jeudi 31 décembre 2009

Bonne fin d'année 2009

L'année 2009 s'achève aujourd'hui et je tiens à prendre ces moments pour souhaiter une excellente fin d'année à tout le monde. Je me reconnecte plus tard pour vous souhaiter mes meilleurs voeux 2010.

mercredi 30 décembre 2009

Je suis toujours vivant !!!

Je le sais, mes billets sont très rares. Vous savez tous la raison, je n'ai pas d'accès Internet à la maison depuis mon déménagement. Je trouve cela bien pénible, surtout que je ne suis pas en mesure de suivre tous mes réseaux sociaux. Depuis la fin des cours le 18 décembre jusqu'au 28 décembre, je ne suis allé sur Internet qu'à deux reprises, simplement pour prendre des courriels en vitesse. Maintenant, je suis chez mes parents au Saguenay et je navigue.

Voici donc quelques nouvelles importantes: j'ai offert une bague de fiançailles à ma copine le 15 décembre dernier. Cette offre grandiose a été suivie d'un souper au resto et du spectacle de Rachid Badouri. Quelques jours plus tard, à la veille de la plus belle fête de l'année, j'apprenais que j'aillais devenir papa pour la première fois. Quel cadeau de Noël !

Du côté hockey, les Canadiens ont bien joué par les temps qui courent, remportant notamment 4 victoires consécutives, surtout grâce au brio de Tomas Plekanec et de Jaroslav Halak. Deux joueurs qui représenteront leur pays aux Jeux Olympiques. Toutefois, lors de ces quatres matchs, les Canadiens ont été bouffés au chapitre des lancers. Ils ont accordé environ 45 tirs par match contre seulement 23 pour eux. Pas grave, la victoire compte. Ironiquement, contre Ottawa, le CH a dominé 31-27 dans les tirs au filet, mais ils ont perdu 4-2. C'est ça le hockey ! En passant, le Canadien fêtait ses 100 ans cette année, mais leur mascotte Youppi fêtait ses 30 ans. Youppi était la mascotte des Expos et a été créé par Roger D. Landry, autrefois responsable du marketing chez les Expos.

Au cinéma, le temps des fêtes est propice pour la sortie des oeuvres qui se feront une lutte pour la soirée des Oscar. Je suis allé voir un film et non le moindre; Avatar. Il s'agit de la première réalisation de James Cameron depuis Titanic. S'il avait conquis la planète entière avec ce film en 1997, la même chose se produira avec Avatar. Quel spectacle fantastique, des effets spéciaux à couper le souffle et des images renversantes. On peut crier au génie ! Mais svp, allez voir ce film en 3D pour être certain d'en avoir plein la vue.

J'écrivais il y a quelques semaines que deux livres sur l'histoire des Expos étaient disponibles en librairie. J'en ai reçu à Noël, il s'agit de L'Époque glorieuse des Expos d'Alain Usereau. Précisément, le livre traite des plus belles années des Expos, de 1977 à 1984, où l'équipe a atteint un statut unique aux yeux des amateurs, de la ligue et des joueurs. J'en suis rendu à la saison 1979 et je dévore ce livre littérallement. Passionnant au maximum !

Au fait, Joyeux Noël en retard et Bonne Année à l'avance !

mercredi 16 décembre 2009

L'Escale débarque à la Place Banque Scotia

Mercredi le 16 décembre, 44 étudiants, amis ou membres du personnel du Centre l'Escale sont débarqués à la Place Banque Scotia, là où les Sénateurs d'Ottawa accueillaient les Sabres de Buffalo, meilleure équipe dans la conférence de l'Est de la Ligue Nationale.

L'excitation était à son comble et les élèves ont vécu une soirée haute en couleurs grâce à une victoire de 2-0 des Sénateurs. Malgré cette victoire des favoris locaux, plusieurs étaient plutôt déçus de la défaite de 2-1 des Canadiens face aux Devils du New Jersey.

Forts d'un plan de route rapide pour se rendre à l'aréna des Sénateurs, quelques étudiants étaient arrivés tôt pour se tremper dans une ambiance de la Ligue Nationale et pour être aux premières loges pendant le réchauffement d'avant-match. Certains voulaient même pousser l'audace jusqu'à conserver leur place près de la patinoire, un peu comme dans le film Pour toujours les Canadiens. Toutefois, ils sont revenus bredouilles quand les placiers les ont renvoyés à leur place, parmi leurs semblables. Que voulez-vous, on ne peut pas vivre comme des riches très longtemps.

Côté match, les Sénateurs ont joué un solide match et la performance du gardien des Sabres, Ryan Miller, les a empêchés de prendre les devants par un gros pointage dès la première période. Toutefois, le Gatinois Alexandre Picard a ouvert la marque à 18:23. On a eu quand même droit à de belles pièces de jeu malgré le faible nombre de buts, mais les Sabres ont été incapables de profiter de 6 avantages numériques, dont un 5 minutes en 2ème période. Ils ont même écopé d'une pénalité pendant cet avantage numérique qui aurait dû les favoriser. Finalement, Mike Fisher a scellé l'issue du match avec 1:36 à faire en troisième.

Chacun est rentré à la maison heureux et espère qu'il y aura une autre activité du genre prochainement. Qui sait ? Peut-être qu'après les Fêtes, les Sénateurs ouvriront encore leurs portes aux gens de l'Escale.

Voici quelques petites informations pertinentes autour du match:

- Jason Spezza manquera de 6 à 8 semaines chez les Sénateurs. Mais plusieurs pensent que ça fait déjà une bout qu'il manque
- Quelques étudiants de l'Escale arboreront les couleurs du Canadien
- On suivra la partie des Canadiens sur notre cellulaire
- Cédric Vincent-Rocan, Phillipe Leblond et Mathieu Audette sont partis de l'Escale à 14h30, ils ne pouvaient plus tenir en place
- Mathieu Audette a quitté après une période
- Il y avait plusieurs gradins vides à la Place Banque Scotia
- Cédric Vincent-Rocan veut aller voir les Canadiens !

mardi 15 décembre 2009

Noël et l'oubli des vraies valeurs

La fête de la naissance du Christ est dans dix jours et la belle neige blanche est là pour nous rappeler d'investir dans cette frénésie festive. Mais cette folle frénésie est présente dans les magasins depuis le 1er novembre, soit le lendemain de l'Halloween. L'aspect commercial a littérallement bouffé l'aspect spirituel, religieux et familial des fêtes. Voici mon propre regard sur Noël.

Mon plus récent billet était dédié à ma chanson favorite de Noël, Minuit Chrétien. Dans les paroles, il est clairement dit que Noël, c'est la fête du Christ, du Rédempteur. Mais aujourd'hui, les gens s'en moquent et désirent recevoir le plus gros des cadeaux, un geste complètement égoïste. Et si l'on veut le plus gros des cadeaux, on ne veut pas trop en donner, de peur d'avoir une carte de crédit complètement bourrée au début janvier. Mais en bout de ligne, notre carte de crédit sera quand même bourrée, car on se sera payé le cadeau que l'on a pas eu, ou bien on aura été tellement influencé par les commerçants qu'on aura finalement payé pour des pacotilles.

Il me semble que l'essence même de Noël, ce sont les rencontres familiales, les rires entre amis, le «mononcle» bien chaud à la fin de la soirée, les rigodons, la danse ou la messe de minuit et sa chorale. Je discute avec des gens qui ont vécu une enfance plutôt difficile, car leurs parents étaient pauvres. Mais même si leur unique cadeau de Noël était petit, ils étaient heureux et n'oublieront jamais ces soirées où tout le monde se réunissait et s'amusait. Ces personnes connaissent les vraies valeurs de Noël, car elles n'ont pas tout eu cuit dans le bec et elles n'ont pas pleuré sur leur sort parce que la poupée et le soldat G.I. Joe n'étaient pas sous l'arbre.

Je ne suis peut-être pas le meilleur exemple dans tout ça. J'ai pas mal eu les cadeaux que je voulais et même à 33 ans, j'ai horreur d'aller à la messe, trouvant cela répétitif et très peu imaginatif. J'achète tout plein de cadeaux (n'atteignant jamais ma limite de crédit par contre) et je veux des beaux cadeaux. Mais lorsque je fais la tournée des magasins, je songe à être généreux, sachant que le partage est très important. Mais contrairement à certains, je ne cherche pas à donner un cadeau à 300$ pour faire comme les autres et m'enfoncer encore plus solidement dans mes dettes déjà titanesques.

Avouons que les magasins sont assez évoqueurs dans leurs publicités pour vendre. Je pense à cette publicité de voiture. On voit un couple à la fenêtre qui regarde une femme exploser de joie suite à un cadeau de son mari: une voiture. Offusquée, la femme regardant à la fenêtre redonne le robot culinaire qu'elle a eu pour Noël à son mari. Wow !!! Quel type est assez cinglé pour offrir une voiture à sa femme pour Noël ? À moins d'être millionnaire, j'en connais pas gros. Le message est clair: achetez une voiture à votre femme pour Noël sinon elle va être en tab...

On est loin du temps où la famille allait à la messe de minuit en carriole et en chantant toutes les chansons connues de Noël. Parlant de famille, si Noël est l'occasion idéale pour se retrouver en famille, certains trouvent le moyen de briser cette soirée spéciale et critiquant et en jalousant les autres. Pas moyen une seule seconde de faire la paix avec les autres, de pardonner et d'oublier les tracas.

Noël, c'est l'amour. Noël, c'est la famille. Noël, c'est les amis. Noël, c'est le petit Jésus. Pensez-y avant de dévaliser tous les magasins de bébelles coûteuses et sans valeur. Au fait, j'aimerais bien avoir Rock Band sous le sapin.

Minuit chrétien

Ce sera Noël dans dix jours et pour l'occasion, je vous offre les paroles de ma chanson de Noël favorite en français. On l'appelle Minuit chrétien.

Minuit ! Chrétiens, c'est l'heure solennelle
Où l'homme Dieu descendit jusqu'à nous,
Pour effacer la tache originelle
Et de son père arrêter le courroux :
Le monde entier tressaille d'espérance
A cette nuit qui lui donne un sauveur
Peuple, à genoux attends ta délivrance,
Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !
Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !

De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l'enfant
Comme autrefois, une étoile brillante
Y conduisit les chefs de l'Orient
Le Roi des Rois naît dans une humble crèche,
Puissants du jour fiers de votre grandeur,
A votre orgueil c'est de là qu'un Dieu prêche,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur !
Courbez vos fronts devant le Rédempteur !

Le Rédempteur a brisé toute entrave,
La terre est libre et le ciel est ouvert
Il voit un frère ou n'était qu'un esclave
L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer,
Qui lui dira notre reconnaissance ?
C'est pour nous tous qu'il naît, qu'il souffre et meurt :
Peuple, debout ! chante ta délivrance,
Noël ! Noël ! chantons le Rédempteur !
Noël ! Noël ! chantons le Rédempteur !

Certains diront que je suis peu inspiré ? Au contraire, je suis l'inspiration incarnée.

mercredi 9 décembre 2009

Rares billets

Si vous remarquez que les billets ajoutés sont rares dernièrement, c'est simplement que mon accès à Internet est plutôt réduit. Un déménagement dans un nouveau quartier encore en développement fait en sorte que les délais pour recevoir Internet sont plus longs que prévu et que malheureusement, je n'ai pas encore le web chez moi. Néanmoins, je trouverai du temps pour vous divertir depuis mon travail.

Christian

La critique Pour Toujours les Canadiens !

159 élèves du Centre l'Escale s'étaient donné rendez-vous mardi le 8 décembre au Cinéma 9 de Gatineau pour voir la projection du film de l'heure; Pour toujours les Canadiens. Ravis par cette projection, ils ont salué la réalisation de Sylvain Archambault avec une salve d'applaudissements. Voici quelques commentaires des étudiants:

«Je trouve qu'il y a trois petites histoires et qu'elles ne sont pas assez élaborées. Celà fait en sorte que le film ne dure pas assez longtemps, mais tout de même apprécié», disait Josué-Micaël Drouin.

«Ceux qui attendent un rein vivent des moments très difficiles et même frustrants. J'ai reconnu des gens dans ce film et je m'y suis identifié», racontait Nadjia Derouin-Barbeau

«Je rêvais depuis des nuits à ce film au point de ne pas avoir dormi la veille. C'était formidable de voir cela, j'en ai même pleuré», affirmait le lecteur le plus assidu du blog, Cédric Vincent Rocan.

Pour ma part, je crois que le film véhicule de belles valeurs comme la persévérance, le courage, l'espoir, l'esprit d'équipe, la famille et le sport. Il est vrai que la présence des joueurs des Canadiens de l'an dernier semble bizarre, mais il ne faut pas oublier que le film a été tourné à l'automne 2008. Plusieurs journalistes, spécialistes en critique cinématographique, oublient cela.

Ce n'est pas le film de l'année, mais je crois que les gens devraient plus se déplacer pour voir ce film traitant de leurs favoris que d'aller perdre leur temps dans des interminables histoires romantiques entre deux êtres drabes.

mardi 1 décembre 2009

Le réveil de Price

Carey Price a remporté le titre de joueur du mois de novembre chez le Canadien de Montréal. Un honneur pleinement mérité dans ce mois où il a été phénoménal à plusieurs reprises. Il s'agit ici d'un contraste avec le mois d'octobre où, même avec sa fiche de 2 victoires et 6 défaites, on lui avait gracieusement offert le titre.

Le réveil s'est fait à quel moment ? Plusieurs que lorsque Price a regardé plusieurs parties sur le bout banc cette saison, et que son auxiliaire Jaroslav Halak était excellent, il s'est posé des questions sur ses performances et son attitude plutôt ordinaire. Il a décidé de travailler fort avec l'entraîneur des gardiens de but Pierre Groulx afin de peaufiner sa technique.

Soudainement, il s'est mis à arrêter les rondelles, à garder son équipe dans le match à des moments importants et il a gagné des parties. Mais c'est sûrement le soir du 14 novembre où les Canadiens se faisaient dominer par les Predators de Nashville que Price a définitivement prouvé sa valeur. Face à des prédateurs complètement enragés, il a repoussé 53 des 55 lancers vers lui. Ses coéquipiers dormaient, mais pas lui.

Depuis ce fameux match, il est concentré, dominant et il fait des arrêts spectaculaires qui gardent son équipe dans le match. L'entraîneur Jacques Martin se voit dans l'obligation de l'utiliser plus souvent qu'à son tour. Une situation décevante pour son auxiliaire Jaroslav Halak qui est lui aussi très efficace.

Si Jaroslav Halak voit sa valeur augmenter, il intéressera sûrement d'autres équipes de la LNH. Peut-être que Bob Gainey pourrait mettre la main sur un joueur efficace en retour du gardien Slovaque. Cependant, n'allez pas croire que Los Angeles, par exemple, donnerait Anze Kopitar en retour.

Pour toujours, les Canadiens !

La plus grande équipe de hockey de l'histoire fêtera son 100ème anniversaire vendredi prochain. On nous rabat les oreilles depuis un an (peut-être même plus) avec ces festivités, mais elles atteindront leur point culminant vendredi avec la partie du centenaire. D'ailleurs, ce sont les ennemis jurés de la Flanelle qui seront les visiteurs, soit les Bruins de Boston. Cette soirée, ces célébrations, ce match, cette journée promettent d'être mémorables. En plus de cela, le Canadien s'est payé un petit film sympathique nommé Pour toujours, les Canadiens ! Wowwwwwww !

Hier (lundi le 30 novembre), j'étais à la Cage aux Sports de Gatineau avec une collègue, une directrice et six étudiants afin de rencontrer les principaux acteurs de ce long métrage. Étaient présents: Christian Bégin, Dhanaé Audet-Beaulieu, Sylvain Archambault (réalisateur) et Jacques Savoie (scénariste). Tous nous ont parlé de leur passion et de ce que les Canadiens représentaient pour eux.

Ce qui m'a le plus frappé, ce sont les paroles de ces gens en rapport avec le légendaire Jean Béliveau, cet homme qui représente le Canadien avec toute sa grandeur, sa classe et son charisme qui renverseraient n'importe qui. «Je ne peux pas imaginer quelqu'un qui lui a déjà dit une bêtise tellement il impose le respect», faisait remarquer l'un des artistes présent. Vraiment, sa légende traverse le temps et les époques.

On sentait aussi la passion d'un homme comme Sylvain Archambault qui a décidé de foncer dans ce projet avec plaisir. Il mentionnait même que plusieurs réalisateurs avaient refusé de réaliser ce film tant la controverse pourrait être vive. Force est d'admettre que c'est la passion qui l'a traîné. Même chose pour le scénariste et écrivain Jacques Savoie. Les deux étaient derrière la série primée Les Lavigueur: la vraie histoire.

Les étudiants présents étaient admiratifs devant ces artistes venus leur raconter leur expérience cinématographique. Yves Leblanc, Francine St-Jean, Marie-Christel Fournier, Matthieu St-Amour, Phillipe Leblond et Cédric Vincent Rocan (un lecteur assidu) auront vécu un événement dont ils vont se souvenir pendant le restant de leur vie. Peut-être que certains commenceront à regarder l'émission Curieux Bégin animée par Christian Bégin. Qui sait ?

Quant au film, les critiques sont de très bonnes à plutôt moyennes. Cependant, la passion du hockey et des Canadiens ainsi que l'amour du cinéma surpasseront tous les commentaires des pseudo-connaisseurs de cinéma.

Pour toujours, les Canadiens !!!

vendredi 27 novembre 2009

Lance et Compte: Réjean ne l'a plus de tout !

Je visionnais hier soir le dernier épisode de la 7ème série de Lance et Compte. Si je le regardais un jeudi soir, c'est que grâce à Illico sur Demande, on peut voir un épisode n'importe quand. Rappelons que les abonnés Videotron ont pu vivre cette série il y a un an moyennant quelques frais qui ont fait le bonheur des fans et de Pierre-Karl Péladeau. Ce dernier avait décidé, par la bouche d'une de ses marionnettes, que le contexte économique ne favorisait pas la diffusion à grande échelle dès cette année (automne 2008). Préférant ne pas perdre d'argent, il a choisi de fouiller dans les poches de ses abonnés.

Bref, ces "chanceux" ont pu connaître les aventures de leurs héros une année avant tout le monde. Pauvres petits, ils ont payé pour cet ennui total. Réjean Tremblay avait averti les téléspectateurs que la nouvelle génération Lance et Compte aurait un budget moins élevé (mais que ça ne paraîtrait pas à l'écran) et que le nombre d'épisodes le serait aussi (de 13 à 10). Il n'avait toutefois pas dit que les scènes de hockey seraient presque inexistantes, que 99% du tournage serait à Montréal même si les héros vivent à Québec et que l'histoire serait parfois tellement tirée par les cheveux qu'on se demanderait si ce n'est pas de la science-fiction.

Depuis 4 saisons, c'est du n'importe quoi; un joueur qui se suicide, une maniaque, un joueur qui commence la saison à Québec puis échangé à Tampa Bay puis rééchangé à Québec avant la fin de l'année, un journaliste qui prend en feu, un autre journaliste qui se fait dumper sur la 20 et qui n'a pas le respect de son employeur, un hockeyeur qui couche avec la fille de l'avocate qui le poursuit et cette même fille est celle de Marc Gagnon, une femme assistante-entraîneur, une femme soigneuse et j'en passe. Attention, n'allez pas croire que je suis sexiste, mais je suis contre la science-fiction dans le hockey. L'histoire peut bien être inspirée de faits vécus, mais il y a une marge à inventer n'importe quoi.

Et pas grand chose dans la nouvelle saison avait une réelle cohérence. Quand je pense aux deux policières qui arrêtent successivement l'autobus des Canadiens lorsqu'ils arrivent dans Montréal (déguisé en Québec). On pense que cela aura un impact sur le match de la série finale: pantoute ! L'excitation aurait pu être à son comble, mais au lieu de cela, les joueurs tapent sur la glace pour féliciter la guérison de Suzie Lambert. Quel beau geste! Et qui méritait de se retrouver à l'écran, mais de là à conclure la série sur cette scène ? J'aurais bien aimé connaître le résultat de ce match. Et que dire du baiser entre Suzie et Marc Gagnon. J'ai jamais vu un coach frencher sa femme en pleine game derrière son banc.

Peut-être que Réjean s'est dit que le grand duel c'était le combat de Suzie Lambert contre son cancer et que la vie avait plus de valeur que le hockey. Wow ! J'ai trouvé le leitmotiv de Tremblay, mais reste que cette série s'appelle Lance et Compte et depuis maintenant 4 saisons, on voit plus de scènes de lit que de glace. J'avoue, dans le temps, il y en avait du sexe dans Lance et Compte, mais ça n'occupait pas toute la place. Et que dire de cet humour bidon, enlevant toute l'intensité qui aurait pu exister et qui existait auparavant dans la série. Poche, poche, poche !!! Des fois, le personnage de Marc Gagnon ressemble plus à son personnage de Bob dans Les Boys. Sans oublier Chantal Lacroix qui, à force de donner au suivant, a finalement reçu son don et c'était ce rôle.

Néanmoins, il y a eu quelques éléments positifs, dont le retour de Lucie Baptiste, le petit caméo de Valérie Valois dans le rôle de Marie-France Gagnon, la fille de Marc, la présence toujours sympathique de Carl Marotte, celle de Denis Bouchard (bien que Lulu soit plutôt con parfois), l'arrivée du fils de Sergei Koulikov (qui constitue un beau lien avec le passé) ou le regard sur les accusations d'attouchements sexuels au hockey. Mais force est d'admettre que c'est bien minime.

Et ce n'est pas fini ! Un film, dont le tournage débutera bientôt, sera les écrans l'an prochain et une (ou deux) autre série suivra ce long métrage. Le film tournera autour du National qui perd la moitié de son équipe après un accident d'autobus. Perdre la moitié d'une équipe... Je gage qu'ils vont gagner la Coupe à la fin de l'année !

mardi 24 novembre 2009

L'homme tendre est parti

Hier, le Canadien échangeait Guillaume Latendresse au Wild du Minnesota en retour de l'attaquant franco-ontarien Benoît Pouliot. Un échange entre deux équipes pour deux jeunes qui se cherchaient depuis le début de leur carrière.

Latendresse est un gros bonhomme, son physique imposant aurait pu faire de lui un joueur robuste et solide, pouvant marquer une vingtaine de buts par saison et en lâchant les gants de temps en temps. Et non, même pas lâché les gants, faire seulement sentir sa présence un peu plus souvent. Toutefois, c'était rarement ce qu'il faisait, trop gentil et ayant une peur bleue de se pointer le nez devant le filet. Et que dire de son coup de patin.

Pourtant, le jeune homme de Ste-Catherine avait connu une saison respectable l'an dernier, s'avérant même une perte importante lorsqu'il manqua plusieurs matchs en février et mars. Même Guy Carbonneau soulignait l'importance de Latendresse. Sauf que Bob Gainey a pris les commandes de l'équipe et c'est un peu lui qui aura eu la peau de Latendresse.

Je ne crois pas que ce soit nécessairement Jacques Martin qui ait été celui qui aura chassé Latendresse, car cet été, Gainey insistait sur le fait de donner un contrat de un an et non pas deux ans à Latendresse. Le directeur-général voulait certainement voir ce que son gros ailier pouvait faire, du moins changer l'évaluation de son talent. Mais le 84 n'a jamais réussi à s'envoler cette année, marquant seulement deux fois et récoltant un maigre trois points en 23 parties.

Peut-être qu'il aurait pu avoir plus de temps de glace, mais un joueur ne mérite-t-il pas lui-même son temps de glace ? Contrairement aux journalistes-fanatiques (Michel Bergeron), je crois qu'on a donné une chance à Latendresse, mais il était impossible pour lui de se retrouver sur les deux premiers trios, cette année ou l'an passé ou l'année d'avant. Il n'était pas Maurice Richard, ni Guy Lafleur, ni Kovalev.

Quant à Pouliot, il était dans la mire du CH en 2005 lors du repêchage, mais il avait été sélectionné tout juste avant par le Wild. Cependant, il avait déclaré ne pas vouloir jouer à Montréal, tout comme un certain Georges Laraque. Résultat, tout comme le gros goon de la Flanelle, il se retrouve à Montréal. Mais le jeune Pouliot n'a pas toujours été sage, étant arrêté pour conduite avec des facultées affaiblies dans le passé. Saura-t-il trouver son envol avec Montréal ? Avec son talent, pas de doute.

lundi 23 novembre 2009

Twilight... critique... commentaires... remarques

Finalement ! Je suis allé avec ma copine voir la fameuse production attendue par toutes les jeunes filles d'Amérique du Nord: Twilight. J'avais survolé les critiques de quelques sites et journaux afin de vérifier si j'allais avoir une bonne ou une mauvaise soirée samedi. Résultat: sans m'ennuyer, j'ai trouvé que les héros s'ennuyaient eux-mêmes.

Le film débutait à 18h40 à Ottawa, mais nous pouvions déjà entrer dans la salle à 17h15. Quelle folie ! La moitié des places étaient déjà prises par des jeunes demoiselles fanatiques à mort de Twilight. Certaines prétendaient être dans l'équipe d'Edward (Team Edward) avec chandails et casquettes à l'effigie du héros principal suceur de sang... N'importe quoi. Et ça criait, dansait, chantait, morvait... Pendant ce temps, quelques parents les accompagnaient, impuissants devant l'énervement puéril de leur progéniture.

D'autres adultes étaient présents sans enfant, comme nous, aussi amateurs de cinéma, de vampire et de Twilight. Le premier film m'avait plu, sachant que la qualité de l'histoire dépassait d'une tête les autres films de fillettes. Ma blonde ne croyait même pas les critiques tièdes que j'avais lues: «Ben non, c'est juste des personnes qui n'aiment pas Twilight», m'a-t-elle dit. Elle allait déchanter...

Alors le film débute, on sent l'excitation hormonale des adolescentes. Seulement en voyant le titre du film, elles sont en extase, mais pas nous, plus patients. Tout ressemble au dernier film, Kristen Stewart est toujours aussi drabe et Robert Pattinson a l'air complètement endormi, ne voulant certainement pas penser qu'il a encore deux autres Twilight à faire avant d'avoir une vraie carrière. L'histoire est pas très complexe, Bella se coupe un doigt et ça excite un frère Cullen qui veut lui sauter dessus. Honteuse, la famille décide de quitter pour l'Italie. Bella est triste (comme toujours) et se rapproche de Jacob (Taylor Lautner) qui devient un loup-garou. À la suite d'événements sans trop de liens, Bella tente de se noyer (ou de se sauver de Victoria) et est secourue par Jacob. Mais là, la soeur voyante de Edward croit qu'elle est morte. Ce dernier appelle à la maison et Jacob répond en disant que le père de Bella est à des funérailles. Le pauvre vampire qui sait tout décide alors de s'enlever la vie croyant que sa belle est décédée, mais Bella et la soeur Cullen partent de Seattle pour rejoindre le pauvre Edward qui veut se tuer. Sacré Edward, il a assez d'argent pour se procurer une voiture impayable, mais pas assez pour s'acheter un cellulaire et parler directement à Bella. Elle arrive donc «in extremis» pour le sauver. Mais ils se retrouveront chez les Vulturis (quelque chose de même) et rencontreront Dakota Fanning, jeune fille de 15 ans jouant comme une femme de 30 ans. Et là Bella va vouloir donner sa vie pour Edward et bla bla bla... J'en reviens pas, comment un personnage aussi drabe, plat et sans substance peut-il repousser un puissant groupe de vampires ????

Le film est pour ma part un échec au plan de la réalisation, de la scénarisation, de la direction d'acteur et du sérieux. Vrai, car même lorsque des scènes sont supposées être sérieuses, le public éclate de rire. Ça en dit long sur leur réelle appréciation. Les p'tites filles n'y auront vu que du feu et s'endormiront encore avec l'espoir de devenir Bella et de devenir amoureuse de Edward. Mais ça ne changera rien, ce film est très ordinaire.

Mais il y aussi du positif. Taylor Lautner s'avère relativement efficace, même si lui et sa bande ont toujours le torse nu, encore pour exciter on-sait-qui. Le grand patron des Vulturies (genre style), Michael Sheen, est aussi très bon, mais aussi très gaspillé. Quand on sait qu'il peut jouer de grands rôles, que vient-il faire dans un ennui de film comme celui-là. Les décors italiens sont aussi très beaux et les voitures des vampires également.

Je déplore que le tournage du troisième film soit déjà complété. Les producteurs ne pourront corriger les abberances de cette nouvelle lune et foncer tout droit vers le désastre. Quelle prétention tout de même de se croire aussi bon qu'un Peter Jackson. Et on est loin de la qualité des Harry Potter.

vendredi 20 novembre 2009

Mon pays ce n'est pas mon pays, c'est l'hiver !

Je sais qu'il est tôt pour affirmer que la fête de Noël se fera dans la verdure au lieu de la blancheur, mais je crois qu'on est mieux de ne pas dépenser tous nos avoirs dans des souffleuses. Et cela voyez-vous, ça me met en beau fusil ! Il me semble qu'au Québec, on vit dans la neige, superbe saison où le froid, la glace et les tempêtes agrémentent nos sorties.

J'entends déjà les voix de ceux qui se lamentent en disant: «Maudit hiver de cul!», après seulement deux petites semaines de précipitations. Ils affirment haut et fort qu'ils aiment mieux voir tomber la pluie que les flocons en plein hiver. Idiots et incultes, votre pays ce n'est pas votre pays, c'est l'hiver. Ils me mettent en furie.

Anecdote ! Fin mars 2007, après l'hiver inexistant où la neige n'a recouvert définitivement le sol qu'en janvier (du moins en Outaouais), j'entends une femme à la Caisse Pop se plaindre de ce maudit hiver qui ne veut pas finir. Deux mois, le plus court depuis 896 ans ! Pendant ces deux mois, cette femme a dû passer deux semaines à Cancun et demeurer à la maison les soirs de semaine et la fin de semaine. En plus, elle a sûrement dû regarder son mari ouvrir l'entrée lors des deux ou trois toutes petites bordées de neige. Au total, cette femme s'est gelé les fesses dehors pendant 2 minutes par jour. Quel supplice ! Et j'imagine que pour elle, les étés doivent trop chauds.

Ces vilains critiqueurs qui passeraient leurs hivers à boire de la Sangria et manger des tortillas sous un palmier, je ne peux pas les sentir. Bahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! Quand même, je suis capable de les sentir, mais ce sont leurs complaintes contre ce qui fait de nous des Québécois, uniques et fiers, qui me purgent comme dirait un être grisonnant que je connais bien.

Reculez donc dans votre plus puéril jeunesse et imaginez-vous le matin de Noël regardant par la fenêtre. Vos yeux illuminés en regardant la féerie extérieure; la neige, les décorations et les gens heureux. Votre coeur d'enfant était comblé. Et maintenant, imaginez-vous le matin de Noël, vous regardez par la fenêtre et vous voyez du gazon... et de la pluie qui tombe dessus. Venez pas me dire que vous aimez cela !

jeudi 19 novembre 2009

Twilight; la folie est de retour

La folie Twilight est de retour. Évidemment, le mot folie est utilisé de façon positive et non pas péjorative. Les fans se dirigeront au cinéma ce vendredi soir (ou cette fin de semaine) dans l'espoir d'être conquis une nouvelle fois par les aventures «sanguinaires» d'Edward le vampire et de Bella, la «pas vampire». Cependant, des loups-garous se mêleront à la funeste danse.

Twilight c'est la franchise pour ados de l'heure. De plus, elle se démarque des autres films gagas de prépubères par sa qualité d'écriture et la richesse de ses personnages, contrairement aux American Pie et tous ses descendants, tous aussi ridicules les uns que les autres. Avouons que les jokes de flatulence et les scènes de nudité font loi dans les films d'ados.

Certes, les clichés pleuvent aussi dans Twilight, le beau mec ténébreux attirera toujours une foule de jeunes femmes et la jeune fille introvertie en tombera amoureuse éperdument au grand désarroi des autres hystériques blondinettes. Le contexte scolaire en est aussi rempli: le petit nerd, le fils de riche qui conduit une bagnole impayable, le potineux et j'en passe. Mais lorsqu'on joint le suspense à tout cela, tout change et c'est parfait. En plus avec du sang...

Ceux qui critiqueront Twilight seront ceux qui ne verront pas Twilight, préférant plutôt déblatérer sur le phénomène disant que ce n'est qu'un autre vulgaire film de filles sans substance. Ils rateront donc une merveilleuse occasion de se divertir lors d'un triste soir de novembre où la pluie s'abat sur les chaumières et où la télé n'offre rien de bon, comme à TVA.

La critique complète sortira dimanche, ne lisez donc pas les autres journaux pour rien.

mardi 17 novembre 2009

Hell.com

Le maître du suspense québécois Patrick Senécal a publié à la fin août son tout nouveau roman intitulé Hell.com. Celui-ci traite de la descente aux enfers d'un milliardaire voulant assouvir ses instincts les plus profonds à travers un site internet illégal proposé par un ancien collègue de l'école secondaire.

Comme dans tous ses romans, Senécal y va à fond de train dans le mystère, se permettant ici des écarts dans une sexualité explicite voire même troublante et dans une violence qui laisse parfois perplexe tellement elle est bouleversante et cruelle.

Le livre se dévore comme les oeuvres précédentes de Senécal, surtout dans les 100 dernières pages qu'on ne peut quitter des yeux tellement on est imprégné dans la lecture. Certains aspects du roman pourront peut-être choquer les plus prudes, mais je trouve qu'ils sont nécessaires à la compréhension de l'histoire.

Je crois néanmoins que Senécal a du matériel pour compléter son sujet, laissant beaucoup de place à l'interprétation sur une éventuelle suite des choses.

lundi 9 novembre 2009

Les Expos ne sont pas morts... sur papier

Fan de baseball devant l'éternel, je suis en état de grâce devant la publication de deux ouvrages traitant des Expos de Montréal. Comme si on voulait leur donner une chance de revivre... ou de ne pas être oubliés.

Le premier, intitulé L'époque glorieuse des Expos, a été écrit par Alain Usereau. Le livre, contenant 323 pages, retrace l'histoire de cette équipe grandiose qui fut pendant un moment plus populaire que les Canadiens. Les critiques sont très positives, notamment par Pierre Durocher et Serge Touchette. L'autreur Alain Usereau a jadis été journaliste pour la Presse Canadienne.

Le deuxième vient tout juste de paraître, sous la plume de Jacques Doucet et de Marc Robitaille. On se souvient que Doucet fut la voix des Expos pendant 32 ans, de 1972 à 2004. «Il était une fois les Expos - Tome 1: les années 1969 à 1984» est un ouvrage complet de 648 pages retraçant les 15 premières années du club de baseball. Évidemment, si le titre comporte Tome 1, c'est qu'il y aura un deuxième tome (de 1985 à 2004) et peut-être un troisième qui traitera des anecdotes au fil des années.

Chose certaine, ces deux livres sont sur ma liste de cadeaux de Noël, bien que je me retienne à deux mains pour ne pas les acheter maintenant. Ma critique personnelle de ces deux bouquins suivra en janvier.

mercredi 4 novembre 2009

Les mises en échec sauvages

Je viens de regarder la mise en échec qui a lieu vendredi soir dernier entre les Otters d'Erié et les Rangers Kitchener. Le défenseur de Kitchener, Ben Fanelli, est en arrière du filet où il cueille la rondelle. Voyant du coin de l'oeil le joueur d'Erié, Michael Liambas, foncer sur lui, il se tourne vers la bande et se fait ramasser solidement.

J'ai revu la reprise dix fois et on voit carrément le joueur d'Erié prendre un élan pour faire son plaquage. La victime veut réellement se protéger quand elle voit un fou furieux arriver comme ça. Peut-être que s'il lui avait fait face, la conséquence aurait été moins pire, malgré que toutes ses dents auraient été cassées. Aussi, avec l'élan que l'agresseur a pris, il est impossible pour lui de s'arrêter au moment où il voit son adversaire se tourner.

Toutes les ligues doivent arriver à une réglementation stricte, mais logique. Plusieurs plaquages par derrière ne sont pas dangereux car le joueur plaqué est directement sur la bande et que le plaqueur n'a pas pris d'élan. D'autres ne s'avèrent qu'une petite poussée, mais en raison de la distance entre le joueur et la bande, celui-ci peut se faire écraser la face et perdre toute sa denturologie.

La LNH est incapable de prendre cette décision car elle est trop biaisée. À l'époque, on avait suspendu 25 matchs Chris Simon car il avait tenté de piétiner un adversaire. Chris Pronger fait la même chose, mais étant donné son statut, on lui donne un match. Puisque la colère avait retenti de partout dans les médias, on avait majoré à 8 matchs la suspension. Chris Simon était furieux, avec raison.

On peut bien faire les règlement qu'on veut, mais l'application sera toujours faite selon le joueur concerné. Gary Betmann avait suspendu 21 matchs Dale Hunter en 1993 pour son assaut envers Pierre Turgeon. Depuis, des gestes pires n'ont pas mérité telle suspension, l'association des joueurs protégeant plus le coupable que la victime.

Que d'illogisme.

Les élections municipales, voici pourquoi je n'ai pas voté

Non, je ne me cacherai derrière toutes sortes idioties pour expliquer mon refus de voter aux élections municipales de dimanche dernier (le 1er novembre). J'avais sûrement mieux à faire, mais j'aurais quand même pu trouver le temps. Mais pourquoi se donner la peine de trouver le temps quand la qualité des candidats laisse à désirer.


Ici à Gatineau, c'est Marc Bureau qui a remporté la victoire avec près de 48% des votes, une victoire minoritaire. Ses deux principaux adversaires, Aurèle Desjardins et Tony Cannavino, se sont pratiquement divisé la moitié des votes de Bureau, récoltant environ 25% chacun. Les chiffres sont approximatifs, je ne me casse pas la tête.

Mais ce qui m'a repulsé dans cette campagne, c'est la constante absence du maire Bureau dans les débâts, parce qu'il n'aime pas ce genre d'affrontement, de peur d'être acculé au pied du mur. Son absence est aussi fréquente lorsque vient le temps de représenter la ville dans des moments opportuns. C'est toi qui représentes la ville le smatte !!!!!!! Finalement, il n'a pas été capable de régler le différend entre la ville et ses policiers, ce qui est inacceptable. Je vis à Gatineau depuis 2004 et je vois des flics travailler en jeans ou en culottes d'armée, jamais en vrai habit. Quossé ça ???????

Quant à Aurèle Desjardins, il était sans doute mon favori au début de la campagne. Cependant, plus celle-ci avançait, plus ses obstinations avec Tony Cannavino m'ont incité à ne pas voter pour lui. Le plan que ces deux hommes avaient pour redresser la ville est disparu dans les méandres de leurs paroles inutiles. Bureau en a profité, c'est certain. Et moi, n'étant pas derrière Bureau, je ne voulais pas voter pour des candidats préférant s'entretuer.

Les trois autres candidats n'avaient pas d'idée, ou peut-être une seule, à faire valoir. Par exemple Luc Desjardins, garagiste de profession, il a tenté d'entrer à la mairie, sûrement comme son modèle Elvis Gratton. Je le revois au débat à la SRC, lisant ses notes et ne répondant même pas aux questions tellement il était déphasé. Il voulait défusionner la ville. Fusion, défusion, cette histoire est terminée, il est temps de passer à autre chose. Pour ce qui est de deux autres, je trouve que Roger Fleury avait une belle moustache et l'autre, ben je ne sais même pas son nom tellement il ne m'a pas marqué.

À part ça, même si Bureau a promis des changements, les ordures «vertes» n'étaient pas ramassées à 15h à mon retour du travail lundi.

samedi 31 octobre 2009

Halloween et le crétinisme

J'adore l'Halloween et même à 33 ans, je me plais à penser à mon costume des semaines à l'avance. Mais aussi, pour la quantité incroyable de bonbons disponibles, ça vaut la peine d'aimer l'Halloween. Mais certains milieux scolaires sont contre les bonbons à l'Halloween; ben oui, c'est de la malbouffe.

On ne se le cachera pas, les bonbons, c'est du sucre à la pelle et le gouvernement a fait de bons efforts pour éliminer la bouffe mauvaise des écoles. Mais une fois (ou deux) par année, on n'est même pas capable d'offrir des sucreries aux jeunes en ce temps de festivités. Pour ma part, je trouve cela d'une débilité déconcertante. Une autre idée de la célèbre ministre Courchesne j'imagine, celle qui n'a aucune idée de ce qui se passe dans les écoles.

Qu'il n'y ait plus de poutine et de roteux à la café, c'est extraordinaire, car les jeunes se gaveraient de cette ruisselante coulée de gras chaque jour de la semaine. Mais qu'on enlève les bonbons à l'Halloween, incroyable. On veut leur montrer comment bien manger en leur proposant des fruits et des légumes. Pourquoi mettre l'accent sur ces produits la journée de l'Halloween au lieu de le faire le restant de l'année ?

Pour ma part, oeuvrant dans le milieu de l'éducation, je ne me gène pas pour donner des chocolats et des bonbons pour la fête des enfants.

mercredi 28 octobre 2009

H1N1: mythe ou réalité

Initialement appelée la grippe porcine, on dut changer son nom car les porcs étaient insultés. Maintenant qu'elle porte un nom digne d'un cours d'algèbre ou de chimie, elle s'étend partout dans le monde, à la grande peur de tous et chacun, mais à la grande joie des compagnies pharmaceutiques.


La H1N1 est une bonne grosse grippe solide qui nous rappelle de se couvrir les fesses lorsqu'on dort et qu'on ne doit pas éternuer ou tousser dans la face des autres. Cela dit, il faut bien se protéger, ne pas s'exposer aux grippés ou aux grippettes. Ou bien il faut être vacciné.


Ah! Ah! Le vaccin... Celui pour qui les gens font la file d'attente pendant des heures et où le nomber de vaccins est insuffisant. On a vu cette semaine à Gatineau que le CSSS de Gatineau n'était pas prêt. Toutefois, son président, les yeux complètement dans la mélasse, vantait le travail de son équipe et disait que tout se déroulait bien. Il doit être persuadé que le peuple est idiot.

Mes conseils les plus simples en regard de la H1N1. SVP, si vous l'attrappez, restez donc à la maison, reposez-vous, regardez tout ce qu'il peut y avoir de bon ou de pas bon (Occupation Double) sur Illico sur Demande et vous irez mieux. Pour ma part, le vaccin est une campagne de promotion des pharmacies auprès des réseaux de santé.

Sur ce, pas vu la H1N1 dans le coin.

vendredi 23 octobre 2009

Price ou Halak, les journalistes veulent tellement savoir

C'est la question favorite des journaleux de Montréal depuis le départ de Patrick Roy, qui sera devant le filet lors du prochain match ? Cette question, que certains journalistes ont mis des années à étudier et à comprendre lors de leur collégial, revient tellement souvent que le coach Jacques Martin semble exaspérer même après 9 matchs. Ont-ils la capacité de me demander autre chose, doit se demander Martin.

Quelques scribes ont même la prétention de dire que l'entraîneur-chef des Canadiens est peu loquace dans sa réponse. Mais la question est-elle loquace ? Si le coach ne connaît encore l'identité de son gardien, c'est qu'il veut se donner une marge de manoeuvre. Il me semble qu'un enfant de 8 ans pourrait comprendre cela.

Et quand on parle de guerre pour le poste de # 1, les personnes directement concernées ne sont même pas en guerre; Price et Halak. L'un est heureux des bonnes performances de l'autre et l'inverse également. Tout cela n'est qu'une simple guerre de journaleux, désireux de vendre leur torchon le plus possible.

Jacques Martin est sans doute le meilleur entraîneur du Canadien depuis le passage de Jacques Demers de 1992 à 1995, il doit bien savoir qui utiliser pendant un match et pourquoi il le ferait. Cela dit, j'irais avec Halak.

jeudi 22 octobre 2009

C'est l'Halloween bientôt !!!

Halloween est certainement l'une des plus belles fêtes de l'année, surtout pour les enfants qui se promènent de maison en maison pour recueillir des sucreries de toutes sortes. Cette année, quels seront les déguisements les plus populaires? Qu'est-ce qui a marqué l'imaginaire des enfants (ou de leurs parents) depuis un an? Voyons ensemble quelques suggestions qui pourraient faire l'affaire trois jours avant le grand soir :

— Frankenstein et Dracula, des classiques du genre

— Batman, Superman, Iron Man, Spiderman, des héros classiques

— Stephen Harper, Jean Charest, Barack Obama, des politiciens (si on trouve leur masque)

— Michael Myers, Jason, Freddy, Jigsaw, des croque-mitaines idiots

— Michael Jackson, Farrah Fawcett, Pierre Falardeau, des personnalités décédées cette année

— Fée, princesse, sorcière, bébé, etc.

Mais je crois qu'il faut être imaginatif. Parfois, un costume se trouve ailleurs que dans les magasins. Il faut user de stratégies pour trouver l'habillement parfait, car ce que l'on voit dans les Walmart de ce monde, ça ne vaut pas cinq cennes. Cependant, lorsqu'on se promène au Village des Valeurs, une quantité de surprises s'offrent à nous.

Mais je vous donne une idée pour un bon déguisement original; un virus H1N1. Vous allez être dans le mood du moment. Un petit maquillage morveux, une perruque verte pas belle, un costume du géant vert et les pieds pleins de pustules...

Saw 6: trop c'est trop

L'Halloween s'en vient et les jeunes amateurs de friandises parcoureront les rues à la recherche de leurs bonbons favoris. Mais en cette fête d'Halloween, Hollywood y va aussi de son lot de films d'épouvante ou épouvantables. Le dernier en liste est Saw VI (Décadence 6), une autre preuve qu'on presse le citron jusqu'à ce que mort s'en suive.

En 2004, j'avais été renversé par la qualité du premier Saw, une histoire originale d'un tueur en série qui n'a jamais commis de meurtre. Pour moi, le film s'élevait au même rang que Le Silence des Agneaux ou Seven, psychologie en moins, mais avec une finale inattendue spectaculaire.

Vu le succès de ce film au budget minime, on a proposé une suite l'année suivante. Un peu plus de budget, un peu moins de surprise, mais quand même un divertissement au-dessus de la masse. Les studios ont fait de l'argent, on revient avec une autre suite en 2006. Moins de surprises, moins talent d'acteur, plus d'invraisemblances, aucune logique. Mais ça n'a plus d'importance, les jeunes adorent et se précipitent dans les salles.

En 2007, Saw 4 terrorise les salles de cinéma, même pas vu. En 2008, même chose et en 2009, je n'irai pas perdre mon temps au cinéma pour voir un gars mort depuis le deuxième film mais qui est constamment vivant. On annonce par contre que çe devrait être le dernier, qu'on aurait épuisé nos idées. Je croyais qu'elles avaient été épuisées depuis longtemps.

Le succès au box-office de la franchise est un signe que les studios n'ont rien à faire de la qualité de leur produit, ils veulent du cash. On n'ose plus avec des productions originales, on ne veut pas se démarquer et obtenir une statuette dorée. C'est un parrallèle plutôt troublant avec la société d'aujourd'hui qui vit dans la facilité et loi du moindre effort.

vendredi 16 octobre 2009

Un bon burger ?

L'été est terminé, mais votre barbecue peut encore faire son travail. À moins que vous ne soyez frileux, vous pouvez toujours manger des repas sur le grill pendant tout l'hiver. Quoi de mieux qu'on bon hamburger sur le bbq ? Oui, un filet mignon sur le bbq, je sais. Mais ici, attardons-nous au hamburger.

Votre épicier du coin vous proposera sans doute plusieurs spéciaux afin de vendre son meilleur steak haché. Assurez-vous de choisir du boeuf haché mi-maigre pour votre brute burger. Aussi, soyez certain que vous en avez assez pour votre estomac. Ensuite, allez à la boulangerie et prenez de bons gros pains, les D'Italiano sont assez efficaces. Pour les condiments, ketchup, moutarde, mayonnaise, relish, tomates, fromage, champignons, c'est à votre choix. Mais l'aspect qui se démarque ici va bien plus loin que les condiments, c'est ce qu'on ajoute à l'intérieur du burger qui fait la différence.

Oignons, relish, pommes, menthe, allez-y de vos intuitions du moment. Évidemment, une petite sauce barbecue ajoutera du piquant à votre brute burger. Et pourquoi pas du Tabasco ? Votre hamburger aura de la classe, vous pourrez impressionner vos amis autour de la piscine en plein mois de juillet.

Préparation

Dans un grand bol, on met toute la viande hachée. On y verse un peu de sauce barbecue, celle que vous préférez. Mettez le tout en attente et coupez quelques petits bouts d'oignon et aussi quelques petits morceaux de pommes. Hachez quand même ces ingrédients finement. Si le coeur vous en dit, ajoutez un peu de relish ou même de la moutarde de Dijon... Mélangez tous ces ingrédients dans le bol. Ensuite, faites vos galettes pour vos burgers. Ce seront des mastodontes remplis de goût.

Mettez ces brontosaures hachés sur le grill jusqu'à ce qu'ils soient bien cuits. Peut-être pouvez-vous y faire frondre une petite tranche de fromage dessus, vous décidez. Faites aussi griller vos pains sur le grill supérieur de votre barbecue. Ensuite, lorsque tout est prêt, servez à vos invités. Agrémentez des condiments que vous voulez, mais sachez que votre hamburger goûtera quelque chose de spécial, le genre de burger que vous exposeriez au musée, le genre de burger qui fera du vous le roi du barbecue du quartier, ce que je suis devenu.

Au diable le gras !

jeudi 15 octobre 2009

Patrick Senécal est juste

Je suis finalement allé voir 5150, rue des Ormes. Le film réalisé par Éric Tessier d'après un roman de Patrick Senécal est encore une oeuvre très violente comme la précédente du duo portée au cinéma en 2003, Sur le Seuil. Par chance, c'est l'auteur lui-même qui a adapté son roman.

L'histoire débute donc lorsque le jeune Yannick se ballade en vélo dans un quartier. Freinant brusquement lorsqu'un chat le coupe, il se retrouve les quatre fers en l'air. Voulant demander de l'aide, il s'arrête à la maison des Beaulieu où le chef de famille décide d'appeler un taxi pour lui. Décidant de suivre monsieur Beaulieu, le jeune homme est témoin de choses folles qui changeront sa vie.

En refaisant équipe avec Éric Tessier, l'écrivain Patrick Senécal s'assure que ses mots soient bien rendus à l'écran par la performance des acteurs ainsi que les gestes qui sont posés. Dans le cas présent, on peut dire que plusieurs surprises sautent aux yeux, spécialement Sonia Vachon, dont le créneau était bien plus dans la comédie. Troublante et fidèle à un homme dérangé, elle s'élève à un niveau auquel elle ne nous a jamais habitués. Normand D'Amour est lui aussi parfait, jouant pratiquement deux rôles, celui d'un homme bon et sympathique mais qui verse dans la folie complète qui glace le sang. Évidemment, Marc-André Grondin fait preuve de talent ainsi que Mylène St-Sauveur, démoniaque au possible. Dans l'ensemble tout est mieux joué que dans Sur le Seuil.

La violence est présente tout au long du récit, mais elle est un peu plus souvent suggérée, même si on utilise un bâton de baseball pour freiner le jeune captif. Certaines scènes sont quand même très difficiles à regarder, comme celle du jeu d'échec et ce qui s'en suivra. Pour ce qui est du scénario, j'aurais aimé qu'on approfondisse un peu plus les motivations du père Beaulieu, qu'il y ait plus de sensibilité chez son aînée également. Mais j'ai finalement compris qu'elle est complètement désaxée.

Patrick Senécal reviendra avec les 7 jours du talion en février prochain.

mercredi 14 octobre 2009

Génération Passe-Partout

Depuis le 29 septembre, un petit bijou musical est disponible sur les tablettes des magasins, soit l'album Génération Passe-Partout. Des artistes québécois de l'heure reprennent les contines et les chansons ayant fait notre bonheur lors de notre jeunesse. C'est également un retour magique pour ces artistes qui s'offrent un cadeau.

Ce ne sont pas toutes les contines qui sont revisitées, peut-être 17 environ, mais chacune est reprise à la manière de l'artiste, à sa façon unique de chanter, avec des arrangements musicaux uniques également. Certaines versions se démarquent plus que d'autres, avec leur caractère enjouée, dont celle des Denis Drolet, de Lost Fingers ou de Madame Moustache. Quant à Patrick Groulx, il impressionne vraiment. Tout comme sa chanson, il laisse sa trace. Et même si je suis moins amateur de Marie-Élaine Thibert, sa voix de diva détonne dans un tel album.

En fait, la seule ombre au tableau est celle de Stéphanie Lapointe. Sa vision du Fantôme blanc est pathétique et ennuyante. J'ai écouté la chanson une seule fois et ça m'a tout pris. La sauce s'étire, on pense que la chanteuse va rendre l'âme à la fin. Je prends maintenant l'habitude de sauter cette chanson le temps venu.

Les nostalgiques préféreront sans doute regarder les émissions sur dvd et réécouter les originales. Il n'y a pas de mal à cela, mais le détour vers la Génération Passe-Partout en vaut la peine.

mardi 13 octobre 2009

Retour des Nordiques à Québec ?

On apprenait en fin de semaine que le maire de Québec, Régis Labeaume, et l'ancien président des Nordiques, Marcel Aubut, ont rencontré le commissaire de la LNH, monsieur Gary Bettman, au sujet d'un éventuel retour des Nordiques dans la ligue nationale. Une simple rencontre énerve le poil des jambes de toute une population...

Il est clair que le hockey devrait appartenir aux Canadiens, car le bassin de fans se retrouve ici au Canada, même plus au Québec. Mais comme le hockey est une business bien plus qu'un simple sport, comment peut-on croire que les Nordiques survivraient dans le système actuel alors qu'ils sont morts dans un système où la masse salariale était nettement moins élevée qu'aujourd'hui ?

Il est évident que pour accueillir une nouvelle équipe, ça prend un Colisée qui peut contenir au moins 18,000 spectateurs. Présentement, le vieux Colisée peut asseoir environ 15,000 personnes, ce qui est trop peu pour les standards de la LNH. Et est-ce que Colisée serait rempli chaque soir ? Il faut se mettre dans l'idée que les premières années pourraient être difficiles pour les nouveaux Nordiques et que les fans pourraient avoir la mèche courte.

De plus, la région de Québec contient un bassin important de partisans du Canadien. Changeront-ils leur capot de bord pour le retour des Bleus ? Iront-ils voir ces Nordiques ? Où je vis, en Outaouais, le bassin de fans des Canadiens est tellement puissant qu'il fait en sorte que la Place Banque Scotia, domicile des Sénateurs, n'est pas toujours remplie. Mais à Ottawa, la location géographique de l'aréna est aussi un problème important.

Mais je préfère un retour des Nordiques, parce qu'une équipe de hockey à Québec est bien plus logique qu'une équipe en Floride, à Columbus, en Californie ou bien à Phoenix. Non mais, un club dans le désert. Fallait bien Buttman pour penser à cela.

samedi 10 octobre 2009

Zombieland - Critique cinéma gratuite

Normalement, les films d'une durée de 80 minutes ne sont pas tellement géniaux. Les scénaristes ont si peu d'idées ou les scènes tournées sont tellement mauvaises qu'on en coupe assez pour que le calvaire soit moins douloureux. Mais dans le cas de Zombieland, on parle d'une toute autre chose. Il s'agit de 80 minutes de rire, de violence absurde, d'acteurs cabotins et de surprises garanties.

L'Amérique n'est plus une Amérique de joie et de vie, c'est plutôt la mort; les survivants peuvent se compter sur une main et ils sont pourchassés par des zombies, avides de chair fraîche. Un jeune homme connaissant toutes les règles pour fuire ces monstres rencontre justement un chasseur de zombies. Le duo dynamique parcourt les routes désertes jusqu'à ce qu'ils trouvent deux soeurs plutôt futées. Ensemble, ils bousilleront quelques têtes de morts-vivants.

Tout au long du film, on s'amuse réellement, les blagues fusent de toutes parts et plusieurs surprises sont au rendez-vous. La présence de Woody Harrelson amène un côté à la fois loufoque, maladroit mais invincible. Le reste de la distribution épate, surtout grâce à la qualité des répliques qui sortent de leur bouche. De plus, un petit caméo sympathique amusera pendant quelques minutes.

Personnellement, je crois que ce film dépasse nettement Shaun of the Dead, film britannique réalisé en 2004 qui mettait en vedette Simon Pegg. On est en présence d'un scénario plus hilarant dans le cas de Zombieland et beaucoup plus surprenant.

J'ai toutefois des réserves à ce que l'on donne vie à une suite à cette aventure unique. Il vaut mieux se régaler de Zombieland chaque fois que l'on voit et non pas être déçu d'une nouvelle aventure qui n'arrivera pas à la cheville de l'original.

À voir

vendredi 9 octobre 2009

Martin «drill» ses joueurs

Gatineau (CD) - Jacques Martin a passé un solide savon à ses joueurs hier. Complètement inconsolable après la défaite de 7-1 de mercredi soir, le nouvel entraîneur-chef du CH a botté le derrière de ses enfants gâtés les faisant patiner pendant toute une pratique.

Cela me fait penser au moment où je jouais au hockey pee-wee. Notre entraîneur, un jeune homme assez sévère, nous «poivrait» régulièrement après des performances douteuses. Nous ne patinions pas seulement pendant de longues minutes, mais après la pratique, nous enlevions nos patins, gants et casque et nous devions monter et descendre les marches des estrades de l'aréna. On en suait un coup. C'était punitif et sévère, le hockey n'était qu'un jeu, mais c'était aussi un message que dans la vie, si l'on veut réussir, il faut se donner à fond. C'est ce que les joueurs du Canadien ont oublié mercredi soir.

Est-ce que Jacques Martin obtiendra l'effet escompté samedi soir contre les Oilers ? Je ne sais pas, probablement que la performance des Canadiens sera plus à la hauteur. Cependant, Carey Price ne m'a pas impressionné contre les Canucks. Il rêvait de cette partie contre Vancouver, son patelin natal, depuis fort longtemps. Force est d'admettre qu'il devra patienter avant de leur faire la barbe.

Sénateurs Ottawa

J'assistais hier soir à la partie d'ouverture des Sénateurs d'Ottawa à la Place Banque Scotia. Les partisans de la Capitale Nationale allait voir pour la première fois (officiellement) les nouveaux venus Milan Michalek, Jonathan Cheechoo et Alex Kovalev. Cependant, on pouvait compter plusieurs sièges vides dans les gradins. Est-ce dire que le goût du hockey quitte les amateurs des Sénateurs ? Dans une ville de fonctionnaires réputée pour perdre ses équipes professionnelles (Rough Riders, Renegades, Lynx, Rapidz, Sénateurs une 1ère fois), on doit se poser des questions. Même si les adversaires n'étaient que les Islanders de New York, ça demeure une partie d'ouverture et les gradins doivent être remplis.

Au fait, le match était ennuyant au possible.

I'll be back

jeudi 8 octobre 2009

Sandwich au baloney

Il est temps maintenant d'y aller de notre recette du jour, un bon sandwich au baloney. Mais attention chers lecteurs assidus, on dit «un» sandwich et non pas «une» sandwich. Alors lorsque vous servirez ce repas à votre famille ou à vos amis ou bien à vous, vous serez prévenus.

Mais avant d'y aller de la recette à proprement dit, et après vous avoir donné un cours de français, pourquoi ne pas y aller d'un cours d'histoire (ou de géo). Tout d'abord, si vous cherchez dans le dictionnaire, vous devez avoir de méchants bons yeux pour trouver le terme baloney. Ouais, vous avez cherché ? Vous n'avez pas trouvé ! En effet, pas de baloney dans le dictionnaire, seulement dans les rayons des supermarchés. Mais d'où diable peut venir ce nom ? Le nom réel du baloney est saucisson de Bologne ou saucisse de Bologne ou saucisse bolognaise. Le terme baloney est donc un terme emprunté de l'anglais.

Forts de ces leçons académiques pertinentes que vous avez reçues, vous pourrez donc aller voir votre boucher et lui demander ceci: «Monsieur le boucher, pourrais-je avoir quelques tranches de saucisson de Bologne afin de me cuisiner un bon sandwich?»

Au fait, Bologne est une ville italienne de 2,6 millions d'habitants. Située dans la région d'Émilie-Romagne, elle est réputée mondialement pour ses charcuteries de toutes sortes.

Ne devais-je pas vous donner la recette du sandwich au baloney ? Pensez-vous que vous pouvez vous faire ce sandwich délectable sans savoir d'où provient le mot sandwich ? Je crois personnellement que ce repas n'aura pas le même goût si vous ne connaissez pas l'origine de votre sandwich.

Alors donc, c'est un Britannique du nom de John Montagu, comte de Sandwich, qui donna son nom au sandwich que l'on connaît aujourd'hui. Pris d'une faim sans nom alors qu'il jouait aux cartes avec des amis, il demanda à un serveur une petite grignotine. Voilà qu'on lui apporta pain, boeuf salé et fromage. Le sandwich du comte Sandwich était inventé. Probablement que l'histoire ne fut pas exactement celle racontée, mais notre homme est quand même celui qui se sacrifia pour créer le régal par excellence d'une population avide de baloney ! Sandwich a fait aussi de la politique, mais rien de bon pour le bedon.

Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos porcs, car ce sont les porcs qui fournissent le baloney. Un porc est animal de la ferme qui... Ah! Ah! Ah! On sait ce qu'est un porc. Allons-y avec notre recette de baloney, la recette qui perturbera les Ricardo de ce monde.

Étape 1

Prendre deux tranches de pain

Étape 2

Couper une (ou deux) tranches de saucisson de Bologne

Étape 3

Mettre les saucissons de Bologne sur une tranche de pain

Étape 4

Ajouter moutarde ou ketchup ou mayonnaise au choix

Étape 5

Couvrir avec l'autre tranche de pain

Étape 6

Déguster !

5150 rue des Ormes

Le plus prolifique écrivain québécois de l'heure, Patrick Senécal, voit une de ses oeuvres être de nouveau portée à l'écran demain le 9 octobre. En effet, six ans après le troublant «Sur le seuil», Senécal refait équipe avec le réalisateur Éric Tessier dans l'adaptation cinématographique de son roman «5150, rue des Ormes». Le film met en vedette Marc-André Grondin, Normand D'Amour, Sonia Vachon et Mylène St-Sauveur.

L'histoire est celle d'un jeune homme faisant une randonnée en bicyclette se voit contraint de demander de l'aide aux résidants du 5150, rue des Ormes après une chute. Ce qu'il vivra dans cette maison lui fera regretter cette chute à vélo.

Comme la censure est plus présente dans le cinéma québécois, le gouvernement faisant pression pour éliminer ce genre de production, il est difficile pour des producteurs de trouver un financement, surtout pour les oeuvres de Senécal. D'ailleurs, ce dernier s'insurge devant la situation.

Pour ma part, je crois que le gouvernement tente de régler le problème de la violence de la mauvaise manière. Est-ce que les romans de Patrick Senécal incitent à la violence ? Je n'ai pas eu envie de tirer tous ceux que je voyais après avoir vu «Sur le seuil». Je suis plutôt d'avis que ce qui incite à violence, c'est l'isolement, le manque de communication, les mauvaises fréquentations et le mauvais encadrement familial.

Peu importe, j'irai voir le film en fin de semaine

mercredi 7 octobre 2009

Le CH signe Marc-André Bergeron

Avec les lourdes pertes de Andreï Markov et de Ryan O'Byrne (lui, surtout parce qu'il est lourd), Bob Gainey a agi rapidement en signant le joueur autonome québécois Marc-André Bergeron. Il a roulé sa bosse dans la LNH depuis quelques années et il peut apporter un support offensif important sur le jeu de puissance.

Selon les termes de l'entente, Bergeron a signé un contrat d'un valeur d'un an à raison de 750,000$. C'était peut-être tout ce qu'il restait comme marge de manoeuvre à Gainey. Oui, le salaire de 5,7 millions de Markov ne compte pas sur la masse salariale pour le moment, mais lorsqu'il sera de retour, on sait qu'on pourra garder Bergeron.

La signature de Bergeron signifie que le Canadien opérera avec 7 défenseurs (incluant Yannick Weber) jusqu'au retour de Markov et de O'Byrne. À ce moment, une autre décision devra être prise par la direction de la Flanelle.

Si plusieurs criaient haut et fort que Bob Gainey devait soumettre une offre à Marc-André Bergeron, d'autres s'insurgent inconsciemment face à ce geste de Gainey. Je n'ai qu'à penser à Jean Perron, qui ne comprend pas les décisions du Canadien: «Gainey signe Bergeron et ce dernier arrive avec le club de même, pas de camp d'entraînement.» Ce qu'il faut comprendre, et ce que Perron ne doit pas comprendre, c'est que Bergeron ira jouer quelques matchs avec les Bulldogs de Hamilton avant de ne faire le saut avec le grand club. Il n'arrivera donc pas «de même» comme le dit si bien l'homme au vocabulaire bien imaginatif.

Zombieland

J'aime bien le cinéma, surtout les films originaux qui sortent de l'ordinaire. J'aime bien aussi commenter l'actualité cinématographique, même lorsque je n'ai pas vu le film. C'est le cas de Zombieland, que j'irai peut-être voir samedi. Paraît-il que l'action, l'humour et l'horreur font bon mélange, surtout avec un Woody Harrelson qui sait que le ridicule ne tue pas.

Des nouvelles bientôt

lundi 5 octobre 2009

Markov sur la liste des blessés: la fin des Canadiens ?

On apprenait en fin de semaine que le meilleur joueur du Canadien de Montréal, le défenseur Andreï Markov, manquerait à l'appel pour une période de 4 mois. Avec cette lourde perte, il est humain de prétendre que le Canadien n'ira pas loin cette saison. Mais est-ce que cette perte peut signifier un nouveau départ pour certains ?

Ma première impression est que le jeune Yannick Weber aura l'occasion de se faire valoir, de jouer sur le jeu de puissance et de prouver qu'il a sa place dans la LNH. Deviendra-t-il un nouveau Mark Streit ? On peut penser que oui, en autant qu'on lui donne la chance de faire ses preuves.

Qu'en pensez-vous bloggeurs ?

Croustade aux pommes

Chers lecteurs et lectrices,

C'est l'automne et c'est le temps de la cueillette des pommes. Pour faire plaisir à les membres de mon blogue sympathique, je vous soumets une succulente recette qui fera chavirer votre palais.

Ma croustade aux pommes

Ingrédients:

2/3 tasse de farine
2 fois 3/4 tasses de gruau
2/3 tasse cassonade tassée
1/2 tasse de beurre ou margarine
8 pommes +/- 1 tasse sucre

Préparation:

1. Éplucher les pommes et couper en tranches pas trop épaisses.
2. Étendre dans le fond d'un grand moule en pyrex rectangle.
3. Saupoudrer le sucre sur les pommes. Ajouter l'eau. Si désiré, saupoudrer de cannelle.
4. Mélanger la farine, le gruau, la cassonade et le beurre et bien mélanger.
5. Ajouter sur les pommes et cuire au four à 375 F pour 35 minutes.

Vous trouverez sans doute des recettes semblables, mais je vous garantis que celle-ci vaut la peine.

Au plaisir,

Christian

Bienvenue

Hey,

Je me souhaite la bienvenue dans Blogger.com. J'espère que j'aurai un malin plaisir à écrire tout plein de belles choses à mes visiteurs favoris.

Des nouvelles à venir