit maintenant aux commandes du vaisseau Entreprise. Peu à peu, l'équipage découvre les secrets de V'Ger, l'entité présumée hostile et finit par repousser la menace. Il s'agit ici d'une véritable patrouille du cosmos, sans la personnalité d'un ennemi véritable. Le rythme du film est lent, mais on prend soin de réintégrer tous les personnages en expliquant adéquatement leur cheminement.

STAR TREK II: THE WRATH OF KHAN (Star Trek: La Colère de Khan) (1982). Réalisé par Nicholas Meyer. Avec William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelley (McCoy), James Doohan (Scotty), George Takei (Sulu), Walter Koenig (Chekov), Nichelle Nichols (Uhura), Ricardo Montalban (Khan) et Kirstie Alley (Saavik). L'amiral Kirk doit affronter un vieil et cruel ennemi, Khan Noonien Singh, qui veut mettre la main sur la découverte du docteur Carol Marcus et de son fils David, un générateur de vie nommé Genesis. Khan est apparu durant un épisode dans la série télévisée en 1967 et il avait été déporté sur une planète lointaine par l'équipage de l'Entreprise. C'est en mission de reconnaissance que le navigateur Pavel Chekov fera face au Botany Bay, ce vaisseau dirigé par Khan, issu d'une autre époque. Afin de sauver ses amis, le capitaine Spock meurt et sa tombe est lancée sur Genesis.

STAR TREK III: THE SEARCH FOR SPOCK (Star Trek: À la recherche de Spock) (1984). Réalisé par Leonard Nimoy. Avec William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelley (McCoy), James Doohan (Scotty), George Takei (Sulu), Walter Koenig (Chekov), Nichelle Nichols (Uhura), Robin Curtis (Saavik), Merritt Butrick (David) et Christopher Lloyd (Kruge). Retournant sur Terre après les événements du film précédant, l'équipage apprend que l'Entreprise sera remisé et que chacun des membres sera réaffecté à d'autres vaisseaux. L'amiral Kirk apprend de la part du père de Spock que celui-ci ne serait pas totalement mort, surtout que son âme a été déposée dans le corps de McCoy. Malgré l'interdiction de la Fédération, Kirk s'enfuit avec l'Entreprise pour retourner sur Genesis afin d'y retrouver leur ami. Mais les grands ennemis de la Fédération, les Klingons, apprennent l'existence de cette planète et désirent s'en emparer afin qu'elle puisse servir d'arme. Présent uniquement à la toute fin, Leonard Nimoy a pu se concentrer uniquement, ou presque, sur la réalisation du film.

STAR TREK IV: THE VOYAGE HOME (Star Trek: Retour sur Terre) (1986). Réalisé par Leonard Nimoy. Avec William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelley (McCoy), James Doohan (Scotty), George Takei (Sulu), Walter Koenig (Chekov), Nichelle Nichols (Uhura) et Catherine Hicks (Gillian). De retour de Vulcain maintenant aux commandes d'un appareil Klingon, l'équipage de l'amiral Kirk ne peut s'approcher de la Terre en raison de la présence d'une sonde émettant des signaux rappelant des chants de baleine. Comme celles-ci sont éteintes au 23e siècle, l'amiral Kirk décide de remonter le temps pour trouver un couple de baleines à notre époque et de les ramener sur Terre au 23e siècle afin de sauver l'humanité. Épisode qui a connu le plus grand succès au cinéma, il est intéressant de voir tous les personnages dans un univers terrestre, mais qui n'est pas le leur. Leur accoutrement sort de l'ordinaire et leur vocabulaire n'est pas adapté. Bien que rempli de coïncidences, d'humour et complètement dénué de violence, ce film se veut sans doute le plus divertissant de la série.

STAR TREK V: THE FINAL FRONTIER (Star Trek: l'Ultime frontière) (1989). Réalisé par William Shatner. Avec William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelley (McCoy), James Doohan (Scotty), George Takei (Sulu), Walter Koenig (Chekov), Nichelle Nichols (Uhura), David Warner (Talbot) et Laurence Luckinbill (Sybok). L'équipage de l'Entreprise est pris en otage par le demi-frère de Spock, le mystérieux Sybok, dans sa quête obsessionnelle de la recherche de Dieu. Cela amènera le vaisseau à franchir l'ultime frontière spatiale. Bien que l'idée soit solide, le scénario l'est beaucoup moins, tout comme la réalisation de William Shatner qui se perd dans l'humour, parfois même le ridicule. On se sent tout à coup loin de l'univers Star Trek.
L'équipage original au cinéma

STAR TREK VI: THE UNDISCOVERED COUNTRY (Star Trek: Terre Inconnue) (1991). Réalisé par Nicholas Meyer. Avec William Shatner (Kirk), Leonard Nimoy (Spock), DeForest Kelley (McCoy), James Doohan (Scotty), George Takei (Sulu), Walter Koenig (Chekov), Nichelle Nichols (Uhura), Kim Cattrall (Valeris) et Christopher Plummer (Chang). À la veille de leur retraite, Kirk et McCoy sont accusés de l'assassinat du Haut Chancelier Klingon et sont emprisonnés sur la prison de glace Rura Penthe. Spock ne disposera que de très peu de temps pour sauver ses amis et mettre à jour le complot organisé par un général de guerre Klingon. Dernier film de la série, il est aussi l'un des plus solides, réalisé par Nicholas Meyer, celui-là même qui était derrière le deuxième épisode. Il est à noter l'apparition de Christian Slater dans un petit rôle.

L'équipage du capitaine Jean-Luc Picard
STAR TREK: THE NEXT GENERATION est la seconde série télévisée de Star Trek et connaît une longévité importante avec sept saisons (de 1987 à 1994) et quatre films. Se déroulant plusieurs années après la série originale que l'on connaît, l'Entreprise demeure toujours le vaisseau qui explore l'univers, mais avec un nouveau commandant: Jean-Luc Picard. L'équipage de Picard se compose du commandeur William T. Riker (Jonathan Frakes), du lieutenant commandeur Data (Brent Spiner), du lieutenant commandeur Geordi La Forge (LeVar Burton), du lieutenant Worf (Michael Dorn), du docteur Beverly Crusher (Gates McFadden), de la conseillière Deanna Troi (Marina Sirtis), du chef Miles O'Brien (Colm Meaney), du lieutenant Tasha Yar (Denise Crosby), de l'enseigne/aspirant Wesley Crusher (Wil Wheaton), du docteur Katherine Pulaski (Diana Muldaur) et de l'enseigne Ro Laren (Michelle Forbes). L'univers dans lequel gravite les personnages est comme mentionné semblable à celui de ses prédécesseurs, mais l'équipage du capitaine Picard résout ses problèmes de manière plus «pacifique».

STAR TREK: GENERATIONS (Star Trek: Générations) (1994). Réalisé par David Carson. Avec Patrick Stewart (Picard), William Shatner (Kirk), Jonathan Frakes (Riker), Brent Spiner (Data), LeVar Burton (Geordi), Michael Dorn (Worf), Gates McFadden (Dr. Crusher), Marina Sirtis (Troi), Malcolm McDowell (Soran), Walter Koenig (Chekov), James Doohan (Scotty) et Whoopi Goldberg (Guinan). Comme l'équipage du capitaine Kirk a définitivement pris sa retraite, on mise sur le capitaine Picard pour porter le flambeau cinématographique de Star Trek. Mais pour s'assurer d'un bon passage dudit flambeau, on croise les deux époques. Le capitaine Kirk et ses amis Chekov et Scotty sont invités au lancement de l'Entrepris NCC-1701B. Le vaisseau doit cependant répondre à un appel de détresse et seulement 54 personnes sont sauvées d'une attaque Borg, dont un étrange scientifique nommé Soran. Celui-ci vise à regagner le Nexus, une forme de ruban énergétique, sorte de porte vers une nouvelle dimension. Mais le plan de Soran compte éliminer des millions de vies humaines. Le beau succès remporté ouvre la voie vers la nouvelle génération.

STAR TREK: FIRST CONTACT (Star Trek: Premier Contact) (1996). Réalisé par Jonathan Frakes. Avec Patrick Stewart (Picard), Jonathan Frakes (Riker), Brent Spiner (Data), LeVar Burton (Geordi), Michael Dorn (Worf), Gates McFadden (Dr. Crusher), Marina Sirtis (Troi), Alfre Woodard (Lily), James Cromwell (Cochran) et Alice Krige (Reine Borg). Le Borg, une entité moitié organique, moitié machine, n'a qu'un seul but: conquérir et assimiler toutes les formes de vie de l'univers. Ils se dirigent vers la Terre pour éliminer la race humaine. Le capitaine Jean-Luc Picard a lui-même failli mourir alors que son corps et son âme ont été possédés par l'entité Borg. Pour vaincre, l'équipage doit revenir dans le temps où le premier contact entre les humains et les extraterrestres vulcains a eu lieu pour changer le cours de l'histoire et anéantir l'entité Borg. De loin, le meilleur film de la série «Next Generation».

STAR TREK: INSURRECTION (Star Trek: Insurrection) (1998). Réalisé par Jonathan Frakes. Avec Patrick Stewart, (Picard), Jonathan Frakes (Riker), Brent Spiner (Data), LeVar Burton (Geordi), Michael Dorn (Worf), Gates McFadden (Dr. Crusher), Marina Sirtis (Troi), Donna Murphy (Anij) et F. Murray Abraham (Ru'afo). Quand l'équipage de l'Entreprise apprend qu'un complot de la Fédération est destiné contre les habitants d'une planète unique, le capitaine Picard commence une rébellion afin de sauver cette race. Bien en-dessous de son prédécesseur, l'Insurrection n'a pas lieu comme prévu et l'équipage de l'Entreprise commence à démontrer des signes d'essoufflement, si ce n'est l'aventure Star Trek en elle-même au cinéma.

STAR TREK: NEMESIS (Star Trek: Némésis) (2002). Réalisé par Stuart Baird. Avec Patrick Stewart (Picard), Jonathan Frakes (Riker), Brent Spiner (Data), LeVar Burton (Geordi), Michael Dorn (Worf), Gates McFadden (Dr. Crusher), Marina Sirtis (Troi), Ron Perlman (Viceroy) et Tom Hardy (Shinzon). Alors que l'Entreprise doit se rendre sur la planète Romulienne de Romulus, supposément pour y négocier un traité de paix, la Fédération apprend qu'ils désirent en réalité attaquer la Terre. Des quatre films de l'équipage du capitaine Picard, celui-ci est le seul que je n'ai pas vu au cinéma. J'ajouterais même que je crois ne l'avoir jamais réellement vu au complet. Cette situation devrait se résoudre sous peu.

Outre ces films et les deux séries ci-haut mentionnées, trois autres séries télévisées ont vu le jour: Star Trek Deep Space Nine de 1993 à 1999, Star Trek Voyager de 1995 à 2001 et Star Trek Entreprise de 2001 à 2005 se déroulant à des époques et des lieux galactiques plus ou moins différents. Comme ces séries n'ont pas fait l'objet de films, je ne m'attarderai pas à elles.

Cependant, comme mentionné dans le paragraphe précédent, on remarque que la dernière apparition télévisuelle de Star Trek remonte à 2005 et à 2002 au cinéma. Dans cet optique, mais surtout dans la foulée de la popularité du succès de Batman Begins par exemple, où on explore l'origine profonde du ou des personnages principaux, on relance la franchise avec l'équipage original, mais avec la participation de jeunes acteurs. Pour la réalisation, on confie le poste à J.J. Abrams, très connu pour la série télévision Alias et pour la réalisation de Mission Impossible III.

On explore donc de nouveau les personnages, on crée de nouveaux liens entre eux, mais aussi, plusieurs éléments connus dans la série originale sont supprimés, négligés ou bien changés. En somme, cette nouvelle mouture se passe dans un univers dit parallèle.

Le tout nouvel équipage en compagnie du réalisateur J.J.  Abrams
STAR TREK (2009). Réalisé par J.J. Abrams. Avec Chris Pine (Capitaine James T. Kirk), Zachary Quinto (Mr. Spock), Karl Urban (Leonard «Bones» McCoy), Zoe Saldana (Uhura), Simon Pegg (Scotty), John Cho (Mr. Sulu), Anton Yelchin (Chekov), Eric Bana (Nero), Bruce Greenwood (Pike) et Leonard Nimoy (Spock Prime). À peine entré dans l'académie Starfleet, le jeune James Kirk est une tête folle, mais considéré comme un leader-né. Mais c'est comme second d'un jeune Vulcain, Spock, que Kirk embarque dans une aventure contre un Romulien qui utilise le voyage dans le temps et qui crée des trous noirs pour détruite les planètes de la Fédération une à une. Un duel se livre non seulement entre l'équipage de l'Entreprise contre le Romulien Nero, mais aussi entre les deux jeunes Kirk et Spock. L'entrée est brillante, l'action et les effets visuels sont nettement plus abondants qu'auparavant, surtout grâce à un budget colossal, Le film s'avère un succès critique et public. Cependant, les purs et durs relèveront chaque aspect qui n'est pas «pareil» à la bonne vieille équipe d'autrefois.

STAR TREK INTO DARKNESS (Star Trek vers les ténèbres) (2013). Réalisé par J.J. Abrams. Avec Chris Pine (Kirk), Zachary Quinto (Spock), Karl Urban (McCoy), Zoe Saldana (Uhura), Simon Pegg (Scotty), John Cho (Mr. Sulu), Anton Yelchin (Chekov), Benedict Cumberbatch (Khan), Peter Weller (Marcus), Bruce Greenwood (Pike) et Alice Eve (Dr. Carol Marcus). Un dangereux et cruel terroriste du nom de John Harrison menace de détruire toute la flotte et les institutions de Starfleet. Alors qu'il s'en prend aux têtes dirigeantes de la Fédération, le fugitif disparaît dans une zone de guerre contrôlée par les Klingons, une race dangereuse et sans pitié. Le capitaine Kirk et son équipage doivent arrêter le fugitif et le ramener sur Terre. Mais l'homme et ce qu'il représente s'avèrent être le mal en personne. Comme le premier film de la nouvelle série, on mise beaucoup sur l'action, nettement plus exagérée que dans les films originaux, et sur des effets spéciaux de grande qualité. Néanmoins, à trop vouloir impressionné le spectateur, on finit par le lasser et on s'ennuie parfois de la bonne vieille recette reposante pour nos yeux et captivante pour l'intellect. Cependant, il s'agit d'un pur plaisir d'au-delà de deux heures qui ne demande qu'à être vécu une nouvelle fois dans quelques années.

Voilà, c'était mon point de vue sur la grande aventure Star Trek.