mardi 30 septembre 2014

DÉPART DES EXPOS: 10 ANS PLUS TARD

Les Expos jouaient leur dernier match au Stade Olympique il y a maintenant 10 ans. Pour plusieurs, ce fut un moment d'une tristesse inégalée et les Expos leur manquent cruellement. C'est mon cas. Je m'intéresse toujours autant au baseball, mais j'aimerais suivre une équipe de plus près, aller les voir souvent, porter leurs couleurs de la tête aux pieds.

Dans ce petit billet, je vais vous proposer les alignements des Expos lors de leur dernier match à Montréal et celui de leur dernier à vie, à New York. Sans oublier les fameux derniers: la dernière victoire, la dernière défaite, le dernier coup sûr, etc.

ALIGNEMENT PARTANT - 3 OCTOBRE 2004 - SHEA STADIUM

Brad Wilkerson 1B
James Carroll 2B
Val Pascucci RF
Terrmel Sledge LF
Ryan Church CF
Einar Diaz C
Brendan Harris 3B
Josh Labandeira SS
John Patterson P

ALIGNEMENT PARTANT - 29 SEPTEMBRE 2004 - STADE OLYMPIQUE

Brad Wilkerson 1B
Maicer Izturis SS
Tony Batista 3B
Terrmel Sledge LF
Juan Rivera CF
Ryan Church RF
Einar Diaz C
Brendan Harris 2B
Sun-Woo Kim P

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LES DERNIERS

À VIE

Dernière victoire: samedi 2 octobre, 6-3 vs Mets, LG: Chad Cordero, VP: Gary Majewski
Dernière défaite: dimanche 3 octobre, 8-1 vs Mets, LP: John Patterson
Dernier coup sûr: Terrmel Sledge, 8e manche, 3 octobre, vs Mets et John Franco
Dernier point produit: Terrmel Sledge, 1ère manche, 3 octobre, vs Mets et Tom Glavine
Dernier circuit: Brad Wilkerson, 9e manche, 2 octobre, vs Mets et Braden Looper
Dernier retrait: Endy Chavez

À MONTRÉAL

Dernière victoire: vendredi 24 septembre, 8-1 vs Phillies, LG: Sun-Woo Kim
Dernière défaite: mercredi 29 septembre, 8-1 vs Marlins, LP: Sun-Woo Kim
Dernier coup sûr: mercredi 29 septembre, Juan Rivera, 7e manche, vs Marlins et Carl Pavano
Dernier point produit: mercredi 29 septembre, Juan Rivera, 5e manche, vs Marlins et Carl Pavano
Dernier circuit: mardi 28 septembre, Juan Rivera, 6e manche, vs Marlins et Ismael Valdez
Dernier retrait: Terrmel Sledge
Miguel Cabrera, à l'époque avec les Marlins, revendique le dernier coup de circuit à vie au Stade Olympique.

Magnotta + Turcotte

Le procès de Luka Rocco Magnotta s'est ouvert hier à Montréal. Huit longues semaines à débattre une seule question: le tueur était-il sain d'esprit? Bien entendu, la défense plaidera la même chose que Guy Turcotte et ses chances de s'en sortir sont aussi bonnes que celles de meurtrier de ses deux enfants. Après beaucoup de thérapie, Magnotta va être supposément guéri et sera libre... de recommencer.

Si Russell Williams a été condamné à la prison à vie, il doit en être de même pour Guy Turcotte et Luka Rocco Magnotta. Les avocats sont par contre payés pour défendre des causes qui leur lèvent le coeur et en bout de ligne, ils sont heureux de gagner, même si un criminel pourra reprendre du service.

lundi 29 septembre 2014

Qui seront les meilleurs deuxièmes?

Depuis l'an dernier, cinq équipes par ligue ont la chance d'aller en séries d'après-saison au baseball majeur. Il y a 20 ans, seulement deux équipes par ligue avaient cette possibilité. Ces changements bénéfiques pour les fans, les propriétaires et pour les joueurs ont eu pour effet de rehausser la qualité et l'intérêt du sport avec des courses au championnat enlevantes.

Pour déterminer qui sera véritablement le meilleur deuxième dans chaque ligue, on a ajouté une partie qui oppose en fin de compte la 4e meilleure équipe contre la 5e meilleure équipe de chaque ligue.

OAKLAND VS KANSAS CITY - MARDI LE 30 SEPTEMBRE

Dans l'américaine, les A's d'Oakland (88-74) seront à Kansas City pour affronter les Royals (89-73), qui en seront à leur première présence en séries depuis 1985 lors de belles années de George Brett! Quant aux A's, leur participation semblait assurée, eux qui cumulaient une fiche hallucinante de 72 victoires et 44 défaites le matin du 10 août. Mais les 46 dernières rencontres ont été pénibles et ils n'ont récolté que 16 victoires... Leur début de saison canon leur a sauvé la vie... momentanément.
Nous aurons droit à un duel de lanceurs entre Jon Lester, acquis en août en retour de Yoenis Cespedes, contre James Shields. Billy Beane est allé chercher Lester pour le faire gagner dans les séries et le surnom de James Shields est «Big Game». Ce sera tout un match, entre deux petit marchés, dans une ville qui n'a pas vu de partie éliminatoire depuis 29 ans. L'ambiance sera survoltée. Le gagnant se frottera aux Angels.

SAN FRANCISCO VS PITTSBURGH - MERCREDI LE 1ER OCTOBRE

Les Giants (88-74) se sont relevés après une saison 2013 difficile. Pour ce qui est des Pirates (88-74), ils seront des séries pour une deuxième année d'affilée, eux qui avaient mis fin à une disette de 21 ans l'an dernier. Justement, ils avaient battu les Reds lors de ce match du deuxième meilleur afin de prolonger leur parcours dans la danse automnale. Ce duel, qui mettra aux prises les lanceurs Madison Bumgarner pour les Giants et Edison Volquez pour les Pirates, oppose également deux des meilleurs receveurs du baseball en Buster Posey et Russell Martin. Ce dernier a complètement transformé les Pirates depuis son arrivée. Le gagnant se mesurera aux Nationals.

Pour le reste, ça commence jeudi dans l'américaine, alors que les Tigers et leurs puissants lanceurs seront à Baltimore pour y affronter les Orioles. Les Angels attendent le même le gagnant du duel Oakland/Kansas City. Dans la nationale, les Cardinals seront à Los Angeles vendredi et les Nationals attendent les Giants ou les Pirates.

Bonnes séries!


mardi 23 septembre 2014

Gilles Latulippe (1937-2014)

Le comédien québécois Gilles Latulippe est décédé ce matin à Montréal des suites d'un cancer des poumons. Pendant 55 ans, il a fait rire le Québec et il a en plus été le directeur du Théâtre des variétés. Bien qu'il ait joué dans Symphorien ou les Brillant, j'étais trop jeune ou pas né pantoute à l'époque, même si j'ai vu plusieurs épisodes à Prise 2. Je me souviens par contre de lui dans Poivre et sel, qui mettait aussi en vedette Janine Sutto ou sa co-animation des Démons du midi avec Suzanne Lapointe. Durant l'été, on lui avait présenté un vibrant hommage au Gala juste pour rire. Il laisse dans le deuil des collègues, des amis, sa famille, mais surtout des gens qu'il a fait rire encore et encore.

Gilles Latulippe était un grand de la télévision et du théâtre québécois, il a marqué plus d'une génération et nous n'avons pas fini d'entendre parler de ce grand comédien. Je pensais que cet homme allait vivre jusqu'à 100 ans, j'ignorais qu'il combattait la maladie depuis quelques années déjà.

Je capote, pas de capitaine, quatre assistants

Les médias montréalais sont enflammés! Michel Therrien et Marc Bergevin ont décidé de ne pas nommer de capitaine cette saison, mais plutôt de choisir quatre assistants. Sacrilège! Ce n'est pas les joueurs qui ont décidé. Est-ce à croire qu'il n'y a aucun leader dans cette équipe? Les experts analysent la décision de la direction et sont complètement renversés.

Une tempête dans un verre, comme chaque jour à Montréal. Comment peut-on prétendre qu'il n'y aucun leader? Est-ce que les journaleux sont dans la chambre des joueurs entre les périodes? Cinq minutes avant le match? Peu importe le choix, on aurait entendu pleurer pendant des lustres. Imaginez si on avait choisi Subban! «Il est trop excité, il fait trop d'erreurs sur la glace.» Si on avait choisi Markov: «Il est Russe, n'est pas un véritable leader. Il pense juste au championnat du monde.» Si on avait choisi Pacioretty: «Lafleur dit que ce n'est pas un joueur de séries.» Si on avait choisi Plekanec: «Un homme à tout faire, mais il s'écrase en séries.»

Au lieu de cela, on a décidé de donner la chance à ces quatre hommes de s'assister dans la tâche. Ce n'est pas un seul leader, mais bien quatre leaders. Deux attaquants, deux défenseurs. Le leadership ne se limite pas à une seule lettre sur le chandail et n'importe qui peut l'exercer, on apprend cela dans l'atome.

À RDS, plusieurs analystes tentaient d'expliquer le choix de la direction et l'impact que ça aura sur la santé mentale de Carey Price, sur la séquence de parties dans l'ouest ou sur la façon de lacer les patins de Travis Moen.

Tellement d'analyses, tellement pas d'importance.

lundi 15 septembre 2014

Je capote, tournoi de golf annuel des Canadiens

Je ne me peux plus, je capote carrément, c'est le tournoi de golf annuel des Canadiens où la meute journalistique montréalaise va poser des questions niaieuses aux joueurs qui répondent parfois niaiseusement.

Parmi les meilleures questions annuelles:

«Vas-tu apprendre le français?»
«Qui sera ton capitaine Michel?»
«Veux-tu gagner la Coupe cette année?»
«Carey, veux-tu m'épouser?»

Sans oublier une foule d'analyses complexes sur l'avantage numérique et le dernier droit de la saison quand il n'y a même pas une seule game de jouée!

Dommage que personne ne se risque de poser la question ultime à Carey Price:

«Cou donc Carey, tu n'as pas réussi à finir les trois dernières saisons car tu as été blessé. Serait-ce que tu serais devenu aussi fragile que Benoit Brunet? Que penses-tu des commentaires de Michel «Bergie» Bergeron qui disait que tu ne serais jamais blessé de ta vie? Est-ce que tu peux épeler le mot fragile? C'est la même chose dans les deux langues.»

Pour ma part, j'ai hâte que la saison commence. Je ne m'intéresse que très peu aux matchs pré-saison, ils sont aussi endormants qu'inutiles. En plus, le prix des billets est exponentiel. Néanmoins, je demeure à l'affût des joueurs blessés et des recrues qui feront l'équipe, ça me servira pour mes pools annuels.

RICHARD KIEL (1939-2014)

L'ESPION QUI M'AIMAIT
La majorité d'entre vous ignore sans doute qui est Richard Kiel. Si je vous dis Requin? Ou Jaws pour ceux qui préfèrent les films en version originale? Non, il ne s'agit pas de ce poisson destructeur dans le film de Steven Spielberg, mais bien de l'inoubliable homme de main dans deux James Bond: L'Espion qui m'aimait et Moonraker.

HAPPY GILMORE
Certes, il ne fut pas le plus grand des acteurs au sens figuré, mais au sens propre par contre, il pouvait se vanter d'en être tout un comme en témoignent ses 7 pieds et 2 pouces.

Outre James Bond, il a participé à une multitude de productions pendant plus de 50 ans de carrière. On a pu le voir dans la version originale de The Longest Yard ou dans Force 10 from Navarone, rôle duquel il est le plus fier. Comment ne pas oublier sa performance intimidante, mais combien rigolotte, dans Happy Gilmore?

Au sujet de son rôle dans James Bond, il ne pouvait porter ses dents argentées plus de 30 secondes tellement elles le faisaient souffrir. C'est tout un contraste avec le personnage indestructible qu'il représentait. Les fans de la série ont toujours apprécié sa présence à l'écran et il était même prévu qu'il soit de retour pour un troisième film consécutif, soit Rien que pour vos yeux, mais les producteurs désiraient revenir à des aventures plus sérieuses.

Non, le décès de Richard Kiel  n'a pas le même impact que celui de Robin Williams, mais il laisse plusieurs fans dans le deuil.

jeudi 11 septembre 2014

LA PLANÈTE DES SIGNES - ÉVOLUTION

Tout comme Batman plus tôt cet été, je vous offre une grande révision d'une série cinématographique populaire qui a fait courir les foules depuis 1968. Bien que huit films, deux séries télévisées et quelques bandes dessinées aient été publiés, l'histoire provient d'un seul livre qui n'a connu aucune suite.

La Planète des Singes est un roman de science-fiction paru en 1963 et écrit par le Français Pierre Boulle. Il raconte l'histoire de quelques hommes qui explorent une planète lointaine, très similaire à la Terre, mais où l'espèce dominante est le singe et où l'espère dominée est l'homme. On suit les péripéties du journaliste Ulysse Mérou qui vit un choc complet sur cette étrange planète.

L'écrivain , aussi auteur du roman Le Pont sur la rivière Kwai, disait de son ouvrage qu'il était loin d'être son meilleur, malgré le fait qu'il ait connu une foule d'adaptations cinématographiques. Quant aux adaptations en elles-mêmes, étaient-elles à la hauteur?

Je me souviens avoir vu la série originale ainsi que la série en rafale le samedi après-midi à TVA il y a 20 ans. Depuis, je me suis procuré un très beau coffret soulignant le 40e anniversaire de la sortie du premier film.

PREMIÈRE SÉRIE

PLANET OF THE APES (1968)

Réalisé par Franklin J. Schaffner. Avec Charlton Heston, Roddy McDowall, Kim Hunter, Maurice Evans, James Whitmore, James Daly et Linda Harrison. Des astronautes américains partis de la Terre en 1972 à une vitesse près de celle de la lumière échouent sur une mystérieuse planète, dix mois après leur départ. L'année: 3978. À leur grande surprise, des hommes y vivent, mais à l'état primitif, mais l'espèce dominante est le singe! Capturé, l'astronaute George Taylor tentera de prouver qu'il est un homme capable de réflexion, ce qui est impensable aux yeux de la majorité des singes. Pour l'aider, deux scientifiques, Cornelius et Zira, l'épauleront tout au long de sa quête. Au terme de celle-ci, il découvrira le secret de cette planète maudite. Bien que la trame ressemble à celle du roman, l'action se déroule dans une société nettement moins avancée que dans l'écrit de Pierre Boulle. Des raisons budgétaires ont poussé les producteurs à agir. La Planète des Singes est un classique pour de nombreuses raisons: la qualité des costumes et des maquillages, tous les deux cités aux Oscar fascine encore aujourd'hui. De plus, avec une tête d'affiche de renom comme Charlton Heston, le film gagne en crédibilité. Le budget alloué n'était que de 5 millions de $ comparativement aux 170 millions pour le tout dernier.

BENEATH THE PLANET OF THE APES (1970)

Réalisé par Ted Post. Avec James Franciscus, Kim Hunter, Maurice Evans, Linda Harrison, David Watson et Charlton Heston. Une deuxième équipe d'astronaute suivant la trace de l'équipage du premier film se pose elle aussi en catastrophe sur la planète des singes. Seul survivant, le lieutenant John Brent tente de retrouver Taylor grâce à la compagne de celui-ci, Nova. Ils se buteront à des singes bien peu coopératifs et aussi à des humains, mystérieux télépathes vouant un culte à la bombe atomique. Suite nettement inférieure au film original, il ne bénéficie en rien de la présence, bien que très courte, de Charlton Heston. Tourné pour seulement trois millions de $, deux de moins que La Planète des Singes, on peut voir que les efforts sur les maquillages ont été bâclés, particulièrement pour les personnages faisant de la figuration. Pour ce seul film, l'acteur Roddy McDowall, l'interprète de Cornelius, est remplacé par David Watson.

ESCAPE FROM THE PLANET OF THE APES (1971)

Réalisé par Don Taylor. Avec Roddy McDowall, Kim Hunter, Bradford Dillman, William Windom, John Randolph, Eric Braeden, Natalie Trundy et Ricardo Montalban. Alors qu'un cataclysme anéanti complètement la planète des singes, trois d'entre eux se sauvent in extremis à bord de l'appareil originalement utilisé par l'équipe d'astronautes du premier film. Empruntant le chemin contraire de Taylor, le trio composé de Zira, Cornelius et docteur Milo atterrit sur Terre, à la grande stupéfaction des hommes qui découvrent leur véritable identité. Accueillis en héros, ils deviennent de plus en plus dérangeant aux yeux des autorités. Zira tombe enceinte et trouvera refuge avec Cornelius doivent chercher refuge chez Armando, propriétaire de cirque. Mais le couple est abattu après que la naissance de l'enfant. Comme le film ne nécessitait que trois maquillages et des décors dans un Los Angeles de l'époque, le budget n'a à peine dépassé que les deux millions de dollars.

CONQUEST OF THE PLANET OF THE APES (1972)

Réalisé par J. Lee Thompson. Avec Roddy McDowall, Don Murray, Ricardo Montalban, Natalie Trudy et Hari Rhodes. Les chats et les chiens ont tous été éliminés en raison d'un virus mortel. Pour les remplacer, les hommes ont choisi les singes comme animaux domestiques. En cachette, César, fils de Cornelius et Zira, est élevé par Armando. Quand ce dernier est arrêté par les autorités, César se réfugie avec les singes. Il leur apprend les rudiments de la révolte. La sauce s'étire grandement pour une série qui est à des années lumières de sa production originale. Comme toujours, le budget connaît encore une fois des coupures.

BATTLE FOR THE PLANET OF THE APES (1973)

Réalisé par J. Lee Thompson. Avec Roddy McDowall, Claude Akins, Natalie Trundy, Severn Darden, Lew Ayres et John Huston. Plusieurs années ont passé depuis la conquête le soulèvement dirigé par César. Les singes et les humains cohabitent ensemble, mais ça ne fait pas l'affaire de tous. Au centre de tout cela, César doit calmer les ardeurs d'un gorille assoiffé de pouvoir et d'hommes désireux d'orchestrer une révolte.

La série connaît enfin sa conclusion, du moins de façon cinématographique. Avec cinq films de qualité plutôt moyenne, cette série demeure un classique de science-fiction, mais aussi une série révolutionnaire dans le monde du cinéma, en particulier grâce aux maquillages réussis. Il est demeure que le budget ait été amputé pour chaque film, car de meilleurs effets visuels et des décors auraient pu mieux servir l'histoire.

THE PLANET OF THE APES (SÉRIE TÉLÉVISÉE) (1974)

Avec Roddy McDowall, Ron Harper, James Naughton, Booth Colman, Mark Lenard, Harry Townes et Normann Burton. On reprend du début où des astronautes américains s'écrasent sur une mystérieuse planète habitée par des singes. Contrairement au film original, les humains soumis sont dotés de réflexion et de parole. Après 14 épisodes, la série n'est pas renouvelée et le règne de la Planète des Singes s'éteint.

DEUXIÈME SÉRIE

À la fin des années 80, le studio Fox est prêt à relancer la Planète des Singes. Le réalisateur Adam Rifkin est alors embauché et les noms de Tom Cruise et Charlie Sheen sont envisagés par le rôle principal. Cependant, le projet tombe à l'eau. Durant les années 90, des réalisateurs de renom comme Peter Jackson, Oliver Stone, Sam Raimi, James Cameron, Chuck Russell, Chris Columbus et Phillip Noyce sont pressentis pour superviser le projet mais avec principalement Arnold Schwarzenegger en tête d'affiche. Mais aucune des propositions n'aboutit et ce n'est qu'en 2000 que Tim Burton embarque dans l'aventure. Il désire revisiter le film original, sans en faire un remake à proprement parler.

THE PLANET OF THE APES (2001)

Réalisé par Tim Burton. Avec Mark Wahlberg, Tim Roth, Helena Bonham Carter, Michael Clarke Duncan, Paul Giamatti, Estella Warren, Cary-Hiroyuki Tagawa, David Warner et Kris Kristofferson. Un astronaute américain part à la rescousse d'un singe perdu qui effectuait une mission spéciale dans l'espace. Mais son vaisseau est pris dans une tempête électro-magnétique et il s'écrase dans une forêt tropicale. Sur les lieux, il est capturé en compagnie d'autres humains par des signes très évolués. Aidé par la fille d'un puissant sénateur, il tentera de regagner son vaisseau et ultimement, la Terre. Bien que le film ait connu le succès escompté au box-office, la critique n'a pas raffolé de cette version de Tim Burton. Pourtant, les effets visuels sont très bien réalisés et les maquillages sont complètement renversants. En plus, la finale s'avère similaire au roman de Pierre Boulle. Mais même lors de production de cette qualité, produite au coût de 100 millions de dollars, il manque un petit quelque chose pour en faire un film-phare dans l'univers de la science-fiction. De plus, malgré le succès au box-office et une fin laissant présager une nouvelle histoire, aucune suite n'a été mise en chantier.

TROISIÈME SÉRIE

En 2008, on désire revenir à la charge avec la Planète des Singes, surtout que les progrès en matière d'effets visuels ont considérablement fait avancer le cinéma depuis quelques années, particulièrement grâce au «motion capture» et à Andy Serkis, interprète de Gollum dans la trilogie du Seigneur des Anneaux. Au lieu de refaire ce qui a été fait en 1968 ou 2001, on propose de s'inspirer du quatrième film, la Conquête de la Planète des Singes où on voit le soulèvement des singes.

RISE OF THE PLANET OF THE APES (2011)

Réalisé par Rupert Wyatt. Avec James Franco, Andy Serkis, Freida Pinto, John Lithgow, Brian Cox, Tom Felton, David Oyelowo, Tyler Labine, Jamie Harris et David Hewlett. Le brillant jeune scientifique Will Rodman met au point un remède pour guérir la maladie d'Alzheimer, dont son père souffre. Pour tester l'antidote, des chimpanzés servent de cobaye. Alors que la présentation bat son plein, une femelle enceinte est abattue. Son petit est conservé secrètement par Will. Nommé César, le primate développe une intelligence accrue avant qu'un grave incident n'oblige Will à s'en départir. Maltraité avec ses compatriotes, César organise une révolte et met la main sur une amélioration de la cure créée par son ancien maître qui donne des pouvoirs exceptionnels aux singes. Toutefois, cette «cure» s'avère un virus mortel pour l'homme et les conséquences sur l'humanité seront terribles. Adieu les maquillages extraordinaires, on mise tout le paquet sur des effets «motion capture» à la Gollum. D'ailleurs, c'est le brillant acteur Andy Serkis qui prête ses mouvements à César. Si les effets sont bien rendus, créant des singes d'une force herculéenne et d'une agilité inimaginable, nous sommes à des lieux de ce film culte de 1968. Néanmoins, il est clair que ce sont des singes, non pas des hommes déguisés en singes.


DAWN OF THE PLANET OF THE APES (2014)

Réalisé par Matt Reeves. Avec Andy Serkis, Jason Clarke, Gary Oldman, Keri Russell, Kirk Acevedo, Kodi Smit-McPhee et Judy Greer. Dix ans après les événements survenus dans le film précédent, les singes sont les maîtres incontestés de la Terre. Mais un petit groupe d'humains résiste encore au virus mortel qui a décimé la population terrienne. Désireux de reprendre contact avec le monde extérieur, il tente d'avoir accès un barrage hydroélectrique, situé dans le territoire des singes. Le leader, César, se méfie des hommes et la méfiance entre les deux camps mènera ultimement à une confrontation. Cette fois-ci, pas de zone grise, le film est encensé par la critique et par les cinéphiles. Le scénario est nettement plus solide que ceux déjà écrits dans les sept films précédents et encore une fois, les effets visuels sont complètement renversants. Le réalisateur Matt Reeves a su apporter les éléments nécessaires pour que le public court les salles, ce qui a pour effet de prouver que malgré que ce film est le huitième du genre, il n'essouffle pas lorsqu'on est capable d'être original et innovateur. Qui plus est, les solides critiques m'ont amené à aller voir ce film au cinéma avant même de n'avoir vu son prédécesseur. Bien entendu, tout est en place pour une suite aussi tôt qu'en 2016.

Il est vrai que la série en est rendue à huit films, mais les producteurs et scénaristes ont su relever le défi de la mettre au goût du jour et de faire en sorte de ne pas oublier ce qui a été fait auparavant. Certes, l'oeuvre de Pierre Boulle ne semble être qu'une vague source d'inspiration, mais les derniers films expliquent comment les signes auraient renversé les hommes pour en arriver à une planète où ils règnent en rois et maîtres.

mercredi 10 septembre 2014

Saku Koivu se retire

Saku Koivu a annoncé aujourd'hui qu'il mettait un terme à sa carrière de hockeyeur après 18 saisons passées chez les Canadiens et les Ducks. Pendant dix saisons, il a porté fièrement le «C» du capitaine avec les Glorieux.

Mesurant seulement 5 pieds et 10 pouces, Koivu se démarquait par sa vitesse, ses qualités de passeur et sa détermination. Outre ses statistiques, le Finlandais a marqué les partisans en raison de sa lutte avec le cancer durant la saison 2001-02. Pendant qu'il luttait contre la maladie, ses coéquipiers réussissaient à se qualifier pour les séries. Puis, avec trois parties à jouer à la saison, Koivu effectuait un retour au jeu triomphal sur la glace du Centre Bell. Un moment inoubliable dans sa carrière, mais aussi dans la riche histoire de la Flanelle.

Premier choix du Canadien en 1993, 21e au total, Koivu a fait son entrée dans la LNH durant la saison 1995-96. Dès les premières semaines, le jeune homme a compris l'importance du hockey dans la ville quand le choc des titans entre Mario Tremblay et Patrick Roy allait enflammer le Québec. La saison suivante, Koivu était l'un des meilleurs marqueurs de la ligue avant qu'une blessure au genou ne lui fasse manquer plus d'une vingtaine de matchs. Cette blessure a eu un impact certain sur sa carrière car il n'a jamais été en mesure d'atteindre une saison de plus d'un point par match, il avait récolté 56 points en 50 rencontres.

Koivu manquera sa part de rencontres chaque saison, mais la saison 2001-02 sera sa plus courte, mais dans laquelle il livrera le combat de sa vie. À bord de l'avion le conduisant en Amérique pour le début du camp d'entraînement, le capitaine ne se sent pas bien. À son arrivée, il consulte les médecins et apprend qu'il est atteint d'un cancer. Sa lutte contre la maladie fera de lui un modèle pour une foule de personnes.

Il joue sa dernière saison à Montréal en 2008-09. La direction désire donner un nouveau visage à l'équipe et Koivu signe en tant que joueur autonome à Anaheim où il passera cinq saisons. Chaque fois qu'il effectuera un retour sur la glace du Centre Bell, il sera accueilli en héros.

RETIRER SON NUMÉRO

10 années comme capitaine, une lutte mémorable contre la maladie, est-ce suffisant pour qu'il voit son numéro au sommet du Centre Bell? Pour ma part, je crois que non. Il a récolté des statistiques intéressantes, mais il n'a jamais remporté de Coupe Stanley. Vrai que l'équipe n'était pas fameuse à cette époque et que Koivu a persévéré contre vents et marées, mais il ne s'est pas démarqué à ce point pour mériter cet honneur. De toute façon, la direction de l'équipe est mieux placée pour juger le dossier.

STATISTIQUES

Saisons: 18
Parties jouées: 1124
Buts: 255
Passes: 577
Points: 832
Minutes de pénalités: 809
Parties ratées: 318

lundi 8 septembre 2014

Un peu de Commission Charbonneau

Ben oui, je décide de vous parler de la Commission Charbonneau, cette fameuse d'enquête sur l'industrie de construction dirigée par la juge France Charbonneau. Depuis la semaine dernière, l'entrepreneur Tony Accurso, bon «ami» avec plusieurs politiciens, se fait cuisiner par les avocats. Comme son témoignage était le plus attendu depuis deux ans, nul doute que des vertes et des pas mûres sortent de sa bouche.

Dans une photo parue la semaine dernière, on voit l'ancien PM du Québec Jean Charest faire une accolade passionnée avec l'entrepreneur. Évidemment, difficile de nier cette photo, mais les motifs derrière elle sont évasifs.

Accurso dit aussi avoir prêté 250,000$ à Jacques Duchesneau, ancien chef de police de Montréal et candidat à la mairie de la même ville. À la suite de sa défaite aux élections, il aurait accumulé quelques dettes personnelles et aurait sollicité monsieur Accurso. Bien entendu, Duchesneau a nié en blocs les allégations. N'oubliez pas que le rapport soumis par l'ex-chef de police est l'élément déclencheur de cette commission. Ce serait bien le bout de la M... si lui-même était un pourri.

Les travaux de la Commission se poursuivent et un jour, un rapport final sera déposé, des accusations également, mais la vérité sera-t-elle connue?


mercredi 3 septembre 2014

Les montgolfières de Gatineau, 27e édition

La petite famille se dirigeait vers le festival de montgolfières de Gatineau encore cette année. Au programme pour cette 27e année, plusieurs spectacles pour enfants, une compétition d'hommes forts, des manèges, des structures gonflables, des artistes reconnus internationalement et des montgolfières, évidemment.

Tout le long du Parc de la Baie, là où se tient l'événement, plusieurs représentants de divers organismes nous offrent la possibilité de participer à des concours, ce que nous faisons avec joie. Il y a deux ans, nous étions finalistes pour remporter la location d'une Mazda 2! Qui sait, nous serions peut-être chanceux encore cette année.

Parlant de chance, nous l'avons eue dès le vendredi soir avec une spectaculaire envolée de montgolfières. Elles sont la raison d'être du festival, bien plus importantes que tous ces spectacles ou attractions ludiques. Lorsqu'elles s'élèvent dans le ciel, c'est une poésie de couleurs qui rejoint les nuages. Mais l'envolée est tellement à la merci des conditions climatiques que nous sommes chanceux si nous assistons en direct à ce spectacle. Nous n'avons pas assisté au spectacle des Patrick Norman, Paul Piché, Zachary Richard et Michel Rivard, probablement échaudés par celui de Mes Aïeux l'an dernier qui avait été aussi ennuyant qu'un mur de brique.

Le samedi, retour sur les lieux avec les enfants. Spectacles de Toc Toc Toc et de Thomas le train. Malheureusement, le spectacle de Toc Toc Toc était le même que l'an dernier, ce qui est nettement intéressant pour les enfants qui se souviennent de ces choses-là.

Chez Fêtes en boîtes, Jacob a eu la chance de faire maquiller un petit pirate sur la joue et Alyssia a pris le thé avec des amies. Les enfants raffolent de cet endroit, plein d'animation. Alyssia a eu la chance d'aller sauter dans des structures gonflables, tout à fait gratuitement. La supervision était aussi adéquate de la part des gens de la compagnie.

Le lendemain, nous pensions que les Petites tounes étaient à l'horaire, mais des changements avaient été apportés et leur présence a été repoussée au lundi. Au lieu de cela, le brillant jeune magicien originaire de l'Outaouais, Daniel Coutu, y est allé d'un spectacle tout en humour et en magie au grand plaisir des enfants et des parents. Il est brillant!

Nous n'avons pas encore fait d'arrêt aux hommes forts, une compétition fort passionnante et impressionnante, mais trop statique pour des enfants qui ont envie de bouger. Nous avons préféré nous diriger vers le scène où Johanne Blouin se donnait en spectacle. Après quelques minutes, elle a dû arrêter son concert, car la pluie pouvait nuire aux instruments de musique. Elle s'est excusé et a remercié tout le monde d'être venu. Cette pluie signifiait notre départ.

Pour la dernière journée, celle du lundi de la Fête du travail, nous sommes arrivés juste à temps pour les Petites tounes, un quatuor de musiciens pour enfants. Drôles sur scènes, ils sont aussi généreux et sympathiques avec les jeunes fans qui leur demandent des autographes après le spectacle.

Après les Petites Tounes, Arthur l'aventurier est monté sur scène, mais les manèges trottaient dans la tête d'Alyssia depuis samedi, il fallait bien lui permettre d'aller faire un petit tour. Même si le parc d'attractions compte plusieurs manèges, nous sommes loin de Walt Disney. Pour faire une tournée dans un manège, il en coûte 3 ou 4 coupons, à 1,75$ le coupon. Oui, il sera plus avisé la prochaine fois de s'acheter un bracelet à 27$ pour la journée. C'est cher en ta!!!

Alyssia a pu rencontrer l'animateur de radio Roch Cholette. Le bouillant ex-politicien a été très gentil avec la petite, lui posant plusieurs questions. Autre animateur du 104,7 FM, Martin Grenier était aussi de la partie, super gentil également. On ne peut en dire de tous les gens des médias, par exemple TVA.

Après avoir assisté à la victoire de Brian Shaw au hommes forts, nous avons plié bagages, car attendre encore deux heures pour une «possible» envolée (qui n'aura pas eu lieu) était hors de question.

Le Festival est très attrayant, mais la raison principale de celui-ci, les montgolfières, sont trop peu représentées. Nous pourrions avoir accès aux pilotes, aux montgolfières, pas seulement que quelques heures dans une journée. On a bien beau inviter le plus artiste de la planète, ça donne quoi si les montgolfières ne sont pas importantes? Je sais que les conditions pour une envolée doivent être optimales, mais les visiteurs se retrouvent toujours le bec à l'eau.

L'an prochain, nous prendrons congé du festival, car nous avons fait le tour du jardin pour le moment. Les artistes pour les enfants sont souvent les mêmes et les exposants aussi. Vrai que les artistes sur la grande scène sont variés d'année en année, mais quand tu as de jeunes enfants, les spectacles à 21 heures, c'est très tard pour eux et ils dorment déjà à la maison.

Néanmoins, le porte-parole Patrice Bélanger est un ambassadeur hors pair, tout comme les Hugo Girard et Jean Bruyère, fidèle animateur depuis plusieurs années.