mardi 24 avril 2012

Les films les plus attendus du mois de mai

L'été s'en vient, les gros blockbusters américains aussi. Le présent brossera un portrait des plus grosse sorties cinéma de la saison estivale, en commençant avec le mois de mai.

MAI

THE AVENGERS. Iron Man, Thor, Capitaine América, Hulk, Black Widow et Oeil-de-Faucon unissent leurs forces pour stopper le frère pas trop gentil de Thor, le maléfique Loki. Une idée géniale de rassembler les héros Marvel en un seul film. Avec la quantité de héros, les effets spéciaux vont de pair. 220 millions de dollars investis de succès... presque garanti. Avec Robert Downey Jr., Chris Hemsworth, Mark Ruffalo, Chris Evans, Jeremy Renner, Scarlett Johansson et Samuel L. Jackson. 4 MAI

DARK SHADOWS. Un vampire emprisonné est libéré et retourne à la maison ancestrale seulement pour voir ses descendants qui ont un grand besoin de protection. Avec un réalisateur comme Tim Burton, le ton sera sûrement lugubre, mais génial. Évidemment, qui dit Burton, dit Johnny Depp dans le premier rôle et la grande Michelle Pfeiffer. 11 MAI

THE DICTATOR. Un grand dictateur risque sa vie pour s'assurer que la démocratie ne parvienne jamais à s'instaurer dans son pays. Après Borat et Brüno, Sacha Baron Cohen remet cela avec une autre grosse farce. Cette fois-ci, pas de faux documentaire, une fiction bien réelle et bien drôle. 16 MAI

BATTLESHIP. Il fallait que Hollywood trouve le moyen de rentabiliser un jeu de table. Le célèbre Battleship se frayera donc un chemin jusqu'au grand écran. Une flotte de navires américains doit combattre rien de moins que de grosses bibittes extraterrestres. Chronique d'un flop garanti pour un film inutile. Le très crédible Liam Neeson mène un casting composé de Rihanna et quelques autres. 18 MAI.

WHAT TO EXPECT WHEN YOU'RE EXPECTING. À quoi s'attendre lorsque nous serons parents? Cinq couples, amis les uns avec les autres, apprennent à leurs dépends toutes les joies et les difficultés de la paternité, de la maternité. Film de femmes! Avec Cameron Diaz, Jennifer Lopez, Elizabeth Banks, Dennis Quaid. 18 MAI

MEN IN BLACK 3. On aura mis du temps à concocter la suite des aventures des agents K et J. 11 ans plus tard, ils sont finalement de retour. L'agent J (Will Smith) doit remonter dans le temps afin de sauver son copain l'agent K d'une tentative d'assassinat extraterrestre. Dernier film de Will Smith: Seven Pounds en 2008. Tommy Lee Jones, Josh Brolin et Emma Thompson complètent la distribution principale. 25 MAI

MOONRISE KINGDOM. Dans les années 60, deux jeunes vivant une histoire d'amour font un pacte. Ils s'enfuient pour alors vivre une grande aventure. Avec Bruce Willis, Edward Norton, Bill Murray, Harvey Keitel et Frances McDormand. 25 MAI

D'autres sorties seront aussi à surveiller. Ce sont parfois ces petits films qui sont des surprises populaires.

Un nouveau directeur-gérant à l'horizon

Pierre Gauthier et Bob Gainey ont levé les pattes depuis le 29 mars dernier. Près d'un mois plus tard, Geoff Molson et Serge Savard sont toujours à la recherche de leur futur directeur général et de leur entraîneur. Bien des rumeurs, mais pas encore d'annonce officielle. Bien que le repêchage ne soit qu'à la fin juin, il serait temps de mettre la main sur leurs hommes dans les prochaines semaines.

Je sais qu'il faut être patient et que Molson et Savard doivent rencontrer bien des hommes de hockey. Ils doivent s'assurer d'avoir le bon pour ne pas répéter des folles erreurs qui ont coûté très cher à l'identité même du Canadien de Montréal. On parlait aujourd'hui de Jim Nill, assistant au directeur-gérant Ken Holland à Detroit. Il occupe ce poste depuis 14 ans. Un candidat sérieux, surtout que les Red Wings sont un modèle de développement des joueurs depuis des années. Seul hic, mais tout un, Jim Nill est anglophone. Qu'est-ce qu'il en aurait à foutre des Québécois? Déjà que le Canadien avait un Québécois à sa direction et il a tout bousillé. Mais Nill est un candidat compétent, sa feuille de route le prouve. D'autres candidats viendront sûrement faire un tour dans le bureau de Geoff Molson, mais sont-ils sérieux? Du moins, capables de redonner l'identité francophone au Canadien et de gagner la Coupe Stanley, disparue de Montréal depuis 1993.

Quant à l'entraîneur-chef, les rumeurs courent et les suggestions loufoques des journalistes, journaleux et clowns. Le très comique, mais peu crédible, Jean-Charles Lajoie, mentionnait l'autre semaine que Bob Hartley était un candidat sérieux parce qu'il avait gagné partout où il avait passé, notamment dans la série Montréal-Québec. Il mentionnait même que le poste de Mike Babcock, peut-être le meilleur coach de la ligue, serait en danger. Et celui de Vigneault? Peut-être ramener Michel Therrien? François Gagnon rêvait même que Claude Julien soit congédié à Boston et qu'il revienne en courant à Montréal. Du rêve, du gros rêve.

Je pense que le nom du directeur-gérant sera dévoilé en même que celui de l'entraîneur-chef, car il n'y a pas de temps à perdre. Il ne serait même pas surprenant que Serge Savard prennent le poste et qu'il se donne encore du temps pour trouver le bon homme.

Ne vous inquiétez pas, je bloguerai avec plaisir quand le choix sera fait.

jeudi 19 avril 2012

Chaos technique

Ça brasse à l'UQO. Des étudiants en grève, des professeurs qui les supportent et des policiers malotrus qui s'invectivent à qui mieux-mieux. C'est marrant, à vrai dire pas pantoute. Les étudiants dénoncent la brutalité policière. Les autorités dénoncent le vandalisme causé par des étudiants (aka des bandits masqués). Le gouvernement voudrait que les associations étudiantes dénoncent les actes de vandalisme, mais ceux-ci refusent (la CLASSE en particulier) parce que les policiers sont pas fin. Ils en rajoutent en affirmant que c'est le gouvernement qui est à l'origine de ces actes car il ne veut pas négocier.

Hier, ce sont 160 arrestations qui ont lieu sur les terrains de l'UQO. Et aujourd'hui, plus de 200 manifestants en provenance de Montréal viennent en renfort. Ça va brasser. Mais ne me dites pas que ces jeunes vont jouer les pacifiques comme ils le prétendent. Ce n'est pas en perturbant la vie d'autrui que tu peux te targuer d'être pacifique.

Pendant tout ce temps, le gouvernement martèle qu'il ne bougera pas. Je veux bien croire qu'il ne changera pas d'idée, mais serait-il possible qu'il rencontre les leaders des mouvements étudiants pour mettre les points sur les i et les barres sur les t? Tant que le gouvernement jouera à l'autruche, ça va brasser dans les universités et les villes se plaindront des coûts reliés aux heures supplémentaires versées aux policiers. C'est en plein le genre de Marc «Rapibus» Bureau.

En terminant, je maintiens que je suis contre la hausse des frais de scolarité. Le gouvernement devrait couper dans ses propres dépenses inutiles, genre un voyage au Brésil. Sauf que, chaque fois que les étudiants causeront du trouble, ils n'auront pas mon appui quant aux moyens qu'ils entreprennent pour gagner leur cause.

Image tirée du journal le Droit, 19 avril 2012. Photo: Étienne Ranger

lundi 16 avril 2012

TITANIC

On soulignait cette semaine le 100e anniversaire de la tragédie du transatlantique le Titanic. Le navire, qu'on disait insubmersible, a sombré dans l'Atlantique Nord dans la nuit du 14 au 15 avril. 1491 personnes y ont trouvé la mort et 710 autres ont eu la vie sauve, mais à quel prix. L'épave gît au fond de la mer, à près de 4 000 mètres de profondeur, à 64o kilomètres au large de Terre-Neuve. Ce n'est que le 1er septembre 1985, 73 ans après le naufrage, que l'épave sera découverte. La popularité du Titanic connaîtra un regain grâce à la sortie du film de James Cameron en 1997 et bien sûr au centenaire de l'événement cette année.

Mon but n'est pas ici de refaire l'histoire du naufrage, chacun peut faire ses recherches sur tous les moteurs disponibles et mettre la main sur de nombreux ouvrages. Ce qui m'impressionne dans cette affaire, c'est la grandeur de la tragédie, une tragédie qui encore aujourd'hui marque l'imaginaire des gens. D'ailleurs, le mot Titanic est pratiquement connu sur toute la planète, il faudrait faire des kilomètres pour trouver une personne qui n'en a jamais entendu parler.

Dernièrement, j'ai regardé de merveilleux documentaires à Radio-Canada sur la tragédie. On raconte l'histoire de ses passagers, on établit des liens avec les personnages des films qu'on a consacrés au Titanic et on raconte de quelle manière les recherches ont abouti en 1985 et comment encore aujourd'hui, le naufrage frappe l'imaginaire.

Ce qui me touche le plus, au-delà de la grandeur des événements, ce sont ces pauvres victimes, des enfants, qui n'ont pas eu la chance de vivre plus longtemps, qui ont eu pour la plupart une mort atroce, gelés ou noyés dans les eaux froides de l'océan. D'ailleurs, la dépouille d'un garçon et demi a été découverte par l'équipage du Mackay-Bennett. Ce garçon n'a pas d'identité car on ne peut retracer sa famille, elle aussi décimée. Pour lui, on célèbre des funérailles et on érige alors en son honneur la tombe de l'enfant inconnu. Mais les recherches afin de découvrir son identité ne sont pas laissées pour compte. En 2007, 95 ans après le naufrage, après des expertises et des analyses d'ADN, on identifie officiellement Sidney Leslie Goodwin comme étant l'enfant inconnu. Tous les descendants de sa famille sont alors mis au courant en Europe. Aucune inscription officielle n'est faite sur la tombe de l'enfant inconnu, mais elle est un symbole commémorant la perte de ces petits êtres qui ont perdu la vie la nuit du 14 au 15 avril 1912. Comme la photo le montre, les gens déposent des fleurs, des jouets et des peluches en sa mémoire.

Le cinéma a, à maintes occasions, repris l'histoire du Titanic pour la présenter aux hommes et aux femmes qui voulaient en connaître plus sur les circonstances ayant mené au drame. Deux films retiennent l'attention. Comme mentionné plus haut, celui de James Cameron en 1997, gagnant de 11 Oscar. Mais un autre, bien plus vieux celui-là, réalisé en 1958, intitulé A Night to Remember. Plusieurs critiques le considèrent meilleur que l'oeuvre de James Cameron. D'ailleurs, Cameron est revenu sur les lieux pour réaliser et produire Ghosts of the Abyss, un documentaire vraiment captivant. Avec l'aide de scientifiques et de l'acteur Bill Paxton, Cameron redescend dans les profondeurs de l'Atlantique pour y explorer une nouvelle fois l'épave grâce à un système de caméra perfectionné.

On a longtemps cru que le Titanic avait sombré dans les abîmes de l'Atlantique en un seul morceau. Mais ce n'est qu'avec sa découverte en 1985 qu'on s'est aperçu que la navire s'est fracturé en deux avant de couler. Les théories et les explications du naufrage ont donc été modifiées avec le temps. Tous les films réalisés avant 1985 montrent le bateau qui sombre sans se briser.

D'autres naufrages ont eu lieu depuis que le monde est monde, mais celui du Titanic est sans doute le plus connu et le plus raconté. Ici même au Québec, deux ans après le Titanic, le paquebot Empress of Ireland a connu un sort tragique. Il n'a mis que 14 minutes à sombrer. Des 1477 passagers, seulement 465 ont pu être sauvés, un véritable miracle compte tenu la vitesse du naufrage.

jeudi 12 avril 2012

Bilan de saison du Canadien


Voici mon bilan de saison pour l'édition 2011-12 du Canadien de Montréal.
Gardiens
Peter Budaj (17PJ, 5 V, 7 D, 5 DP, 0 BL, MOY 2.55, %Arr: ,910)
Peter Budaj s’est amené du Colorado sur le marché des joueurs autonomes en juillet dernier. Ayant déjà été #1 au Colorado, on pensait bien qu’il pourrait se contenter du rôle de #2 derrière Carey Price. Résultat : des performances honnêtes, mais une fiche victoire/défaites peu reluisante : 5 victoires en 17 rencontres. Dire que Alex Auld n’était pas un second de qualité avec seulement deux défaites en temps régulier en 16 matchs. Note : D
Carey Price (65 PJ, 26 V, 28 D, 11 DP, 4 BL, MOY 2.43, %Arr: .920)
Le protégé de Bob Gainey et Pierre Gauthier, le prétendu gardien qui emmènera à lui seul le Canadien vers la terre promise. Deux ans après avoir échangé Jaroslav Halak, Price n’est pas parvenu à franchir une seule ronde en séries. Plusieurs diront qu’il n’est pas l’unique responsable, mais on a tellement vanté ses mérites en disant qu’il est LA raison pourquoi le Canadien performait qu’on devait s’attendre à ce que l’équipe fasse les séries. Ce ne sera pas le cas. À maintes reprises, il n’a pas été en mesure de protéger l’avance des siens. Note : C+
Défenseurs
Chris Campoli (43 PJ, 2 B, 9 P, 11 PTS, +/- : -3)
Andreï Markov est sur la touche encore une fois. Comme il n’est pas rétabli de son opération au genou, Pierre Gauthier signe Campoli pendant le camp d’entraînement. Au cours du dernier match du camp, Campoli se blesse sérieusement et sera écart pour quelques mois. À son retour, il ne casse pas la baraque et il est souvent laissé de côté. On croyait bien que Gauthier serait en mesure de s’en départir à la date limite des transactions. Évidemment, on n’a rien donné pour lui, on ne recevra rien pour ses services. Note : D
Raphael Diaz (59 PJ, 3 B, 13 P, 16 PTS, +/- : -7)
Pas mauvais le défenseur suisse. Il a fait la pluie et le beau temps pour son pays et dans les tournois internationaux. On recherchait le même impact qu’a eu Mark Streit avec le Canadien il y a quelques années. Cet impact pourrait se produire si on donne un peu plus de temps de glace à Diaz. Pourvu qu’on ne le fasse pas jouer à l’avant. Note : C
Alexei Emelin (67 PJ, 3 B, 4 P, 7 PTS, +/-: -18)
Le défenseur russe est finalement arrivé à Montréal 7 ans après sa sélection en 2004. Il démontre de belles qualités, mais c’est sa robustesse qui est la plus remarquable. Des mises en échec légales qui ralentissent considérablement les adversaires. Il est fort possible qu’il améliore son jeu offensif. Si Markov retrouve tout son aplomb l’an prochain, ce sera un excellent duo. Note : C
Josh Gorges (82 PJ, 2 B, 14 P, 16 PTS, +/-: 14)
Après avoir manqué la moitié de la dernière saison en raison d’une blessure au genou, Gorges est revenu en force. Fiable en défensive, il a réussi le tour de force d’être le meneur au chapitre des +/- chez une équipe incapable de garder des avances. Pierre Gauthier, sûrement conseillé par un fantôme du passé, a décidé de signer Gorges à long terme. Note : B
Tomas Kaberle (43 PJ, 3B, 19 P, 22 PTS, +/-: -6)
Kaberle était le général en défensive chez les Maple Leafs de Toronto. Fortement en demande sur le marché des transactions, il a pris le chemin de Boston l’an dernier et a finalement gagné la Coupe Stanley avec eux. Cependant, Boston n’était pas satisfait de ses services et n’a pas daigné le signer comme joueur autonome. Il a donc pris le chemin de la Caroline. Ces derniers n’ont pas mis de temps à ne plus vouloir de Kaberle, ils ont saisi la proposition du Canadien qui lui offrait Jaroslav Spacek. Joueur pour joueur, c’est une bonne acquisition, mais Kaberle est aussi bon en offensive que mauvais en défensive. Et en plus, ses qualités offensives n’ont pas permis au jeu de puissance de se sortir de la cave. Il lui reste deux autres années à son lourd (mais pas autant que Gomez) contrat. Note : C
Andrei Markov (13 PJ, 0 B, 3 P, 3 PTS, +/-: -4)
La saga Markov! Depuis 2009, l’as défenseur est aux prises avec de multiples problèmes au genou. Il a joué 45 parties en 2009-10, 7 parties l’an dernier et 13 cette saison. Donc, en trois ans, il n’a pas aidé l’équipe pendant l’équivalent d’une saison de 82 matchs. En plus, il devait revenir en décembre, mais une autre opération a reporté son retour en mars! Il est vrai qu’un Markov en santé peut faire la différence dans une rencontre et dans une saison, mais Pierre Gauthier a géré ce dossier comme un amateur. Markov vaut-il 5,75 millions par année? Oui, s’il est en santé. L’était-il? Non. Note : N’a pas joué assez.
Frederic St-Denis (17 PJ, 1 B, 2 P, 3 PTS, +/- : 3)
On a rappelé le jeune St-Denis suite aux blessures à la brigade défensive. De façon générale, il n’a pas déçu. Il a même marqué son premier but dans la LNH au mois de décembre face aux Canucks. Le lendemain, on le renvoyait dans les mineures. Bien sûr, le jeune homme perdait sa place au profit d’un vétéran, mais c’était un coup bas envers les joueurs québécois trop peu souvent présents chez le Canadien. Note : N’a pas joué assez.
P.K. Subban (81 PJ, 7 B, 29 P, 36 PTS, +/- : 9)
Jeune écervelé au talent illimité, Subban est un véritable teigneux sur la glace, ce qui fait en sorte qu’il se retrouve constamment sur le banc des pénalités. De plus, il est marqué par ses adversaires et les foules partout à travers la ligue. Subban semble plutôt amusé par cela, mais il devrait mieux écouter les consignes de ses entraîneurs afin de devenir un meilleur joueur. Un Markov dans l’alignement aiderait à améliorer P.K. Mais est-ce que ce dernier porterait attention aux conseils du vétéran? Surtout que Subban se plaît à un peu trop taquiner ses coéquipiers pendant les entraînements. Pas très positif pour l’esprit d’équipe. Note : C
Yannick Weber (60 PJ, 4 B, 14 P, 18 PTS, +/- : -7)
Imaginez, il y a autant de Suisses que de Québécois chez le Canadien. Peut-être que Gauthier se disait que ça faisait pareil. Weber tarde à s’imposer dans la brigade défensive, à un point tel qu’on lui confie même un rôle en attaque. Mais le Canadien manque souvent de patience avec ses jeunes joueurs et peut-être que si on faisait confiance à Weber, surtout sur le jeu de puissance, on aurait de belles surprises. Mais pour le moment, ça tarde à démarrer. Je crois bien qu’il se trouvera du travail ailleurs dans la LNH l’an prochain et qu’il sera apprécié, comme plusieurs anciens joueurs du CH. Note : D
Attaquants
Mike Blunden (39 PJ, 2 B, 2 P, 4 PTS, +/-: -1)
Vous saviez que Mike Blunden avait commencé la saison à Hamilton pour être ensuite rappelé par les Canadiens? Vous saviez que Blunden a été acquis des Blue Jackets l’été dernier? Vous saviez que Blunden a passé quelques semaines sur la liste des blessés? Chanceux! Parce que moi, je n’ai toujours pas su ce qu’il apportait à l’équipe. Note : D
Rene Bourque (38 PJ, 5 B, 3 P, 8 PTS, +/- : -16)
Pierre Gauthier est dans un marasme fou. Complètement perdu et ignorant probablement que son équipe joue ce soir-là, il échange Mike Cammalleri aux Flames en retour des services de Rene Bourque. Mais attention, Bourque n’a de francophone que le nom. Il est grand et imposant, ce qui plaît spécialement à Gauthier. Toutefois, le gros bonhomme marque un total de 5 en 38 parties à Montréal. La plupart du temps, il longe les bandes et s’endort paisiblement en plein milieu de matchs. Note : E
Erik Cole (82 PJ, 35 B, 26 P, 61 PTS, +/- : 11)
À part faire mal aux Canadiens, on se demandait bien ce que Cole pouvait apporter aux Canadiens. Ce joueur autonome a coûté 18 millions pour 4 saisons. Mais il faut croire que l’Américain de 33 ans en avait encore dans les patins. 35 buts, un record personnel, 61 points, un autre record personnel, mais aussi un acharnement qui aurait pu être suivi par quelques joueurs qui préféraient compter les mouches au plafond du Centre Bell. En début de saison, l’entêtement de Jacques Martin à ne pas le faire jouer sur le jeu de puissance a coûté des matchs. Note : A
Mathieu Darche (61 PJ, 5 B, 7 P, 12 PTS, +/- : -4)
Pour lui, jouer pour le Canadien, c’est un rêve en soi. Chaque présence, il se démène pour aider son équipe. L’an dernier, on avait pris une bonne décision en le faisant évoluer sur le jeu de puissance, particulièrement devant le filet. Difficile à tasser, il est allé chercher quelques buts. Mais cette année, ça ne fonctionnait plus. Qui sait pourquoi? Darche a raté les dernières semaines du calendrier en raison d’une blessure : Note : C
David Desharnais (81 PJ, 16 B, 44 P, 60 PTS, +/- : 10)
Partout où est Desharnais est passé, il a excellé. Mais partout où il est passé, on croyait qu’il n’y arriverait pas. Après avoir passé sa carrière à faire taire ses détracteurs, Desharnais a eu la chance de se faire valoir sur un premier trio avec des ailiers de puissance comme Erik Cole et Max Pacioretty. Mais Desharnais n’est pas tout à fait un centre de premier trio, dans le meilleur des mondes. Note : A
Lars Eller (79 PJ, 16 B, 12 P, 28 PTS, +/- : -5)
Le jeune Danois a de grands patins à chausser, il est celui que Pierre Gauthier a obtenu en retour de Jaroslav Halak. Deux ans plus tard, est-ce que le blondinet a réussi à s’imposer et à faire oublier le Slovaque? À mon humble avis, pas pantoute! Il fonctionne par séquence, quand il fonctionne. Bien qu’il ne soit pas un joueur paresseux, il lui arrive de se laisser entraîner par des coéquipiers qui le sont un tantinet. Eller compte plusieurs qualités comme hockeyeur et s’il les met en pratique, il pourrait atteindre le cap des 25 buts. Note : C
Blake Geoffrion (13 PJ, 2 B, 0 P, 2 PTS, +/- : 2)
Arrière-petit-fils de Howie Morenz, petit-fils de Bernard Geoffrion, fils de Danny Geoffrion, quand on parle de pression, Blake Geoffrion baigne dedans. Ancien premier choix des Predators, il tarde à se démarquer dans la LNH, car il fait souvent des arrêts dans les ligues mineures là où il produit somme toute régulièrement. Ce qu’on pourrait reprocher à Geoffrion, c’est de ne pas être assez impliqué dans le jeu, surtout qu’on l’a déjà placé aux côtés de Tomas Plekanec. Il aurait nécessairement dû suivre le modèle de Plekanec. Je pense qu’il faut lui donner une autre chance. Note : N’a pas assez joué
Scott Gomez (38 PJ, 2 B, 9 P, 11 PTS, +/-: -9)
Le boulet traîné par le Canadien, un véritable agent de la paresse et spécialiste pour s’asseoir sur son faramineux contrat. Des statistiques pauvres en attaque, une défensive déficiente, rien de bon dans ce Scott Gomez qui s’était pourtant promis de revenir en forme cette saison. Faut croire que l’appel de ses millions a été trop fort. Le nouveau dg du Canadien devra prendre une décision importante dans son cas : ligues mineures, LNH ou ballotage. Note : Z
Louis Leblanc (42 PJ, 5 B, 5 P, 10 PTS, +/- : 3)
Louis Leblanc possède une multitude de qualités, entre autres celle d’être Québécois, un fait rare chez le Canadien. C’est une situation urgente qui a justifié son rappel, qui ne devait être que de 3 matchs, le temps que Pacioretty purge sa suspension. Mais voilà qu’il a joué la moitié de l’année à Montréal en se débrouillant tant bien que mal. S’il veut faire partie de l’équipe l’an prochain, il devrait toutefois se grossir afin d’être plus solide le long des rampes et de pouvoir se placer devant le filet sans être ramassé. Note : C
Petteri Nokelainen (51 PJ, 3 B, 3 P, 6 PTS, +/-: -5)
Le Canadien connaît un mauvais départ. La solution rapide de Pierre Gauthier est d’aller chercher ce centre de 4e trio. Non pas que Nokelainen fasse un si mauvais travail, mais il a de la difficulté à percer l’alignement. Il ne faudrait pas se surprendre de ne plus le revoir chez le Canadien, ni même dans la LNH. Note : D
Max Pacioretty (79 PJ, 33 B, 32 P, 65 PTS, +/-: 2)
Après avoir été victime d’un assaut sauvage avec le consentement de la LNH, Pacioretty est revenu en force en finissant en tête de la colonne des marqueurs chez le Canadien, un exploit peu ordinaire pour un homme qui a failli perdre la vie sur la patinoire il y a un an. Ses aptitudes sur la glace et son leadership semblent avoir éclos cette saison et aucun doute qu’il puisse continuer sur cette lancée s’il continue à évoluer avec Desharnais et Cole. Note : A
Aaron Palushaj (38 PJ, 1 B, 4 P, 5 PTS, +/-: 1)
Est-ce que Palushaj est un bon joueur? Aucune idée! Ce n’est pas en évoluant 5 à 7 minutes par match qu’on le saura. Je ne dis pas que c’est un marqueur né, mais il doit avoir des qualités offensives s’il est capable de cumuler une moyenne d’un point par match à Hamilton. Même éliminé des séries, Cunneyworth s’entêtait à ne pas l’utiliser. Note : D
Tomas Plekanec (81 PJ, 17 B, 35 P, 52 PTS, +/-: -15)
La production offensive de Plekanec est en régression pour une deuxième saison consécutive. Mais étant donné qu’on lui a adjoint des joueurs se traînant les pieds toute la saison, les 52 points de Plekanec relèvent de l’exploit. Il a toutefois mis fin à une séquence de cinq saisons consécutives avec au moins 20 buts. Son travail en désavantage numérique mérite d’être souligné, car le Canadien a fini au deuxième rang de la ligue à ce chapitre. La pression qu’il exerce sur les défenseurs en désavantage lui a valu bon nombre d’échappées. Note : B
Brad Staubitz (19 PJ, 1 B, 0 P, 1 PT, +/-: 2)
Pierre Gauthier, sûrement dans un élan spasmodique, a décidé de recueillir Staubitz après que ce dernier ait été soumis au ballotage par le Minnesota. Résultat, il a jeté les gants à plus d’une reprise et a récolté un maigre but (son seul point) en 19 rencontres. Pourrait être utilisé comme redresseur de torts l’an prochain. Mais son talent est très, très limité. Note : D
Ryan White (20 PJ, 0 B, 3 P, 3 PTS, +/-: -7)
White a manqué les 52 premiers matchs en raison d’une blessure. On avait bien hâte à son retour, car il peut être un agitateur hors pair, un genre de Maxim Lapierre. Comble de déception, il n’a pas semblé être remis de sa blessure et il a traîné de la patte. Et c’est vrai, on a donné Maxim Lapierre dans un échange il y a un an. Note : E
Comme les membres de la direction doivent être évalués, allons-y!
Pierre Gauthier
Incompétence crasse, régime de terreur imposé à ses employés, un régime qu’il s’impose sur lui-même, mais au niveau de la nourriture. Transactions minables, quelques bonnes signatures de contrat, aucun intérêt pour le talent québécois. Bon débarras ! Note : Z est encore trop élevé pour lui.
Bob Gainey
Je ne comprends pas comment Gainey a pu gérer cette organisation aussi mal depuis des années. Et pourquoi n’est-il pas allé chercher des joueurs à son image? Des bagarreurs, des fonceurs, des gars qui sont prêts à se tuer pour gagner. Malheureusement, ses conseils spéciaux n’ont rien apporté aux Canadiens, surtout en ce qui a trait à la situation des gardiens de but. Note : Z
Randy Cunneyworth
Parachuté derrière le banc par intérim, Cunneyworth n’avait aucune marge de manœuvre et les joueurs ont bien senti qu’ils n’avaient pas besoin de lever le pied. Malgré tout, il a continué à persévérer, mais sachant bien qu’il ne serait pas de retour derrière le banc. Dans les circonstances, il a effectué un travail honnête, mais sa fiche fut lamentable. Note : E
Geoff Molson
Je ne peux pas croire qu’il a accepté les décisions du tandem Gauthier/Gainey toutes ces années. Il a toujours dit qu’il ne se mêlerait jamais des décisions hockey. Mais calvasse, c’est lui le boss, alors pourquoi laisser faire l’incompétence. J’espère seulement qu’il embauchera un directeur-gérant québécois et un entraîneur-chef québécois. Note : E

mercredi 4 avril 2012

American Reunion - Folies de graduation 4

Ils sont de retour. La bande de joyeux lurons penchés sur l'alcool et le sexe, mais drôlement bien soudés par l'amitié. Qui ne se rappelle pas de Jim, joué par Jason Biggs, qui se faisait toujours prendre dans des situations délicates par son père. Ou bien Stifler, cet éternel homme de party qui n'a qu'une chose en tête: le sexe. Sans oublier Oz, ce doux et tendre amoureux. Ou Kevin Myers et sa splendide Vicky. Finalement, le dernier, et non le moindre, Finch, celui qui se fait la maman de Stifler. Tous nous ferons rigoler une autre fois dès le vendredi 6 avril.

Voici un résumé des épisodes précédents.

AMERICAN PIE (Folies de graduation). 1999. Réalisé par Paul Weitz. Avec Jason Biggs, Chris Klein, Thomas Ian Nicholas, Alyson Hannigan, Shannon Elizabeth, Tara Reid, Eddie Kaye Thomas, Seann William Scott, Eugene Levy, Natasha Lyonne, Mena Suvari et Jennifer Coolidge. Ils en sont à leur dernière année de collège. L'an prochain, ce sera l'université. Jim, Oz, Kevin et Finch concluent un pacte afin de perdre leur virginité avant la fin de l'été. Pour y arriver, ils utiliseront des stratégies qui rappelleront des souvenirs à plusieurs. Il s'agit sûrement du plus drôle de la série, surtout qu'il explorait sans aucun sérieux la vie des collégiens. Évidemment, aucune nomination aux Oscar n'a été offerte à ce film. Mais quelle dose de plaisir! Plusieurs productions ont été de reproduire le plaisir de American Pie, mais jamais cela n'a été égalé. Durée: 95 minutes.

AMERICAN PIE 2 (Folies de graduation 2). 2001. Réalisé par J.B. Rogers. Avec Jason Biggs, Chris Klein, Thomas Ian Nicholas, Alyson Hannigan, Shannon Elizabeth, Tara Reid, Eddie Kaye Thomas, Seann William Scott, Eugene Levy, Natasha Lyonne, Mena Suvari et Jennifer Coolidge. Après leur première année d'université, ils sont de retour dans leur patelin. Mais tout semble avoir changé pour eux. Jim, Oz, Kevin, Finch et l'inénarrable Stifler louent un chalet sur le bord d'un lac. Au fil des petits travaux et des beuveries, ils souderont encore plus leurs liens d'amitié jusqu'au party final. Un peu moins drôle que le premier, mais toujours aussi satisfaisant. On ne lasse pas des folies de Stifler. Durée 108 minutes.

AMERICAN WEDDING (Folies de graduation: le mariage). 2003. Réalisé par Jesse Dylan. Avec Jason Biggs, Seann William Scott, Alyson Hannigan, Eddie Kaye Thomas, Thomas Ian Nicholas, January Jones et Eugen Levy. Cette fois-ci, Jim et Michelle annoncent leur mariage. Les amis préparent un enterrement de vie garçon mémorable pour leur ami. Les hormones mâles s'entrechoqueront entre Stifler et Finch qui convoitent tous les deux la soeur de Michelle. Cependant, Finch et la maman de Stifler ont toujours leur relation secrète... Sans doute le moins drôle des trois car on pousse parfois la blague un peu trop loin. Chris Klein (Oz) n'est pas de retour pour des raisons salariales. De plus, les filles connues dans les deux premiers épisodes, mis à part Michelle, ont été écartées du scénario. Durée: 96 minutes.

AMERICAN REUNION (Folies de graduation - la réunion). 2012. Réalisé par Jon Hurwitz et Hayden Schlossberg. Avec Jason Biggs, Alyson Hannigan, Chris Klein, Thomas Ian Nicholas, Tara Reid, Seann William Scott, Mena Suvari, Eddie Kaye Thomas, John Cho, Jennifer Coolidge et Eugene Levy. Les amis se réunissent 13 ans après la fin de leur secondaire. Oui, 13 ans. Il n'ont pas pu se rencontrer pour célébrer les 10 ans. Jim et Michelle sont toujours mariés et sont parents d'un fils. Bonne nouvelle: tout le monde est de retour, pas de désistement comme au troisième épisode. Le film sort le 6 avril et promet des nombreux rires. Durée: 113 minutes.

Faites-moi de vos folies de graduation!

lundi 2 avril 2012

BASEBALL: ÇA VA CHAUFFER DANS L'EST DE L'AMÉRICAINE

La saison du baseball des ligues majeures commence cette semaine. Les équipes en sont présentement à leurs derniers préparatifs et dernières coupures avant le début de ce long marathon de six mois (peut-être sept pour les meilleures). Les courses au championnat sont toujours palpitantes. L'an dernier, ce n'est qu'à la dernière journée que des équipes ont réussi à s'assurer leur place dans la grande danse automnale. Cette saison, à quoi doit-on s'attendre? J'y vais ici de mes prédictions et commentaires en regard de la nouvelle saison.

LIGUE AMÉRICAINE

EST

Depuis quatre ans, les Rays de Tampa Bay volent la vedette aux riches Yankees et Red Sox en se faufilant dans les séries. Ils ont réussi leur tour de force à trois reprises depuis 2008. L'an dernier, à la suite d'un mois de septembre remarquable et surtout en raison de la chute vertigineuse de Red Sox, ils sont entrés dans les séries grâce au circuit de Evan Longoria en manches supplémentaires. Cette saison, peuvent-ils se faufiler? Ce sera difficile. Pourquoi? Parce que les Blue Jays risquent d'épater la galerie. Même si le calendrier préparatoire ne sert qu'à échauffer le bras des lanceurs, les hommes de John Farrell ont compilé jusqu'ici une fiche remarquable de 23 victoires et 6 défaites. C'est plus que de la simple frime, ça relève de l'exploit. Et quand on regarde de plus près la formation, on ne pourrait être surpris qu'ils devancent les Yankees, les Red Sox et les Rays. Menés à l'attaque par le champion des coups de circuits Jose Bautista, les Jays comptent sur des cogneurs d'une redoutable efficacité. Les Adam Lind, Kelly Johnson, Rajai Davis, Eric Thames ainsi que les jeunes J.P. Arencibia et Brett Lawrie vont sûrement terroriser les lanceurs adverses. D'ailleurs, en 2010, les Jays avaient terminé au premier rang des majeures pour le nombre de longues balles. Se joignent à leur attaque de bons jeunes lanceurs qui atteindront leur maturité cette saison. Seul bémol: ils devront demeurer en santé. En ce qui a trait aux Yankees, l'âge commencera à peser lourd dans la balance. Je ne suis pas certain que Derek Jeter, Alex Rodriguez, Raul Ibanez et Andruw Jones peuvent répéter leurs exploits passés. Quant aux Red Sox, le talent est là et je crois qu'ils obtiendront leur laissez-passer pour le meilleur deuxième. Finalement, les Orioles ne voleront pas haut, même si des surprises ne sont pas hors de question. CLASSEMENT PRÉVU: 1- Jays 2- Red Sox 3- Yankees 4- Rays 5- Orioles

CENTRALE

Quand on y pense, la seule équipe qui tout rafler se trouve à Detroit. Avec l'acquisition du prince des circuits, Prince Fielder, les Tigers ont pris une sérieuse option non seulement sur le titre de la division, mais sur une place en Série Mondiale. Vrai que ça se joue sur le losange et que la saison de baseball est longue, mais il est difficile de rivaliser avec une formation qui compte non seulement Prince Fielder, mais aussi Miguel Cabrera et l'as lanceur Justin Verlander, vainqueur à 24 reprises en 2011 et récipiendaire du trophée Cy Young. Pour le reste de la division, il faudra quand même surveiller les Indians de Cleveland qui pourraient se battre pour une place comme meilleurs deuxièmes. Pour ce qui est des Twins, une saison catastrophique en 2011 pourrait laisser croire qu'ils ne reviendront pas en force en 2012. Sauf que si, et SEULEMENT si, Joe Mauer et Justin Morneau sont en santé, ils pourraient lutter pour le quatrième as. Finalement, les Royals sont en constante reconstruction, incapables de ressortir du lot depuis des lustres. 1- Tigers 2- Indians 3- Twins 4- White Sox 5- Royals

OUEST

Dans l'Ouest de l'Américaine, la lutte ne peut se faire qu'entre deux équipes: les Rangers du Texas et les Angeles de Los Angeles et leur nouvelle acquisition, le dangereux frappeur de puissance Albert Pujols. Après onze années de succès à St-Louis, il a décidé de s'envoler vers la Côte ouest. Si les deux équipes sont bien nanties en attaque, c'est au monticule que la guerre se fera. Les Rangers ont perdu les services de C.J. Wilson qui s'aligne maintenant avec les Angels. Par contre, les Rangers ont mis la main sur la sensation japonaise de 25 ans Yu Darvish. Il n'y a pas de place pour deux équipes au sommet de l'échiquier et celle qui ne prend pas la pôle position luttera contre les Yankees, les Red Sox, les Rays et les Indians dans la course au meilleur deuxième. J'ai un faible pour les Anges. Du côté des Mariners, une bonne saison peut être à prévoir, mais les chances qui s'élèvent au sommet son minces. Quant aux A's, on n'y pense pas. À vrai dire, si vous voulez voir Oakland gagner, louez le film Moneyball. 1- Angels 2-Rangers 3-Mariners 4-Athletics

LIGUE NATIONALE
EST
La division Est de la Nationale, celle de nos défunts Expos, verra deux équipes lutter... enfin une équipe; les Phillies de Philadelphie. Avec une rotation de partants digne du match des étoiles, aucun doute que l'équipe de la Pennsylvanie finira en tête du classement. Leurs plus proches poursuivants seront les Braves d'Atlanta. Ceux-ci ont raté leur coup en 2011 en étant éliminé de la course au meilleur deuxième au tout dernier match de la saison après une saison satisfaisante. Les anciens Expos ont finalement connu une saison intéressante depuis leur arrivée à Washington. Mais peuvent-ils se faufiler devant les Braves? Pas certain. Et les Marlins dans leur nouveau stade? Le baseball n'attire pas les foules en Floride, sauf pendant le camp d'entraînement. Peut-on croire que les Floridiens rempliront leur stade et soulever cette équipe? J'espère que non, tant et aussi longtemps que Jeffrey Loria et David Samson seront à sa tête. Quant aux Mets, que dire d'une équipe qui doit encore la Lune à Bobby Bonilla? 1- Phillies 2- Braves 3- Nationals 4- Marlins 5- Mets

CENTRALE
Dans la Centrale, les deux clubs les plus puissants ont perdu un gros morceau: Albert Pujols chez les Cardinals et Prince Fielder chez les Brewers. Ils sont donc à forces égales au chapitre des canons partis ailleurs. De plus, ils ne pourront leur faire mal car ils sont tous les deux dans l'Américaine. Les Cards, champions de la dernière Série Mondiale, bénéficieront du retour du partant Adam Wainwright. Sera-t-il à 100%? Bonne question. Les incertitudes chez les deux formations pourraient permettre aux Reds de Cincinnati de se faufiler et de créer une surprise. Pour les Pirates, ils ont soulevé les passions jusqu'à la pause du Match des Étoiles alors que leur fiche était leur depuis le départ de Barry Bonds en 1992! Malheureusement, la deuxième moitié de saison a été mortelle. Pour ce qui est des Cubs, la malédiction de la chèvre poursuivra son oeuvre et les Astros reconstruisent. Il est à noter que Houston dispute sa dernière saison dans la Ligue Nationale; ils rejoindront l'Américaine en 2013. 1- Cardinals 2- Brewers 3- Reds 4- Cubs 5- Astros

OUEST
Les champions 2010 n'ont pu se tailler une place en séries l'an dernier. Ce n'est que partie remise pour les Giants, surtout grâce à leur personnel de lanceurs comptant Tim Lincecum, Matt Cain, Ryan Vogelsong et Madison Bumgarner. À moins que les Diamondbacks de l'Arizona ne veuillent répéter leurs exploits de 2011. La lutte se fera sans aucune doute entre eux. Fidèles à leurs habitudes, les Dodgers batailleront pendant une bonne partie de la saison. Peut-être que les Rockies pourraient surprendre, mais ce ne sera pas le cas des jeunes Padres. 1- Giants 2- Diamondbacks 3- Dodgers 4- Rockies 5- Padres

Repères 2012
Fait à noter, la saison est déjà commencé pour les Mariners de Seattle et les A's d'Oakland. Les deux équipes ont croisé le fer la semaine dernière à Tokyo au Japon. Pour des raisons de décalage horaire, il était impossible que ces deux équipes commencent en même temps que les autres.

La saison régulière en Amérique débute mercredi soir alors que les champions de la Série Mondiale visiteront les Marlins de Miami. Ces derniers inaugureront leur nouveau stade.

Les autres débuteront progressivement jeudi et vendredi.

Parlant des Marlins, ils s'appelleront dorénavant les Marlins de Miami. Il s'agissait d'une des conditions à la construction du nouveau stade. Hé! Hé! Si ce n'était que cette condition... Ils ont aussi changé leurs uniformes.

Les Blue Jays ont aussi changé leurs uniformes. Un retour aux couleurs traditionnelles.
Ne manquez pas mes interventions régulières sur mon blog à propos de la saison 2012.

Bon baseball!

Crédits photos: Yahoo! Sports