vendredi 26 novembre 2010

Lance et Compte: le fimmmmmmme

En 1986 naissait une série qui allait révolutionner le petit monde de la télévision au Québec, une série qui alliait deux des principales passions des Québécois: le hockey et la télévision. Et en plus, quelques scènes osées et un public dans la poche. La popularité fut telle qu'on décida de créer deux autres séries, 6 téléfilms et 4 séries d'une nouvelle génération. 24 ans plus tard, c'est un film qui prend maintenant l'affiche.

Lance et Compte, c'est l'histoire du National de Québec, équipe fictive de la LNH, et de ses quelques têtes d'affiche: Pierre Lambert, Marc Gagnon, Suzie Lambert, Gilles Guilbault, Jacques Mercier et les dommages collatéraux qu'ils créent, car des dommages, ils en ont créé en 24 ans.

Imaginez le topo, Pierre Lambert est une jeune vedette de la LHJMQ, il est repêché par le National de Québec. Il fait l'équipe dès sa première saison, il a maille à partir avec son entraîneur et le vétéran vedette Marc Gagnon. Ce dernier, courailleux, tombe amoureux de la soeur de Lambert, déjà en couple avec le meilleur ami de Pierre. Par ailleurs, la maman de Pierre est célibataire depuis la mort de son mari. Drôle de hasard, le directeur-général du National aussi. Il se farcit donc la maman du jeune Lambert.

Partout où il passe, Pierre Lambert sème la discorde, bien malgré lui. Cependant, il ne donne pas sa place côté couraillage en fréquentant Ginette, Marie-Lou et Lucie en même temps. Au hockey, le National gagne sa part de matchs, étant de sérieux prétendants aux grands honneurs. On utilise d'ailleurs avec grand plaisir les images des parties des Nordiques comme doublage, petit budget oblige.

Pour mener l'équipe à bon port, qui d'autre que l'ineffable Jacques Mercier, un entraîneur dur aux méthodes archaïques qui sait soutirer le maximum de ses joueurs. Le personnage est calqué sur celui de l'entraîneur Scotty Bowman qui a dirigé les Canadiens durant les années 70. On se souviendra que malgré les victoires, il était détesté par ses troupiers.

Pour suivre les joyeux lurons sur ou hors glace, quelques journalistes, dont la verreuse Linda Hébert qui jouera de sales tours à Pierre Lambert. Sans oublier le sympathique Lucien Boivin, alias Lulu. La meute suit les joueurs pas à pas, mais ils sont quand même moins présents que dans la LNH.

Les personnages évoluent, ils disputent la Coupe du Monde dans la deuxième saison et la survie du National est en jeu dans la troisième série. Tout ce beau monde revient dans 6 téléfilms en 1991, plus ou moins appréciés. C'est en 2002 que l'équipe de Lance et Compte reprend vie, avec une nouvelle génération. Les Pierre Lambert, Marc Gagnon, Suzie Lambert sont de retour, mais nous faisons la connaissance de nouveaux visages dont Guy Lambert (fils de Pierre), Dany Bouchard, Mike Ludano et Michèle Béliveau. On pensait les voir deux ou trois saisons, mais voilà que cette génération a marqué l'univers télévisuel une quatrième fois et en plus au cinéma.

Les gens connaissent fort bien leur hockey, parfois trop même. L'auteur Réjean Tremblay le connaît aussi très bien. Cependant, ce que je lui reproche dans la nouvelle génération, c'est d'écrire des dialogues pour le petit peuple, en nivellant nettement vers le bas, en faisant plaisir aux matantes qui ne jurent que par TVA. La réalisation est souvent bidon, avec des pointes d'humour placées dans des moments dramatiques. Et ce désir toujours profond du sensationnalisme: le suicide d'un joueur, un autre échangé à Tampa Bay qui revient en fin de saison, un accident d'autobus mortel, la mort d'un joueur sur la glace, trois gars qui vont en réhabilitation en pleine saison. Pourquoi ne pas se concentrer sur l'amélioration des dialogues au lieu de nous pousser des choses illogiques. Un journaliste critique comme Tremblay devrait s'autoévaluer et rehausser ses standards.

Quant au film, j'irai le voir bientôt. Ma critique suivra, juré.

mercredi 24 novembre 2010

Le retour des Schtroumpfs

Vous vous souvenez sûrement des petits Schtroumpfs, ces petits bonshommes bleus qui sont toujours heureux. Vous serez ravis d'apprendre qu'ils seront de retour sur grand écran l'été prochain, le 3 août. Comme la folie du 3D a envahi les salles de cinéma, les Schtroumpfs seront bien entendu présentés dans ce format.


Pour ceux qui ne connaissent pas ces personnages, voici leur histoire. Les Schtroumpfs sont créés en 1958 par Pierre Culliford, dit Peyo. Ils font alors une apparition dans une aventure de Johan et Pirlouit. Une année plus tard, ils ont leurs propres aventures sous la forme de sept minirécits. Au total, ce sont 28 albums qui sont édités et plusieurs autres hors série. Depuis la mort de Peyo en 1992, c'est son fils Thierry Culliford qui a poursuivi l'écriture.

Les Schtroumpfs sont de petits lutins bleus pas plus grands qu'une main portant un bonnet blanc et vivant dans un village de champignons se trouvant dans une immense forêt du Pays Maudit. Ils sont tous âgés de 100 ans, à l'exception de leur chef, le Grand Schtroumpf, qui en a 542. On compte environ 106 Schtroumpfs dans le village. Bien qu'inconnue, on suppose que leurs aventures se déroulent pendant le Moyen Âge. Leurs ennemis jurés sont Gargamel, qui veut les capturer pour créer la pierre philosophale, et son chat Azraël qui veut les manger.

Leur langage est particulièrement amusant; ils remplacent tous les substantifs de leurs phrases pour le mot schtroumpf, les verbes par schtroumpfer, les adverbes par schtroumpfement. Exemple: Je te schtroumpfe la schtroumpf, mis pour je te lance la balle? C'est schtroumpfement long... mis pour C'est très long.

Il y a fort à parier que les salles seront remplies pour l'arrivée des nabots bleus comme les appelle Gargamel. Cela marque une forte tendance que Hollywood a par les temps qui courent, soit de ramener des séries à succès des années 80.

mardi 23 novembre 2010

Suggestions de cadeaux de Noël

Cette année encore, c'est le moment de dresser ma liste de suggestions de cadeaux de Noël. Cette année encore, je me demande quoi écrire. Quelques films, quelques livres, quelques gugusses. Mais qu'est-ce que j'aurais de besoin qui est utile? Une voiture? J'en aurai une nouvelle bientôt. Usagée, mais nouvelle. Mais quelque chose dont j'ai besoin. Des outils? Je déteste le travail manuel. Quand j'ai quelque chose à faire, j'emprunte ou un ami vient faire le travail. Une nouvelle télé HD pour le sous-sol!!! Ça coûte quand même quelques sous. Et si on m'offre quelques dollars, je vais les mettre précieusement de côté pour payer d'énormes comptes. J'y suis : une nouvelle Wii! La nôtre a pété la semaine dernière... sans qu'on y touche. Encore une fois, trop cher. Cherchons, cherchons. Des livres de recettes ? Je suis un cordon-bleu ! De toute façon, on trouve tout ce que l’on veut dans Internet.

Je vous présente quand même cette liste qui pourra vous aider à m’offrir un très beau présent pour la fête de Noël.

Avatar – Special Extended Edition – Blu-ray

Inception – Blu-ray

Tintin au Québec

La Frousse autour du monde – Tome 3 de Bruno Blanchet

Colocs en stock

Une aventure de Tintin

Billets pour aller voir les Canadiens

Pour le moment, ce sont les idées que j’ai en tête. Mais il ne faut pas oublier qu’un cadeau m’a déjà été offert, soit un billet pour aller le spectacle Michael Jackson présenté par le Cirque du Soleil. Un cadeau de Noël à l’avance pour un spectacle en octobre 2011 !

Cette liste grandira chaque fois qu’une idée me passera par la tête.

lundi 22 novembre 2010

Harry Potter au sommet

Vendredi soir, permission spéciale (en ai-je besoin d'une ?) pour aller voir le dernier Harry Potter, le film de l'automne. 2h30 de pur plaisir où on ne voit pas le temps passer tellement on est enivré par les aventures du sorcier à lunettes.

Ce qui me faisait peur avant le film, c'est la qualité de la réalisation de David Yates. Celui-ci avait était derrière la caméra lors des 5e et 6e épisodes et ceux-ci comptaient bien des longueurs. Dans le cas présent, on mise sur l'action à chaque seconde et l'interaction entre les personnages est un fait saillant dans le récit, ce qui faisait nettement défaut depuis fort longtemps. On sent que les trois jeunes acteurs principaux sont à leur meilleur, ils sont finalement devenus des adultes, des acteurs.

L'histoire est plus sombre et plus violente. Certaines scènes ne sont pas tout à fait pour les enfants, dont au début où Voldemort commet ni plus ni moins qu'un meurtre devant ses disciples et quelques instants plus tard, un affreux serpent ouvre grande la gueule pour terminer le travail. On est loin du ton légèrement enfantin des premiers tomes. D'ailleurs, le film s'adresse aux 13 ans et plus, ce qui est le minimum. Et ce Voldemort joué par Ralph Fiennes, son maquillage le rend d'une laideur sans nom.

Quant aux effets visuels, nos yeux s'aperçoivent que le développement de la technologie est constamment repoussé. Dans Harry Potter et la Chambre des Secrets, le personnage de Dobby faisait son apparition. Cette fois, il est de retour et il est incroyable bien fait, pratiquement plus beau (dans un certain sens) que le Gollum du Seigneur des Anneaux. Il en va de même pour l'autre elfe, Kreattur.

Autre élément que je trouve très bien, ce sont les mêmes acteurs qui reprennent leur rôle pour chaque épisode, même si leur «partie» est parfois moins importante. Je pense à Brendan Gleeson (Maugrey Fol-Oeil), il n'est que cinq minutes à l'écran puis est pris dans une embuscade et meurt. Même si son temps à l'écran est court, c'est lui qui est lui, pas une demi-portion de passage. Les producteurs ont tenu à ce qu'il y ait une continuité et que les images que nous avons des personnages restent les mêmes.

Harry Potter et les Reliques de la mort rejoint à mes yeux Harry Potter et le Prisionnier d'Azkaban en terme de qualité de production. Ce troisième opus avait été dirigé de main de maître par Alfonso Cuarón et était considéré par plusieurs critiques que le meilleur film de la série.

L'attente pour la finale est maintenant débuté, ce sera le 15 juillet prochain que nous assisterons à la conclusion de la série, sûrement l'une des plus attendues dans l'histoire du cinéma.

dimanche 21 novembre 2010

Pat Burns (1952-2010)

Pat Burns, l'un des entraîneurs les plus respectés dans les 20 dernières années, a succombé à un cancer vendredi dernier, le 19 novembre. L'homme de 58 ans livrait une troisième lutte contre un redoutable ennemi qui ne laisse que très peu de chances. Voici le parcours peu commun d'un policier qui a gagné 501 parties dans la LNH et qui a un jour soulevé la Coupe Stanley.

Pat Burns a commencé son épopée dans la LHJMQ en 1984 avec les Olympiques de Hull. Sous sa tutelle, il a eu la chance de diriger un joueur qui deviendra l'un des meilleurs marqueurs de l'histoire: Luc Robitaille. Après trois saisons et 113 victoires, Burns est engagé par le Canadien de Montréal pour diriger sa filiale de Sherbrooke. Il n'y passera qu'une campagne car suite au congédiement de Jean Perron, Serge Savard annonce que Burns devient le coach du grand club.

Dès sa première saison, l'équipe de Burns remporte 53 victoires et atteint la finale de la Coupe Stanley. Malheureusement, les puissants Flames de Calgary prennent leur revanche sur les Canadiens après leur défaite de 1986. Il se sauve en plus avec le Jack Adams. Les trois autres saisons à la barre de l'équipe seront satisfaisantes sauf que les résultats en séries ne le sont pas. En 1992, Burns donne sa démission et se retrouve quelques jours plus tard avec les Leafs de Toronto. Encore une fois, Burns remporte le Jack Adams à sa première année, renverse les pronostics et réussit à atteindre la demi-finale deux années de suite. Il sera congédié lors de saison 4e saison au 65e match du calendrier. Mais comme Burns est un entraîneur de renom, les Bruins mettent le grappin dessus à l'été 1997. Il remportera son troisième Jack Adams à sa première saison chez les Ours, mais sa 4e, encore, sera fatale; il est viré après 8 parties. Il passera pratiquement deux saisons au chômage puis, en 2002, Lou Lamoriello et les Devils l'engagent. Encore une fois, Burns fait des éclats à sa première saison et gagne la Coupe Stanley. Ce sera au terme des séries 2003-04 qu'il annoncera que le cancer le frappe... pour la première fois.

Ce qu'on sait de Burns, c'est qu'il était un entraîneur dur, strict, sévère, mais juste. On l'a vu piqué des saintes colères devant les médias, au grand plaisir de ces sangsues avides de nouvelles sensationnelles. Il a même envoyé promener Shayne Corson dans les mots suivants: «En bon français, qu'il mange de la marde!» Il a même confronté le colossal John Kordic dans son bureau. Ce dernier voulait renverser Burns qui lui aurait répondu: «J'en ai renversé des plus gros que toi, alors écrase.» Mais c'était aussi un farceur incroyable qui parsemait ses conférences de presse de petites parcelles d'humour.

C'est réellement dans les médias qu'on a appris à mieux connaître Burns. Dans les dernières années, il était chroniqueur à CKAC Sports à l'émission Sport du lit. Il en a fait rigoler plus d'un avec sa vision de l'actualité de la LNH. Avec lui, pas de zone grise, seulement l'heure juste. Même lorsqu'il a appris que le cancer le frappait encore: il a été franc, pas de niaisage, il a mis tout le monde au courant; il ne voulait pas être achalé.

Il aura vaincu le cancer une fois, puis une deuxième. Mais l'ennemi est coriace et réapparaîtra ailleurs dans son corps. Il luttera, gardera son sens de l'humour et le public lui fera sentir son amour partout au Québec et dans la LNH. Cette année, on a annoncé la construction d'un aréna portant son nom à Stanstead, en Estrie. Malade, il assistera à l'annonce puis à la première pelletée de terre le mois dernier. Il y a quelques semaines, on a même annoncé sa mort. C'est Burns lui-même qui a informé les médias qu'il était encore en vie. Mais vendredi dernier, la lutte était terminée.

Quand je pense à Pat Burns, je pense à mon grand-père, cet anti-Canadien, qui disait connaître Burns. Cette grande face, il était policier au Grand-Remous (en Haute-Gatineau). Méchante face de boeuf ! Mon grand-père...

mercredi 17 novembre 2010

Harry Potter: des livres aux films

Deuxième partie de mon billet sur le sorcier Harry Porter dont la première partie de la septième aventure cinématographique prendra l'affiche ce vendredi, le 19 novembre. Je me penche ici sur la transposition des histoires des livres jusqu'au grand écran.

Suite au succès spectaculaire des romans, la société Warner Brothers a acheté les droits cinématographiques des quatre premières aventures du jeune sorcier à l'auteure J.K. Rowling par l'entremise du producteur David Heyman pour près de 2 millions de dollars. Steven Spielberg devait diriger le premier film avec Haley Joel Osment dans le rôle-titre. Cependant, Rowling voulait un casting uniquement britannique. Résultat: Spielberg a choisi une voie différente. De plus, on avait pensé à ne réaliser qu'un seul film pour les 4 premiers tomes, mais trop d'éléments importants dans l'histoire auraient été négligés, les producteurs et l'auteure préféraient réaliser un film par livre, scénarisé par Steve Kloves (à l'exception du 5e). Le réalisateur américain Chris Columbus, expérimenté dans les films mettant en vedette de jeunes acteurs, a été embauché. Par la suite, les jeunes Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson sont engagés parmi une kyrielle de candidats pour les trois rôles principaux: Harry, Ron et Hermione.

LES FILMS

Harry Potter and the Philosopher's Stone (Harry Potter à l'école des sorciers), réalisé par Chris Columbus, mettant en vedette Daniel Radcliffe (Harry Potter), Rupert Grint (Ron Weasley) et Emma Watson (Hermione Granger). Les vétérans acteurs Richard Harris (Dumbledore), Maggie Smith (McGonagall), Alan Rickman (Rogue), John Hurt (Ollivander) et Robbie Coltrane (Rubeus Hagrid) font aussi partie de la distribution. Le film prend l'affiche le 16 novembre 2001 et est d'une durée de 2 heures et 32 minutes. Il est doté d'un budget considérable de 125 millions de $. Les recettes le sont aussi et sont estimées à 974 millions dans le monde entier. Quelques différences entre le roman et le film sont aperçues, dont dans la série d'épreuves finales, mais ne viennent en aucun temps déranger l'engouement des cinéphiles.

Harry Potter and the Chamber of Secrets (Harry Potter et la Chambre des secrets ), réalisé par Chris Columbus, mettant toujours en vedette les jeunes Radcliffe, Grint et Watson dans leur rôle respectif. Un ajout au casting du premier film, Kenneth Branagh qui se glisse dans la peau du prétentieux professeur narcissique Gilderoy Lockhart et Jason Isaacs, dans le rôle de Lucius Malfoy. Notons que Richard Harris, l'interprète du professeur Dumbledore, est décédé quelques semaines avant la sortie cinéma. Le film prend l'affiche presqu'une année jour pour jour après le premier, le 15 novembre 2002. Il s'agit aussi du plus long de la série, d'une durée de 2 heures 41 minutes. Le budget est de 100 millions, une baisse de 25 millions par rapport au précédent, et les revenus au box-office mondial s'élèvent à 878,6 millions de dollars. Pour ma part, il s'agit du moins bon de la série.

Harry Potter and the Prisoner of Azkaban (Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban), réalisé par Alfonso Cuarón. Outre les acteurs principaux qui reprennent leur rôle, on note l'ajout de Gary Oldman (Sirius Black), David Thewlis (Lupin), Timothy Spall (Peter Pettigrew) et Emma Thompson (Trelawney). Michael Gambon remplace Richard Harris décédé en 2002. Compte tenu de la longueur du roman, le réalisateur mexicain Cuarón décide de raconter son histoire du point de vue de son héros, Harry Potter. Par ce fait, le plus long des trois premiers romans devient le film le plus court à 2 h 21. Le changement de réalisateur est bénéfique visuellement montrant des endroits inconnus de Poudlard et offrant une meilleure direction d'acteurs. Toutefois, ce sera le seul de la série réalisé par Cuarón. Tout comme le roman, plusieurs considèrent ce film comme étant le meilleur de la série. La sortie en salles a eu lieu le 4 juin 2004 avec un budget de 130 millions de dollars et des revenus mondiaux de 795,6 millions, les moins lucratifs de la série.

Harry Potter and the Goblet of Fire (Harry Potter et la Coupe de feu), réalisé par Mike Newell. Ajout au casting: l'excellent Ralph Fiennes interprète le seigneur des Ténèbres Voldemort et Robert Pattinson est Cédric Diggory ainsi que Clémence Poésy (Fleur Delacour), Stanislav Ianevski (Viktor Krum), Brendan Gleeson (Fol-Oeil) et Miranda Richardson (Rita Skeeter). Le nouveau réalisateur apporte un aspect grandiose à l'univers de Potter reprenant bien là où avait laissé son prédécesseur. Sorti le 18 novembre 2005 et d'une durée de 2 h 37, le film est le deuxième plus long. Son budget est aussi le plus élevé des quatre premiers tomes avec 150 millions. Le box-office mondial est aussi faramineux avec 895,6 millions. Voldemort est vraiment laid.

Harry Potter and the Order of the Phoenix (Harry Potter et l'Ordre du phénix), réalisé par David Yates, un quasi-inconnu. Ajout au casting: Imelda Staunton (la dictatrice Dolores Ombrage) et Helena Bonham Carter (Bellatrix Lestrange). Les ténèbres sont partie prenante des aventures de Harry Potter, tout est plus noir, plus lugubre, ce qui correspond parfaitement à l'esprit des romans. Toutefois, le cinquième tome était le plus volumieux des romans de la série, mais le film est le plus court avec 2 h 18. Plusieurs éléments ont donc été supprimés, mais l'essentiel a été mis à l'écran. L'Ordre du Phoenix est paru dans les salles le 11 juillet 2007, doté d'un budget de 150 millions, il a généré des revenus de 938,2 millions.

Harry Potter and the Half-Blood Prince (Harry et le prince de sang mêlé), réalisé encore par David Yates. Jim Broadbent se joint à la distribution dans le rôle de Horace Slughorn. Épisode qui sert de lien entre le 5ème et la conclusion, il traîne parfois en longueur, manquant quelques fois de rythme. Le divertissement demeure quand même très solide. Il s'agit du film de la série ayant le plus budget le plus élevé, soit 250 millions ! Le retour sur l'investissement est quand même remarquable avec 933,9 millions au box-office mondial.

Harry Potter and the Deathly Hallows - Part 1 (Harry Potter et les Reliques de la Mort - Partie 1), réalisé par David Yates. Les acteurs Bill Nighy (Rufus Scrimgeour) et Rhys Ifans (Xenophilius Lovegood) tandis que John Hurt revient dans le rôle de Ollivander, présent seulement dans le 1er film. On annonce déjà que cette première partie sera la plus sombre et la plus violente de toutes, les références à l'Allemagne nazie sont claires, les jeunes enfants pourraient même avoir des nuits de sommeil difficiles pendant quelques jours. Le budget est colossal à 250 millions, mais il couvre vraisemblablement les deux parties. La durée est de 2 h 26. Le film sort le vendredi 19 novembre et est présenté dans plusieurs salles en Amérique du Nord dès minuit dans la nuit de jeudi à vendredi. Le box-office mondial en date du 4 juillet s'élève à 954,5 millions.

Harry Potter and the Deathly Hallows - Part 2 (Harry Potter et les Reliques de la Mort Partie 2), même équipe. On sait d'ores et déjà qu'il sortira en salles le 15 juillet 2011, concluant la série définitivement. À moins que J.K. Rowling ne veuille poursuivre l'aventure avec un Harry Potter plus âgé.

Plusieurs auront la chance de voir le film en version originale. S'ils comprennent l'anglais, tant mieux pour eux. Mais sachez que la version française est doublée au Québec. On le sait, l'industrie du doublage est très efficace dans notre province, bien souvent supérieure à nos cousins français. D'ailleurs, le jeune Xavier Dolan, connu pour ses films J'ai tué ma mère et Les Amours imaginaires, interprète la voix de Ronald Weasley, l'ami de Harry depuis le tout premier film. Notons que son père, Manuel, est celui qui interprète la voix de Sirius Black. Pour ce qui est du héros, c'est Émile Mailhiot qui double Daniel Radcliffe, connu pour son rôle dans la série Yamaska.

À venir, ZE critique.

Harry Potter mania

Le septième tome des aventures cinématographiques du petit sorcier à lunettes sortira dans les salles obscures du monde entier vendredi, dans deux jours. Phénomène planétaire s'il en est un, Harry Potter a marqué l'imaginaire des jeunes et des moins jeunes depuis la sortie du premier roman, Harry Potter à l'école des sorciers en 1997. Voici quelques détails intéressants concernant les livres du magicien.

LIVRES

Harry Potter à l'école des sorciers (Harry Potter and the Philosopher's Stone), l'édition originale est parue sur les tablettes le 30 juin 1997 tandis que la traduction francophone n'a été disponible que 17 mois plus tard, le 16 novembre 1998. Le livre ne compte que 240 pages, soit le plus petit total dans la série. Orphelin, sous la tutelle de son oncle et de sa tante, le jeune Harry Potter voit sa vie misérable prendre une tournure incroyable quand il apprend qu'il est un sorcier. Mais cette vie de sorcier l'amènera à rencontrer l'assassin de ses parents: celui-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom, Voldemort.

Harry Potter et la Chambre des secrets (Harry Potter and the Chamber of Secrets), édition originale parue le 2 juillet 1998 (le premier tome traduit en français n'était pas encore sorti) et l'édition traduite le 23 mars 1999. 288 pages. Heureux de sa première année à Poudlard, Harry est triste de ne pas recevoir de nouvelles de ses amis, car l'elfe de maison Dobby tente de l'empêcher de retourner à l'école des sorciers en le décourageant. Cette fois-ci, Harry sera encore aux prises avec Voldemort par l'entremise d'un journal intime qui a ensorcelé Ginny, la soeur de Ron.

Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (Harry Potter and the Prisoner of Azkaban), édition originale parue le 8 juillet 1999 et la traduction le 19 octobre de la même année. 360 pages, le plus volumineux des trois premiers tomes. Considéré par plusieurs comme le meilleur de la série. Harry apprend qu'un dangereux criminel s'est échappé de la prison d'Azkaban et que celui-ci en veut spécialement à lui. Mais ce dangereux criminel, faussement accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, est nul autre que Sirius Black, le parrain de Harry.

Harry Potter et la Coupe de feu (Harry Potter and the Goblet of Fire), édition originale parue le 8 juillet 2000 et la traduction le 29 novembre 2000. Le nombre de pages a presque doublé, passant de 360 à 656. Une grande compétition est organisée à Poudlard: la coupe des trois sorciers. Même si les participants doivent avoir 17 ans, le jeune Harry Potter, 14 ans, se retrouve malgré lui dans la course. Au fil des épreuves, on découvrira que l'ignoble Voldemort a un plan machiavélique pour anéantir Potter. On découvre tranquillement l'attachement involontaire de Ron et Hermione.

Harry Potter et l'Ordre du phénix (Harry Potter and the Order of the Phoenix), édition originale parue le 21 juin 2003 et la traduction le 3 décembre 2003. J.K. Rowling a mis trois ans pour compléter son oeuvre qui compte 984 pages, la plus longue de la série ! L'affreux Voldemort est de retour, et ce à la face du monde des sorciers. Mais ils sont nombreux à le nier. Pour contrer l'arrivée de Voldemort, et pour compenser le manque de compétence de Dolores Ombrage, Harry crée l'armée de Dumbledore qui vise à préparer les élèves contre les forces du mal. L'affrontement inévitable aura lieu et les conséquences seront irréversibles sur la vie de Harry.

Harry Potter et le Prince de sang-mêlé (Harry Potter and the Half-Blood Prince), édition originale parue le 16 juillet 2005 et la traduction le 1er octobre 2005. Le nombre de pages a été réduit à 720. L'étau se resserre sur Harry suite au décès de son parrain... Rogue devient le professeur de défenses contre les Forces du mal, ce qui inquiète encore plus Harry. Pendant ce temps, Ron sombre dans divers amours au grand dam d'Hermione. Le pouvoir de Voldemort frappera encore plus durement Poudlard, lui enlevant son symbole le plus puissant et révélant la double identité d'un prétendu «allié» de Harry.

Harry Potter et les Reliques de la Mort (Harry Potter and the Deathly Hallows), édition originale publiée le 21 juillet 2007 et sa traduction francophone le 26 octobre 2007. Il s'agit du deuxième tome le plus volumineux avec 809 pages. Harry, Ron et Hermione se lancent dans la destruction des Horcruxes dans lesquels Voldemort a répendu son âme. S'ils échouent, ce sera la domination terrible et complète de Voldemort dans le monde entier.

LA LECTURE DES LIVRES

La folie de Harry Potter s'est emparée de moi quelques semaines avant la sortie du premier film en novembre 2001. Anodinement, mon père est arrivé avec le premier roman. Je l'ai lu la nuit, pendant que je travaillais comme agent de sécurité dans une usine. Rapidement, j'ai acheté le second livre, puis le troisième et finalement le quatrième. J'étais prêt à voir le film ayant lu tous les livres publiés.

Par la suite, ma lecture a été plus lente même très courte. J'ai lu la moitié du cinquième tome, en anglais. Je n'ai lu que quelques chapitres du sixième et à peine deux du dernier livre. On dirait que je n'étais plus dans le «beat». Il aurait fallu que je travaille encore la nuit dans une usine pour terminer ces livres. Heureusement, le destin a voulu que je ne suis plus employé dans une usine !

L'impact de Harry Potter

Je crois que Harry Potter a donné le goût de la lecture à plusieurs millions de jeunes dans le monde, ce qui n'est pas rien. Ils se sont associés à Harry et à ses amis comme s'ils étaient leur compagnon ou même un membre de la famille. Les histoires renferment des valeurs fortes et importantes dans la vie, ce qui n'est pas le cas dans tous les romans adulés par les adolescents. Chacune des histoires contient de solides liens avec celles qui ont précédé et celles qui ont suivi afin de nous ramener aux racines de l'histoire.

Harry Potter se démarque par l'intelligence de ses aventures, par la qualité hors pair de raconteuse de l'auteur J.K. Rowling, ce qui lui donne un style unique et inoubliable.

Dans le prochain billet: Harry Potter: des livres aux films

lundi 15 novembre 2010

Pourtant, les idées ne manquent pas

Wow! Je n'ai pas blogué depuis deux semaines, je me sens mal à l'aise. Pourtant, les idées ne manquent pas du tout. Je trouvais tout le temps du monde pour bloguer l'an dernier. Il faut que je me reprenne en main, il le faut, c'est primordial sinon je vais perdre mes admirateurs.

Revenons sur l'actualité des deux dernières semaines :

Éducation

Jean Charest accuse les parents d'être responsables du décrochage scolaire. Je crois que c'est la chose la plus sensée qu'il a dite depuis le début de son trop long mandat. Les jeunes ont besoin de l'aide de leurs parents pour réussir. Quelques fois, l'aide n'est pas suffisante et les enfants sont démotivés par des résultats plus faibles. C'est alors aux parents de suggérer des alternatives, toujours en accompagnant l'enfant. Ceux qui sont outrés sont ceux qui ne sont pas concernés. D'autres trouveront le moyen d'accuser le prof. Sortilège! Est-il plus facile pour un prof de s'occuper de 30 élèves ou bien pour un parent de s'occuper de deux enfants? Difficile à répondre.

Politique

Gérard Deltell, chef de l'Action démocratique du Québec, a traité Jean Charest de «Parrain» du Parti libéral. La raison? Le refus systématique de Moi Jean Charest de créer une commission d'enquête sur la corruption dans le monde de la construction. Charest est furieux, il exige des excuses de la part de Deltell et ajoute: « Il y a des limites à dire n'importe quoi. » Oui Jean, il y a des limites, alors ferme-toi une fois pour toutes et donne ta démission!

La mafia

La semaine dernière, le parrain, le patriarche de 86 ans de la famille Rizzuto, Nicolo, a été assassiné. Ce que je connais de la mafia, c'est la trilogie du Parrain de F.F. Coppola. On dirait que ça ressemble drôlement à cela. Que les bandits s'éliminent entre eux, ça fait partie de la game, leur game, pourvu que les innocents ne soient pas touchés.

Price fait des arrêts

Le Canadien a connu une excellente semaine, trois victoires consécutives contre Vancouver (2-0), Boston (3-1) et la Caroline (7-2). Le gardien Carey Price s'est encore signalé en signant les trois victoires. Je suis vraiment heureux de ses performances, mais le plus important, c'est qu'il ait pris de la maturité, ce qui change tout et ça peut faire la différence dans plusieurs rencontres. Cela dit, je maintiens encore qu'il obtient des étoiles gratuites et que sa défensive est nettement plus efficace.

Markov, encore blessé

Le général à la ligne bleue est-il devenu fragile? Difficile de penser le contraire. Il s'est blessé à Toronto en avril 2009 et il a manqué la balance de la saison et des séries. Au premier match de la dernière saison, il se blesse sérieusement et manque presque 30 matchs. Et en séries, encore une fois, il se voit contraint de s'absenter. Il n'était revenu que depuis deux semaines et voilà qu’encore, il se blesse au genou, le même que lors des dernières séries. Qu'est-ce que le Canadien va faire? Rappeler un jeune des mineures? Faire signer de nouveau Bergeron, bouche-trou # 1? Effectuer une transaction? On le saura bientôt. La semaine passée, il y avait un surplus avec 8 défenseurs à la ligne bleue, maintenant, c'est le minimum avec la perte de Markov et l'échange de Ryan «My left foot» O'Byrne. Aura-t-on dû garder O'Byrne? NON! Après 128 parties dans le grand club, il n'est toujours pas arrivé à s'imposer.

Halak; Dieu n'est pas parfait

Le début de saison de Jaroslav Halak est phénoménal, mais il a prouvé qu'il pouvait souffrir comme un homme, parfois. Lui et son collègue Ty Conklin ont été lessivés 8-1 par les Blue Jackets. Halak a donné 4 buts... Fidèle à ses habitudes, le Slovaque a rebondi le lendemain en n'accordant que deux buts en 65 minutes de jeu. Il allait malheureusement perdre en fusillade 3-2.

Cinéma

Quelques sorties intéressantes dans les deux dernières semaines, Megamind, un dessin animé dans la trempe de Despicable Me, Due Date avec Robert Downey Jr., une comédie dans laquelle un homme doit faire un trop long voyage avec un hurluberlu pour arriver à temps à l'accouchement de sa femme. En fin de semaine dernière, Morning Glory, comédie romantique avec deux légendes, Harrison Ford et Diane Keaton, et une jeune vedette en Rachel McAdams, Skyline, un film de science-fiction à petit budget où plusieurs vaisseaux font craindre le pire aux Terriens, Unstoppable, le dernier de Denzel Washington mettant aussi en vedette Chris Pine (Captain Kirk).

On dit beaucoup de bien aussi de 127 hours où un alpiniste joué par James Franco doit s'amputer une partie du corps pour se sauver la vie. Sans oublier Fair Game avec Sean Penn et Naomi Watts. Ces deux films sortiront sur plusieurs écrans très bientôt.

Mais la sortie la plus attendue du mois est le dernier Harry Potter qui doit paraître dès vendredi au cinéma. On le sait, le film est divisé en deux parties et l'autre sera présentée en juillet 2011. Surveillez le prochain billet pour plus de détails.

J'ai fait le tour de l'actualité

lundi 1 novembre 2010

Saw 7, 10 1/2

On croyait que Jigsaw, le croque-mitaine de la série Décadence, était décédé. Malheureusement pour les vrais connaisseurs de cinéma, il rôde encore depuis les ténèbres. Malédiction !

SAW 7 !

J'ai vu les trois premiers de la série, j'avais été complètement renversé par la tournure de la trame narrative et le dénouement imprévisible du premier. Le deuxième film présentait aussi un dénouement imprévisible, mais déjà, ça sentait un peu le réchauffé. J'ai tout de même poussé l'audace en allant voir le 3e volet. Histoire de plus en plus mince, dialogues qui n'ont aucune portée, malgré une fin tout de même surprenante. Néanmoins, de la pure machine à argent.

Mais pour moi, c'était la fin. Jigsaw était mort dans le deuxième film et rien ne pouvait lui permettre de continuer, à part Hollywood. Donc, il a fallu qu'on nous bourre la face de 4 autres suites interminables et mauvaises. Même si je n'ai pas vu ces films, je sais pertinemment bien qu'ils sont des disgrâces, des merdes sans nom pour les critiques cinéma.

Mais comme la technologie en 3D fait des ravages partout, il fallait bien trouver une raison pour ramener cet impétinent croque-mitaine mort et enterré.

10 1/2

Sujet difficile, l'histoire d'un jeune garçon de 10 ans et demi (d'où le titre) qui est jugé irrécupérable en raison de ses agissements. Toutefois, un travailleur social pense que l'enfant peut être ramener sur le droit chemin. Claude Legault interprète un 5e rôle cette année, on le voit quasiment plus souvent que Véronique Cloutier. Malgré la solide présence de Legault, c'est toutefois le jeune Robert Naylor qui fait preuve de maturité dans un rôle complexe pour un jeune de son âge.