lundi 30 juin 2014

Parenteau arrive, Brière part

Daniel Brière n'aura passé qu'une seule saison à Montréal. Une saison de hauts et de bas, mais dans laquelle il a démontré toute sa classe et sa production efficace en séries éliminatoires. En retour, le directeur-gérant Marc Bergevin met la main sur Pierre-Alexandre Parenteau qui évoluait avec l'Avalanche. Pendant l'hiver, Bergevin a refusé de céder Rene Bourque à l'Avalanche en retour de Parenteau.

À première vue, c'est un échange qui est excellent. Parenteau a 31 ans, contrairement à 37 pour Brière. L'ancien joueur des Saguenéens de Chicoutimi a encore de bonnes années devant lui ce qui est loin d'être le cas pour Brière. Cependant, on sait que ce dernier est un joueur productif en séries. En 124 parties éliminatoires, il a participé 116 fois à la marque. Dans le cas de Parenteau, il a joué ses 7 premiers matchs en carrières en séries cette année.

Le parcours de Parenteau, natif lui aussi de la région gatinoise tout comme Brière, est particulier. Il a mis plusieurs années avant de faire sa niche. Repêché en 2001 par les Ducks, il passe aux Blackhawks le 28 décembre 2006. Il va éclore dans les mineures à Norfolk, et jouera cinq rencontres à Chicago, mais les Hawks le laissent aller et l'échangent le 11 octobre 2007 aux Rangers. Encore une fois, il fera la pluie et le beau temps dans les mineures, mais ce n'est qu'à sa troisième dans l'organisation des Rangers qu'on lui fera confiance, mais seulement pour 22 rencontres où il réussira à marquer 3 buts et récolter 5 passes. En 2010, les experts des causes perdues, les Islanders de New York, vont lui faire signer un contrat. Aux côtés du prolifique John Tavares, Pierre-Alexandre Parenteau réussira des saisons de 53 et 67 points. Quand il atteindra son autonomie complète en juillet 2012, il s'envolera pour le Colorado. À sa première saison avec les anciens Nordiques, il amassera 43 points en 48 rencontres. Mais l'arrivée de Patrick Roy ne lui apportera pas nécessairement la fougue désirée. Il récolte seulement 33 points en 55 rencontres.

Du côté de Brière, sa réputation n'est plus à faire. Il est sur ses derniers milles, mais il a encore quelque chose à offrir à une formation gagnante. Le courant ne passait pas entre lui et Michel Therrien. Si c'était la même chose entre Roy et Parenteau, on peut dire que les deux équipes se sont échangé des problèmes. Mais j'ai hâte de voir ce que Parenteau pourra donner aux Canadiens. Dans une équipe de tête, pourra-t-il produire de façon efficace? La saison dernière, ce fut la seule année où il a joué pour une équipe gagnante.

Bien hâte de voir.

GORGES NE VEUT PAS PARTIR

Le défenseur Josh Gorges a refusé de lever sa clause de non-échange pour se retrouver avec les Maple Leafs. Qui veut jouer pour les Leafs? Une équipe qui n'a fait les séries qu'une seule fois en dix ans, ce n'est pas invitant. Le nouveau président Brendan Shanahan veut à tout prix donner de la crédibilité à son équipe, mais pourra-t-il convaincre Gorges?

Quant aux Canadiens, ils veulent alléger leur masse salariale pour donner plus de sous à P.K. Subban, mais aussi pour faire de la place à un joueur autonome ou aux jeunes Jarred Tinordi et Nathan Beaulieu.

Je vous rappelle que la valse des joueurs autonomes aura lieu dès demain, le 1er juillet, à midi.

dimanche 29 juin 2014

TRANSFORMERS: AGE DE L'EXTINCTION

Quand une série rapporte de l'argent comme de l'eau, quoi de plus facile que de la prolonger, même si les critiques ont détruit à peu près tout ce qui a été produit. C'est le cas avec la trilogie, maintenant quadrilogie, Transformers de Michael Bay. Des films qui sont par contre courus par les fans.

Pourtant, en 2007, le premier de la série avait laissé de bonnes traces. L'action était excellente, les effets visuels et techniques, la spécialité de Michael Bay, étaient vraiment bien réussis. Vrai que le scénario laissait quelques fois à désirer, surtout cette improbable relation entre le personnage joué par Shia LaBeouf et Megan Fox. Sur Metascore, on avait un score de 61/100 pour les critiques et le box-office avait engendré des recettes de 319,2 millions de dollars en Amérique du Nord.

Deux ans plus tard, on s'attendait à une suite aussi relevée visuellement. Mais le vrai fan de cinéma a été pris pour un débile mental avec de nombreuses scènes complètement ridicules. Je n'en reviens juste pas de ce robot qui se «zignait» sur Megan Fox. Malgré cette débilité assumée, les gens se sont rués vers les salles de cinéma: 402 millions de dollars au box-office. Mais ils n'ont pas eu une cenne de moi. Et j'en suis fier. Score 35/100 sur Metascore.

En 2011, Michael Bay revient à la charge. Il avait promis un meilleur navet que le deuxième. Il a obtenu un score de 42/100 sur Metascore. Je dois l'avouer, je n'ai pas vu Transformers III. Je dois aussi avouer que les chances que je le vois sont plutôt minces. Aussi minces que tous les scénarios de cette série. C'est quand même assez formidable, réaliser un navet et recevoir 352 millions au box-office. Fait intéressant, Megan Fox a été virée de la série en raison de propos sur les Juifs. Le producteur, Steve Spielberg, lui-même Juif, lui a donné son 4%. On l'a remplacée par un autre pétard aussi peu talentueux.

Cette année, on repart à presque zéro. On repart avec plein de bonnes intentions. On engage une vedette de talent, Mark Wahlberg, pour le premier rôle, on veut vraiment que ce film redémarre la franchise et que les fans et les fous accourent dans les salles. Encore une fois, les critiques sont cruelles envers Michael Bay et son film. 31/100 sur Metascore. Mais ne vous inquiétez pas, les résultats au guichet sont immenses et on verra encore des robots de l'espace dans les salles de cinéma très longtemps. Nous sommes donc loin de la réelle extinction!

En 2011, un ancien élève m'avait demandé d'écrire à propos de la sortie de Transformers III. Après avoir vu le film, il m'avait assuré que c'était bon. Il ne m'aura jamais convaincu. Je le salue!

samedi 28 juin 2014

Syracuse: épilogue

Deux belles journées à Syracuse. Plusieurs heures de magasinage. Une chambre dans un bel hôtel où le déjeuner et le souper étaient inclus. En plus, les enfants ont raffolé de la piscine extérieure. Pas de visite au zoo en raison de la température pluvieuse, ni de dîner au Dinosaur Bar-b-que. La sortie au baseball s'est faite, mais une seule partie du programme double a été présentée, l'autre a été annulée en raison de la pluie. Pops est toujours aussi repoussant.

Je croyais que les douaniers poseraient plus de questions au sujet de l'alcool. Si nous avions su, nous aurions rempli la voiture.

Actuellement, le dollar américain vaut 1,06$ canadien, ce qui est quand même assez intéressant.
La taxe américain n'est que 4%, contrairement aux 15% environ au Québec.
Comparativement au Québec, plusieurs produits sont très abordables aux États-Unis, même avant les taxes.

Si vous pensez aller aux États-Unis et vous ignorez ce que vous pourrez rapporter chez vous, consultez le site gouvernemental canadien «Je déclare».

Première Guerre mondiale: 100 ans

Le 28 juin 1914 à Sarajevo, le double assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trôner d'Autriche-Hongrie, et de son épouse Sophie Chotek, fut l'élément déclencheur de la Première Guerre mondiale. Une guerre qui a fait 16 millions de morts, une guerre qui a redéfini la carte de l'Europe, une guerre qu'on surnomme encore aujourd'hui la Grande Guerre.

Dans les faits, elle débute le 28 juillet 1914, lorsque l'Autriche déclare la guerre à la Serbie. Quelques jours plus tard, l'Autriche déclare la guerre à la Russie. Allié à l'Autriche, l'Allemagne déclare la guerre à la Russie le 1er août et à la France le 3 août. Le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Allemagne le 4 août et à l'Autriche le 13 août. Le Japon déclare la guerre à l'Allemagne le 23 août (ils seront alliés lors de la Deuxième Guerre). Finalement, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à la Turquie le 3 novembre.

Les belligérants

Royaume de Serbie, France, Empire britannique (dont fait partie le Canada), Empire russe, Royaume d'Italie, États-Unis, Royaume de Roumanie, Empire du Japon, Belgique, Portugal et Royaume de Grèce.

contre

Empire allemand, Empire austro-hongrois, Empire ottoman et Royaume de Bulgarie.

La guerre se termine le 11 novembre 1918. L'ennemi rend les armes. Ce n'est par contre que le 28 juin 1919 que le Traité de Versailles est signé, mettant fin «officiellement» à la Première Guerre mondiale. Sauf qu'au point de vue administratif, elle ne sera qu'officiellement terminée en 1923 dans certains pays.

Pour plus de détails, promenez-vous sur le web où les faits historiques pleuvent.

mercredi 25 juin 2014

X-MEN: DAYS OF FUTURE PAST

Les films de superhéros mettent parfois la barre si basse que l'on se satisfait de quelques explosions spectaculaires, de répliques savoureuses, de performances charismatiques et un scénario d'une minceur anorexique. Mais une fois de temps en temps, un film nous rappelle comment le genre peut être complexe s'il est exploité avec sérieux.

Christopher Nolan a repensé l'univers de Batman de main de maître, trois films qui ont placé la barre à une hauteur exceptionnelle. De façon moins ambitieuse, malgré son budget colossal, le dernier X-Men réussit sa mission.

Le réalisateur Bryan Singer a quitté la saga X-Men il y a 11 ans, après les deux premiers X-Men, brillamment construits. Son collègue Simon Kinberg avait scénarisé le troisième X-Men, le moins bien réussi. Ensemble cette fois, ils se sont surpassés en combinant les gestes héroïques et une profondeur émotive.

Le film débute en 2023, le professeur Xavier et Magneto sont redevenus amis. Ensemble, ils luttent contre les Sentinelles qui ont réussi à éliminer bon nombre de mutants et d'alliés humains. Mais plusieurs résistent encore aux engins créés par Trask Industries.

Le docteur Bolivar Trask a inventé ces robots en 1973 croyant que les mutants élimineraient l'humanité. Mystique a néanmoins réussi à tuer l'inventeur, déclenchant une panique nationale. Une fois capturée, son ADN est implantée aux Sentinelles les rendant invulnérables.

Kitty Pride offre une solution 50 ans plus tard. Envoyé Wolverine en 1973, mettant sa mémoire d'aujourd'hui dans son corps d'autrefois. L'homme aux griffes d'acier doit convaincre Xavier et Magneto de l'aider à stopper Mystique, changeant ainsi l'histoire. Mais Magneto est un mégalomane, Xavier a perdu ses pouvoirs psychiques et rien ne peut arrêter Mystique.

Il est vrai que certains aspects du scénario ne sont pas inconnus, préalablement vus dans les autres X-Men, dont l'assurance de Magneto que les humains sont une race inférieure et qu'ils ne méritent pas de survivre. Et encore une fois, il fera dévier une balle qui aura des conséquences tragiques sur le destin d'un homme connu.

Mais quelques éléments du scénario apparaissent loufoques, comme le professeur Xavier qui, en 1973, consomme une drogue si puissante qui lui permet de marcher, mais qui annihile tous ses pouvoirs psychiques. Même Magneto arrive à penser que les humains et les mutants peuvent coexister, même s'il ne croit pas une seconde Wolverine quand ce dernier lui dit que Xavier et lui sont redevenus amis dans le futur.

Wolverine a ultérieurement démontrer de la tendresse envers Jean Grey, maintenant il démontre pitié et anxiété. Mystique est de plus en plus cruelle, mais encore plus vulnérable. Un nouveau dans l'univers cinématographique des X-Men, Quicksilver, vole la vedette dans une scène au ralenti où il s'évade d'une prison.

Plusieurs critiqueront le fait que l'histoire du film n'est pas toujours en lien avec la bande dessinée. C'est compréhensible que les purs et durs crient haut et fort que l'essence même de la BD n'est pas respectée, mais l'univers cinématographique trace son chemin bien à lui.

Le film s'avère l'un des plus solides de la série, côte à côte avec X-Men 2. Il est important de demeurer jusqu'à la toute fin du générique, car on pave la voie à la suite prévue pour 2016, Apocalypse.

X-MEN: DAYS OF FUTURE PAST. Réalisé par Bryan Singer. Avec Hugh Jackman (Wolverine), Michael Fassbender (Jeune Magneto), James McAvoy (Jeune Xavier), Ian McKellen (Magneto), Patrick Stewart (Xavier), Jennifer Lawrence (Mystique), Halle Berry (Storm), Ellen Page (Kitty Pride), Peter Dinklage (Dr. Trask), Nicholas Hoult (Beast), Evan Peters (Quicksilver), Shawn Ashmore (Iceman), Anna Paquin (Rogue). Budget: 200 millions Durée: 131 minutes

dimanche 22 juin 2014

Syracuse, à la toute dernière minute

Ce voyage était dans l'air depuis des mois et des mois. Mais la conjoncture écono-socio-polito-culturelle ne s'y prêtait pas. Mais là c'est officiel, nous allons à Syracuse dans l'état de New York. Nous partons lundi et revenons mercredi. Bref, pas de St-Jean au Québec, pas de Ari Cui Cui non plus. Mais, visite au zoo de Syracuse, magasinage (affaire de femmes), Dinosaur barbecue (un resto) et bien sûr, la raison #1 de cette sortie: baseball pour voir les Chiefs, filiale AAA des Nationals de Washington. Le plus intéressant, c'est que Chef sera là aussi. Il prévoyait se rendre là-bas le jour de la St-Jean. Quel bon réchauffement ce sera pour notre ultime voyage baseball de la semaine prochaine.

J'en connais un qui sera jaloux...
Oui, je te rapporterai quelque chose...


samedi 21 juin 2014

JOSE CANSECO: LE VRAI, L'UNIQUE, LA PUISSANCE

Jose Canseco, le vrai
Est-ce possible qu'une grande vedette du baseball majeur joue un simple match dans une ligue senior? Un match pour son propre plaisir, mais surtout pour le plaisir d'une centaine de personnes venues le saluer, venues voir cette légende du baseball. Une légende controversée, mais une légende qui a marqué l'histoire de son sport à sa façon.

Jose Canseco est né le 2 juillet 1964 à La Havane, sur l'île de Cuba. Il a fait son entrée dans les Majeures en septembre 1985 avec les Athletics d'Oakland. Une formation bâtie toute en puissance avec à sa tête Tony La Russa et qui comptait dans ses rangs Mark McGwire et aussi Reggie Jackson. Dès son année recrue, en 1986, il frappe 33 circuits puis 31 en 1987 et en 1988, il cogne pas moins de 42 longues balles, produit 124 points et remporte le titre de joueur par excellence de l'année. Mais en Série mondiale, les A's sont battus par les Dodgers.

L'année suivante, Canseco débute la saison sur la liste des blessés en raison d'un poignet fracturé et il y demeure pour une longue période. Il ne jouera d'ailleurs que 65 parties, mais il trouvera le moyen de frapper 17 circuits, dont une bombe nucléaire dans le nouveau Skydome de Toronto, une balle qui a atterri dans le dernier balcon au champ gauche. Cette année-là, c'est celle des A's et il aide son équipe à remporter les grands honneurs.

Il atteindra la Série mondiale une nouvelle fois en 1990, mais les Athletics seront éliminés par les Reds de Cincinnati, complètement invincibles durant cette saison.

C'est à l'été 1992 que Canseco fait partie de l'un des échanges les plus spectaculaires du baseball. Pendant un match où il attendait son tour au bâton, le voltigeur apprend qu'il est transigé aux Rangers du Texas en retour du releveur Jeff Russell, du partant Bobby Witt et du frappeur de puissance Ruben Sierra. La saison suivante, il se blesse sérieusement au bras droit. Alors que son équipe tire de l'arrière par un pointage indécent, Canseco s'offre pour aller lancer, histoire de reposer quelques bras. Son tendon lâche. Une blessure bête. Une blessure stupide.

Le Cubain se promènera de clubs en clubs jusqu'à sa dernière saison en 2001: Boston, retour à Oakland, Toronto, Tampa Bay, New York Yankees et Chicago White Sox. Lors de son passage à Toronto en 1998, il connaîtra sa meilleure saison au chapitre des coups de circuits avec 46.

En 2002, les Expos vont lui offrir un essai, mais le laisseront partir avant la fin du camp d'entraînement.

Canseco connaît une vie personnelle mouvementée. Il est accusé de violence conjugale par sa première femme en 1989. La même chose se produira avec sa seconde femme en 1996. De plus, au début des années 90, on lui prête une relation avec la chanteuse Madonna. En 2001, il est arrêté dans un bar après avoir été impliqué dans une bagarre. Mais ces tumultes ne sont rien à comparer au livre qu'il publiera en 2005: Juiced: Wild Times, Rampant 'Roids, Smash Hits & How Baseball Got Big. Dans cet ouvrage, il décrira comment il a fait usage de stéroïdes, mais comment aussi il en a offert à des coéquipiers de renom dont Mark McGwire, Rafael Palmeiro et Ivan Rodriguez. Ce livre le mènera devant le Congrès américain et le Baseball majeur se verra obligé d'imposer des règles strictes en matière de dopage.

Comme il a avoué après fait l'usage de stéroïdes, sa carrière est ternie à jamais, comme celle de plusieurs anciens coéquipiers. Il ne fera jamais son entrée à Cooperstown. En plus, aucune équipe n'a envie de lui faire signe pour leur donner un coup de main. Le baseball arrange ses choses lui-même.

Mais ce vendredi 20 juin, il n'y avait pas d'histoires de violence ou de stéroïdes. Seulement un homme jadis adulé, venu offrir un moment de rêve à des joueurs de baseball amateurs et à leur famille et amis. Ce moment inoubliable a fait oublier plusieurs de ses frasques, des frasques qui nous laissent de toute manière pantois.

Après le match, il a fait plaisir à tout le monde en y allant d'une démonstration de puissance au bâton. Il a cogné quelques bombes par-dessus les arbres du champ gauche au Sportsplex de Nepean. Du bonbon. Quelle soirée!

Aujourd'hui, samedi le 21, il sera au Stade d'Ottawa pour une oeuvre de charité, Home Runs for Autism au profit du CHEO. Quelques personnalités connues y seront, dont les hockeyeurs Chris Phillips, Cody Ceci et Shaun Van Allen.

Sa présence hier soir, c'était incroyable!

vendredi 20 juin 2014

Jose Canseco à Ottawa ce soir!

Vous n'avez rien à faire ce soir? Dites bonsoir à votre douce moitié (ou à votre doux moitié) et ramenez-vous au Sportsplex de Nepean ce soir à 20h30 pour voir l'ancienne grande vedette du baseball majeur, le voltigeur Jose Canseco. Il est dans la région pour une oeuvre de charité et il évoluera avec les Athletics de Kanata.

L'adresse

1701 Woodroffe Avenue, Ottawa

J'y serai ce soir et je vous donnerai plus de détails.

jeudi 19 juin 2014

Liquidation de livres

Grande liquidation de livres au 74 boulevard Gréber.
L'endroit: Centre de liquidation de Gatineau (pas un problème pour ceux qui ont un bon sens de l'orientation)
Coût des livres: 1$ chacun
Qui y sera: Au moins une vedette
Ouverture: Dès midi!!!

Je ne sais pas pour vous, mais notre génération a grandement besoin de plonger dans les livres.

MISE À JOUR

J'ai vu quelques beaux livres... Mais on est loin de la vente annuelle de la Ville de Gatineau. Mon porte-monnaie est demeuré au chaud dans ma poche.

mercredi 18 juin 2014

Vacances!

Depuis hier après-midi, je suis en vacances! Deux mois de congé bien mérités qui me permettront de faire quelques sorties un peu partout au Québec et même aux États-Unis.

Plusieurs diront que je suis bien, car je suis enseignant et que j'ai deux mois de vacances payées par année. Il faut mettre les pendules à l'heure immédiatement à ce sujet.

Premièrement, vous devriez être heureux que je sois en vacances pendant l'été, car ça vous permet d'être avec vos enfants. Si j'étais au travail, vos enfants seraient avec moi en classe. Peut-être que quelques parents seraient heureux de ne pas avoir leur enfant dans les pattes... En somme, je ne suis pas au travail principalement parce qu'il n'y a pas d'élèves dans les classes.

Deuxièmement, je ne suis pas payé l'été. En fait, je reçois ma paie aux deux semaines, même pendant l'été. Simplement que mon salaire de 10 mois est reparti sur 12 mois, donc 26 paies. Autrefois, les enseignants permanents ne recevaient aucun argent durant l'été et leur salaire était réparti sur 10 mois. Le changement a vraiment été bénéfique pour tous.

Je ne me plains pas, non, mais il est important de préciser. Alors quand vous voyez des enseignants manifester pour un meilleur salaire et de meilleures conditions, sachez que les deux mois de vacances ne sont pas tout. Pensez plutôt qu'on s'occupe de ce que vous avez de plus précieux au monde. Qui plus est, vous souvenez-vous plus de votre enseignant de 2e année ou de votre médecin de famille qui vous traitait quand vous étiez enfant?

Je parlais de vacances et voilà que je parle de mes conditions de travail. Méchant pleurnichard je fais. Je n'échangerais sûrement pas de place avec des collègues du secondaire ou bien avec d'autres qui n'ont qu'aucune poignée de semaines de vacances par année.

Je salue mes élèves et aussi anciens élèves et je leur souhaite un très bel été. PROFITEZ-EN!

mardi 17 juin 2014

Tony Gwynn (1960-2014)

Lundi le 16 juin, le légendaire Tony Gwynn est décédé d'un cancer. Âgé de 54, il a frappé pas moins de 3141 coups sûrs en vingt saisons dans les Majeures, toutes passées avec les Padres de San Diego. En plus, il est celui qui a conservé la meilleure moyenne au bâton en carrière, dans l'histoire récente du baseball, avec .338. Seul Ted Williams a maintenu une meilleure moyenne que lui dans les 70 dernières années.

Gwynn était une machine à frapper des coups sûrs. En plus, il était pratiquement impossible de le retirer au bâton. Seulement 434 fois il s'est passé dans la mitaine en 20 ans. Quand on dit qu'un frappeur comme Mark Reynolds en obtient presque 200 par année, c'est dire que Gwynn n'était pas un cadeau pour les lanceurs. Qui plus est, Greg Maddux et Pedro Martinez, deux super lanceurs, n'ont JAMAIS été capables de vaincre Mr. Padre sur des prises.

Ce n'était pas un frappeur de puissance comme en témoigne ses 135 longues balles en carrière (17 fut sa meilleure saison), mais il se rendait constamment sur les buts. Simple, double, triple, Gwynn était une plaie.

À trois reprises, ses coéquipiers des Padres et lui ont atteint les séries et deux fois ils se sont rendus à la Série mondiale, sans toutefois la gagner.

En 2007, en compagnie de Cal Ripken Jr., Gwynn faisait son entrée au Temple de la Renommée. Un honneur mérité pour un grand joueur. Cet été, lorsque nous irons à Cooperstown, nous poserons aux côtés de sa plaque.

Son frère Chris a évolué dans les Majeures de 1987 à 1996 chez les Dodgers, les Royals et les Padres. Son fils, Tony Jr., évolue dans les Majeures depuis 2006 et il a passé son temps entre les Brewers, les Padres, les Dodgers et les Phillies avec qui il joue présentement.

Faits saillants:

Saisons: 20 (toutes avec les Padres)
Coups sûrs: 3141 (3000e coup sûr frappé à Montréal en 1999)
Moyenne en carrière: .338
Circuits: 135
Points produits: 1138
Meilleure moyenne saison: .394 (1994)
Plus de coups sûrs saison: 220 (1997)
Plus de circuits saison: 17 (1997)
Plus de points produits saison: 119 (1997)
Championnats des frappeurs: 8
Premier match joué: 19 juillet 1982
Dernier match joué: 7 octobre 2001

lundi 16 juin 2014

Louis Leblanc ou la vie difficile d'un premier choix des Canadiens

Samedi après-midi, au moment même où Marc Bergevin annonçait une prolongation de contrat de 4 ans à son entraîneur-chef Michel Therrien, on apprenait que Louis Leblanc, ancien premier choix du Canadien 2009, venait d'être échangé aux Ducks d'Anaheim contre un 5e choix au repêchage.

La vie de premier choix au repêchage des Canadiens est difficile. S'il est Québécois, c'est invivable. La recherche absolue du héros qui ramènera la Coupe Stanley est telle qu'on fonde des espoirs démesurées sur un petit gars qui veut jouer au hockey.

Lors du repêchage de 2009 qui avait lieu à Montréal, la foule réclamait à grands cris Louis Leblanc, jeune homme de Pointe-Claire qui évoluait aux États-Unis. À l'époque, Bob Gainey était le directeur-général, Pierre Gauthier était son assistant et Trevor Timmins le chef du recrutement. Ne repêchant jamais de Québécois, ils ont cédé à la pression populaire et ont choisi Leblanc.

Louis Leblanc est entré à Harvard où il a joué une saison. Mais pour son développement, il a choisi de jouer dans la LHJMQ. Ses droits appartenaient aux Saguenéens de Chicoutimi, mais il a été échangé au Junior de Montréal afin que le CH l'ait à l'oeil.

L'année suivante, sa première chez les professionnels, il a amassé 22 points en 31 matchs avec les Bulldogs à Hamilton, ce qui est excellent. On a décidé de le rappeler dans la grande équipe. En 42 rencontres, il a marqué cinq buts et récolté cinq passes pour un total de 10 points. Cette saison-là, le CH a connu une mauvaise saison et plusieurs jeunes ont obtenu leur chance à Montréal.

Mais l'année suivante, des blessures l'ont ennuyé au point où il n'a pu faire mieux que 18 points en 62 matchs... Bien entendu, dans cette saison raccourcie dans la LNH, il n'a pas obtenu de chance. Toutefois, cette saison, il a pu disputer huit rencontre, sans amasser de point.

La direction a jugé qu'il ne pourrait pas percer l'alignement et a choisi de lui donner une chance avec les Ducks. Ce ne sera pas une grosse perte, mais il est à espérer qu'il ait sa chance.

BATMAN AU CINÉMA ET À LA TÉLÉVISION

En attendant le retour de Batman au cinéma en 2016 en compagnie de Superman, je vous propose un historique plus ou moins complet des aventures de Batman au cinéma et à la télévision. Bien que les séries animées ainsi que les films d'animation aient aussi été populaires, je ne me concentrerai pas sur ces réalisations, mais uniquement sur les «live-action».

Comme les plus grands fans de Batman le savent, le héros a été crée en 1939 par les Américains Bob Kane et Bill Finger. En 2014, le héros fête son 75e anniversaire. Batman est en réalité Bruce Wayne, milliardaire qui a perdu ses parents lorsqu'il n'était qu'un gamin. Élevé par son majordome, Alfred, il décide de combattre le crime dans le costume d'une chauve-souris. Ce qui le distingue de bien des superhéros, c'est son absence de super pouvoirs. Son intelligence et ses prouesses physiques le servent dans sa quête de justice. Mais comme il en a les moyens, il est plus facile pour lui de se procurer des engins extraordinaires.

TÉLÉVISION

BATMAN 1943


Batman 1943
Batman et Robin apparaissent pour la première fois en chair et os dans un serial en 1943. Un serial, c'est un film, reparti sur quelques épisodes qui sont présentés dans les salles de cinéma. Ils étaient très courant avant le début des années 1950, donc avant l'arrivée de la télévision. Dans ce serial, les deux héros de Gotham doivent lutter contre le docteur Daka, un scientifique japonais qui a inventé un appareil pouvant contrôler les esprits. Lewis Wilson incarne Batman et Douglas Croft joue le rôle de son acolyte Robin. En farfouillant sur le net, on s'aperçoit que les costumes sont plutôt risibles et ils sont loin d'être de l'armure que revêtira Ben Affleck.




BATMAN 1949

Batman 1949
Six ans plus tard, compte tenu du succès du serial de 1943, les producteurs reviennent avec une suite. Cette fois-ci, le casting est changé. Le professeur Hammill  invente une machine qui permet de contrôler les véhicules à distance. Toutefois, l'invention est volée et tombe entre des mains maléfiques. Assistés par la journaliste Vicki Vale, Batman et Robin veuillent au grain et se chargeront de restituer l'invention à son créateur. Robert Lowery incarne Batman et Johnny Duncan est Robin.

Je n'ai pas vu les deux serials, mais ils sont disponibles un peu partout. Pour le fan que je suis, ce serait sûrement bien de voir le héros de Gotham en action. Mais je résiste car le ton trop bon enfant et les effets spéciaux à des années lumières de la réalité d'aujourd'hui me font prétendre que je m'ennuierais solidement.

BATMAN 1966-1968

La série que tout le monde connaît et qui a été vue et revue. Toujours en collant avec son ami Robin, le milliardaire Bruce Wayne et son alter ego Batman luttent contre le crime dans les rues de Gotham City. Les intrigues sont souvent du pareil au même, l'humour est enfantin, mais pour le grand public, c'est parfait. La série va durer trois ans et elle connaîtra une baisse d'auditoire durant sa troisième saison. Même si elle est retirée de la case horaire, sa popularité ne s'estompera jamais. Cependant, aussi curieux que cela puisse paraître, aucun coffret DVD ou Blu Ray n'a jusqu'ici été proposé aux fans de Batman.

Dans la série, Adam West campe le rôle de l'homme-chauve-souris tandis que Burt Ward joue son fidèle partenaire. La série sera remarquable par sa série de vilains tout aussi hauts en couleurs les uns que les autres. Le Joker, le Sphinx, le Pingouin et la Femme-chat sont un quatuor inoubliable d'ennemis de Batman. Mais il est à noter que plusieurs autres vilains viendront mettre des bâtons dans les roues du dynamique duo grâce à des invités spéciaux très... spéciaux. Notons que le célèbre pianiste Liberace fera une apparition ainsi que le maître des arts martiaux Bruce Lee, dans le rôle de Kato, l'acolyte du Frelon Vert.

L'humour facile de cette série est sûrement un point négatif, mais lorsque l'on veut plaire aux jeunes enfants, je crois que c'est idéal d'y insérer cet ingrédient. Et qui ne se souvient pas des fameux BANG! BOUM! BING! lorsque les protagonistes combattaient le crime?

La série devrait bientôt être offerte en DVD et Blu Ray.

CINÉMA

BATMAN (1966)


Réalisé par Leslie H. Martinson. Avec Adam West (Batman/Bruce Wayne), Burt Ward (Robin/Dick Grayson), Lee Meriwether (Catwoman/Kit Kat), Cesar Romero (Joker), Burgess Meredith (Pingouin) et Frank Gorshin (Sphinx). La série télévisée n'est vieille que d'une saison, mais elle est très populaire. Pour cette raison, on désire capitaliser sur son succès et produire en vitesse un film avec les héros. Originalement prévu comme un pilote pour la série, le film vient immédiatement après la première saison et dispose d'un budget relativement important, permettant ainsi à la production de construire divers gadgets et véhicules spéciaux pour Batman. Fidèle à la série télévisée, le scénario n'est pas des plus épais, mais Batman et Robin doivent lutter contre leurs quatre fidèles ennemis: le Pingouin, le Joker, la Femme-Chat et le Sphinx. Ceux-ci ont enlevé le riche inventeur d'une machine à déshydrater. Ils demandent une forte rançon et si les autorités ne coopèrent pas, le sort du monde entier pourrait changé. Le légèreté du film fait qu'on pourrait le regarder en famille encore et encore (ma fille veut le voir souvent), mais pour le fan de Batman, l'histoire est différente. Il existe une raison pour laquelle on choisit de faire des séries télévisées et des films. Dans le cas de Batman, nous sommes habitués à un format de 2 fois 30 minutes par semaines. Mais le produit est très dilué dans une production de 105 minutes. Ça s'étire parfois plus qu'un élastique, mais ça ne casse pas.

BATMAN (LA TÉTRALOGIE 1989-1997)

Batman allait fêter ses 50 ans en 1989. On parlait depuis quelques années déjà de porter ses aventures au grand écran. En 1986, c'est le jeune Tim Burton, alors âgé de seulement 28 ans, qui se voit confier les rênes de l'entreprise. Toutefois, on doit attendre la fin du tournage de Beetlejuice afin de commencer tout le travail sur Batman. Le choix des têtes d'affiche est par contre controversé Si Jack Nicholson (qui gagnera la somme de 50 millions de dollars pour le rôle) peut très bien faire un Joker machiavélique, Michael Keaton est-il un choix logique dans le double-rôle de Batman et du milliardaire Bruce Wayne? 5 pieds 10 pouces, frêle, jouant surtout la comédie. On croyait bien plus à la présence d'un colosse pour jouer un justicier masqué, remarqué par ses qualités physiques hors de l'ordinaire. Néanmoins, le choix est fait et rien ne pourra le faire changer d'avis. Tim Burton réalisera deux films avant de céder sa place à Joel Schumacher. Un changement de vision, d'univers, d'acteur principal, qui s'avérera encore douteux aujourd'hui.

BATMAN (1989)

Réalisé par Tim Burton. Avec Michael Keaton (Batman/Bruce Wayne), Jack Nicholson (Joker), Kim Basinger (Vicki Vale), Robert Wuhl (Alexander Knox), Michael Gough (Alfred), Pat Hingle (Commissaire Gordon), Billy Dee Williams (Harvey Dent) et Jack Palance (Carl Grissom). Un mystérieux justicier masqué fait des apparitions dans les coins sombres de Gotham, ville où le crime organisé est partout. Mis au courant de l'affaire, une photographe fait équipe avec un journaliste afin de trouver qui est l'homme derrière le masque. Le crime organisé de son côté voit son organisation chamboulée quand le patron du crime est assassiné par son dauphin, le diabolique Jack Napier, qui après un accident et une opération qui tourne mal devient le Joker. Son plan: répandre un produit toxique dans les produits de beauté et ultimement, tuer tous les habitants de Gotham. Ce film a marqué l'année 1989, mais aussi l'histoire du cinéma. Les résultats au box-office ont été spectaculaires et en ont fait de Batman un véritable mythe cinématographique. La distribution de première qualité et la réalisation de premier ordre ont fait de ce film une réussite critique. Sans oublier l'excellente trame sonore et le scénario solide, malgré des écarts avec la bande dessinée. On peut noter le type de costume de Batman, une armure inconfortable, dans lequel les mouvements sont difficiles. Pas de trace de Robin.

BATMAN RETURNS (1992)

Réalisé par Tim Burton. Avec Michael Keaton (Batman/Bruce Wayne), Danny DeVito (Le Pingouin), Michelle Pfeiffer (Catwoman), Christopher Walken (Max Shreck), Michael Gough (Alfred), Michael Murphy (Maire) et Pat Hingle (Commissaire Gordon). Le brillant et machiavélique homme d'affaires Max Shreck désire à tout prix convaincre le maire de construire une centrale énergétique malgré le non besoin de la ville. Devant le refus du maire et des autorités de la ville, Shreck s'associe avec le Pingouin afin que cet être difforme, devenu le chouchou de la ville, soit candidat aux élections municipales. Pendant ce temps, la Femme-Chat a son propre agenda: chaos! Devant trois criminels, Batman utilisera toutes les stratégies possibles pour contrecarrer tous leurs plans. Mais le coeur de l'homme-chauve-souris battra pour celle de la femme-féline. J'ai beaucoup aimé ce Batman, même parfois plus que le premier. Le ton est différent, les thèmes nombreux, Tim Burton possède une imagination débordante pour créer un univers sombre, mais excessivement coloré et aussi propre à lui. Les liens entre le premier et le deuxième film sont quand même peu nombreux, à la demande de l'acteur principal d'ailleurs. Seule déception véritable: la Femme-Chat s'enfuie... et on ne la reverra jamais. Pas de trace de Robin.

BATMAN FOREVER (1995)

Réalisé par Joel Schumacher. Avec Val Kilmer (Batman/Bruce Wayne), Tommy Lee Jones (Deux Faces), Jim Carrey (Le Sphinx), Nicole Kidman (Dr. Chase Meridian), Chris O'Donnell (Robin/Dick Grayson), Michael Gough (Alfred), Pat Hingle (Commissaire Gordon) et Drew Barrymore (Sugar). Batman a maille à partir avec un ancien allié, l'ex-procureur Harvey Dent, devenu balafré suite à un incident grave survenu lors d'un procès. D'autre part, un employé des entreprises Wayne, le brillant scientifique Edward Nygme, en extase devant son patron, se voit refuser par celui-ci un projet audacieux. En furie, il se rebelle et se joint à Deux Faces pour éliminer Batman. Ce dernier, dans toute sa dualité, tombe amoureux de la nouvelle psychiatre employée par la police, Chase Meridian. Et finalement, Batman reçoit de l'aide précieuse, un allié en Dick Grayson, devenu orphelin suite à l'assassinat de sa famille par Deux Faces. Dans la peau de Robin, il aidera Batman à éliminer les deux trouble-fête. Le changement à la direction s'imposait peut-être, mais le réalisateur Joel Schumacher a plongé ses personnages dans un univers différent, de sorte que cette suite détonne trop au visuel par rapport à ses prédécesseurs. Sans oublier que cette overdose de fluorescent fait mal aux yeux. Joel Schumacher voulait que Batman soit une bande dessinée portée à l'écran. Il a réussi ce pari, mais le film survit mal à l'épreuve du temps De plus, le changement d'acteur dans le rôle-titre amène une autre cassure dans la série. Bien que Val Kilmer soit excellent, plus jeune et plus crédible dans le rôle du superhéros, on oublie difficilement Michael Keaton.


BATMAN  ET ROBIN (1997)

Réalisé par Joel Schumacher. Avec George Clooney (Batman/Bruce Wayne), Arnold Schwarzenegger (Mr. Freeze), Uma Thurman (Poison Ivy), Chris O'Donnell (Robin/Dick Grayson), Alicia Silverstone (Batgirl/Barbara Goron), Michael Gough (Alfred), Pat Hingle (Commissaire Gordon) et Jeep Swenson (Bane). Alors que la relation entre Batman et Robin n'est pas au beau fixe, ils doivent affronter le brillant scientifique Mr. Freeze qui projette de glacer toute la ville. Pour sa part, la mortelle Poison Ivy projette d'éliminer le duo dynamique à sa façon. Batman, qui en a déjà plein les bras avec Robin, recevra l'aide de Batgirl. On aurait cru que Joel Schumacher aurait appris de se erreurs. Au contraire, il livre le plus mauvais long métrage de Batman, toutes séries confondues. Quétaine au possible, dialogues loin d'être solides, l'univers créé par Tim Burton semble à des siècles, disparu dans le temps. Malgré tout son talent, George Clooney lui-même affirme être le pire Batman à ce jour. Bien que l'esprit de la bande dessinée doit être respecté un tant soit peu, l'absence de crédibilité nuit à Batman. Je le rappelle, Batman n'a pas de superpouvoir, donc il ne peut voler ou faire de la magie sans des gadgets hors de l'ordinaire. Dans Batman & Robin, on ne croit à rien. Et trois acteurs différents pour quatre films, c'est signe de l'essoufflement d'une franchise et les résultats aux guichets ont été les pires de la série. Par ailleurs, le rôle de Batman peut servir de tremplin intéressant à des acteurs en quête de meilleurs rôles.

BATMAN (LA TRILOGIE 2005-2012)

Après le flop du dernier Batman réalisé par Joel Schumacher, toutes les idées de poursuivre la série lancée par Tim Burton est stoppée. Le temps passe et de nouvelles idées pour une nouvelle aventure de Batman germent dans la tête des producteurs des studios Warner. Pas question de réaliser une suite, c'est-à-dire un Batman 5, on repart sur de nouvelles bases, un peu inspirées de la bande dessinée de Frank Miller créée dans les années 80. Pour mener à bien le projet, le réalisateur Christopher Nolan est embauché. Il ne compte que trois films à sa fiche, mais on apprécie son style et la vision qu'il désire donner au superhéros. On veut s'éloigner des styles de Tim Burton et Joel Schumacher et mener une approche plus réaliste et idéaliste. Un choix qui va s'avérer brillant, car les aventures avaient sombré dans le kitsch et l'ennui. Aussi, il était nécessaire d'engager un jeune acteur avec un charisme certain, mais avec le physique de l'emploi, ce qui ferait contraste avec Michael Keaton ou George Clooney, par exemple. Après plusieurs auditions, c'est finalement le Gallois Christian Bale qui obtient le rôle. À l'époque, l'acteur est connu pour avoir joué le rôle d'un petit garçon séparé de ses parents dans L'Empire du Soleil ou bien sûr, celui de cet homme d'affaires pervers dans American Psycho. Christian Bale apporte une dose de crédibilité au personnage. Parlant de crédibilité, pas de Robin dans le décor.

BATMAN BEGINS (2005)

Réalisé par Christopher Nolan. Avec Christian Bale (Batman/Bruce Wayne), Michael Caine (Alfred), Liam Neeson (Ducard), Katie Holmes (Rachel Dawes), Gary Oldman (James Gordon), Cillian Murphy (Jonathan Crane/Scarecrow), Tom Wilkinson (Carmine Falcone), Rutger Hauer (Earle), Ken Watanabe (Ra's Al Ghul), Morgan Freeman (Lucious Fox) et Linus Roache (Thomas Wayne). Plusieurs années après avoir vu ses parents assassinés sous ses yeux, Bruce Wayne quitte Gotham en laissant presque tout derrière. Sa quête autour du monde lui permettra de comprendre les profondeurs du mal et de la criminalité. En Asie, il sera entraîné par Henri Ducard et la Ligue des Ombres. Après cet entraînement draconien et avoir sauvé la vie du Ducard, Bruce Wayne revient à Gotham dans le but de nettoyer sa ville, hyper criminalisée. Une à une, il éliminera les plaies qui rongent Gotham. Quelle façon brillante de redécouvrir un personnage archi-connu. On explore les profondeurs de son âme et de sa douleur en démontrant comment il a choisi d'être Batman et ce grâce à plusieurs retours en arrière, marque de commerce de Christopher Nolan. Comme promis, l'histoire est beaucoup crédible, même si quelques exagérations sont bien visibles. Dans le rôle principal, Christian Bale livre la marchandise comme promis avec un Bruce Wayne en colère, en douleur, mais arrogant à souhait. Tout autour de Bale, la qualité de la distribution frise la perfection, à l'exception de Katie Holmes, nettement inférieure face à des poids lourds du cinéma. Du côté des méchants, ils sont cruels, mais beaucoup moins grotesques que dans la première série. Et quelle belle façon de terminer le film avec la présentation du prochain ennemi de Batman... Pas de trace de Robin.

THE DARK KNIGHT (2008)

Réalisé par Christopher Nolan. Avec Christian Bale (Batman/Bruce Wayne), Heath Ledger (Joker), Aaron Eckhart (Harvey Dent/Two Faces), Michael Caine (Alfred), Maggie Gyllenhaal (Rachel Dawes), Gary Oldman (Commissaire Gordon), Morgan Freeman (Lucious Fox), Cilliam Murphy (Scarecrow) et Eric Roberts (Maroni). Dans sa guerre contre la criminalité, Batman voit un nouvel allié se joindre à lui, le procureur général Harvey Dent. Mais dans cette guerre incessante, un nouvel ennemi tire son épingle du jeu, le Joker, brillant et dangereux criminel au visage maquillé et marqué des cicatrices. Celui-ci met la ville à feu et à sang, divise les organisations criminalisées et amène la justice à son niveau. Pour le vaincre, Batman devra bien plus repousser ses limites intellectuelles que physiques. Ce film de superhéros a vraiment placé la barre à une hauteur inimaginable pour le genre, car la complexité des personnages, leur profondeur émotive, leur détresse, mais aussi leur instinct de survie font de cette réalisation un chef-d'oeuvre sur presque toute la ligne. Bien que les effets visuels occupent une place important, jamais ils ne volent une seconde à l'histoire, contrairement aux autres productions fantastiques du même acabit. En plus, dans le rôle du Joker, le regretté Heath Ledger font complètement sous les traits du diabolique personnage. Le film connaît un succès sans précédent, en raison de sa grande qualité, mais aussi en raison du décès de Heath Ledger, mort quelques semaines après la fin du tournage. Le remplacement de Katie Holmes par Maggie Gyllenhaal est très positif. Pas de trace de Robin.

THE DARK KNIGHT RISES (2012)

Réalisé par Christopher Nolan. Avec Christian Bale (Batman/Bruce Wayne), Gary Oldman (Commissaire Gordon), Tom Hardy (Bane), Joseph Gordon-Levitt (John Blake), Anne Hathaway (Seline Kyle), Marion Cotillard (Miranda), Morgan Freeman (Lucious Fox) et Michael Caine (Alfred). Huit années ont passé depuis que Batman a porté sur son dos tous les crimes de Harvey Dent. Dans son manoir, Bruce Wayne se terre et Batman ne s'est jamais pointé le nez à l'extérieur depuis ce temps. Mais lorsqu'un membre de l'équipe de gestionnaires de l'entreprise Wayne veut le dépouiller de tous ses biens, Bruce Wayne revêt de nouveau le costume de Batman. Mais au détour l'attend le dangereux et mortel Bane, ennemi avec lequel Batman ne peut rivaliser physiquement. À l'opposé, une énigmatique voleuse, Seline Kyle, met des bâtons dans ses roues. Au terme d'un combat avec Bane, Batman se retrouve physiquement mal en point et emprisonné dans un endroit mystérieux d'où il devra sortir afin de sauver Gotham une dernière fois. L'un des films les plus attendus de tous les temps, ou du moins des dernières années, ce dernier Batman repousse encore les limites de la qualité visuelle. Christopher Nolan amène du génie à son récit, même s'il se retrouve inférieur au précédent. De plus, la boucle est bouclée et la trilogie est terminée. Des traces de Robin? Ouiiii! Le nom de naissance du personnage joué par Joseph Gordon-Levitt est Robin.

BATMAN DANS L'UNIVERS DE SUPERMAN

Pour ceux qui l'ignoraient, sachez que Batman et Superman évoluent dans le même univers. Au cinéma, jamais on a vu les deux héros croiser le fer. Pourtant, dans les bandes dessinées et dessins animés produits pour la télévision ou pour la vidéo, les deux piliers de DC Comics faisaient équipe. Quand Christopher Nolan a décidé de produire le retour de Superman au grand écran en 2013, on espérait que finalement, les deux héros allaient se rencontrer au cinéma. Mais, peut-être pas comme tous le voudraient.

Christopher Nolan a déjà expliqué que son Batman évoluait dans un univers unique. Donc, dans son esprit, il n'y avait pas de Superman à l'horizon. Quand le réalisateur de Man of Steel (Superman) a annoncé que la suite mettrait en scène également Batman, les fans ont réclamé rapidement le retour de Christian Bale dans le rôle du héros. Ce dernier avait néanmoins dit que c'était la dernière fois qu'il revêtait l'uniforme. Une offre de 50 millions de dollars aurait été proposée à Bale, selon certains médias, mais jamais cette rumeur n'a été confirmée.

On pouvait oublier que le Batman de Christian Bale rencontre le Superman de Henry Cavill. C'est alors que la bombe qui a secoué le monde du cinéma et des fans de superhéros est tombée: Ben Affleck incarnera le héros de Gotham! Personne ne peut y croire. Malgré qu'il vient de remporter un Oscar grâce à son brillant film Argo, on a tous le souvenir de cet acteur qui a fait de mauvais choix de rôle et qui n'a pas été à la hauteur, pour plusieurs, dans Daredevil en 2003. Comment l'ex-monsieur Jennifer Lopez peut devenir Batman?

BATMAN V. SUPERMAN: DAWN OF JUSTICE (2016)

Réalisé par Zach Snyder. Avec Henry Cavill (Superman/Clark Kent), Ben Affleck (Batman/Bruce Wayne), Amy Adams, Jesse Eisenberg, Diane Lane, Jeremy Irons et Laurence Fishburne. Les rumeurs sont nombreuses, mais l'histoire exacte est inconnue avant encore un petit bout. En plus, nous avons encore deux années à patienter avant de voir le résultat des efforts de Zach Snyder. Deux ans avant de juger vraiment si Ben Affleck est un Batman de qualité. Par contre, on sait qu'il jouera un Batman âgé, fatigué, au bord de rendre les armes. Une première photo, en noir et blanc, est sortie. Plusieurs spéculations circulent dans Internet, mais rien n'explique vraiment ce qu'elle représente.

Plus de détails à venir...

dimanche 15 juin 2014

Bonne fête des pères!

Je profite de ce petit moment de ce dimanche matin pour souhaiter une très belle fête des pères à tous les papas qui me lisent. Profitez de ces moments avec vos enfants, ils sont précieux, importants et nous ramènent aux valeurs fondamentales familiales.

Go les papas!

P.S.: Si vous êtes une maman, transmettez le message à votre conjoint.

vendredi 13 juin 2014

L'erreur récompensée

L'erreur
Vous vous souvenez la fameuse erreur soulevée lors de notre périple à Cooperstown l'été dernier? Celle qui disait que la partie parfaite de Dennis Martinez avait été réalisée le 8 juillet 1991? Récemment, nous avons appris qu'elle avait été corrigée par le Temple de la Renommée. Les fans des Expos et de baseball que vous êtes savez donc que l'ancien lanceur originaire du Nicaragua a réalisé son match parfait le 28 juillet 1991.

Le Chef de notre expédition, Chef, a décidé de tenter de «monnayer» notre aide au Temple. Bien peinard, comme un petit siffleux quêteux, il a écrit aux grands décideurs du Temple. Et la réponse fut rapide et positive. Bien que ce ne soit pas dans leurs habitudes, ils étaient prêts à nous offrir un billet gratuit destiné à la personne ayant soulevé l'erreur, en l'occurrence, l'auteur de ces lignes.

Erreur corrigée
Ça me rend fier d'avoir contribué, un tant soit peu, à l'amélioration de la qualité de l'information. C'est vraiment spécial quand on y pense. Plusieurs yeux verront l'information qui a été corrigée grâce à moi. Ma tête passera-t-elle dans la porte quand je voudrai sortir? Probablement. Mais j'ai le droit de me pavaner, juste deux minutes, ou le temps d'une chanson des Doors.

Je rappelle à tous mes fidèles lecteurs, qui sont malheureusement trop rares ces temps-ci, que notre prochain voyage de baseball aura lieu du 2 au 5 juillet prochain. Le 2 juillet, nous ferons halte à Buffalo pour y voir la filiale AAA des Blue Jays. Le 3 juillet, nous poursuivrons notre route à Pittsburgh pour assister à la rencontre entre les Pirates et les Diamondbacks. Le 4, nous serons à Binghamton pour la filiale AA des Mets. Finalement, pour la dernière journée, nous nous agenouillerons devant le Temple de la Renommée à Cooperstown.

Coupe du Monde 2014

Le Brésil accueille la Coupe du Monde de football (soccer) 2014. Bien que ce ne soit pas tout le pays qui soit enchanté par les 12 milliards dépensés pour cet événement, c'était la lever du rideau pour cette compétition qui connaîtra son dénouement le dimanche 13 juillet prochain.

Au total, 32 pays divisés en 8 groupes s'affrontent. Les favoris sont les Espagnols (vainqueurs en 2010), mais les Allemands, le Portugal, le Brésil, l'Angleterre et l'Italie sont des puissances internationales qui peuvent soulever la Coupe. De toute façon, contrairement au hockey, les pays qui se révèlent être des touristes sont rares dans cette compétition.

Dans une région comme la mienne, avec des habitants de plusieurs origines, nous avons la chance de voir les drapeaux de ces 32 pays participants au moins une fois. Et dans la ville d'Ottawa, plusieurs bars accueillent tout le monde à bras ouverts et prêts à fêter la victoire de leur équipe favorite.

De mon côté, il est fort probable que je m'assois à une table de la Cage aux Sports ce midi pour y voir le duel entre le Mexique et le Cameroun. J'espère qu'il n'y aura pas de «problèmes» avec Vidéotron ou Bell ou Rogers. Je me souviens d'une fois où le câble avait été coupé...

DERNIÈRE HEURE: Je n'y suis même pas allé, mon collègue avec qui j'espérais m'y rendre m'a dit qu'il prévoyait aller voir le match à Ottawa. Pas de fun sans lui. J'ai fait du magasinage plate à la place.

Néanmoins, sachez que le Mexique a démoli le Cameroun 1-0.

Addenda à la triche: La petite reine

Hier soir, un peu de nulle part, je vous parlais du fait de tricher, que c'était pas joli, mais que dans certaines occasions, ça pouvait s'avérer payant. Aujourd'hui même, le film biographique de la cycliste Geneviève Jeanson sort en salles. La jeune femme aujourd'hui âgée de 32 ans a reconnu il y a quelques années avoir fait usage de stéroïdes anabolisants pour augmenter ses performances.

L'histoire est connue, même si le principale intéressée a tout tenté pour mentir au grand public et à ses commanditaires. Poussée par un entraîneur exigeant, Jeanson s'est dopée dès l'âge de 14 ans pour accéder aux grands honneurs. Tous les stratagèmes ont été utilisés pour camoufler cet usage. Un jour, la petite Jeanson a été épinglée. Elle a juré ne pas avoir pris de produit dopant. Pendant que son entourage savait, elle était livrée en pâture aux journalistes, commanditaires et adversaires.

La cycliste Lyne Bessette, sa fidèle ennemie autant dans la compétition que dans la vie, a toujours décrié Jeanson. Tant au niveau de son attitude de compétitrice que lorsqu'elle a dû avouer les faits reprochés. Elle n'a jamais mâché ses mots au sujet de cette petite reine. Jamais une once de compassion quand la vérité est sortie du sac.

Avoir de la compassion pour une tricheuse? Jamais de la vie! Même si Geneviève Jeanson a été poussée de façon pratiquement cruelle par son entraîneur, devenu son amant, devenu son mari pendant quelques mois?
«Si tu prends ça, tu vas gagner!»
«Vas-y, prends ça!»

Ce coach s'est emparé de la vie de Geneviève Jeanson.

Aujourd'hui, libre, après quelques années en Arizona, Jeanson est revenue au Québec. Elle vit chez ses parents et a terminé ses études collégiales. Elle a tout sacrifié pour gagner: sa santé, sa famille, sa sexualité, sa jeunesse, ses études. Elle sera toujours reconnue comme une maudite tricheuse, mais à mes yeux, son incapacité à dire non et le manque flagrant de présence parentale lui a volé une partie de sa vie.

Tricher, se bourrer de produits dopants, c'est mal.

La petite reine met en vedette Laurence Leboeuf, Patrice Robitaille, Denis Bouchard, Josée Deschênes et est réalisé par Alexis Durand-Brault. Au cinéma dès cet après-midi.

jeudi 12 juin 2014

Tricher? C'est légal?

Petit blogue sur le fait de tricher... Tricher dans quoi? Aux cartes, aux poches, aux courses? Je me souviens d'un voyage aux Expos, en 2003 je crois, leur avant-dernière saison avant leur départ vers Washington. Nous filions tranquillement vers Montréal, mes coéquipiers de baseball et moi. Beaucoup jouaient aux cartes, moi je combattais le mal de la route.

À une table, la partie de poker semblait se dérouler normalement. Mais l'un des joueurs désirait vraiment trop s'accaparer du magot. Il a décidé de tricher, le pas fin, le coquin, le malfrat, le bandit de grands chemins. Résultat? Les gars l'ont payé quand même suite à son gain, lui donnant le bénéfice du doute, surtout devant sa négation constante.

Est-ce que ce type est plus heureux aujourd'hui? Je constate qu'il est souriant sur sa page Facebook, ce qui veut tout dire. Je crois que c'était peut-être la dernière fois que je l'ai vu. Je m'entendais bien avec lui, mais il ne manque pas vraiment. Tricheur...

Vous pensez sûrement dans votre tête à l'émission Le Tricheur animée par Guy Jodoin et diffusée à TVA, là où les publicités de Videotron pleuvent plus que la pluie elle-même. Ce que j'en pense? C'est stratégique donner des mauvaises réponses et avoir l'air cruche. Ça rapporte... encore une fois! «Mes vieux» comme dirait Fred Caillou.

Je me souviens avoir triché en HISTOIRE au Cégep. Le prof voulait pratiquement que nous sachions par coeur le livre épais comme la Bible que je n'ai pas achetée à la vente de livres usagés de Gatineau. Sans oublier les notes impossibles à prendre tellement il se perdait dans la digression. Je l'ai réussi son cours, mais sûrement pas en raison de ma tricherie. J'étudiais comme un prophète et j'écrivais tout. Je pense que c'est vraiment après l'examen que je mémorisais réellement les notions. La preuve est faite que tricher rapporte, j'enseigne majoritairement l'histoire aujourd'hui.

Ce même prof d'histoire de Cégep, dont je me souviens du nom, mais dont je le tairai, nous disait que nous pouvions tricher, mais nous avertissait de ne pas nous faire pogner. C'était clair! Nous avions le droit!

Tu te demandes si tu peux tricher?
Franchir l'interdit?
Les grandes découvertes ont été faites parce qu'on a repoussé les limites du possible.
Il était interdit de penser que la Terre était ronde, au risque d'être emprisonné.
Il est prouvé que la Terre est ronde depuis des centaines d'années.
Henri Bourassa a dit fais ce que doit.
Alors lâche-toi lousse mon ami!
Mais la route risque d'être longue.
La patience est une vertu.

mercredi 11 juin 2014

Le temps des vacances approche

Les vacances approchent, on sent l'air chaud de l'été remplir nos poumons. Certaines journées, on a si chaud qu'on s'ennuie de l'hiver!!! Le chialeux québécois typique, certes, mais le chialeux a quand même des idées de vacances au risque d'avoir trop chaud quelques minutes.

La semaine prochaine, je serai en tête à tête avec une jeune fille de presque 4 ans. Oui, ma fille, avec qui je passerai trois jours complets. Pas de maman, pas de petit frère. Elle aura son papa à elle seule. Déjà, nous avons planifié des sorties de marque.

Dès mercredi matin, entre 9h et 10h, mettons, pour ceux qui posent sans cesse des questions, si la température le permet, une promenade à Chelsea, dans le Parc de la Gatineau, est prévue. Beaucoup de beaux sentiers. Peut-être un pique-nique ou une petite crème glacée Gelato après la randonnée. On ne sait pas, l'humeur du temps nous le dira. Il existe plusieurs beaux endroits où s'arrêter dans ce petit village paisible... J'y pense, nous pourrions arrêter dire un petit bonjour à mon ancien élève, le sympathique Yacoub, à son restaurant de Shawarma de Chelsea.

En après-midi, ce sera le repos de la guerrière dans son petit lit bien douillet.

Le jeudi, c'est une autre paire de manches. Ha! Ha! Direction Ferme expérimentale pour voir vaches, cochons, poussins, poulets, veaux et porcinets. En plus, il existe souvent des petites activités surprises pour les enfants. Et pourquoi pas un autre petit pique-nique sur les lieux? Mon appareil-photo explosera tellement il sera utilisé. Les lieux ouvrent à 9 heures du matin.

En après-midi, on ira visiter le lieu de travail de maman.

Le vendredi, il faudra que j'aille absolument cueillir des examens au travail afin de boucler la boucle. Ma fille me demande de venir à mon travail constamment, mais ce n'est pas possible, sauf dans des moments particuliers.

À travers tout cela, nous essaierons de voir un film, peut-être deux. Dans ce cas, la température se devra de ne pas être de notre côté.

mercredi 4 juin 2014

DERNIÈRE HEURE

Cette folie des pommes commence vraiment à me perturber. Tout comme mercredi dernier, à la même heure, j'ai reçu une pomme en cadeau. Je commence vraiment à me poser des questions sur mes dents.

lundi 2 juin 2014

Deux ajouts à la distribution de Star Wars

J.J. Abrams, réalisateur du nouveau Star Wars, avait annoncé sa distribution le 29 avril dernier. Nous savions qu'elle comptait des membres de la trilogie originale, mais aussi plusieurs nouveaux visages. Il était aussi clair que d'autres noms allaient être annoncés sous peu. Aujourd'hui, en ce lundi 2 juin, Lucasfilm vient d'annoncer que Lupita Nyong'o, oscarisée pour son rôle dans 12 Years as a slave, et Gwendoline Christie, la «géante» dans Game of Thrones, feront parmi de l'aventure.

Bien que les rôles n'aient été précisés, la rumeur veut que Nyong'o joue le rôle d'une descendante d'Obi-Wan Kenobi. Oui, bon, je sais, elle est Noire. Oui, bon, je sais, Obi-Wan était blanc. Mais sachez que cette actrice est Mexicaine! Bref, avant de crier au meurtre, laissez le soin aux créateurs de vous expliquer le comment du pourquoi.

Pour ce qui est de Gwendoline Christie, encore inconnue avant sa participation à la série Game of Thrones, elle signe dans un autre gros projet après avoir été embauchée pour le dernier volet, divisé en deux, de la série Hunger Games. Son physique imposant en impose devant les producteurs!

La sortie de Star Wars Episode VII est prévue pour décembre 2015.