samedi 27 février 2010

Encore une journée faste pour le Canada

Mes parents arrivaient en ville pour la semaine de relâche et cela a coïncidé avec un super vendredi pour le Canada, particulièrement pour les Québécois qui ont accédé au podium à trois occasions sur quatre médailles.

Tout d’abord, j’ai mis ma mère K.O. en lui imposant la finale du curling féminin. Une partie très serrée qui a vu la Suède voler la victoire aux favorites Canadiennes. Pourtant, l’équipe de la skip Cheryl Bernard avait le contrôle du match au 10e bout avec une avance de 6-4. Mais une mauvaise sortie de la skip sur une pierre suédoise a permis à la Suède de voler deux points. C’était donc 6-6, mais avec le marteau à la fin de la prolongation, le Canada avait somme toute l’avantage. Toutefois, grâce à de belles pierres de la Suède, le Canada n’a pu aller chercher le point de la victoire. Une défaite qui vaut de l’argent, une déception certes, mais ce fut un match enlevant pour les amateurs de curling. Pendant ce temps, ma mère dormait sur le divan.

Plus tard, en demi-finale, le Canada affrontait la surprenante Slovaquie et le gardien Jaroslav Halak. Après une victoire éclatante contre la Russie, on s’attendait probablement à ce que le Canada dévore la petite Slovaquie. Le Canada contrôlait bien le match alors que les Slovaques ne faisaient que se défendre. Après deux périodes, c’était 3-0. Sauf qu’en troisième, un but faible accordé par Luongo a ouvert la porte à l’équipe de Halak qui s’est réveillée et qui a bourdonné sans cesse autour du filet du gardien des Canucks. Ils ont même réduit l’écart à un seul but. Puis, avec quelques secondes à faire, Pavol Demitra a raté une chance or étant volé par son coéquipier dans la LNH. Trop peu, trop tard pour la Slovaquie qui devra se battre pour la médaille de bronze contre la Finlande qui a mangé une torchée sans nom de 6-1 contre les États-Unis. Ceux-ci tenteront de venger leur échec de 2002. Au fait : ce n’est pas de la faute de Halak cette défaite !

Par ailleurs, je supportais plutôt la Slovaquie dans ce match. Traitre à la nation ? Mais non, je suis seulement un fervent admirateur de Jaroslav Halak. Est-ce que je peux souhaiter la défaite d’un favori ? Jamais de la vie ! Aussi, pour faire taire les contents de RDS qui vendaient la peau de l’ours avant de l’avoir tué, qui se voyait déjà en finale contre les États-Unis, ça valait réellement la peine de les voir abasourdis.

Mais le clou de la soirée se déroulait au Pacific Coliseum. Une semaine après avoir frôlé le podium dans la course de 1000 mètres, le Québécois Charles Hamelin avait promis sa vengeance : il n’avait pas menti… La locomotive de Ste-Julie allait faire sauter le toit du Pacific Coliseum avec ses compagnons Québécois. Tout d’abord, au 500 mètres, Hamelin a survolé la piste en qualifications pour atteindre facilement la finale. Son coéquipier François-Louis Tremblay faisait de même permettant ainsi au Québec d’avoir deux finalistes. Une chance assurée de médaille ! Dans une course enlevante, avec une fin complètement dramatique, Charles Hamelin a franchi le fil d’arrivée premier, tout croche, suivi de Apolo Anton Ohno alors que Tremblay et le Coréen chutaient. Mais, à la reprise, les juges ont clairement établi que l’Américain Ohno, bandit à ses heures, a fait chuter François-Louis Tremblay. Résultat : Hamelin 1er, Le Coréen 2e et Tremblay 3e. Bye-bye Ohno ! La copine de Hamelin, Marianne St-Gelais sautait au plafond.

Environ une heure plus tard, après la finale féminine où aucune Canadienne n’était en lice, on faisait place à la grande finale 5000 mètres à relais chez les hommes. Rappelons que les qualifications avaient eu lieu il y a plus d’une semaine. Charles Hamelin, François-Louis Tremblay et Olivier Jean revenaient donc à la charge avec leur coéquipier François Hamelin. Pas moins de 44 tours de pistes sont nécessaires pour gagner ce marathon. Les Canadiens sont donc partis tranquillement, suivant la Chine qui menait le bal. Mais dans la deuxième partie de la course, le Canada est passé à la vitesse supérieure, larguant littéralement l’opposition aux oubliettes. Sous les applaudissements, les cris de la foule et l’excitation monumentale de Marianne St-Gelais, le Canada a franchi la ligne d’arrivée premier ! Quelle belle façon de terminer la soirée. Pour moi, ce fut définitivement plus excitant que le match de hockey. C’était le triomphe des jeunes qui se battent pour les commanditaires, qui forment une famille, qui sont fiers de représenter le Québec et le Canada. Quel beau vendredi soir.

Le Canada compte maintenant 21 médailles, dont 10 en or; un record canadien. Dire que le COC avait jeté la serviette en début de semaine disant que les athlètes n’allaient pas atteindre l’objectif fixé. Ce sont les meilleurs Jeux olympiques du Canada, c’est une réussite. Et avec encore trois médailles d’argent (au minimum) assurées, le Canada pourrait franchir le cap des 25 médailles.

Wow !

vendredi 26 février 2010

Du bronze en or et de l'or en or

Joannie Rochette

À moins d’être un extra-terrestre ou de vous ennuyer des Canadiens au point d’être cloitré dans votre chambre à coucher, vous saviez que la patineuse artistique Québécoise Joannie Rochette a eu le malheur de perdre sa mère dimanche dernier. Deux jours avant d’embarquer sur la patinoire pour sa compétition, elle devait vivre un deuil épouvantable. Mais comme Sylvie Fréchette l’avait fait en 1992 à Barcelone, elle a surmonté l’adversité.

3ème à l’issue du programme imposé, elle a consolidé son rang pour l’obtention d’une magnifique médaille de bronze avec une performance magique. Même avant le début de sa prestation, elle a eu droit à une ovation monstre de la part des spectateurs vendus à sa cause. Le toit du Pacific Coliseum a évidemment sauté après l’annonce de ses résultats. Il s’agissait de la 17ème médaille du Canada à ces Jeux.

Après une telle victoire, les athlètes doivent faire une grande tournée des médias. Joannie Rochette est donc allée faire son tour à RDS avec Claude Mailhot, solide beigne devant l’éternel. Donc, le morning man olympique de RDS lui pose des questions, presque toutes relatives à sa mère. Cherchait-il à la faire pleurer dans le but d’être le mononcle qui console sa nièce ? Il feinte de poser d’autres questions, mais ne la laisse pas parler, alors il lui parle encore de sa mère. J’étais heureux de quitter tôt le matin la semaine pour manquer le réveil olympique. Plus tard, Mailhot allait faire le même coup aux filles de patinage de vitesse; questions insipides, parfois irrespectueuses.

L’or en hockey féminin

À chaque Olympiques, à moins d’une catastrophe apocalyptique qui n’est jamais arrivée, le Canada met la main sur une médaille en hockey féminin. Leurs opposantes sont évidemment les Américaines, mis à part en 2006 à Turin où les filles de l’Oncle Sam avaient été surprises par la Suède.

Donc, grande finale hier au GM Place. Devant une foule partisane jusqu’à l’os, on ne donnait pas cher de la peau des Américaines. Leur sort s’est d’ailleurs réglé dès la première période. Après avoir raté une chance en or pendant un 5 contre 3, les Américaines ont vu le Canada répliquer grâce au but de la Beauceronne Marie-Philippe Poulin, un tir sur réception qui n’a laissé aucune chance à la gardienne. Quelques minutes plus tard, la jeune Poulin, 18 ans, marquait son deuxième filet du match récupérant une rondelle libre devant le filet. C’était 2-0 et ce fut le pointage final.

À l’analyse des parties de hockey féminin, j’ai apprécié le travail du duo Félix Séguin et Danièle Sauvageau. Cette dernière était à la barre de l’équipe féminine canadienne en 2002 à Salt Lake City. Ses propos sont pertinents, elle connaît les joueuses et elle utilise un vocabulaire qui ferait rougir Benoit Brunet s’il voulait se pencher sur l’amélioration de son français.

Une troisième médaille d’affilée pour l’équipe canadienne. C’est aussi la 8ème médaille d’or du Canada à ces Jeux, un record pour le pays ! Tout cela sous les yeux des hommes qui tenteront de reconquérir l’or. Toutefois, en demi-finale, ils devront passer au travers de Jaroslav Halak, jusqu’ici magique depuis le début de la saison régulière dans la LNH et dans les Olympiques.

Le mercredi du Canada

Mercredi dernier, le Canada a explosé aux Olympiques de Vancouver en gagnant pas moins de quatre médailles jumelées à une écrasante victoire de l’équipe de hockey masculine sur les Russes. Preuve que depuis que le COC a décidé d’enlever la pression sur les athlètes, ceux-ci se sont mis à performer.

Tout d’abord, la première médaille de la journée a été acquise par la grande Clara Hughes. La patineuse de vitesse de 37 ans, dans la dernière course de sa carrière, a ébloui la foule de l’anneau de glace de Richmond en remportant une médaille de bronze. Une façon merveilleuse de terminer une brillante carrière olympique. Originaire de Glen Sutton, Hughes gagnait une sixième médaille olympique. Mais pas toutes en patinage de vitesse ! Elle en a remporté deux autres en cyclisme aux Jeux d’été d’Atlanta.

Par la suite, au Pacific Coliseum, l’équipe féminine de patinage de vitesse sur courte piste a raflé l’argent dans une finale hautement controversée. À prime abord, les Coréennes avaient gagné la course, mais après plusieurs minutes de révision, les juges ont décidé de les disqualifier ! Coup de théâtre ! La République populaire de Chine est recouverte d’or, l’argent va au Canada et les États-Unis mettent la main sur le bronze. L’entraîneur Coréen était en cri*** de tab*** de cal*** de saint-ci****. Même si je ne suis pas un spécialiste en patinage, j’essaie encore de comprendre pourquoi il y a eu disqualification. Même que l’analyste à RDS, Robert Dubreuil, n’arrivait pas exactement à expliquer la raison. Peu importe, c’est la médaille d’argent qui compte.

Finalement, à la piste de bobsleigh, les femmes allaient écrire une page dans l’histoire du bobsleigh féminin. Avec des descentes plus rapides que l’éclair, les équipes de bob féminines terminent respectivement première et deuxième : du jamais vu ! On aura bien beau dire que le bobsleigh est un sport que l’on ne voit qu'aux quatre ans, qu’on ne connaît pas une personne à moins de 500 kilomètres qui le pratique, mais deux médailles canadiennes en même temps, c’est fort en ti-péché !

La cerise sur le sundae allait toutefois être la victoire sans appel de l’équipe canadienne sur les Russes par la marque de 7-3. Ce fut un feu roulant, un derby de démolition qui n'a laissé aucune chance à des Russes complètement médusés. Le duel tant attendu entre Crosby et Ovechkin n’a même pas eu lieu; le # 87 étant absent de la feuille de pointage et le # 8 étant invisible sur la glace. Quant à Luongo, il n’a pas eu besoin d’être bon, ses coéquipiers faisant tout le travail très rapidement. Le Canada est parti pour la gloire, mais ils affronteront la surprenante Slovaquie en demi-finale contre un certain Jaroslav Halak…

Une superbe journée pour le Canada qui a maintenant 15 médailles à sa fiche. Les prochaines journées risquent d’être fructueuses elles aussi.

mercredi 24 février 2010

Au cinéma dès vendredi

Vendredi prochain, plusieurs étudiants du Québec seront en relâche et profiteront des derniers jours d’hiver pour s’amuser au maximum. D’autres iront relaxer en famille au cinéma. Pour ceux-là, quelques nouveautés intéressantes seront en salles. Mais avant de les présenter, j’aimerais mentionner que le film français Le Petit Nicolas est sorti la semaine dernière. Adapté d’une bande dessinée, il met en vedette Kad Merad et Valérie Lemercier. Peut-être le film idéal pour toute la famille.

COP OUT (Flics en service)

Mis à part le quatrième épisode de Die Hard, les films de Bruce Willis ne font plus raisonner les tiroirs-caisses des cinémas. Est-ce qu’une incursion dans la comédie pourrait le remettre en selle ? La mise en échec est du solide réchauffé : deux flics sont en vedette, un noir et un blanc. Du déjà vu, mais peut-être que les blagues feront rigoler jeunes et moins jeunes et les amateurs de baseball parce que l’histoire tourne autour d’une enquête sur la disparition d’une carte. Seann William Scott (mieux connu sous le nom de Stifler) et Tracy Morgan partagent la vedette avec Willis.

THE CRAZIES (Les Détraqués)

Les films d’horreur sont toujours aussi populaires et celui-ci n’échappera sûrement pas aux fans. L’intrigue : une arme biologique contenant un virus contamine les habitants d’une petite ville des États-Unis. Plusieurs frissons sont garantis et parions que les adolescents seront présents dans les cinémas pour quelques frayeurs. Timothy Olyphant et Radha Mitchell tiennent l’affiche. Ma sélection de la semaine.

LA DERNIÈRE FUGUE

Deuxième film québécois en salles cette année, il promet d’être l’un des plus humains de 2010. Un homme atteint de la maladie de Parkinson voit sa femme l’épauler d’un amour inconditionnel pendant que son fils et son petit-fils l’accompagne aussi dans la maladie. Les salles ne seront pas remplies par ce long métrage, mais les critiques sont déjà très positives. Jacques Godin, Andrée Lachapelle et Yves Jacques font partie de la distribution.

mardi 23 février 2010

Le COC jette la serviette

Le Comité Olympique Canadien a jeté l’éponge hier affirmant que le Canada avait perdu ses Jeux. Avec encore plusieurs compétitions à venir, on considère qu’on ne pourra rattraper les Américains qui sont en tête du classement des médailles. Un constat d’échec certes, mais pouvait-il en être autrement ?

L’histoire retiendra que les Jeux de 2010 de Vancouver ont été un échec sur le plan des médailles, de la mort et de la température. Pour cet aspect, c’était une évidence même des années avant les Olympiques. Mais pour l’aspect des médailles, les attentes étaient trop grandes. Les membres du COC ont pensé que les athlètes seraient soulevés par les foules. Mais la pression s’est fait sentir et plusieurs n’ont pu atteindre le podium.

La question à poser est comment les athlètes sont abordés par rapport aux espoirs de médaille. Est-ce qu’on leur dit qu’ils représentent une belle possibilité de podium ou bien on exige qu’ils ramènent une médaille ou deux ? Est-ce qu’on se fie trop au classement des coupes du monde pour établir ces prédictions ? Peut-être qu’on s’attend que les meneurs mondiaux canadiens paveront la voie à ceux qui les suivent dans les rangs de 4 à 10 pour que la récolte soit encore plus grande.

Je suis d’avis qu’il y a une méconnaissance journalistique envers les disciplines et les capacités réelles des athlètes en situation olympique. La pression d’une compétition dans le fin fond de l’Autriche en patinage de vitesse devant une pognée de spectateurs est tout à fait différente d’une compétition aux Olympiques, dans ton pays de naissance, avec un anneau olympique bondé. Dans ces situations, le stress embarque, le doute suit et persiste même parfois.

Il y a eu plusieurs déceptions : la première est sans doute en patinage de vitesse sur courte piste où le Canada est une force mondiale. Les deux plus grands espoirs, Charles Hamelin et Kalyna Roberge, n’ont pas fait le poids. Heureusement, la radieuse Marianne St-Gelais a gagné une belle médaille d’argent. En skeleton, la meneuse mondiale Mellisa Hollingsworth a flanché en terminant 5ème. En ski cross, Christopher Del Bosco a tenté le tout pour le tout en finale et s’est pété la gueule. Il aurait pu toucher au moins le bronze en demeurant conservateur. En bobsleigh, Pierre Lueders n’a pu revenir à ses standards de gagnant. En patinage de vitesse sur longue piste, si les femmes ont pu encore se démarquer, ce fut le contraire chez les hommes. En patinage artistique, Patrick Chan n’a pas atteint le podium, le devait-il ?

Il y a quand même eu de belles performances : Alex Harvey a terminé 9e et 4e dans deux compétitions alors qu’on l’attendait pas mal plus loin. Justin Lamoureux en surf des neiges (demi-lune) a été sensationnel en terminant 6e. Ce ne sont pas des médailles, mais c’est prometteur. Et que dire de cette médaille d’or en danse lundi soir par Tessa Virtue et Scott Moir.

Et tout n’est pas terminé, les chances de médailles sont bonnes en ski acrobatique, encore en patinage de vitesse sur longue et courte piste, en curling masculin et féminin, en hockey féminin, en patinage artistique et peut-être même en hockey masculin si le Canada s’enlève les doigts de dedans le nez. C’est peut-être 7 ou 8 médailles de plus. Oupssss, je crois que je m’avance trop, comme certains.

lundi 22 février 2010

Canada vs États-Unis – Blog en direct

Dernier match ce soir du tournoi à la ronde, les États-Unis contre le Canada. La dernière fois que les deux équipes se sont affrontées, c’était en finale à Salt Lake City en 2002. Le Canada avait remporté la rencontre 5 à 2. Les États-Unis endossent aujourd’hui le même chandail qu’ils portaient en 1980 lors du miracle de Lake Placid.

1-0 USA. Brian Rafalski. La rondelle a dévié sur le bâton de Crosby. On a utilisé Patrice Bergeron pour gagner une mise en jeu. Il l’a perdue, les Américains ont marqué. On cherche encore pourquoi Bergeron est aux Jeux olympiques pendant que Lecavalier, St-Louis et Jeff Carter regardent le match à la télé.

Un bel arrêt de Ryan Miller face à Sidney Crosby. Les Américains sont nettement mieux équipés en gardien que par le passé. Quel début de match excitant ! Sauf que Ryan Getzlaf s’en va passer deux minutes au cachot. Le Canada s’en tire bien en désavantage numérique. Maintenant, ce seront les États-Unis qui devront se débrouiller à court d’un homme. Le Canada ne peut marquer.

Le Canada crée l’égalité, c’est 1-1. Le brio de Eric Staal et Jonathan Toews mène au premier but des Canadiens. C’est Staal lui-même qui marque ce but. Ohhhhhhhh ! 2-1 USA. Encore une fois, c’est Brian Rafalski qui marque le but, son quatrième du tournoi. C’est lui qui a justement compté les 4 derniers buts de son équipe. Wow !

Au fait, petit message aux pinpins qui croient que je suis mêlé en parlant des Canadiens et qui pensent que je fais référence à la Flanelle, rappelez-vous que les habitants du Canada s’appellent les Canadiens. Je regarde jouer Joe Thornton, il semble doter du même immobilisme qui le caractérise en séries.

Période excitante jusqu’ici, pas de danger que je mette cela à RDS qui présente la compétition de patinage artistique. Team USA compte 6 Ryan : Ryan Kesler, Ryan Miller, Bobby Ryan, Ryan Suter, Ryan Malone et Ryan Callahan. C’est mêlant pour Ti-Ben Brunet.

Paul Stastny est le fils de Peter Stastny. Il est né en 1985 à Québec, de parents Slovaques, mais il a grandi en grande partie aux États-Unis et il a évolué dans un collège américain. Peut-être qu’il aurait pu jouer pour le Canada ou la Slovaquie si les États-Unis l’avaient ignoré. Je pense à cela, il aurait été trop bon pour le Canada, on aurait choisi un pinpin à sa place.

La première période se termine 2 à 1 en faveur des États-Unis. Le commentaire de Pierre Houde; période bizarre, les États-Unis mènent 2-1. Quoi ? Est-ce qu’ils devraient être en train de se faire lessiver par une équipe qui a eu de la misère à battre la Suisse ? Je vais prendre un break, me relaxer les oreilles.

2e période

Ça doit quand même être curieux pour des coéquipiers dans la LNH de s’affronter aux Olympiques. En passant, l’énigmatique Sergei Kostitsyn a récolté un but et amassé trois passes dans la victoire de 5-3 du Bélarus sur l’Allemagne. S’il pouvait exploser pour la fin de saison.

Dany Heatley vient de créer l’égalité. Jonathan Toews a encore été l’artisan de ce filet. Curieusement, Heatley n’était pas en compagnie de Thornton et Marleau, sûrement la raison pour laquelle il a marqué. C’est vraiment du bon hockey que l’on a ce soir. Au fait, un autre affrontement avait lieu entre le Canada et les États-Unis aujourd’hui. En curling féminin, le Canada a détruit les États-Unis 9 à 2.

Benoit Brunet mentionne que Patrice Bergeron n’a joué qu’une minute 24 secondes en première période. Je crois qu’il est chanceux d’en avoir joué autant. Il est le Rob Zamuner de l’édition 2010 du Canada aux Olympiques. Pour les plus jeunes qui me lisent, Zamuner avait été une sélection incompréhensible en 1998 à Nagano, sa meilleure saison était de 43 points et son inutilité avait été remarquable. Une autre décision sans aucune espèce de rapport fut l’omission de meilleur buteur de l’histoire de planète, Wayne Gretzky, en fusillade. Marc Crawford avait opté pour Raymond Bourque.

Ce que j’aime du tournoi olympique, c’est la rapidité des parties. Les juges de ligne ne perdent de temps à mettre la rondelle en jeu, les publicités ne sont pas omniprésentes et le jeu est vraiment spectaculaire. On va s’ennuyer lorsque la saison reprendra son cours dans la LNH. Je me demande combien de bières Carey Price a enfilé dans son immense loft, les bas troués, devant sa télé et avec ses douze pitounes pendant les Jeux. Il a dû noyer sa peine en voyant Halak dominer.

Les arbitres sont maintenant en mode LNH et ils ferment les yeux devant tout, ce qui pave la voie à Chris Drury qui donne les devants 3-2 aux États-Unis. Le Canada a pourtant un net avantage au chapitre des lancers au but. Wow ! Trois échappées coup sur coup. Quel match !

Eric Staal est puni pour deux minutes pour avoir tenté de grimper sur Brian Rafalski. Ti-Ben Brunet n’est pas d’accord et il le laisse savoir. Un peu plus et Staal patinait sur la tête de Rafalski même si ce dernier était encore debout. Brunet a des fois des opinions étranges… De plus, il est fort en maths : le Canada a perdu la première période 2-1, a annulé la deuxième 1-1 et il a donc à gagner le troisième et il va être en bonne posture pour gagner. Wow !

3e période

Le Canada s’est bien défendu en désavantage numérique mais Sidney Crosby écope d’une pénalité. Ce jeu de puissance des USA pourrait être un point tournant dans le match. Heureusement, pas de dégât encore, mais il faudra un but bientôt. Autrrrrrrre pénalité. On dirait le Canadien de Montréal en action. Voilà, 4-2 pour les États-Unis, Jamie Langenbrunner marque son premier but du tournoi. L’indiscipline coûte cher…

Bon, Patrick Kane est puni. Une chance obligatoire pour le Canada de revenir dans le match. Le Canada rate une bonne chance, n’ayant pas vraiment été menaçants. Joe Thornton, comme à son habitude, est invisible. Je me répète, tout comme son histoire. Autre pénalité aux USA. Une lueur d’espoir ?

Thornton le fantôme à la mise en jeu. Tant qu’il sera là, rien ne se passera. Aussi grand il peut être, aussi peureux il peut être. Wow ! Ryan Miller vient de voler le Canada à quelques reprises, quelle performance ! Il a nettement le dessus sur Martin Brodeur. Un Mike Green à la pointe aurait aidé, mais on préférait quelqu’un d’autre, mais le butttttttttttttttttttttttttttt. Le Canada réduit l’écart à 4-3. Sid the Kid ! Trois minutes à faire.

40-21 les tirs en faveur du Canada avec 2 :22 à jouer. Quel beau trio : Crosby, Nash et Iginla. Les Canadiens ont bourdonné comme jamais, mais au banc on dormait au gaz et Brodeur est resté devant le filet. Fantomas est sur la glace avec 1 :05 à jouer. Terminé ! Ryan Kesler vient de sceller l’issue du match en marquant dans un filet désert. Je l’ai dit et il l’a prouvé lui-même, Fantomas Thornton est INCAPABLE de produire en temps de guerre.

Mais Brunet n’en démord pas, le Canada a mieux joué que les États-Unis. Ça fait deux matchs qu’ils dominent mais qu’ils gagnent de justesse ou qu’ils perdent. Avec toute son expérience, il oublie encore que c’est le résultat qui compte et avec des jambons comme Patrice Bergeron, tu n’arrives à rien.

Ce match n’a pas été perdu ce soir, mais bien le 30 décembre quand les sélections ont été annoncées. En laissant de côté des joueurs d’impact comme Mike Green, Dion Phaneuf, Vincent Lecavalier, Martin St-Louis, Jeff Carter ou Mike Cammalleri, les dirigeants d’Équipe Canada n’ont pas pris au sérieux ces Olympiques joués au Canada. Les meilleurs devaient être présents. Certes, plusieurs vedettes pouvaient être laissées de côté, mais on a ri du monde en choisissant la blague Bergeron. On s’aperçoit qu’il n’est même pas de calibre en le faisant jouer 5 minutes.

Dire qu’on se pétait les bretelles après la victoire de 8-0 contre l’insignifiante Norvège. Jacques Demers voyait déjà une médaille dans sa soupe, il défendait gros comme le bras Bergeronne, vantant ses mérites et disant qu’il avait sa place avec l’équipe. VOYONS DONC ! Un autre génie en hockey, Luc Gélinas, mentionnait que les États-Unis avaient un mauvais début de tournoi. N’importe quoi ! Cette équipe canadienne ne fait pas le poids. Mais quand même, ils auront la chance de se reprendre et de me faire mentir contre l’Allemagne. Contre un club de ligue américaine, ils auront peut-être une chance…

dimanche 21 février 2010

Les frères Hamelin, Christine Nesbitt et Mailhot

Plus tôt cette semaine, je mentionnais la forte possibilité que des médailles soient gagnées par le Canada en patinage de vitesse sur courte piste. Le favori québécois, Charles Hamelin, a bien failli atteindre son objectif, mais suite à une mauvaise stratégie de course, il a été exclu du podium, tout comme son frère François qui a terminé derrière lui.

Il s’agit d’une immense déception car les espoirs étaient élevés. De plus, sachant que le Canada (grâce au Québec) va chercher sa large part de médailles en patinage sur courte vitesse, on était en droit d’être exigeant. Sauf que ça n’a pas fonctionné cette fois-ci. L’ancienne championne et chef de la délégation canadienne Nathalie Lambert a critiqué la stratégie de course des frères Hamelin. Ils auraient dû être plus patients en début de course et garder de l’énergie pour les deux derniers tours.

Même son de cloche du côté féminin quand la favorite Kalyna Roberge n’a pas été en mesure de se rendre en finale en raison d’une chute une demi-finale. C’est plutôt Tania Vicent, 34 ans, qui s’est rendue jusqu’à la dernière course. Cependant, elle a manqué d’énergie et a terminé au dernier rang. Toutefois, elle a atteint son objectif pour un Lys d’or.

Malgré ces déceptions, le Canada a de bonnes chances de se tailler une place sur le podium car d’autres courses sont à venir, dont les courses à relai. D’autres épreuves auront aussi lieu, ce qui donne donc place à l’espoir.

Christine Nesbitt couronnée d’or

Jeudi dernier, la Canadienne Christine Nesbitt, née en Australie mais déménagée au Canada étant jeune, a monté sur la plus haute marche du podium en patinage de vitesse sur longue piste dans l’épreuve de 1000 mètres. Une superbe performance d’une femme qui aurait bien pu se retrouver ailleurs.

En effet, on pourrait pratiquement établir une similitude entre Hitler et Nesbitt. Bon, bon, bon, elle ne déclarera pas la guerre au monde entier, non. Mais, on se souviendra que l’instigateur de la Deuxième Guerre mondiale avait été refusé à l’école des beaux-arts avant d’entamer son parcours de dictateur fou. De son côté, Nesbitt a été refusé à l’Université McGill avant de continuer son parcours de patineuse.

Si l’école des beaux-arts avait accepté Hitler, nous n’aurions pas eu de guerre. Mais si McGill avait accepté Nesbitt, nous n’aurions pas eu de conquête olympique. Comme quoi les refus peuvent avoir différents impacts.

Claude Mailhot se met les pieds dans les plats

Cette semaine, l’animateur Claude Mailhot, chef d’antenne à RDS le matin pour le Réveil olympique y est allé de propos déplacés et relativement cons. Accompagné de l’analyste de patinage artistique Alain Goldberg, il a critiqué le style vestimentaire et la possible orientation sexuelle du patineur artistique américain Johnny Weir. Ils l’ont qualifié de mauvais exemple et lui ont suggéré de passer un test de masculinité. Deux beaux cons en cavale !

En y allant de propos aussi homophobes, ils décrient un sport qui doit justement se battre avec le fait que les hommes sont plus étiquetés injustement homosexuels. Et Goldberg doit justement défendre ce sport, pas descendre un supposé gai qui n’est pas habillé comme il le veut.

Peut-être que le jeune Weir n’était pas accoutré de façon géniale, mais Mailhot et Goldberg ont prouvé qu’ils étaient de mauvais exemples pour la télévision en y allant de propos discriminatoires. Ils se sont excusés, particulièrement Mailhot, en fin d’émission. «Il semblerait que, quand nous avons parlé des vêtements hier, cela a choqué certaines personnes, ce n’était certainement pas le but. Si vous vous êtes sentis critiqués, on s’en excuse.» Belle excuse envers les vêtements, mais envers le test de masculinité, on repassera.

Encore une fois, c’est une preuve que le Réseau des Sports ne met pas l’accent sur la qualité de ses animateurs et de leurs propos lors des jeux où se sont les meilleurs au monde qui sont impliqués. Heureusement que Yannick Bouchard et l’excellent Denis Casavant sauvent la mise plus tard en journée.

vendredi 19 février 2010

Dernière heure...

Attention ! Attention ! Des nouvelles importantes vont chavirer le Québec en entier. Premièrement, en raison de l'excessive platitude de la série Montréal-Québec, je n'ai pas appris que Roch Roy avait retrouvé son père. De plus, la nouvelle la plus importante du siècle, en page frontispice des revues Dernière Heure et La Semaine; Suzie Villeneuve abandonne la chanson pour les Tupperware.

Les matantes vont en raffoler.

Faites de quoi pour stopper cette catastrophe !

Halak magique, Canada statique

Un autre chapitre dans la longue série de grandes performances de Jaroslav Halak s'est écrit hier soir à Vancouver quand le gardien # 1 du Canadien de Montréal, portant les couleurs de son pays la Slovaquie, a inspiré ses coéquipiers pour une victoire de 2-1 en fusillade contre la puissante machine russe.

Cette énième performance magistrale vient encore une fois prouver que Halak est celui à qui l'on doit faire confiance dans le dernier droit de la saison à Montréal. Chaque fois que l'on croit qu'il sera vaincu, il s'impose contre toutes attentes. C'est digne d'un grand gardien, un cerbère qui peut amener son équipe aux grands honneurs.

Donc, face aux Ovechkin, Kovalchuk, Malkin, Datsyuk et Markov, pour ne nommer que ceux-là, le gardien de 24 ans a bloqué 36 des 37 lancers dirigés vers lui pendant les 65 minutes de jeu. Et en fusillade, il n'a cédé qu'une seule fois (face à Ovechkin) sur 7 lancers. Et comme les règlements internationaux permettent qu'un même joueur revienne à plus d'une reprise en tir de barrage, il a revu Ovechkin deux autres fois et il lui a fermé la porte. Wow ! Finalement, Pavol Demitra a scellé l'issue du match en battant Ilya Bryzgalov, lui aussi très solide.

Le Canada bat la Suisse par la peau des fesses

Après leur victoire de 8-0 face à la faible Norvège, le Canada revenait sur la glace contre la surprenante équipe suisse. Il y a 4 ans à Turin, les Suisses avaient infligé une défaite méritée aux Canadiens par la marque de 2-0. Avec la vengeance au coeur, le Canada a failli subir le même affront.

Avec les devants 2-0 en 2ème, le Canada a vu la Suisse répliquer deux fois dans cette même période, surtout grâce à un but à 10 secondes de la fin de l'engagement. Un but chanceux certes, mais qui compte. Et Jonas Hiller, gardien de but des Ducks, y est allé de quelques tours de magie en arrêtant 45 des 47 lancers dirigés en sa direction, dont 18 en 3e. Toutefois, le Canada, grâce à Sidney Crosby, a réussi à se sauver par la porte arrière.

Est-ce que ça calmera les énervés de RDS qui après la victoire de 8-0 parlaient déjà de la médaille d'or comme d'une certitude ? Comme je l'ai déjà mentionné, tu n'as aucun mérite à démollir une équipe faible. Tu obtiendras le mérite quand tu battras les puissances à force de détermination.

Ces deux grandes performances de Halak et Hiller prouvent une chose indéniable, c'est le «goaler» qui fait toute la différence. Un jour, l'ex-gardien de but Arturs Irbe avait dit qu'il représentait 75% d'une équipe. Il n'avait pas tort. Peu importe si les jeux sont parfaits, si ses coéquipiers commettent des bourdes impardonnables, il doit sauver les meubles, il est le dernier recours, celui qui doit faire la différence. Sa job, c'est d'arrêter les pucks.

La semaine dernière, Carey Price avait été battu 3-2 par les Flyers à Philadelphie. On se souviendra que les buts 2 et 3 des Flyers étaient carrément des citrons. La réplique d'un ami fut la suivante: «Si Price n'avait pas été aussi bon, le CH aurait perdu 7-2.» Il est justement payé pour faire des arrêts et être bon, pas pour donner des citrons. Si ses coéquipiers jouent comme des tarés, il ne doit pas l'imiter, mais plutôt les inspirer.

Enfin, si la Slovaquie pouvait gagner la médaille d'or, ce serait la fiesta partout chez nous !!!

jeudi 18 février 2010

Une fête en argent

Hier soir, la patineuse de vitesse sur courte piste Marianne St-Gelais a terminé 2e au 500 mètres pour se mériter une médaille d'argent. Le plus beau dans tout cela est qu'elle fêtait son 20e anniversaire de naissance. Quel beau cadeau ! La gagnante fut l'imbattable Chinoise Wang Meng.

On sait que le Canada est une force en patinage de vitesse sur courte piste. Celle qu'on attendait peut-être un peu plus est Kalyna Roberge, mais elle n'a pu s'imposer en demi-finale. C'était quand même difficile; Kalyna était en compétition avec sa compatriote Jessica Gregg et avec l'éventuelle championne Wang Meng. Les deux Canadiennes savaient que la lutte se ferait entre elles, car Meng allait finir première. Gregg a terminé 2e et Roberge 3e.

Quant à elle, Marianne St-Gelais a été dominante dans chacune des vagues auxquelles elle a participé, ce qui la destinait probablement à cette médaille. Pourtant, elle n'espérait au minimum qu'un top 8. C'est bien plus qu'elle a réussi à obtenir au grand plaisir de ses parents présents dans les estrades.

En finale, elle était en compagnie de Jessica Gregg (fille de l'ex-hockeyeur des Oilers Randy Gregg), Wang Meng et de l'Italienne de 19 ans Arianna Fontana, qui en paraît 12 ! Comme prévu, Meng a complètement dominé ses adversaires, mais St-Gelais a maintenu son 2e rang tout le long de la course. Du côté de Fontana, elle s'est contentée de sécuriser sa 3e place pour accéder au podium. Jessica Gregg n'a pas refaire surface après un mauvais départ.

D'autres médailles sont réellement à prévoir en patinage de vitesse sur courte piste. Soyez rivés à vos écrans, la compétition reprend samedi.

Bergeron quitte Montréal-Québec, Hartley arrive

Autre revirement dans la série Montréal-Québec. Après avoir menacé ciel et terre de quitter l'aventure, Michel Bergeron s'est envolé pour Vancouver pour continuer son travail d'analyste à RDS pour les Jeux olympiques. Comme si RDS n'avait pas assez d'analystes. C'est donc Bob Hartley qui prendra sa place derrière le banc, mettant un gros X sur sa crédibilité.

Paradoxalement, la présence de Bob Hartley ajoutera de la crédibilité à une équipe de Québec dirigée par un show-off qui n'a JAMAIS RIEN GAGNÉ dans la LNH. L'ancien entraîneur-chef de l'Avalanche et des Thrashers n'a pas passé les 20 dernières années à dire des platitudes sur les ondes radiophoniques ou télévisuelles et est donc mieux préparé.

D'un autre côté, je suis déçu qu'un homme de cette trempe se joigne à ce copier-coller Star Académicien. Faut-il vraiment être en manque de diriger une équipe pour faire cela ?

Mis à part l'ennuyeux gala du 24 janvier dernier, je n'ai regardé qu'un total de 6 minutes des trois rencontres combinées ! Je sais que je n'ai rien manqué et que je ne manquerai rien non plus. Si seulement Rock Roy pouvait retrouver son père... Tsss

mercredi 17 février 2010

Médailles canadiennes: trop de pression ou manque de connaissance ?

Le Canada a jusqu'ici remporté cinq médailles depuis le début des compétitions olympiques. Deux belles médailles d'or, deux d'argent et une de bronze. Les «spécialistes» prédisaient une récolte d'une trentaine de médailles et peut-être une première place au classement. Pour le moment, l'Allemagne trône au sommet avec 9 médailles.

Les Jeux sont encore jeunes et plusieurs espoirs de médailles sont à venir, notamment en patinage de vitesse sur courte et longue pistes. Mais est-ce qu'on arrivera à dépasser les espérances ou croulera-t-on sous la déception ? Je me pose toujours la question sur les spécialistes qui prédisent les médailles. Sont-ils les mêmes qui suivent le Canadien 25 heures sur 24 ? Je les voyais encore hier en train de considérer le hockey comme le seul sport d'importance. A-t-on besoin d'un forum olympique pour parler et parler encore de l'équipe du Canada ?

Ces prédictions mettent-elles de la pression sur les athlètes ? Sûrement, en plus que les Jeux se déroulent au Canada, c'est doublement stressant. Est-ce que les grands prédicateurs exagèrent dans les espoirs de médailles ? Probablement qu'avec leur manque de connaissance, quelques pseudo-spécialistes se fient au classement des coupes du monde ici et là et hop, ils considèrent que des athlètes pourraient monter sur le podium. On oublie trop que les Olympiques, ce n'est pas la même game. Les yeux du monde sont braqués sur vous, ce n'est pas une petite compétition, c'est gros, immense, impressionnant, magique et tragique. Nul ne sait comment les nerfs d'un athlète peuvent soutenir la pression olympique.

Par ailleurs, si les plus grands athlètes sont présents dans les Olympiques, pourquoi est-ce que dans les médias, ce ne sont pas aussi les meilleurs ? Les commentaires de Benoit Brunet étaient d'un ridicule consommé hier soir et je ne peux pas croire qu'un homme avec un langage si peu évolué peut tenter de vulgariser un sport. En contraste, l'ex-gardien de but Marc Denis donnait un bon exemple de vocabulaire riche pour un ex-athlète. On le voit trop peu à RDS, on préfère nous montrer Jacques Demers s'étouffant à tous les deux mots.

Go les Olympiens !

Dès vendredi au cinéma

Seulement deux films prendront l’affiche vendredi dans les salles de cinéma. Le premier est le très attendu Shutter Island réalisé par Martin Scorsese et mettant en vedette Leonardo DiCaprio. Le deuxième est Céline Dion : Autour du monde.

SHUTTER ISLAND

Shutter Island est la quatrième collaboration de Leonardo DiCaprio et du réalisateur Martin Scorsese. Leur dernière association en 2006 avec The Departed avait d’ailleurs remporté quatre statuettes à la cérémonie des Oscar, dont celle du meilleur film et de la meilleure réalisation. Ici, Leonardo DiCaprio interprète un agent qui doit enquêter sur la disparation d’une meurtrière traitée dans l’hôpital psychiatrique de Shutter Island. La bande-annonce laisse présager un film très mystérieux où la folie sera prédominante. Il s’agit sans aucun doute du film le plus attendu du mois, considérant l’équipe derrière cette entreprise. Le reste de la distribution d’acteurs est aussi de premier plan avec Mark Ruffalo, Ben Kingsley, Michelle Williams, Patricia Clarkson et Max von Sydow. Mon choix de la semaine.

CÉLINE DION : AUTOUR DU MONDE

Je n’aime pas Céline Dion et je crois que je ne l’aimerai jamais. Son style et son omniprésence dans les médias me dérangent encore bien plus que sa musique. Et comme ceux qui sont derrière de ce projet me tapent autant sur les nerfs, je ne vois pas comment je pourrais m’intéresser à ce documentaire réalisé par Stéphane Laporte et produit par Julie Snyder. Un excellent véhicule de propagande signé Québécor qui montrera Céline Dion sous un angle qui fera encore une fois brailler des matantes. Bien entendu, on verra René Angélil et René-Charles.

Le choix cinématographique peut sembler mince cette semaine, mais Shutter Island fera sans doute courir les foules grâce aux grosses pointures impliquées. Sachant que les cinémas ont été très achalandés pendant la dernière fin de semaine, les gens pourront se rabattre les autres films de l’heure entre deux compétitions olympiques.

mardi 16 février 2010

Des hommes en forme

Hier soir, je recevais un appel téléphonique de mon vieil ami Carl Lamontagne, surnommé Billy. En me racontant ses dernières aventures, il m’a dit qu’il s’était mis à un entraînement sérieux depuis quelques mois. Le diminutif Saguenéen court pas moins de 6 kilomètres par soir à raison de trois fois par semaine. Et le dimanche, il se défonce dans un parcours de 15 kilomètres.

Moi-même j’ai décidé depuis quelques semaines de me mettre à la course. La première fois, j’ai plus souvent marché que couru, mais au fur et à mesure que les courses avancent, je me sens en meilleure forme et je suis capable de courir un peu plus. À ce jour, mon record est d’environ 2 kilomètres. Certains diront que c’est très peu, mais c’est énorme comparativement aux 300 mètres que j’avais courus un certain jeudi soir affreusement froid de janvier.

Ce lundi 15 février, j’y allais de ma huitième course dans mon nouveau quartier. Les deux kilomètres que je franchis me permettent de faire un aller-retour entre ma nouvelle maison et le bout de la rue Front. Je prévois que dans quelques jours, je pourrai courir trois kilomètres. Pour allonger mon parcours, je devrai emprunter de nouvelles rues afin d’atteindre mon objectif.

Plusieurs hésiteront avant de débuter une telle aventure prétendant que leur cardio n’est pas tellement bon et ils se décourageront après un premier essai infructueux. C’est justement l’erreur qu’il ne faut pas commettre, il faut persévérer et y aller à son rythme. De plus, on n’est pas obligé de courir tous les soirs, mais quand même régulièrement, de 3 à 4 fois par semaine. De cette façon, votre corps peut se reposer et vous offrir de belles performances.

Évidemment, si vous débutez un programme de course à pied dans le but d’être en meilleure condition physique et d’éventuellement perdre quelques kilos, il faut soigner son alimentation. Si on se félicite après une bonne course en mangeant un gros sac de crottes au fromage, ce n’est pas l’idéal. Un fruit ou quelques légumes peuvent très bien faire l’affaire.

Sans qu’on se soit parlé de nos projets, Carl et moi avons décidé d’entreprendre une cure éliminant les litres de bière ayant parcouru notre corps. Je vous souhaite de vous faire plaisir en prenant soin de votre santé.

lundi 15 février 2010

Alexandre Bilodeau est en or

J’étais rivé à mon téléviseur HD pour voir les exploits des nos Québécois pour les épreuves de bosses à Cypress. Pas moins de quatre représentants du drapeau fleurdelisé ont pavané sur les pentes. Du lot, Alexandre Bilodeau a ravi la médaille d’or, à la grande joie des spectateurs présents. Le plus exceptionnel dans cet exploit est qu’il s’agit de la première médaille d’or remportée par un Canadien durant des Jeux olympiques présentés au Canada.

Sa victoire a quand même relégué Vincent Marquis au 4ème rang et Pierre-Alexandre Rousseau au 5ème rang, mais les deux n’ont pas à rougir de leur performance tellement ils ont été bons et spectaculaires. L’autre Québécois en lice, Maxime Gingras, a terminé avec une décevante 11ème place. Disons plutôt qu’elle est décevante comparativement à ses coéquipiers.

C’est quand même formidable de constater ce que l’athlète a accompli. Comme je le mentionnais plus haut, aucun athlète ou équipe n’avait gravi la plus haute marche du podium dans des Jeux olympiques canadiens. C’est donc dire qu’à Montréal en 1976 et à Calgary, le Canada a fait figure de parent pauvre. La médaille a donc bien plus de signification que l’on peut imaginer.

Il faut le dire, le ski acrobatique, c’est la spécialité des Québécois. Depuis les plus beaux jours des frères Laroche et de Jean-Luc Brassard, la domination de «Québec Air Force» est constante et fait frémir tous les pays. Depuis que les «bosses» et le saut à ski sont entrés aux Jeux de 1988, le Canada a remporté pas moins de 12 médailles. Cependant, il faut mentionner qu’en 1988, les deux sports en étaient de démonstration. Puis, en 1992 à Albertville, les «bosses» ont été présentées comme un sport de compétition officielle. Ce n’est qu’en 1994 à Lillehammer que le saut à ski a été reconnu officiellement.

Tout comme à l’époque des frères Laroche, le ski acrobatique est une affaire de famille ou presque. L’entraîneur d’Alexandre Bilodeau est Dominik Gauthier qui est aussi l’entraîneur et le conjoint de Jennifer Heil. Pas de doute qu’ils ont cela dans le sang.

Aujourd'hui, ne manquez pas mon ex-voisin François Boivin en surf des neiges.

dimanche 14 février 2010

Première médaille olympique

Samedi soir, la skieuse Jennifer Heil a remporté la première médaille pour le Canada, une médaille d’argent aux bosses. La jeune femme de 26 ans mettait la main sur une deuxième médaille aux Olympiques, ayant récolté l’or en 2006 à Turin. Son parcours a été presque sans faute, mais l’Américaine Hannah Kearney a finalement coiffé Heil.

Comme celle-ci est naturalisée Québécoise, il fallait que le Québec vive pour elle. Donc, dans un message préenregistré, le Premier Ministre Jean Charest a félicité la médaillée. Un message impersonnel au possible que l’on entendra chaque fois que les Québécois monteront sur le podium. Quelle belle tribune encore une fois pour Moi Jean Charest.

Au GM Place, premier match de l’équipe canadienne de hockey féminin. Les filles ont servi une dégelée de 18-0 à la Slovaquie, pays faisant son entrée au hockey féminin. Les Canadiennes ont dominé ses adversaires 67-9 au chapitre des tirs au but. Malgré la victoire, ce fut un spectacle complètement inutile et irrespectueux envers les amateurs qui ont payé leur billet trop cher. J’ose espérer qu’elles sauront faire mieux que l’équipe junior qui se pétait les bretelles après un premier match gagné 16-0.

Parlant de hockey, le public a désigné la victoire du Canada en 2002 à Salt Lake City comme étant le plus beau moment olympique canadien. J’en reviens pas, c’est comme si le hockey était l’unique préoccupation des amateurs. Ces super vedettes n’ont pas eu à se battre avec des commanditaires pour espérer participer aux Jeux, ils n’ont pas eu à vivre dans de petits chambres lors des compétitions. Ils vivent grassement et cette médaille fut sans doute obtenue de façon spectaculaire, mais pour ma part, elle ne peut éclipser les médailles de Clara Hughes, de Gaétan Boucher, de Catriona LeMay Doan, de Marc Gagnon ou même la victoire des filles au hockey en 2002. Cette année, j’espère sincèrement qu’ils se retrouveront hors du podium, la sélection d’un joueur aussi mauvais que Patrice Bergeron prouve le manque de sérieux de cette équipe. Je vais les regarder… de près.

J’ai sorti aujourd’hui (dimanche) une vieille relique enfouie dans une boîte. Il s’agit du jeu Torino 2006 que j’avais acheté justement dans la foulée des Jeux d’il y a 4 ans. Je crois que je n’avais joué que deux ou trois fois. Je me suis remis à la tâche ce matin en cafouillant à plusieurs reprises, mais en m’amusant quand même un peu. Je tenterai ma chance encore quelques fois d’ici la fin des Jeux.

Côté température à Vancouver et Whistler, ça continue à faire dur, la descente masculine de ski ayant été reportée de samedi à lundi. On croit que les chances de médailles sont bonnes… si la course a lieu. Chose certaine, j’aurai le nez rivé sur mon téléviseur haute définition pour les deux prochaines semaines.

vendredi 12 février 2010

La St-Valentin

Au mois de décembre, j’y allais d’un billet portant sur la perte des valeurs traditionnelles à Noël. À l’approche du 14 février, journée de la St-Valentin, j’y vais encore de ma critique envers les marchands de faux amour et de cochonneries qui briment le sens réel de la fête des amoureux.

Du chocolat, des fleurs qui sont fanées en deux minutes, des soupers à la chandelle, des sorties au restaurant avec une facture de 150$, on ne ménage rien pour notre amoureuse. Parce qu’il ne faut pas se leurrer, ce sont les femmes qui veulent être traitées aux petits oignons, avoir des attentions spéciales pour s’imaginer être une princesse. De la belle foutaise tout cela !

Si on concentre justement toute notre affection sur cette journée du 14 février, on oublie complètement le sens du vrai amour en lançant notre argent par les fenêtres. L’amour, ce sont les petites attentions à tous les jours, les mots gentils, les services rendus. Si tu n’offres pas des fleurs à ta femme le 14 février, elle sera déçue. Cependant, si tu lui offres des roses un 26 mai, elle te demandera si tu as quelque chose à te faire pardonner. Complètement insensé.

Celui qui a illustré ce que je ressens de la St-Valentin, c’est l’auteur Patrick Senécal qui a écrit il y a quelques années dans La Presse tout un poème de St-Valentin. Il racontait la journée valentine d’un couple. L’homme traitait sa femme d’une façon magique en cette St-Valentin; petites douceurs, souper au resto, sortie au cinéma, activité au lit magique. Mais le lendemain, l’homme doux redevenait cette brute folle qui battait sa femme. Celle-ci allait endurer encore une année avant que le 14 février revienne. Je distribue ce poème chaque année à mes étudiants.

Évidemment, je suis un homme qui porte une très grande attention à sa conjointe. Souper fleuri, petit massage chez un spécialiste (moi-même), boîte de chocolats mangés en 14 secondes, film romantique endormant, je ne ménage rien pour lui faire plaisir. Mais je ne l’oublie pas dès le lendemain.

C’est justement le but de ce petit billet, celui de faire prendre conscience aux gens qu’il faut traiter notre amoureuse (ou notre amoureux) de la même façon chaque jour, pas de manière exponentielle uniquement le 14 février. Alors, lorsque vous magasinerez pour une boîte de chocolats ou des fleurs, n’oubliez pas de les donner après le 14 février !

jeudi 11 février 2010

Vivement les Olympiques pour le Canadien

La liste des joueurs blessés s’allonge de match en match chez le CH. On a appris cette semaine que Marc-André Bergeron allait s’absenter de 6 à 8 semaines et que Benoit Pouliot ne reviendrait pas avant la pause olympique. Ces deux noms s’ajoutent déjà à l’as marqueur Mike Cammalleri, Andreï Kostitsyn et Paul Mara. De plus, le défenseur Josh Gorges a reçu un violent lancer en pleine tête hier soir contre Washington. Cependant, ce n’est pas trop grave.

Seulement quatre joueurs ont joué tous les matchs de l’équipe : Tomas Plekanec, Travis Moen, Maxim Lapierre et justement Gorges sans compter les deux gardiens. Avant la rencontre de mercredi soir, le nombre de parties manquées pour cause de blessure chez le Canadien s’élevait à 201 en 60 matchs. C’est plus de trois blessés par match !!!!!

Comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, ces absences permettent à des jeunes de faire leur place au soleil. Premièrement, il y a Mathieu Darche, un vétéran sans beaucoup d’expérience de la LNH, qui fait la preuve qu’à force de persévérance et de travail acharné, on peut y arriver. Et depuis quelques rencontres, on a donné la chance au diminutif centre David Desharnais de prouver sa valeur. Le jeune a connu de belles années avec les Saguenéens de Chicoutimi, mais n’a jamais été repêché en raison de son gabarit. Cependant, comme Guy Carbonneau est dans l’organisation des Sags, il lui a donné sa chance. Pourtant, ce sont ses anciens coéquipiers Marek Zagrapan et Stanislav Lascek qui ont été repêchés, mais ces deux derniers se retrouvent quelque part dans la ligue américaine ou en Europe. Jamais Desharnais ne sera une grande vedette dans la LNH, peut-être obtiendra-t-il sa chance de temps à autre sur l’avantage numérique, mais de là à pivoter un premier trio… Mais n’oublions pas qu’il a brûlé la East Coast League à sa première année, s’est bien débrouillé à Hamilton à ses débuts dans la ligue américaine et cette année, il était en train de faire le même coup qu’à son arrivée dans la East Coast. On ne sait jamais avec lui.

Hier soir, c’était le moment de gloire du jeune Tom Pyatt. Il a marqué son premier but et obtenu sa première assistance dans la ligue nationale. C’était le temps, car il jouait son 20e match cette saison. Quand tu joues avec Scott Gomez et Brian Gionta, il faut avouer que ça peut aider un peu à gonfler une fiche offensive. J’aurais tout de même aimé qu’on donne une autre chance à Brock Trotter qui est le meilleur marqueur des Bulldogs.

Mais ce ne sont pas tous les joueurs qui profitent de ces occasions. Par exemple, il y a Matt D’Agostini. L’ailier avait fait fureur à son arrivée dans l’équipe l’an dernier en marquant plusieurs buts. Puis il s’est lentement mais sûrement enlisé dans un marasme sans nom. Même chose pour Max Pacioretty qui a peut-être gravi les échelons trop rapidement. En ce moment, à Hamilton, il ne cause pas nécessairement de maux de tête aux gardiens adverses. Sauf que je crois en son potentiel et il pourrait revenir terminer la saison à Montréal, si la liste de blessés s’allonge encore.

On apprend donc à connaître de nouveaux visages à Montréal, mais je parie que le nouveau directeur-gérant Pierre Gauthier a bien hâte que le pause des Jeux Olympiques arrive pour permettre à quelques uns de ses joueurs de se reposer et de soigner leurs bobos. En espérant que Tomas Plekanec et Jaroslav Halak ne tombent pas au combat sur l’Olympe.

Les Jeux Olympiques printaniers de Vancouver

Vendredi prochain, les Jeux Olympiques de Vancouver se mettront en branle et la planète entière aura les yeux rivés sur la magnifique ville longeant le Pacifique. Le climat y est aussi très clément, particulièrement en hiver où la température est souvent au-dessus de 0 degré Celsius. Déjà, certaines compétitions pourraient être compromises parce qu’il fait trop chaud.

Quelques compétitions auront lieu dans la ville de Whistler où le climat est plus propice et où la neige n’est pas un problème. Mais on raconte qu’on ne voulait pas faire toutes les épreuves à Whistler en raison des deux heures qui la séparent de la ville hôtesse. Les organisateurs avaient pourtant assuré au CIO que la neige serait au rendez-vous. Pour l’instant, on doit la transporter ou la créer, même si pour le moment, les canons à neige sont incapables de la produire.

Je me demande comment on peut attribuer des Jeux à une ville où la température hivernale est plutôt printanière. La neige n’est-elle pas l’élément essentiel pour tenir les Jeux ? Et on le sait que Vancouver ne croule pas sous plusieurs centimètres de neige. Peu importe les milliards que l’on peut investir, il me semble que la première chose dans le dossier est : avez-vous de la neige l’hiver ? À moins que les organisateurs ne soient prêts à construire des pistes de biathlon couvertes.

Sauf que… ceux qui organisent les Jeux savent ce qu’ils font, ce sont les meilleurs et ils vont trouver les moyens pour que tout soit au point le temps venu. Il ne faut surtout pas qu’ils perdent la face devant le monde entier. Tout de même, pour le moment, c’est quelque peu ridicule.

mercredi 10 février 2010

Au cinéma vendredi

La St-Valentin est dimanche et on ne manquera de nous proposer une sempiternelle comédie romantique, mais aussi un film d’horreur et une autre fantaisie Seigneurdesanneauxharrypotternienne.

VALENTINE’S DAY (La Saint-Valentin)

La moitié du bottin hollywoodien est en vedette dans cette comédie romantique, quatrième film du genre depuis le début de l’année 2010. On peut tout de même espérer une once d’originalité avec les talentueux interprètes. Julia Roberts, Anne Hathaway, Bradley Cooper, Jessica Alba, Jessica Biel, Ashton Kutcher, Jennifer Garner, Shirley MacLaine, Topher Grace, Emma Roberts, Hector Elizondo, Patrick Dempsey, Eric Dane, Queen Latifah, Carter Jenkins et Jamie Foxx. Le genre d’œuvre où tout le casting est une vedette ne laisse pas le temps à chacun de réellement percer l’écran, mais chacun laisse sa marque d’une façon ou d’une autre. Si vous n’en n’avez pas encore assez de la romance…

PERCY JACKSON & THE OLYMPIANS (Percy Jackson et les Olympiens: Le voleur de foudre)

En 2001 et 2002, Chris Columbus réalisait les premières aventures du célèbre sorcier Harry Porter. Cette année, il récidive avec des aventures magiques, surnaturelles et fantastiques du même genre avec Percy Jackson, adapté évidemment d’une série de romans à succès de Rick Riordan. Le jeune Logan Lerman tient le rôle principal d’un jeune homme qui apprend qu’il est le descendant direct d’un dieu grec. Comme on peut se l’imaginer, sa vie changera complètement. Pierce Brosnan, Sean Bean et Uma Thurman accompagnent le héros dans cette aventure qui, selon moi, tiendra le haut du pavé au box-office nord-américain.

THE WOLFMAN (Le loup-garou)

Remake du classique de l’horreur de 1941 avec Lon Chaney Jr., le Loup-garou a mis quelque temps avant de prendre l’affiche. Les retards dans la production et le report de la date de sortie d’un film sont rarement bon signe. Néanmoins, Benicio Del Toro et Anthony Hopkins sont synonymes de qualité. J’espère qu’on respectera l’ambiance mystérieuse du film original, malgré que les effets spéciaux d’aujourd’hui seront plus imposants que les maquillages de l’époque. C’est sans doute le film qui m’amènera au cinéma en fin de semaine.

Amour, fantaisie ou horreur, les cinéphiles auront l’embarras du choix en fin de semaine. Mais si vous n’avez pas encore vu Avatar, laissez-vous tenter par cette aventure en 3D. Et si vous préférez demeurer à la maison, passez par le club-vidéo pour y louer The Hurt Locker (Le Démineur) en nominations pour plusieurs Oscar.

mardi 9 février 2010

Bob Gainey quitte le navire

Une bombe a éclaté dans l’univers des Canadiens de Montréal ce 8 février quand le directeur-gérant Bob Gainey, ancien ailier combatif, dont le # 23 est au sommet du Centre Bell, et membre du Temple de la Renommée, a remis sa démission. Son adjoint Pierre Gauthier prendra la relève.

Bob Gainey a été engagé le 2 juin 2003, prenant alors le siège d’André Savard qui avait accompli en travail intéressant dans l’ensemble, surtout au niveau du dépistage. À l’époque, certains ont prétendu (et prétendent encore) qu’on a injustement tassé Savard parce qu’il n’était pas capable de s’exprimer devant les médias. Cependant, la décision d’engager Gainey était judicieuse, car il avait déjà prouvé ses compétences en tant qu’entraîneur et directeur-gérant au Minnesota et à Dallas.

À son arrivée, Claude Julien était derrière le banc du Canadien. Plusieurs se posaient la question à savoir si Julien était vraiment l’homme de Gainey. Après une saison complète où le Canadien a bien fait en première ronde des séries en surprenant Boston, on s’attendait à des jours meilleurs et Gainey avaient fait la preuve qu’il était en mesure de faire de grands coups, particulièrement avec l’acquisition de Kovalev contre une bouchée de pain : Jozef Balej ! Malheureusement, le lock-out a fait des ravages en 2004-05, coulant les espoirs de reprendre là où ils avaient laissé. Avant le début du lock-out, Gainey met tout de même la main sur Cristobal Huet.

Au retour, c’est la loterie Crosby. Choisissant au 5e rang, Bob Gainey, par la bouche de Trevoir Timmins, sélectionne celui par qui débutera la controverse : Carey Price. Et avec Julien derrière le banc, le Canadien a eu un bon début de saison (12 victoires en 16 parties), puis s’est tranquillement enlisé jusqu’à temps que Gainey y aille de son deuxième grand coup : il congédie Claude Julien et le remplace par… lui-même ! En séries, après deux belles victoires contre la Caroline, le CH s’écroule en étant battu 4 fois consécutives.

L’année suivante, Carbo est derrière le banc. Au dernier match du calendrier pré-saison, Gainey fait définitivement son pire échange en envoyant Mike Ribeiro à Dallas en retour de Janne Niniimma. Encore une fois, le Canadien débute bien la saison, mais une longue période creuse, coïncidant avec la blessure de Cristobal Huet, fait chuter le Canadien hors des séries par un petit point, étant éliminés lors du dernier match de la saison. Une conclusion décevante, surtout que l’équipe avait bien débuté. Pendant cette saison, on fait la rencontre de l’autre moitié de la controverse : Jaroslav Halak.

À l’été 2007, Gainey tente par tous les moyens de mettre la main sur Daniel Brière. Cependant, le petit attaquant décide d’aller jouer avec ses tinamis à Philadephie. Le dg se retourne et signe les vétérans Roman Hamrlik et Bryan Smolinski. En cette veille du centenaire, le Canadien connaît une saison exceptionnelle de 104 points, terminant au premier rang. Mené par un Alex Kovalev revigoré, c’est l’éclosion des jeunes Andreï et Sergeï Kostitsyn, de Chris Higgins et de Carey Price… Tellement que Cristobal Huet est échangé ce qui ramène Jaroslav Halak dans le décor. Malheureusement, c’est l’échec en deuxième ronde.

Mais avec l’année du Centenaire, c’est l’espoir. Gainey bouge et met principalement la main sur Alex Tanguay et Robert Lang, mais est incapable de garder Mark Streit. Après une première moitié de saison solide, c’est la déconfiture totale en deuxième moitié. Guy Carbonneau, l’homme de confiance de Gainey, est congédié après une victoire à Dallas. Encore une fois, Gainey prend les choses en main et tente de renverser la vapeur. Mais rien n’y fait, le CH est rossé en 4 parties contre Boston.

Après cette horrible fin de saison, plusieurs s’attendaient au départ ou au congédiement de Bob Gainey. Mais l’homme de confiance des Canadiens décide de prendre les grands moyens : il engage Jacques Martin comme entraîneur. Par la suite, il bouge de façon spectaculaire en allant chercher Scott Gomez et en signant Mike Cammalleri, Brian Gionta, Jaroslav Spacek, Hall Gill, Travis Moen et Paul Mara. Le visage de l’équipe avait complètement changé, mais Bob aussi.

Je crois que tout ce chambardement a complètement vidé Gainey. Il a dû changer le visage de l’équipe qu’il aimait mais qui l’a déçu. Toutes les modifications opérées au cours de la dernière année ont été plus nombreuses que durant les six premières années du séjour de Gainey. Mais en voyant les succès mitigés de cette équipe, il s’est probablement dit qu’il ne voulait pas s’accrocher encore et encore et tenter de faire des miracles. Pour lui, il était temps de passer à autre chose. Je crois donc qu’il s’agit réellement d’une démission, non pas d’un congédiement déguisé. Cette décision est réfléchie et elle est dans les meilleurs intérêts de l’équipe. Mais est-ce que sa persévérance envers un jeune homme comme Carey Price lui aurait coûté sa place ? Je trouve par contre injuste de donner une note de 42% à Bob Gainey comme l'ont fait des «spécialistes» de l'Antichambre hier. En cinq saisons, l'équipe de Gainey a participé 4 fois aux séries et a même remporté le titre dans la conférence de l'Est. JAMAIS, ils n'ont parlé de cela. Ce ne sont pas seulement les changements qui comptent, mais le rendement. Bien des équipes n'ont pas obtenu ces résultats et on respecte leur patron.

Voici une petite liste des meilleurs coups de Gainey

- Acquisition d’Alex Kovalev à la date limite des transactions en 2004
- Acquisition de Cristobal Huet
- Signature de Roman Hamrlik
- Acquisitions d’Alex Tanguay et de Robert Lang (efficaces, mais leur saison a été raccourcie de 30 parties en raison de blessures)
- Acquisitions de Mike Cammalleri et Benoit Pouliot

Pires coups

- Échange de Mike Ribeiro contre Janne Nulnulma
- George Laraque
- Entêtement à donner le filet à Carey Price
- Acquisition de David Aebischer contre José Théodore
- Repêchage déficient
- Immobilisme continuel lors de la date limite des échanges

Pour ce qui est de son remplaçant, Pierre Gauthier, il a roulé sa bosse dans la LNH avec les Nordiques, les Ducks et les Sénateurs. Il est dans l’organisation des Canadiens depuis 2003 et il a son mot à dire au sujet des échanges, des signatures de contrat et du repêchage. Mais je crois justement que ce repêchage a été déficient. Constamment, ce sont des «espoirs» des collèges américains qui ont été sélectionnés. Ils ne jouent qu’une quarantaine de parties dans leur ligue et se développent plus tardivement que des joueurs issus du junior canadien. Voilà pourquoi nous n’avons rien vu de Ryan McDonough (échangé l’été dernier), David Fisher ou Danny Kristo et qu’on a levé le nez sur un joueur comme Claude Giroux. Changera-t-il quelque chose maintenant qu’il est en tête ? Il est Québécois et il doit mettre l’accent sur du sang talentueux québécois. S’il n’est pas capable de le faire, il n’est pas à sa place. Mais au moins, il a pris des engagements sérieux en mentionnant son intention ferme de conserver Tomas Plekanec.

Quels seront ses prochains gestes ? Tentera-t-il une transaction ? Comment gérera-t-il le dossier des gardiens de but ? Cette question est épineuse et la décision pourrait bouleverser l’avenir du Canadien. Chose certaine, il désire gagner une Coupe Stanley (sans blague) et que son équipe soit de tête. Rien de nouveau, c’est normal. Mais est-ce que les résultats y seront ?

lundi 8 février 2010

Réflexions sur le Super Bowl 44

Début du 3e quart, les Colts mènent par la marque de 10-6. Mais depuis le deuxième quart, ils ont rarement touché au ballon, contrôlé la plupart du temps par les Saints. Je me range justement derrière les Saints parce qu’ils sont les mésestimés. Mais comment peut-on être si sous-estimés si on n’a qu’une seule défaite de moins que les prétendus favoris ? Et au moment où j’écris ces lignes, les Saints ont pris les devants par le pointage de 13-10.

Ce matin, je suis allé chercher quelques ailes de poulet 911 à l’épicerie. Pour deux boîtes, c’était seulement 10$. Par contre, elles étaient tellement piquantes que ma bouche et mes lèvres ont failli exploser et que mon ventre, si jalousement protégé récemment, subit des contrecoups virulents depuis quelques heures.

Colts 17 – Saints 13

Un spectacle de la mi-temps à la hauteur avec le légendaire groupe The Who qui a joué ses meilleurs succès, dont l’un qu’on reconnaît dans le générique de l’émission CSI. Les effets techniques étaient bien réussis, aucune femme sur la scène donc aucun sein à l’horizon.

Je prétendais regarder le Super Bowl uniquement pour les publicités. Cependant, je suis un peu Alzheimer, car depuis quelques années, la télévision anglophone ne présente aucune publicité spéciale Super Bowl. Même branché à CBS, on reçoit le signal de CTV, ce qui est dommage et injuste aussi. Ai-je envie de m’intéresser à des grosses brutes bourrées d’anabolisants ?

Parlant de publicité, les chips Doritos sont commanditaires du Super Bowl. Assez particulier, encore une fois, de voir une commandite de malbouffe pour un sport où la forme physique doit être privilégiée. 17-16 Colts. Mais à voir le tour de taille des joueurs de ligne, je comprends un peu mieux l’idée. Et pour la mi-temps, les pneus Bridgestone sponsorisent le show… Ha! Ha! Ça prend des pneus Bridgestone pour transporter des gars ayant trop mangé de Doritos.

Saints 24 – Colts 17. Après révision du jeu, la transformation de deux points est accordée aux Saints. Ça va fêter dans le bayou ! Mais continuons nos commentaires de match. Mon beau-frère, laconiquement éfouaré sur la chaise, y va de ses commentaires cinématographiques plutôt loufoques, prétendant que Jim Carrey jouait le rôle d’Hannibal Lecter dans Vol au-dessus d’un nid de coucou. Enfin…

On dit que le baseball est un sport constamment arrêté, mais que dire du football. Des pauses à tout bout de champ (ou même avant). C’est réellement fait pour qu’on perde le fil. Heureusement, ce n’est pas la même chose en vrai. Saints 31 – Colts 17, une interception de Tracy Porter qui enfonce le dernier clou dans le cercueil des Colts. J’aurais aimé que les Colts soient les Pats, mais on ne peut tout avoir.

Il s’agissait de la première participation des Saints à un Super Bowl. Quelle fierté pour les habitants de la Louisiane après les tristes événements de l’ouragan Katrina en 2005. Plusieurs fans de la NFL se sont ralliés à leur cause quand l’équipe a dû jouer sa saison 2005 à l’extérieur de leur stade. Ces situations créent des liens indestructibles, des victoires et des bagues de championnat.

C’est maintenant la fin, les Saints viennent de remporter le premier Super Bowl de leur histoire. Superbe ! Superbe de voir les favoris s’écrouler, un écroulement qui a débuté lorsque leur entraîneur a décidé de laisser tomber la saison parfaite. Ils ne se sont jamais remis.

Je vais aller me coucher, sans oublier mon Pepto-Bismol et en espérant que ma flore intestinale sera en pleine forme pour le Super Bowl 45.

À bon entendeur, saluttttttttttttttttttttttttttttt

vendredi 5 février 2010

L'Escale à la patinoire


La langue leur fessait après les pads, la fatigue les avait complètement gagnés, mais leur persévérance totale a fait en sorte qu'ils se sont démarqués comme des professionnels. Voici le récit de cette aventure des étudiants du Centre l'Escale au parc Marcel-Gladu de Gatineau.

Il n'était pas encore midi quand les premiers joueurs sont arrivés sur la patinoire. «Nous devions absolument nous réchauffer un peu», disaient les patineurs. L'un déblayait la glace pendant que les autres enfilaient leurs patins en attendant la venue de leur enseignant, c'est-à-dire moi-même. Au total, ils étaient 16 Escaleux, un enseignant et quelques jeunes de la Polyvalente le Carrefour qui se sont disputés la rondelle.

Comme les équipements de gardien sont rares, mais aussi que les braves jeunes hommes sont réticents à enfiler le costume de cerbère, il n'y avait qu'un seul gardien de la forteresse, soit Mathieu «Carey Price» Audette. Accordant citron après citron, il a décidé de tirer sa révérence prétextant quelques orteilles gelées. Nous avons donc dû tourner les filets et marquer autrement.

Quelques joueurs se sont démarqués par leurs habiletés, dont Jonathan Garceau, souvent instigateur de projets ou Matthieu St-Amour, dont le cardio ferait peur à quelques pompiers. Mais le clou de la journée fut certainement Matthias Villeneuve; il a plus de «mains» que Hal Gill et Tom Kostopoulos réunis.

Une bagarre a failli éclater entre Dany Larocque et Jonathan Garceau. Ce dernier gambadait allégrement sur la patinoire quand il a croisé Larocque qui pensait être à l'activité de patinage, cela a donné une collision de jambes assez intense. Heureusement, rien de cassé.

Au rayon des déceptions, notons que Dany Larocque et Chanel Martin (sans ses patins) croyaient s'être inscrits à l'activité de patinage du Canal Rideau... Nous cherchions également tous Cédric Vincent-Rocan, suspendu pour masculinité trop élevée.
* Sur la photo, Roch Boucher tente de déjouer Mathieu «Carey Price» Audette.

mercredi 3 février 2010

Au cinéma ce weekend

Grosse fin de semaine de sport qui s’en vient, mais Hollywood et Québec ne font pas relâche même si c’est le Super Bowl. Mais ce qui retiendra le plus l’attention, c’est la dernière adaptation cinématographique d’un roman de Patrick Senécal, Les 7 jours du talion. Voici un aperçu de ce qui vous attend en salles ce weekend.

LES SEPT JOURS DU TALION

Réalisé par Podz, le film met en vedette Claude Legault dans le rôle d’un médecin dont la fillette violée et assassinée par un pédophile. Rongé par la douleur, il décidera de se venger et de torturer le coupable. Le romancier Patrick Senécal ne fait pas dans la dentelle, ses œuvres sont sombres, dures et violentes. C’est également son troisième roman qui est transposé à l’écran. Rémy Girard, Martin Dubreuil et Fanny Mallette font aussi partie de la distribution.

DEAR JOHN (Cher John)

Autre film romantique qui envahit les salles, celui-ci se démarquera des deux clichés ambulants sortis plus tôt cette année (Leap Year et When in Rome) parce que ce n’est pas une comédie et qu’il est adapté d’un roman de Nicholas Sparks, auteur de The Notebook. L’histoire est celle d’une jeune femme tombant en amour avec un soldat, mais leur rencontre est compromise parce que le jeune homme doit aller en guerre. Malgré l’éloignement, l’amour est plus fort que tout. Channing Tatum et Amanda Seyfried jouent le rôle des amoureux.

FROM PARIS WITH LOVE (Bons baisers de Paris)

L’an dernier, le réalisateur français Pierre Morel proposait le suspense d’action Taken avec Liam Neeson. Tourné en Europe, le film avait rapporté plus de 100 millions de dollars. Cette année, Morel est de retour avec un autre décor européen, celui de Paris, dans une comédie policière qui promet d’être enlevante. Fait intéressant, John Travolta joue le rôle d’un homme plus ou moins sympathique pour une deuxième fois en moins d’un an. Jonathan Rhys Meyers partage la vedette.

En cette fin de semaine de Super Bowl, quel film obtiendra le sommet ? Encore Avatar ! Mais svp, encouragez le cinéma québécois, vous ne le regretterez pas !

mardi 2 février 2010

Mes pensées

En ce mardi 2 février 2010, mes pensées sont avec Cédric Vincent-Rocan qui, en raison de circonstances incontrôlables, a dû retourner à la maison pour un repos forcé. Je lui souhaite un très bon repos et un retour en grande forme.

Christian

Super Bowl

Dimanche soir prochain, le 7 février, ce sera la grande célébration du football américain avec la présentation du 44e Super Bowl, là où le niveau de testostérone est le plus élevé en Amérique et où les prétendus spécialistes se glorifieront de la victoire des leurs. Pour d’autres, ce sont les consommations alcoolisées, la bouffe à profusion et les fameuses publicités qui les emballent.

Cette année, la classique du football américain aura lieu à Miami, les Saints de la Nouvelle-Orléans seront opposés aux Colts d’Indianapolis. Ces derniers sont d’ailleurs les favoris, forts d’une saison de 14 victoires et deux défaites. Leur première défaite avait d’ailleurs créé une grosse controverse quand l’entraîneur avait mis la plupart de ses réguliers au banc après la mi-temps pour les reposer, tout cela au 15e match de la saison, où la fiche de l’équipe était de 14 victoires et aucune défaite. Ils allaient perdre leur dernière contre l’équipe de JS, les Bills. Du côté des Saints, belle saison de 13 victoires en 16 matchs. Ils avaient une fiche parfaite après 13 rencontres, mais tout comme les Colts, ils ont perdu leurs derniers matchs, les trois derniers pour les Saints. Avaient-ils levé le pied pour se concentrer sur le plus important ? Peut-être, mais on peut affirmer sans aucun doute que les finalistes auront mérité leur présence.

Malgré que le match soit télédiffusé un peu partout dans le monde, je ne m’intéresse que très peu au football. Pourquoi ? Parce que j’ai baigné tout jeune dans le hockey et le baseball et que le football n’était pas présent dans les environs. Bien sûr que j’ai joué un peu entre amis, mais jamais pour de vrai. Certains ont même essayé de me convaincre, mais tu ne joues pas d’un sport qui ne t’émerveille pas outre mesure et que tu ne suis pas à la télé. J’ajouterais même que je ne regarde que deux parties complètes par année et c’est la Coupe Grey et le Super Bowl. Mes amis fans de foot hurleront au ciel et diront que le football est le seul vrai sport. Ha! Ha! Pas pour moi.

Donc, pour moi, miser pour le gagnant, c’est un peu comme lancer une pièce de monnaie dans les airs. Je m’intéresse nettement plus aux publicités de quelques millions de dollars de compagnies américaines qui mettent le paquet pour attirer des clients-moutons. Mais, il faut dire que ces pubs sont divertissantes et spectaculaires. Plus que le match ? Non, mais pour moi… presque. J’ai surtout hâte de regarder des bandes annonces de film.

Et la soirée du Super Bowl, c’est aussi l’occasion de bouffer et boire : chips, ailes de poulet, nachos, hot-dog, burger, pizza et bière. Rien de trop bon pour l’excès de poids, mais c’est tellement bon ! Tu prends 10-15 livres, mais tu as du fun, même si tu te balances de l’issue du match. D’ailleurs, c’est lors de ces soirées que les pizzérias font un chiffre d’affaires astronomique. «Si vous voulez une pizza, commandez quelques heures à l’avance pour qu’on vous livre le tout à temps.» Oui mais, si je n’ai faim qu’à 8 heures ? «Oubliez cela, pendant le Super Bowl, on a toujours faim!»

Qui dit Super Bowl, dit gros événement. Qui dit gros événement, dit menaces terroristes. Évidemment, la psychose américaine sera au rendez-vous. On a interdit les parapluies (même s’il pleut), une tradition pour les gens de la Nouvelle-Orléans. Aussi, pas le droit de flûte, il ne faut pas déranger. Déranger qui ? Je ne sais pas. Mais la sécurité est démesurée et on veut vérifier tous les sacs à main, tous les gens louches. Tout le monde doit être gentil et circonspect. Tant mieux, mais j’espère que vous n’empêcherez personne de manger un hot-dog et de boire 10-12 bières.

Je vous souhaite une bonne semaine et un excellent Super Bowl dimanche soir. Vous pouvez abuser des bonnes choses, mais mettez-vous au régime le lendemain. Et ma prédiction ? Les Colts, mais je ne sais pas pourquoi.

lundi 1 février 2010

Montréal vs Québec – Encore

Premier match dans la série Montréal-Québec dimanche soir dans la Vieille Capitale. Évidemment, j’ai préféré regarder le retour de Tout le monde en parle, totalement incapable de m’attacher à des no-names et où l’emballage est dix fois plus gros que le contenu.

Mais bon, j’ai regardé la fin du match, au moment exact où Québec a marqué son 2e but. Il ne restait plus que 5 minutes. J’ai trouvé le calibre moyen, nettement en deçà de ce qu’offre la ligue semi-pro du Québec. Cependant, j’ai été réellement surpris par l’énergie des joueurs et l’ambiance de la foule. Plusieurs ont vraiment embarqué, transportés par le même engouement insignifiant que Star Académie.

Toutefois, comme le show compte plus que tout, on voit la caméra constamment braquée sur Michel Bergeron, toujours en beau fusil contre l’arbitre Ron Fournier. Réagit-il spécialement pour le spectacle ou bien ce sont ses émotions de tigre qui remontent à la surface ? Je suis ambivalent entre les deux, mais je sais que Bergeron a plus d'un sacre dans sa poche.

La fin m’a autant surpris que déplu. Une mise en échec plutôt légale d’un joueur de Québec sur un autre de Montréal. Ce dernier gémit sur la patinoire, visiblement en douleur. C’est alors qu’un escarmouche débute. Wow ! Ou pas wow ! La rivalité doit atteindre son comble certes, mais de là à voir des gars s’empoigner et même se battre ? Ils ne sont que des amateurs, transportés par le désir de vaincre, mais des amateurs, avec des emplois, des familles et qui ne seront pas recrutés par la LNH, du moins je ne crois pas. Ils gagneront un beau montant à la fin de série, mais cela en vaut-il la peine ?

Montréal a finalement remporté la partie 4-2, au grand bonheur des fans… de Montréal. Peut-être que je serai curieux la semaine prochaine pour connaître le résultat du match, mais je me plairai plutôt à regarder Tout le monde en parle.