dimanche 27 octobre 2019

REBONJOUR!

Il s'est passé 327 jours depuis mon dernier billet. Presque une année. J'ai le sentiment d'avoir dit une multitude de choses, mais jamais ces choses n'ont été écrites via mon blogue (ou blog). Denise Bombardier me vilipenderait sans merci si elle lisait mes écrits et s'apercevrait que je n'utilise pas la bonne terminologie. D'ailleurs, je crois que l'on écrit blogue comme on écrit blague. Super alors!

Je suis allé voter lundi dernier, le 21 octobre. J'ai gagné mes élections. J'ai choisi le moins pire candidat à mon sens. Oui, le bloquiste Yves-François Blanchet était génial, tout comme Jagmeet Singh, j'ai cru en mon candidat local, monsieur William Amos. C'est drôle de voir les Albertains en peine parce que les conservateurs ont été battus. Achetez donc du charisme à votre chef et enlevez-lui le balai qu'il a dans le derrière. En tout cas, paraît-il qu'il y a un mouvement de séparatistes en Alberta. Pas question de leur envoyer des autobus.

Le CH a débuté sa saison. Fiche un peu en haut de .500. Des défaites complètement loufoques contre des équipes qui ne seront pas des séries: Detroit et Minnesota. Sans compter cette défaite contre San Jose, une équipe vieillissante qui est encore en train de réchauffer son moteur. Mais les Canadiens, quand ils ont une bête noire, on dirait que ça transcende les années. Imaginez, le CH n'a pas gagné à San Jose depuis le 23 novembre 1999: ça fait 20 ans! Le coach de l'époque était... Alain Vigneault. Leur dernière victoire contre les Requins à Montréal date quand même d'il y a 4 ans, le 21 mars 2015. Ça fait dur, très dur.

La Série mondiale oppose les Astros de Houston aux Nationals de Washington, les anciens Expos. Ironique, en ce 50e anniversaire de naissance des Expos, ce 25e anniversaire de la grève de 1994 et le 15e anniversaire de leur départ, la franchise obtient finalement sa chance en finale. En date de 27 octobre au petit matin, la série est égale 2 à 2. Je crois bien que nous irons à la limite et que les Astros vont gagner.

Hier, le 26 octobre, c'était le 22e anniversaire de la victoire de Jacques Villeneuve en Formule 1. Le fils de Gilles Villeneuve rendait fière une province entière. Alors âgé de 26 ans, le pilote natif de St-Jean-sur-Richelieu remportait son seul et unique titre. On se souviendra que l'Allemand Michael Schumacher avait essayé de le sortir de piste afin de gagner lui-même le championnat.

Mais je me souviendrai toujours de la victoire de Jacques Villeneuve pour une raison: mon ami Michel Paquette, dit Pompon, est décédé du cancer ce matin-là à l'âge de 21 ans. Il devait livrer une troisième lutte contre ce terrible ennemi depuis le début de sa jeune vie. Il avait remporté la guerre à 6 ans et à 14 ans. Mais là, ce fut de trop. Il avait tout un caractère le Pompon, mais c'était aussi un type fantastique. Il pêchait, riait, se frustrait, buvait beaucoup de vodka et il conduisait un pickup Dodge Ram bleu. À sa mort, il étudiait en TASI, soit en technique en assainissement et en sécurité industrielle au Cégep de Jonquière. L'été précédent, il avait même eu la chance de travailler quelques heures dans son domaine pour le Cégep. Preuve qu'il ne sera jamais oublié, je discutais hier avec un ami commun, Martin Martel. Il avait de la misère à contenir ses larmes en se remémorant Pompon. Tu seras toujours avec nous Pompon!

Je crois que ce sera tout pour aujourd'hui.

Je reviendrai.