samedi 19 juin 2010

Pierre Gauthier choisit le Père Noël

Après avoir été élevé au rang de sauveur, après avoir fait des miracles pendant les deux dernières saisons, après avoir éliminé les champions 2009 de la Coupe Stanley et les détenteurs du trophée du Président, Jaroslav Halak a été injustement échangé aux Blues de St-Louis. Une décision qui aura autant d'impact que l'échange de Patrick Roy en 1995. Pour fêter le 15e anniversaire de cet échange de nabot, Pierre Gauthier a commis une imbécilité, ce qui fait de lui un imbécile !

Les partisans sont en furie, ceux qui connaissent le hockey le sont aussi. Ceux qui ne le sont pas sont bercés par les belles paroles de Bob Gainey lorsqu'il a repêché Carey Price en 2005. C'est redondant et insignifiant de se faire rabattre les oreilles avec les mêmes histoires: il est jeune, laissez-lui le temps, il sera meilleur que Halak. Foutaise ! Ça fait trois ans qu'il est dans la ligue nationale, il a appris, nous avons aussi appris. Il préfère nettement son nombril. On nous fait croire qu'il a gagné en maturité pendant les séries. Quoi ? Vous vous basez sur quoi pour affirmer une telle connerie ? Il est toujours incapable de gagner une seule partie.

Jaroslav Halak a amené le Canadien en séries dans les deux dernières années, il a permis à la direction des Canadiens de faire des millions, sur son dos. Et on vomit sur lui et sur les partisans en l'échangeant. On préfère donner confiance à un gardien qui a prouvé une seule chose depuis son arrivée: il n'a rien entre les deux oreilles. RIEN ! Comment deux spécialistes en hockey ne sont pas capables de voir cela.

Bob Gainey est encore trop près dans l'entourage des Canadiens. Non seulement il voulait vivre ou mourir avec Carey Price, mais voilà qu'il veut s'assurer que tous les autres meurent également. Je gage qu'il y est allé de la même réflexion que l'an dernier: gardons Price pour ne pas donner raison aux journalistes. Il veut quoi ? Une coupe en carton ?

Pierre Boivin, cet imbécile diplômé, Pierre Gauthier, cette poire ayant été à la tête des Nordiques, et Bob Gainey, la pire tête de cochon de l'histoire des Canadiens, considèrent les partisans comme des portefeuilles sur deux pattes. «Amenez votre argent, mais on se crisse de ce que vous pensez!» Carey Price va être meilleur que Halak ! Bah oui !!! Ça fait longtemps qu'il l'aurait prouvé.

Je serai impitoyable envers Carey Price ! Les partisans, les vrais, le seront aussi. Comment un homme incapable de supporter une once de pression pourra se relever du départ du vrai gardien # 1 ? Celui sur qui la direction a craché, vomi, pissé, chié, mais qui s'est toujours relevé.

Autrefois, à Rome, on tuait l'empereur pour voir régner sa progéniture. Aujourd'hui, on s'est débarrassé de l'empereur pour faire place à l'insignifiant protégé de Bob Gainey.

Ce serait le temps que les partisans se choquent, se lèvent et qu'ils désertent le Centre Bell. Chaque joueur apprécié se voit indiquer la porte de sortie par des idiots qui croient au Père Noël.

Finalement, nous avons gagné

Cette semaine, contre l'équipe occupant le deuxième rang dans notre ligue, nous avons causé une certaine surprise en les défaisant 7 à 4. Il s'agissait pour nous d'une première victoire depuis le 1er juin contre les faibles Gryphons, seulement une deuxième cette saison. On se souviendra qu'une poussée de 5 points en 6e manche avait fait la différence au Stade d'Ottawa.

Jeudi soir, notre partant était Brian Merkel. Ce soir-là, il était au sommet de son art, n'ayant failli que sur un circuit de Mike Watters après 4 manches. Cependant, nous étions toujours en arrière. Toutefois, en début de 5e, ce fut une explosion de 7 points face à Bobby Howe, l'un des meilleurs partants de la ligue. Pas moins de 12 frappeurs ont défilé à la plaque, grâce à 7 coups sûrs. Du jamais vu cette saison !

C'est Kevin Lamarche, encore lui, qui a ouvert le bal en frappant un solide double dans l'allée au champ opposé. Puis, Paul O'Leary a atteint le premier but sur une complète confusion de la défensive de Kanata. Après un amorti-sacrifice de Scott Boxall, Marcel Levac, Ryan Chow, Dave Steffler et Tony Farago ont frappé un coup sûr productif consécutif. Finalement, Tyler Munro a bouclé la boucle avec un simple de deux points. C'était 7-1.

Kanata a tout de suite répliqué en marquant à trois reprises en fin de 5e manche. Brian Merkel a bien fait son travail, mais la défensive a connu quelques ratés. C'est Dave Steffler qui est venu en relève à Merkel en 5e pour stopper l'hémorragie. Il a complété le sauvetage en lançant deux excellentes manches.

Ce n'était que notre deuxième victoire cette saison en 12 rencontres, ce qui est une horrible déception. La tâche ne sera pas facile cette semaine puisque nous affrontons deux puissances, Marc Sports et les Brewers, sans Tony Farago, Dave Steffler et Ryan Chow. Si les Fat Cats pouvaient bien mourir, on aurait Dave Steffler plus souvent sur la butte et les adversaires seraient plus silencieux.

En terminant:

- Selon l'entraîneur des Gryphons, Bobby Howe n'est plus le même, ce qui explique notre victoire.
- Justin Cardinal a retrouvé son gant. Le joueur le plus absent mentalement de l'équipe l'avait oublié sur le banc après la déconfiture contre Kingston.
- Fiche de Brian Merkel: 2-0, MPM: 6,24... loin de ses standards habituels
- Brian Merkel est le lecteur anglophone le plus assidu du blogue

vendredi 18 juin 2010

Au cinéma cette semaine

Une autre semaine de cinéma, d'autres nouveautés. Une suite (évidemment, on ne peut s'en sortir), une adaptation de BD et un film québécois. Quoi ? Sortir un film québécois une semaine après celui de Xavier Dolan. Stratégie nettement en défaveur des cinéphiles amoureux des films de notre province. Je trouve qu'on ne prend pas le temps de savourer les films, on nous en pousse l'un par derrière l'autre sans avoir pu l'apprécier. Néanmoins, voici ce qui nous attend:

TOY STORY 3 (Histoire de jouets 3)

En 1995, Toy Story fut le précurseur en matière de cinéma d'animation fait par ordinateur. 15 ans plus tard, on propose les troisièmes aventures de Woody le cow-boy et Buzz Lightyear le bonhomme de l'espace. Les critiques sont déjà unanimes: c'est une réussite ! Il faut absolument que le public suive car les salles sont en cruel manque de visiteurs cette saison. Ma sélection de la semaine.

JONAH HEX

Un cow-boy défiguré fait la loi dans le Far West. De temps en temps, une poupée se joint à lui, la pas très bonne Megan Fox. Aucune critique n'a encore été publiée au moment d'écrire ces lignes, ce qui ne laisse présager rien de bon sur cette histoire de vengeance.

LE BAISER DU BARBU

Un autre film de notre Belle Province. Pourquoi pas après tout ? Yves Pelletier, clown # 1 de RBO, est de retour derrière la caméra 6 ans après Les Aimants. C'est l'histoire d'un jeune acteur qui se laisse pousser la barbe en vue d'un nouveau rôle. Si ses succès professionnels sont instantanés, ceux en amour se dégradent. Légère comédie qui fera plaisir à tous. Mettant en vedette David Savard, Isabelle Blais et plusieurs autres.

La semaine prochaine: Knight and Day et Grown Ups

jeudi 17 juin 2010

La Coupe du Monde !

Débutée depuis le 11 juin et s'étendant jusqu'au 11 juillet, la Coupe du Monde de soccer (football) 2010 se déroule en Afrique du Sud. Ce pays désirait depuis plusieurs années recevoir les meilleurs joueurs de ballon rond au monde. Une décision quand même particulière dans un pays où la pauvreté et la violence vont de paire. On dit même que la grande majorité de la population sud-africaine ne peut se payer un billet pour un match. De plus, ce sont les Blancs qui détiennent les richesses dans ce pays, malgré leur nombre plus faible.

Égalité ou inégalité sociales, c'est un rendez-vous sportif suivi par une planète entière. Moi, je ne suis pas un grand fan de soccer. Par contre, aux deux ans, je suis religieusement le Mondial et l'Euro. Ce qui me passionne dans ce sport, ce sont les partisans qui sont derrière leur équipe à 150%, ils chantent, dansent, sont vêtus des couleurs de leur équipe. Les rares buts sont des événements qui jettent une folle frénésie dans les estrades. Le soccer, c'est un party pour un fan. Et ces fans vendus, s'ils ne peuvent pas se rendre au stade, seront présents dans un bar du coin en train de chanter et hurler, et ce, partout où ils se trouvent dans le monde.

Les favoris sont les mêmes: Brésil, Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie, France, ces équipes qui à chaque compétition internationale arrivent à franchir la première ronde et espèrent s'envoler avec le trophée des champions. Des héros naissent également dans ces compétitions, deviennent des stars et toucheront des millions lors de leur retour dans leur pays respectif.

Même si je préfère le baseball, j'aime plusieurs choses du soccer. Tout d'abord, c'est un sport simple à jouer pour enfant. Il suffit de botter le ballon et de le mettre dans le filet adverse. L'équipement est très simple: une paire d'espadrilles et un ballon. Il est vrai que le nombre de buts est peu élevé, mais les joueurs sont constamment en mouvement, courant quasiment une dizaine de kilomètres par match ! Il y a de quoi se mettre en bonne physique. En tout cas, bien plus que le golf.

Mon but d'ici la fin de la compétition, me rendre dans un bar de la Petite Italie de Ottawa et de regarder une partie de l'Italie. Ce serait complètement fou !

dimanche 13 juin 2010

Une autre défaite

Après avoir soutiré une partie nulle de 10-10 jeudi dernier, on espérait que notre attaque serait définitivement réveillée. Pas du tout... Une raclée de 11-0 subie face aux Ponies de Kingston.

Dès la première manche, c'était déjà 5-0, puis 7-0 après deux, puis 11-0 après trois. Notre lanceur était une proie parmi des requins. Sans que personne ne bouge, il a fait face à adversaires sans pitié. Justin Cardinal est venu en relève, faisant excellente figure pendant deux manches, accordant deux buts sur balles, mais en retirant deux frappeurs sur des prises. Une situation idéale pour Cardinal qui n'a pas beaucoup lancé dans les dernières années.

En attaque, ce fut la panne sèche, encore. Seulement deux coups sûrs face à Brett Gibson, un lanceur de ballons de plage. Aucune patience, des petits roulants ou ballons captés les yeux fermés. Seuls moi-même et Tyler Munro avons frappé les coups sûrs, des simples.

La situation est décourageante, nous ne sommes plus l'ombre de ce que nous avons été. Et pour faire du mal, Tony Farago était absent ainsi que Paul O'Leary et Ryan Stewart. L'absence qui a sans doute été la plus douloureuse, c'est celle de Dave Steffler. Jouant pour les Fat Cats, cette bande de vulgaires pleutres, la brillante direction a eu l'idée de le placer au monticule dimanche après-midi, au lieu de samedi lors du programme double. Encore une fois, sans aucune espèce de classe, ils nous auront privé d'un atout important. Bien qu'il n'aurait pas lancé le match pour nous, on aurait pu compter sur un joueur supplémentaire.

De retour sur le terrain mardi, dans ce qui sera l'un des matchs les plus importants de la saison contre les Panthers. Encore 14 parties à jouer pour renverser la vapeur, mais ce ne sera pas un cadeau, nous accordons presque 10 points par rencontre. Sans attaque, c'est le massacre.

The A-Team

L'exagération au cinéma est courante, chaque fois qu'on tente de nous faire croire que Angelina Jolie est un agent secret ou bien que Cameron Diaz peut manier le AK-47, on est certain qu'on se moque de nous comme si nous étions des tarés. D'ailleurs, nous aurons l'occasion de s'étendre sur le sujet dans quelque temps.

Il était certain qu'en produisant une version cinématographique de The A-Team, série télévisée populaire des années 80, nous aurions droit une pétarade d'absurdité, de la testostérone au maximum, des scènes de combat juteuses, une actrice trop jeune dans un rôle d'homme, mais du plaisir au maximum.

The A-Team, c'est l'agence tous risques, quatre homme qui ont plus d'un tour dans leur sac. On fait appel à eux dans des missions impossibles, comme Tom Cruise. Un beau jour (ou peut-être pas), les quatre sont pris en défaut et se retrouvent derrière les barreaux. Rusés, ils s'échappent et éclairciront les raisons de leur emprisonnement.

Il faut départager les exagérations de la stupidité. Lorsque j'ai regardé Transformers 2 ou 2012 plus tôt cette année, je fus renversé par l'idiotie et la débilité des dialogues. Des scènes, d'un mongolisme désarmant, comme le robot qui zigne Megan Fox ou des avions qui volent dans les nuages volcaniques. Bien plus que l'exagération, rien de moins que de l'aberration de mauvais goût, loin de ce que l'on voit dans l'agence tous risques.

Dans the A-Team, on ne se prend pas tout à fait au sérieux. Même les personnages eux-mêmes se demandent comment ils font pour se sortir de certaines situations. Par exemple ce tank qui est parachuté du ciel... Les 4 tentent de piloter le tank. Ridicule ? Oui ! Spectaculaire ? Absolument. Rien de mieux qu'un pur divertissement où l'action s'entremêle avec de bonnes répliques comiques. Cependant, cette mauvaise habitude de nous imposer une femme pour attirer le public féminin. Comme Jessica Biel, 28 ans, pour nous faire croire à une capitaine d'armée ayant une foule d'homme à ses ordres. Non, pas question. Pour le reste, c'est à voir.

Le Karaté Kid contre le Kung-Fu Kid

Lorsque je vous parle des films à venir, j'émets des opinions sans avoir vu les productions en question. Je me fie à mes connaissances et ce dont j'ai entendu parler. Même si mon appréciation à vol d'oiseau d'un film qui sort en salles est hypothétique, je crois rarement me tromper, étant donné les scénarios hollywoodiens d'une redondance politique.

Question de me réchauffer, je suis allé voir le remake de Karaté Kid dans une salle où l'air climatisé était au fond Léon. C'était tellement froid que je grelottais. Mais le but de ce billet n'a rien à voir avec le chauffage d'une salle de cinéma. Le produit original date de 1984, il mettait en vedette Ralph Macchio (le kid) et Noriyuki «Pat» Morita (Mr. Miyagi). Les critiques avait été élogieuses et on avait donné le goût à plusieurs jeunes de s'initier au karaté. Trois suites plus tard, tout était silencieux de 1994. Tant mieux. Mais Hollywood ne peut laisser les classiques dormir...

Donc Will Smith et sa femme Jada Pinkett se disent qu'ils pourraient bien monter leur fils au rang de superstar. Ils décident donc remettre au goût du jour le Karaté Kid, mais pour ne pas trop copier, on déménage l'action en Chine et on change de discipline, ce sera plutôt du kung-fu. Pour le reste, les scénaristes n'ont qu'à apprendre par coeur le scénario original du film de 1984 et le tour est joué. Presque en tous points, on assiste à un calque précis; le jeune est agressé par des voyous, il apprend qu'ils sont des adeptes d'un art martial dirigé par un entraîneur radical, il se fait une petite amie, il rencontre un maître surdoué, il lui enseigne les principes du kung-fu selon les mêmes règles étudiées en 1984. Je vous le jure, de la copie. Cependant, on est loin de la Californie, ce qui nous offre des paysages magnifiques.

Karaté Kid n'est pas un mauvais film, mais il est destiné à une nouvelle génération, Hollywood jugeant que les adeptes de l'ancienne version se feraient un plaisir de franchir les guichets du cinéma avec leur progéniture. Une idée comme celle-ci fait du chemin, dans un été où le message des cinéphiles est clair: les pourritures ont assez duré.

vendredi 11 juin 2010

10 à 10, quel match de fou !

Les parties nulles n'existent pas au baseball, mais dans notre ligue elles existent. Hier soir à Kanata, nous avons soutiré un verdict de 10-10 face aux Cardinals et à leur lanceur vedette, l'excellent David Barnes. Contre probablement l'un des trois meilleurs lanceurs de la ligue, notre attaque a montré signe de vie.

On a rapidement pris les devants 1-0 en première puis on a ajouté deux autres points en 2ème. Mais les Cardinals ont répliqué de façon excessive de sorte qu'ils avaient les devants par 6-3 après 4 manches complètes de jeu. Toutefois, on sentait que nos bâtons étaient en vie, que nous n'étions pas morts. En 5e, nous avons effectué une poussée de 4 points, couronnée par un double avec les coussins tous occupés par Kevin Lamarche. Oui, Kevin «Barry Bonds» Lamarche.

Nous menions 7-6, mais les Cards ont créé l'égalité en fin de 5e et ils ont pris les devants 10-7 en fin de 6e manche. Ça n'allait pas bien, mais nous n'avions pas dit notre dernier mot. Face à un ingrat lanceur gaucher (pas Barnes), nous avons réussi à croiser le marbre trois fois, deux fois grâce à un autre double de Kevin «Barry Bonds» Lamarche. Marcel Levac, délaissé par les Chats Gras, a permis à Lamarche de croiser la plaquer sur un simple.

Finalement, Justin Bouchard a fermé la porte aux Cardinals en 7ème manche. Possiblement sa meilleure sortie de la saison. C'était Brian Merkel, un homme qui lit avec attention le blog , qui était le partant. Il a donné 10 points, dont 7 mérités en 6 manches. Hummm !!! Merkel a déjà été meilleur, nous tous en fait. Il me reviendra sûrement avec ce dernier commentaire, je l'attends !!!!

On joue déjà notre dernier match face à Kingston dimanche après-midi à 13 heures. Curieusement, nous n'avons pas encore affronté les Panthers et leur unique lanceur; Marc Charbonneau.

jeudi 10 juin 2010

Xavier Dolan revient ! Karate Kid et A-Team aussi...

La semaine dernière, les film à l'affiche n'étaient miraculeusement pas des suites ou des remakes, simplement des regroupements de clichés ambulants. Le box-office en a d'ailleurs pris son rhume. On ne tolère pas la nouveauté... Même si celle-ci est mauvaise. Bref, après avoir lu quelques critiques, les films de la semaine dernière étaient intolérables, point à la ligne.

Cette semaine, on nous propose trois sorties intéressantes, deux remakes (pour faire changement) et un produit original du jeune prodige Xavier Dolan. Voyons cela de plus près...

LES AMOURS IMAGINAIRES

Xavier Dolan a bien beau être gai, être un brin prétentieux, voire même pincé, mais il est capable des scénarios intelligents, axés sur les rapports humains. Un réalisateur comme Michael Bay n'y comprendrait absolument rien. Le nouveau film de Dolan raconte un triangle amoureux pour le moins étrange: un jeune homme et une jeune femme sont amoureux du même homme !!! Évidemment, Xavier est amoureux de l'homme, mais pas de la femme. Le film a été bien accueilli à Cannes, contrairement à Transformers. Le film de la semaine.

THE A-TEAM (L'agence tous risques)

Remake de la série télévision à succès des années 80, elle mettait en vedette le populaire Mr. T. Plus de 25 années ont passé et ce sont des nouveaux acteurs qui chaussent les bottines de ce commando d'élite. C'est certain que les exagérations se compteront par dizaines, que les clichés voleront en éclat, mais il est aussi certain que The A-Team regorge de talent au niveau de l'interprétation, ce qui amène une crédibilité notoire à ce remake. Comme je prévois que cette sortie sera la plus courue de la fin de semaine, je vous garantis que vous verrez une suite à cette belle aventure. Liam Neeson, Bradley Cooper, Sharlto Copley et Quinton Jackson sont les agents qui prennent tous les risques.

THE KARATE KID (LE KARATÉ KID)

En 1984, le Karaté Kid avait incité bon nombre de jeunes garçons et jeunes filles à suivre des cours de karaté. Moi-même, j'ai suivi un cours... un seul. Comme on est solidement en manque d'idées de génie, on nous revient avec la même histoire, dans un contexte différent. Sauf qu'on devrait baptiser ce remake le Kung-Fu Kid parce que Jackie Chan le dit, il enseignera l'art du kung-fu au fils de Will Smith. La bande-annonce semble intéressante, mais je ne sais pas. J'ai réécouté les films originaux cette semaine et je crois qu'ils sont encore actuels, donc à quoi bon cette suite ?

Les Diamondbacks ont de la misère, mais pas autant que les Fat Cats

Une fiche de 1 victoire, 5 défaites et 2 parties de nulles après 8 parties. Quel début de saison catastrophique pour une formation ayant compilé une fiche de 78 victoires, 36 défaites et 6 parties nulles durant les cinq dernières années et qui a remporté deux championnats des séries. Si plusieurs croient que nous avons été ramenés sur terre après une saison surprise en 2009, d'autres prétendent que les pertes de Jean-Sébastien Roy, Martin Trépanier et Marc St-Hilaire font aussi très mal. C'est certes réel, mais la vérité est que les bâtons sont en panne sèche.

Vendredi soir dernier, face aux meneurs de la ligue, les Brewers, on a disputé un match serré dans une défaite de 4-3. Face à une équipe invaincue, cela pourrait être satisfaisant. Au contraire, après avoir laissé 11 coureurs sur les sentiers face à un lanceur de basse catégorie, il n'y avait pas de place pour la satisfaction. Et mardi soir dernier face à Kingston, une défaite de 7-1 face aux Ponies. Une attaque qui n'a frappé que deux balles en lieu sûr et une défensive poreuse n'ont pu venir en aide au partant Tyler Munro.

Nos lanceurs se doivent d'être parfaits au monticule. Malheureusement, ils ne le sont pas et leur marge de manoeuvre est inexistante. Les frappeurs ont la capacité de se rendre sur les buts, mais pas de faire croiser le marbre à leurs coéquipiers. Ça fait mal !

Ce soir, on repart à zéro face aux Cardinals et à David Barnes. Pas le choix de l'affronter, il est leur seul lanceur.

MARCEL ET LES FAT CATS

Mardi soir, on apprenait que les Fat Cats avaient libéré notre ami Marcel Levac. En 13 présences, Marcel avait frappé 3 coups sûrs, marqué et produit un point. Toutefois, il avait été retiré sur des prises à 6 reprises.

Peut-être que Marcel ne répondait pas aux attentes. Mais cette organisation digne des pires ligues de garage aurait pu lui donner une chance. De plus, quand tu signes un joueur uniquement parce qu'il a été le joueur par excellence de la ligue d'automne 2009, sans l'avoir vu évoluer, tu places la barre beaucoup trop haute.

Et pour vous démontrer toute la classe de cette organisation, les dirigeants ont appelé Marcel mardi soir pour lui annoncer la nouvelle. Ils l'ont APPELÉ !!!! Une tel verdict mérite d'être dit en pleine face. Ils ont eu tout le temps en fin de semaine dernière pour lui dire, car c'était clair qu'ils avaient leur idée quand ils ont signé le prolifique Dan Baribeau. Il va sûrement transformer les Fat Cats en club de premier rang.

Ils ont par le fait même limogé Marc Charbonneau. Parions que le fait francophone n'était pas le bienvenu dans les vestiaire des Chats Gras. Pendant ce temps, Mark Charrette et sa moyenne au bâton de .111 font flèche de tous bois. Selon le site web des Fat Cats, on dit qu'il aurait évolué pour les Capitales de Québec en 2009. Toutefois, selon The Baseball Cube, aucune mention de ce joueur ne frappant même pas pour son poids. Au fait, ses parents sont dans l'organisation.

Chicago peut finalement vibrer de nouveau

Les Blackhawks ont finalement remporté leur première Coupe Stanley depuis 1961 grâce à une victoire de 4-3 en prolongation sur un but de la jeune sensation Patrick Kane. Cette victoire met fin à une longue disette dans la Ville de vents, mais elle est aussi la preuve qu'une fabuleuse équipe peut-être bâtie par un repêchage exceptionnel.

Vous me direz que les Hawks ont fini à la queue pendant des années et qu'il était facile de repêcher le meilleur joueur disponible. S'il est vrai qu'ils ont pu mettre la main sur des jeunes hommes au talent incroyable en Jonathan Toews et Patrick Kane, ils ont aussi démontré un flair incroyable en ce qui a trait à d'autres. Voici d'ailleurs un tableau présentant l'origine de chacun des joueurs des Hawks.

Gardiens:

Antti Niemi: Signé comme agent libre en 2008. Évoluait en Finlande.
Cristobal Huet: Acquis comme joueur autonome en 2008.

Attaquants:

Jonathan Toews: 1er choix des Hawks, 3e au total en 2006.

Patrick Kane: 1er choix des Hawks, 1er au total en 2007.

Patrick Sharp: Acquis via transaction en 2006.

Dustin Byfuglien: 8e choix des Hawks, 245e au total en 2003.

Dave Bolland: 2e choix des Hawks, 32e au total en 2004.

Marian Hossa: Acquis comme joueur autonome en 2009.

Kris Versteeg: Acquis de Boston en 2007. N'a jamais joué pour Boston.

Troy Brouwer: 7e choix des Hawks, 214e au total en 2004.

Tomas Kopecky: Acquis comme joueur autonome en 2009.

Andrew Ladd: Acquis de la Caroline en 2008. Ancien 1er choix des Hurricanes en 2004.

Ben Eager: Acquis de Philadelphie en 2007. Ancien 1er choix des Coyotes en 2002.

John Madden: Acquis comme joueur autonome en 2009. Déjà 2 coupes à son actif avec Jew Jersey.

Bryan Bickell: 2e choix des Hawks, 41e au total en 2004.

Adam Burish: 9e choix des Hawks, 282e au total en 2002.

Colin Fraser: Acquis de Philadelphie en 2004. N'a jamais pour les Flyers, ni dans la LNH avant 2007.


Défenseurs:


Duncan Keith: 2e choix des Hawks, 54e au total en 2002.

Brent Seabrook: 1er choix des Hawks, 14e au total en 2003.

Niklas Hjalmarsson: 4e choix des Hawks, 108e au total en 2005.

Brent Sopel: Acquis comme joueur autonome en 2007.

Brian Campbell: Acquis comme joueur autonome en 2008.

Nick Boynton: Acquis des Ducks en février dernier. Ancien 1er choix des Bruins.

Jordan Hendry: Signé comme en agent libre en 2006.


Au total, sur 24 joueurs ayant évolué pour l'équipe durant les séries, 10 joueurs ont été repêchés par les Hawks, 2 ont été signés comme agent libre et ils n'avaient jamais joué dans la LNH, 6 comme joueurs autonomes et 6 ont été acquis par voie de transaction, dont deux qui n'avaient pas joué encore dans la LNH avant l'échange. C'est donc un total de 14 joueurs qui ont fait leurs premiers pas dans la LNH avec Chicago. Est-ce que le pif de la direction a été bon ? Mets-en ! Et plusieurs n'ont pas encore atteint leur apogée, dont les deux stars Toews et Kane.


C'est redondant d'y aller d'une telle affirmation, mais c'est un paquet de joueurs qui ont été oubliés par Bob Gainey et Trevor Timmins, spécialisés en sommeil profond et en joueurs issus des collèges américains qui ne joueront pas dans l'équipe avant 12 ans.


Un jour, ce sera notre tour. Mais pour l'instant, la ville de Chicago va célébrer après une très longue traversée du désert qui a duré 49 ans. Parions que l'acteur Vince Vaughn repoussera tous ses tournages jusqu'en octobre prochain tellement il célèbrera.


Notes de bas de page:


Les partisans des Hawks qui sont aussi des fans inconditionnels des Cubs ont finalement de quoi célébrer. La dernière conquête des Oursons remonte à 1908 !!!!! Leurs voisins, les White Sox, n'avaient pas gagné la Série Mondiale depuis 1917 avant de parader en 2005. Au football, la dernière victoire au Super Bowl des Bears remonte à 1985 et au basketball, la dernière fois que les Bulls ont remporté les grands honneurs, c'était en 1998. Il s'agissait d'un sixième championnat en huit saisons...

vendredi 4 juin 2010

Du cinéma original

Le mois de juin est arrivé, les gros blockbusters américains sont sortis et ont pourri les salles de cinéma à souhait. Maintenant, un petit vent de fraîcheur s'emparera des cinéphiles car aucunes des nouveautés n'est une suite ou un remake. Cela dit, on n'est pas à l'abri des clichés et peut-être qu'en fin de compte, ce ne sera pas mieux.

GET HIM TO THE GREEK

Idée intéressante de remettre en scène un personnage en scène issu d'une autre production, soit le chanteur narcissique de Forgetting Sarah Marshall, et de le plonger dans une autre histoire. Le chanteur est donc sous la tutelle d'un jeune cadre d'une compagnie de disque qui doit le tenir en laisse et s'assurer qu'il participe à un concert au Greek Theatre de Los Angeles. Les clichés vont pleuvoir, peut-être que les rires aussi.

MARMADUKE

Marmaduke est un chien comme Scooby-Doo qui parle, qui fait du surf et qui n'est pas à l'abri des folies. Même si Marmaduke n'est pas la suite de Scooby-Doo ou de Babe, on ne doit pas à s'attendre à un Oscar. Du pur cinéma familial, légal et inoffensif.

MICMACS À TIRE-LARIGOT

Les Français ont été déçus par l'association entre le réalisateur français de renom Jean-Pierre Jeunet et le comique Dany Boon. Sans doute avaient-ils raison, mais je suis d'avis que Micmacs s'inscrit dans la catégorie FILM À VOIR en fin de semaine. Au moins, ce qui se présentera sous nos yeux sera du jamais vu.

SPLICE (Nouvelle espèce)

Un couple de scientifiques travaillant en génétique réussit à créer une drôle de bête. Celle-ci réveillera le sentiment maternel de la femme et les pulsions hormonales masculines de l'homme. Drame d'horreur pour public averti, clichés au rendez-vous, scènes extravagantes aussi, mais au moins un brin de nouveauté.

KILLERS (Tuer pour aimer)

La catastrophe annoncée de la semaine. Comment Ashton Kutcher peut-il jouer le rôle d'un assassin professionnel, même dans une comédie ? Katherine Heigl l'accompagne dans ce futur navet. Dommage que Tom Selleck ait besoin de jouer dans de telles inepties.

Je crois qu'on s'amusera bien plus la semaine prochaine avec The A-Team, le Karate Kid et Les Amours Imaginaires de Xavier Dolan.

Bombe dans les journaux à potins

On apprenait en fin de semaine dernière que Céline Dion attendait des jumeaux. Son mari, René Angélil, est ambivalent entre la folie furieuse et la joie. En effet, madame Dion avait des concerts prévus à Las Vegas. Ceux-ci seront sûrement annulés, vidant quelque peu les poches du Maître du Jeu. Cependant, parlant de jeu, il aura tout le loisir de passer des heures au casino avec des petites madames... et des monsieurs.

On raconte dans les sphères des journaux à potins que Céline Dion et René Angélil étaient en colère losqu'ils ont appris que Angelina Jolie et Julia Roberts avaient eu des jumeaux. «Céline ne voulait plus d'enfant, mais quand j'ai vu que Angelina et Julia ont eu des jumeaux, j'ai obligé les médecins à trouver une solution. D'ailleurs, notre mère porteuse sera...» Le reste de l'entrevue a été coupé sous l'ordre de Angélil et de son garde du corps de 6 pieds 7 et 350 livres.

Cette nouvelle n'est pas sans rappeler il y a quelques années quand Céline avait dit que René-Charles avait un jumeau congelé à New York. On se souviendra que René avait annulé l'impression du magazine 7 jours, ou bien la Semaine, ou bien Dernière Heure, ou bien le Lundi, ou Star Système. La nouvelle était donc quasiment vraie.

C'est fascinant comment les deux nouveaux enfants de Céline Dion et René Angélil pourront grandir dans un milieu multigénérationnel: René a l'âge d'un arrière-grand-père et Céline d'une grand-mère, d'une jeune grand-mère, mais d'une grand-mère.

Bravo au couple champion en potins !

mercredi 2 juin 2010

Enfin une victoire !!!

Nous avons finalement remporté notre première victoire de la saison après cinq tentatives infructueuses. Un atroce début pour une équipe qui a une réputation gagnante depuis quelques années. Sommes-nous sortis de notre cocon ?

Pour l'occasion, nous évoluions au stade d'Ottawa, autrefois connu sous le nom de Jetform Stadium, Lynx Stadium ou Rapidz Stadium. Il s'agissait de la troisième occasion où j'avais la chance de jouer sur ce magnifique terrain. Lors des deux rencontres précédentes, nous avions battu les Sundevils (aujourd'hui disparus) de façon très serrée.

Hier soir, les Gryphons étaient nos opposants. On se souviendra qu'une haine mutuelle entre nos deux équipes vivaient depuis 2006 lorsque nous les avions battus en finale. Ceux-ci s'étaient plaints de la découverte d'une superstar qui avait la malchance d'être le frère d'un de nos joueurs. Maintenant, la haine est disparue, ainsi que Robidoux.

Donc hier soir, nous avons pris les devants dès la première manche. Un triple de Justin Bouchard suivi d'un simple de Tony Farago et hop 1-0. Nous avons accentué notre avance à 3-0 en 3e lorsque Paul O'Leary a frappé un simple productif de deux points lorsque les buts étaient tous occupés. Ça semblait facile, Brian Merkel était parfait mais en fin de 5ème, les Gryphons ont répliqué avec 4 points, dont 3 sur le triple de Ryan Mussen. Ouch ! Pas une autre défaite à l'horizon ! Heureusement, on est revenu fort en 6e avec 5 points pour se sauver avec le match.

Brian Merkel mérite donc sa première victoire de la saison, faisant ainsi baisser son horrible moyenne de points mérités. Pour ma part, je n'ai joué que deux manches, ratant un amorti et me blessant à l'épaule gauche. J'ai pris mon abonnement à la Cage des frappeurs.

Prochain match vendredi au Sportsplex contre les invaincus Brewers.