samedi 30 novembre 2013

Hunger Games: l'embrasement


La sortie du second tome de la trilogie Hunger Games était très attendue au cinéma. Les salles étaient bondées la semaine dernière et nous avons tout de même réussi à trouver deux sièges pour voir Jennifer Lawrence dans la peau de l'héroïne Katniss Everdeen.


Katniss et Peeta sont de retour au District 12. Ils ont peut-être gagné les 74e Hunger Games, mais leur joie, s'il y en a vraiment une, est bien éphémère. Le peuple crève encore plus de faim, car le Président Snow ne pardonne pas à Katniss et Peeta leur affront. Afin de se débarrasser du couple, mais spécialement de Katniss, Snow a un plan démoniaque pour les 75e Hunger Games; les anciens gagnants de chaque district sont renvoyés dans l'arène.

Katniss doit donc trouver le moyen de survivre une nouvelle fois dans une cruauté sans nom. Mais cette fois-ci, son nombre d'alliés est bien plus important qu'avant...

Le défi était de produire un spectacle plus réussi que le déjà très réussi premier volet. Avec une Jennifer Lawrence maintenant oscarisée qui mène une solide distribution composée notamment des Donald Sutherland, Philip Seymour Hoffman Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks et Stanley Tucci, ce Hunger Games s'élève au-dessus de son prédécesseur. Sans compter des effets visuels réussis qui captivent l'oeil et qui servent bien l'histoire et des scènes d'action enlevantes.

Le réalisateur Francis Lawrence a aussi eu la brillante idée d'atténuer la violence beaucoup trop présente dans le premier film. Les actes violents causant la mort sont plutôt suggérés au lieu d'être démontrés de façon explicite. Bravo!

En voyant Hunger Games, on s'aperçoit que la série écrite par Suzanne Collins n'est pas si loin de la réalité actuelle. On nous montre une facette pas très jolie de la télé-réalité où la société, dans un futur post-apocalyptique, glorifie la violence. Nous n'en sommes pas très loin ces jours-ci avec des émissions qui ne glorifient peut-être pas la violence, mais la vulgarité, le sexe et presque l'adultère.

La suite sera divisée en deux tomes, comme on l'avait fait avec le dernier Harry Potter et le triste célèbre dernier Twilight. C'est donc dire que Katniss Everdeen sera de retour en novembre 2014 et novembre 2015.

Le lutin est retourné aider le Père Noël

Notre cher Coquin le lutin a dû retourner voir d'urgence le Père Noël au Pôle Nord. Un imprévu que nous n'avions certainement pas prévu. C'est la version que j'aime raconter. Toutefois, la réalité est que notre fille n'aime pas trop le lutin. La peur l'a emporté, du moins on le croit.

Au moment où elle a découvert sa présence dans le piège, elle était heureuse et surprise. Mais lorsque nous avons préparé les deux tours, elle n'a pas nécessairement été très excitée.

Pour le moment, nous avons préféré retourner le lutin dans sa maison. Lorsque notre fille le redemandera, il reviendra.

mercredi 27 novembre 2013

Le deuxième tour du lutin

27 NOVEMBRE - Ce matin, Coquin le lutin déjeunait tranquillement quand nous nous sommes levés. Céréales, lait et sucre. Il lisait même les circulaires. Notre fille a voulu déjeuner à ses côtés.

Cependant, il est possible que Coquin quitte le foyer familial pour quelques jours histoire de replacer les émotions de la marmaille.

À suivre...

mardi 26 novembre 2013

Le premier tour du lutin

26 NOVEMBRE - Coquin a frappé ce matin. Il se balançait avec grand plaisir sur une banane en-dessous de la lumière de la salle à manger. Il n'a pas fini de faire des folies.

Le problème, il a volé la dernière banane disponible et notre petit garçon n'était pas très content. Il s'est contenté de quelques ananas.

Le lutin de Noël est capturé

25 NOVEMBRE - Coquin avait décidé de déjouer toute la famille. Son nez avait sans doute flairé le biscuit qui avait été laissé sur notre galerie. Mais notre petit moineau a décidé de sortir en plein jour afin de faire une entrée spectaculaire. Mais bon, il s'est quand même fait avoir pour un piège somme toute rudimentaire. En prime, le sapin de Noël est apparu aussi pendant cet après-midi.

L'apparition du sapin s'explique de la façon suivante. Dans un panier, nous plaçons une cocotte et on le recouvre d'une petite couverture. Pendant quelques jours, on explique aux enfants que la cocotte doit grandir pour devenir un sapin. Et un matin, lorsqu'on se lève, le sapin est sorti. Cette fois, le sapin est sorti en après-midi. Le matin même, Nicolas Noël avait fait une présence à l'émission Salut Bonjour! pour saluer ses amis et son arbre de Noël était déjà fait.

Quant au lutin, il faut y aller avec doigté. Les enfants peuvent être effrayés (ou excités) à l'idée de l'arrivée du lutin. On sait qu'il peut faire des tours, mais les enfants peuvent craindre qu'ils soient dirigés vers eux. Dans notre cas, notre fille n'a pas eu une bonne nuit de dimanche à lundi, probablement en rapport avec le lutin. Pour cette raison, nous n'avons pas fait apparaître celui-ci le matin. Mais en se levant, notre fille s'est quand même pointé le bout de nez à la fenêtre pour voir si le lutin était là.

Lundi matin, avec sa maman, notre fille a préparé un petit lit pour le lutin. Ce beau petit lit aura sans doute eu pour effet de l'attirer. Il s'agit d'une excellente idée, car sachant qu'il pourra dormir au chaud durant la journée, le lutin n'hésitera pas à s'installer avec nous. En plus, cela fait participer l'enfant directement dans cette magie des lutins de Noël. Aussi, ça atténue l'effet de frayeur.

LA DÉCOUVERTE

À son réveil, notre fille est arrivée dans le salon et elle a vu cet arbre déjà installé, mais quand même pas décoré!!! Émerveillée, elle s'est rendu compte que la cocotte avait des effets magiques. Il faut dire que le matin, notre fille avait appris que son bon ami Nicolas Noël avait déjà fait son arbre lui aussi. C'était clair dans son esprit que le nôtre n'allait pas tarder. Le truc de la cocotte provient de l'animateur de Salut Bonjour!, Gino Chouinard, qui pratique ce petit rituel avec ses enfants.

Quelques minutes plus tard, elle demande une petite collation. Elle se rend au garde-manger situé directement à côté de la porte-patio. Elle regarde un instant dehors et s'aperçoit que les deux pieds du lutin sortent du piège. «Oh! Le lutin...», dit-elle tout bas. L'excitation atteint son comble. Je vais le chercher à l'extérieur, le nettoie un peu de toute la neige. On l'installe ensuite dans son lit et ensuite, il assiste à la supervision de la décoration du sapin de Noël.

Un bel après-midi en famille.

LA PEUR

Notre fille a eu du peur lutin. On l'annonçait, mais rien ne nous laissait croire qu'elle serait effrayée. Elle s'était préparée en regardant plusieurs vidéos sur Youtube sur le sujet. Mais des fois, le cerveau des enfants fonctionnent trop vite et elle s'est peut-être imaginé des choses. Je crois qu'il faut y aller tranquillement avec eux, l'idée de faire apparaître le lutin après un dodo d'après-midi a selon été favorable. Avant de se coucher, notre fille n'a pas voulu donner de bisou au lutin, mais elle lui a quand même dit bonne nuit.

Chaque jour, ou presque, je publierai les aventures de Coquin le lutin dans notre maison.

dimanche 24 novembre 2013

Les lutins de Noël

Coquin, le lutin de la maison, en 2012
La folie des lutins de Noël a débuté en 2008 au Lac-St-Jean et c'est dans une quincaillerie de la région qu'un commerçant passionné de Noël a accueilli les premiers lutins de Noël. Aujourd'hui, ils ont envahi le Québec en entier et les parents prennent un malin plaisir avec leurs enfants à tenter de capturer les lutins.

Mais une fois capturés, les lutins jouent plusieurs tours à la famille pendant la nuit. Parce que sachez-le, les lutins ne sont actifs que la nuit, pendant que tous dormons à poings fermés. Le jour, ils sont figés, un peu comme les personnages de Toy Story qui sont de glace devant les humains.

Bien sûr, ce sont les parents qui doivent jouer le jeu jusqu'au bout afin de faire rêver leurs enfants chaque jour. Et l'excitation des enfants sera palpable lorsqu'ils se lèveront, trop curieux de voir ce que les petits coquins de lutins auront fait pendant la nuit.

Nous ignorions l'existence de la mode des lutins jusqu'à l'an dernier quand mes parents ont offert le lutin ci-haut photographié. Il a fait son entrée dans la maison le 23 décembre, trop peu de temps pour s'accoutumer avec les rituels.

LA CAPTURE, LA RECETTE

Plusieurs théories existent pour la capture un ou des lutins. On sait très bien qu'ils sont d'une précieuse aide pour le Père Noël, donc il est fort possible qu'ils soient dans les parages pendant le temps des fêtes, surtout pour s'assurer que les enfants sont sages. Ils peuvent alors transmettre toute l'information pertinente au grand patron, le Père Noël. Vous me direz qu'ils ne sont pas tellement sages eux-mêmes, mais l'espièglerie est dans leur nature. Et puis ils ne sont pas si pires que ça.

Pour le premier essai, nous avons installé notre piège sur la galerie. N'étant pas certains de ce qu'ils préféraient comme nourriture, nous leur avons laissé un morceau de céleri garni de beurre d'arachide. Mélange spécial vous direz? Mais comme ce sont des êtres plutôt spéciaux et originaux, nous pensions vraiment que ce serait un délice. Mais le lendemain matin, aucun lutin n'avait été pris au piège.

Nous avons donc fait d'autres recherches pour trouver la bonne façon de les
capturer. À force de fouiller, nous avons appris que les lutins adorent les biscuits aux pépites de chocolat. Ils en raffolent. Nous nous sommes donc mis à la tâche pour faire ces délicieux biscuits au chocolat.

Voici d'ailleurs la recette. Elle provient du blogue doumdoumcuisine.blogspot.ca.

Ingrédients (pour 18 galettes environ)

1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
1 c. à soupe de lait
1 tasse de cassonade
1 oeuf
1/2 de beurre (ou margarine)
1 tasse de pépites de chocolat
1 3/4 tasse de farine

Préparation

- Beurrer une plaque
- Faire dissoudre la bicarbonate de soude dans le lait
- Dans un bol, mélanger la cassonade, l'oeuf et le beurre
- Ajouter les pépites de chocolat et le soda dissout. Mélanger.
- Incorporer la farine pour obtenir une pâte ferme
- Déposer à la cuillère sur une plaque à biscuits
- Faire cuire environ 10 à 15 minutes à 350 F.

Deuxième essai. Une fois les biscuits prêts, on place l'appât à l'intérieur d'un grand sac qu'on garde ouvert avec un petit bâton utilisé pour mélanger de la peinture. Évidemment, ce piège doit se trouver à l'extérieur et on doit aussi être certain qu'il ne partira pas au vent. Mettez donc quelque chose à l'intérieur du sac afin de le retenir.

Vous serez parfaitement en mesure d'attraper le lutin ou même deux lutins. Cependant, il se peut que vous ayez à demeurer patients, car ces petits freluquets sont relativement rusés. Il arrive parfois qu'ils réussissent à déjouer votre piège et à partir avec le biscuit. Assurez-vous d'avoir un plan infaillible!

UNE FOIS CAPTURÉS

Dès qu'ils sont dans la maison, ils égaient la période des fêtes. Mais comme je l'ai dit plutôt, ils sont de vrais freluquets. La nuit, ils se réveillent et font les 400 coups dans la maison. Comme nous n'avons pas encore mis la main sur notre lutin, nous ne savons pas ce qu'il nous réserve, mais nous avons eu quelques idées en parcourant différents sites.

C'est le travail des parents de faire des folies un peu partout dans la maison avec les lutins. Je vous tiendrai au courant avec des photos de ce qu'ils (nous) auront fait dans la maison. Nous allons tout de même s'assurer de rien laisser à leur portée. Mais ils ont plus d'un tour dans leur sac.

jeudi 21 novembre 2013

MAN OF STEEL

Il fut un temps non lointain où les films de superhéros se distinguaient par leur originalité et où chaque fois qu'un nouvel opus sortait en salles, il s'avérait être le meilleur du genre. Cette époque est maintenant révolue, plus rien ne se distingue, plus rien ne sort des sentiers battus, une avalanche d'effets visuels cache la minceur scénaristique. Et même le talent des vedettes principales n'arrive à cacher les failles de ces oeuvres destinées à plaire à des millions d'amateurs.

MAN OF STEEL

J'ai vu la semaine dernière l'Homme d'acier, cette relecture de l'histoire du Superman, le superhéros le plus connu de la planète, même de l'univers. Pour s'assurer qu'il fasse la vie dure aux héros de Marvel, le réalisateur de la trilogie Batman, Christopher Nolan, s'occupe de la production tandis que le scénariste de cette même trilogie, David S. Goyer, devait trouver l'histoire parfaite pour le ramener à la vie. Finalement, Zack Snyder, connu pour 300 et Watchmen, en est le réalisateur.

Bien entendu, l'histoire commence sur Krypton alors que la planète est au bord de la destruction. Jor-El et sa femme décident d'envoyer leur fils nouveau-né sur la Terre afin de le sauver d'une mort certaine, mais aussi lui permettre de vivre une vie, un tant soit peu normale. Mais avant que la planète n'explose, le dangereux Général Zod est condamné à errer emprisonné dans l'espace.

Clark Kent (Kal-El) est recueilli par des Terriens, essaie de vivre une vie malgré ses extraordinaires pouvoirs. Mais un jour, le général Zod débarque sur Terre et désire s'en prendre à Kal-El, le fils de Jor-El, sans quoi il détruira la terre entière.

L'Homme d'acier se distingue sans aucun doute par la prestance de son acteur principal, qui en impose face à ses belligérants. Cependant, même si le costume est bien plus sophistiqué que celui de Christopher Reeve, Henry Cavill se compare difficilement à lui. Quant à Lois Lane, son personnage frise un peu le ridicule tellement elle a le nez fourré partout et que l'armée lui fait si aveuglément confiance. J'aime bien l'actrice Amy Adams qui joue le rôle, mais pas du tout le rôle en tant que tel.

Même si la technologie est si avancée qu'on peut reléguer les effets spéciaux des premiers Superman aux oubliettes, je comprends mal le choix du scénariste de vouloir tout détruire la ville de Metropolis. Veut-on copier les Avengers? C'est la mode la destruction d'un ville? Comme c'est la mode de toujours mettre la femme du héros entre les mains du méchant pour qu'il la sauve? Il serait à peu près temps de trouver de nouvelles idées afin que ça ne devienne qu'une entreprise de surenchère d'effets visuels.

De son côté, la trilogie de Christopher Nolan se distinguait par une rigueur dans l'histoire qui faisait en sorte que les personnages étaient bien approfondis et que le scénario n'avait rien d'une ligne droite. Ce Superman est trop linéaire, malgré la surabondance de retours en arrière.

J'ai bien hâte de voir la suite prévue pour 2015, Batman vs Superman. Surtout bien hâte de voir si Ben Affleck pourra s'en tirer dans le rôle laissé vacant par Christian Bale. Tous les interprètes ayant joué le rôle souhaitent la meilleure des chances à Affleck, mais doit-on penser qu'ils sont seulement polis dans leurs commentaires?


mardi 12 novembre 2013

Ah, ce cher Denis Coderre

Denis Coderre, nouveau maire de Montréal, est un fan fini des Canadiens de Montréal. Il est comme des millions de Québécois en fait. Il saut de joie quand son équipe gagne, mais il fulmine quand elle perd. Il est aussi un grand fan de médias sociaux, particulièrement de Facebook, son territoire préféré.

Dimanche soir, lors du match qui opposait les Canadiens aux Islanders de New York, Coderre y est allé d'un commentaire anodin, comme tout bon fan ferait: «Un aller simple à Hamilton pour Desharnais svp.»

Un tel commentaire passerait inaperçu dans la totalité des villes de hockey de la LNH, mais pas à Montréal. Surtout que le petit Desharnais, reconnu pour son caractère et son talent offensif, est incapable de générer quoi que ce soit cette année. Il n'a qu'un petit point en 17 rencontres. C'est très dur sur le coeur d'un fan des Sags!

Bien sûr, les coéquipiers de Desharnais se sont porté à sa défense de même que son entraîneur en fustigeant Coderre. En somme, ils croient qu'une personne de son rang n'a pas à déprécier un joueur sur les médias sociaux.

Mais Coderre lui en rajoute, disant qu'il a droit à son opinion, comme les autres fans.

Oui, Coderre devrait se taire et gérer sa ville, ce qui ne sera pas un cadeau. Il peut bien faire les tribunes sportives, il serait mieux de siéger au conseil de ville et prendre des décisions importantes pour ses concitoyens.

Quant à Desharnais, let's go!

samedi 9 novembre 2013

THOR: LE DIEU DU TONNERRE

Thor et son frère Loki
Marvel en profite pour sortir toute sa panoplie du superhéros et d'en faire des franchises lucratives en attendant que Warner sorte finalement sa version de Justice League of America, ou bien sûr de Batman vs Superman en 2015. Hier soir, j'étais au rendez-vous pour Thor: un monde obscur, la suite de Thor paru en 2011. 

Cette fois-ci, le dieu du tonnerre doit lutter contre les Elfes noirs et leur chef Malekith. Cette race que l'on croyait éteinte à jamais s'est réveillée d'un profond sommeil lorsque la flamme de Thor, la scientifique Jane Foster, devient porteuse de l'Aether, une substance qui peut anéantir des races entières, surtout entre les mains d'un être aussi cruel que Malekith.

Mais vaincre ne sera pas une tâche facile, car le Bifröst a été mis hors d'état de nuire par les Elfes noirs. Pour y arriver, Thor doit faire confiance à son frère Loki, emprisonné suite à ses nombreuses frasques. Lui seul connaît la manière de sortir d'Asgard autrement que par le Bifröst. Mais Loki pourra-t-il parole? 

Bien que le film renferme un feu roulant d'action et d'effets visuels réussis, ce deuxième Thor ne s'élève pas au-dessus de la masse dans les films du genre. Que ce soit Iron Man, Avengers, Captain America ou bien Thor, les histoires des héros de l'écurie Marvel demeurent toujours dans le même moule, avec des pouvoirs surnaturels, mais pris au piège dans des conventions scénaristiques trop établies. Les invraisemblances dans un tel film sont normales et aussi voulues, mais il est inacceptable de nous faire avaler tant de coïncidences bien plus inexplicables. Et en comparaison, la série The Dark Knight s'avérait nettement supérieur en terme de scénario, d'interprétation et de réalisation.

L'acteur Tom Hiddleston, l'interprète de Loki, vole chaque scène dans lequel il apparaît par son ambivalence, son humour, son machiavélisme, mis aussi par une vulnérabilité assumée, car il admire profondément son frère Thor. Chaque fois qu'il n'est pas à l'écran on s'ennuie, même si Chris Hemsworth est imposant et excellent dans le rôle principal. Malheureusement, le reste de la distribution n'est présente que trop sommairement dans le récit.

Cela dit, des caméos amusants sont présents, dont celui du vénérable créateur de la bande dessinée, monsieur Stan Lee. Mais on sourira de voir Captain America y faire une brève apparition. En plus, deux scènes (que je n'ai pas vues) sont présentées lors du générique de fin.

Les pions sont placés pour une éventuelle suite, mais sachez que ceux qui suivent la série Agents of S.H.I.E.L.D. pourront voir les traces du passage de Thor sur Terre lors de l'épisode du 19 novembre prochain. Au moins, nous sommes certains que Thor sera de retour à l'été 2015 avec ses compagnons des Avengers.

mercredi 6 novembre 2013

Pas trop impressionné par les Canadiens

La saison n'est vieille que de seize rencontres, mais je ne suis pas du tout impressionné par les Canadien et surtout par Michel Therrien. En fait, je trouve qu'il y a un incroyable manque de chien dans cette équipe. On semble encore assis sur ses lauriers après la belle courte saison de 48 matchs de l'an dernier. Mais on oublie qu'on a été plantés en 5 matchs par Ottawa. On attend encore que Carey Price gagne des matchs, on se contente seulement en disant qu'il sauve ses coéquipiers de défaites certaines. Bahhh!

Lars Eller, Alex Galchenyuk et Brendan Gallagher ont débuté la saison sur les chapeaux de roue, mais depuis une dizaine de matchs, ils sont au neutre. La preuve, Lars Eller n'a obtenu que deux passes lors des onze dernières rencontres. Ce n'est pas les gros chars. Et qui prend la relève? Max Pacioretty, le supposé leader offensif de la formation, a été blessé encore plus souvent qu'à son tour et son compagnon de trio, David Desharnais, est incapable de retrouver sa touche d'il y a deux ans. Tomas Plekanec fait bien avec Brian Gionta, mais c'est insuffisant. Et on ne peut pas attendre que Subban et Markov fassent tout le travail offensif, ce sont des défenseurs tout de même.

Michel Therrien a déjà mené les Penguins en finale de la Coupe Stanley en 2008, mais on dirait qu'il n'a pas amélioré sa façon de coacher. Lors des dernières séries, il a été complètement mis dans sa petite poche par Paul MacLean. Et ça n'avait pas sa raison d'être. Il pointe en public ses joueurs pour leur manque d'effort, pour leurs erreurs, mais il devrait plutôt le faire sans les regards des journalistes prêts à tout pour le moindre scoop et pet de travers. Et en plus, il place des joueurs de quatrième trio (Parros) à des moments importants dans le match. Parros a été -3 vendredi et était sur la glace pour le but égalisateur des Blues hier soir en troisième. Que fait Parros sur la glace en troisième avec un pointage aussi serré?

Halak: 3-0 et 0,97 vs le CH
Je décèle un manque de désir de vaincre, un manque de volonté. Ça fait trois fois que le Canadien affronte Jaroslav Halak depuis qu'il est rendu à St-Louis et à chaque reprise, c'est le Slovaque qui s'est sauvé avec la victoire. Il n'a accordé que trois buts en trois rencontres. Au lieu de se contenter de prétendre qu'on a bien fait de garder Price, prouvez-le donc en battant Halak. À mon sens, ça aurait bien plus de valeur que des paroles.

Qui plus est, l'occasion était fantastique samedi dernier de relever un défi de taille, soit celui d'affronter une équipe qui n'avait perdu qu'une seule fois cette saison, l'Avalanche du Colorado, en plus dirigée par l'ex-gardien étoile du CH Patrick Roy. Encore là, malgré un effort louable, les Canadiens ont baissé pavillon.

Vouloir gagner, ce n'est pas juste donner son possible, c'est tout faire pour gagner, c'est harceler l'autre équipe, c'est ne pas lâcher tant que la victoire n'est pas acquise.

Parros: 4 PJ, 32 PUN, -4
On a mis sous contrat des gros joueurs comme George Parros et Douglas Murray. Ils sont gros, certes, mais pas très mobiles et surtout pas très habiles. Jeter les gants ne sert à rien, à moins pour réveiller sa formation. Parros ne réveille pas sa formation s'il est planté à chaque combat.

Je suis d'avis que Marc Bergervin doit trouver du renfort et vite parce que ce début de saison est plutôt sur le «cruise control» et il sera peut-être trop tard pour réparer les pots cassés en janvier. Parallèlement, il devrait s'assurer de garder les services de Pk Subban pour une très longue période.

Et cessez de me faire croire que Carey Price est un grand gardien. Il ne livre pas la marchandise en temps opportun. Hier soir, c'était un temps opportun.

lundi 4 novembre 2013

Le ssss4 novembre au soir

Nous sommes le 4 novembre 2013, ou plutôt le ssss4 novembre au soir. On se souviendra qu'il y a plusieurs années, l'ancien Premier ministre Jean Chrétien avait sorti cela dans une allocution quelconque. On se moque encore de ce commentaire digne de cet homme avec les pieds quelques fois dans la bouche.

Maxime Pedneaud-Jobin est le nouveau maire de Gatineau

Le 3 novembre, c'était la grande journée des élections municipales au Québec. Les citoyens de plusieurs villes québécoises devaient choisir non seulement un nouveau maire, mais aussi les conseillers municipaux. À Gatineau, le maire sortant Marc Bureau sollicitait un troisième mandat, mais il a été battu par une forte majorité par Maxime Pedneaud-Jobin, anciennement conseiller municipal. Un changement qui s'avérait nécessaire dans une ville où la grogne se faisait sentir avec l'arrivée du Rapibus et l'absence chronique du maire dans les tribunes.

Pedneaud-Jobin a récolté 52,61% des voix contre 36,3% pour le charismatique et énergique Marc Bureau. La population désirait clairement un changement de maire, mais la décision a été pris durant la dernière semaine parce que Bureau a dominé à peu près tous les sondages depuis le début de la campagne. Au lieu de capitaliser, Bureau a continué à se terrer, comme un ver de terre, même quand la mise en service du Rapibus a été officialisée les 19 et 20 octobre derniers. Devant les problèmes rencontrés, il s'est contenté de dire que le Rapidus nécessitait du rodage et de l'ajustement. Bien sûr qu'un nouveau produit nécessite du rodage et de l'ajustement, mais au lieu d'écouter la population, il s'est peinturé dans les murs de l'hôtel de ville.

Pedneaud-Jobin a promis d'agir rapidement au sujet du Rapibus. Il a même dit qu'il proposait de prendre les commandes de la présidence de la STO pendant une période de six mois. De la folie pure et simple selon moi, surtout pour un homme avec de jeunes enfants. Il devrait plutôt s'assurer de choisir une personne de confiance qui pourra régler le cas de cette dépense de 255 millions.

De plus, la construction du nouveau centre Guertin traîne de la patte et on peut douter que l'amphithéâtre sera prêt en 2015. Constamment dans ce projet, Bureau a cédé des acquis comme le nombre de sièges ou a voulu réviser les plans, mêlant trop la bureaucratie à un projet qui doit être mené avec bien plus dynamisme.

Marc Bureau a convenu que les moyens financiers dont il disposait n'étaient pas ceux d'Action Gatineau, le parti de Pedneaud-Jobin. Mais tabarouette, il est le maire, le candidat # 1, ne devrait-il pas avoir un budget qui a du bon sens? Qui plus est, avait-il besoin de dépenser des milliers de dollars seulement pour se présenter à des débats auxquels il était invité. Il s'est tiré dans le pied, d'aplomb. C'est à croire qu'il ne voulait pas revenir au poste de premier magistrat.

Le nouvel ère qui débute maintenant sera intéressant et surtout, bien plus dynamique. Ça ne veut pas dire que ce sera une période faste pour la ville. Mais au moins, on aura un maire présent.

RÉSULTATS COMPLETS

1- Maxime Pedneaud-Jobin 40 805 voix (52,61%)
2- Marc Bureau 28 089 (36,3%)
3- Jacques Lemay 7480 (9,6%)
4- François P. D'Aoust 1266 (1,6%)

samedi 2 novembre 2013

Se résoudre à la victoire des Red Sox

La Série mondiale s'est terminée le 30 octobre alors que les Red Sox ont vaincu les Cardinals en six rencontres. Comme d'habitude, tout a souri aux hommes de John Farrell et ils remportent donc un troisième titre depuis 2004. Pas si mal pour une équipe qui a connu 86 années de vache maigre entre 1918 et 2004. Mais moi, je ne peux pas blairer Boston.

Vous allez me dire que je les trouve pouilleux avec leur barbe? Oui. Mais cette barbe c'est quoi? Ce n'est qu'une réplique envers les Yankees de New York qui eux n'ont pas le droit de porter la barbe, ni les cheveux longs. Une vieille règle de George Steinbrenner. C'est comme si la seule autre équipe qui importe dans la tête de Boston, ce sont les Yankees.

Le lendemain de la victoire, un journal de New York titrait ceci: «8 down, 19 to go», en référence aux huit victoires des Red Sox en Série mondiale, mais aussi aux 19 qu'il leur reste à gagner avant de rattraper les Bombardiers du Bronx. Aussi bien dire que ça n'arrivera jamais.

Qui d'autre que David Ortiz a remporté le titre de joueur par excellence de la série. Un honneur pleinement mérité. Il n'a pas laissé une seule seconde de répit aux lanceurs adverses en frappant pour une moyenne de .688. Ironique, car il n'avait frappé que pour la microscopique moyenne de .091 contre les Tigers lors de la série précédente.

Pour Boston, cette victoire va au-delà du baseball. C'est un baume sur une ville qui a vécu des événements horribles lors du marathon de Boston en avril dernier. On se souviendra que deux bombes avaient explosé tout près de la ligne d'arrivée tuant trois personnes et en blessant plusieurs autres.

En espérant que les Blue Jays prennent de bonnes décisions afin d'être à la place des Red Sox l'an prochain. Mais la première décision intelligente serait de montrer la porte au pire gérant de leur histoire, j'ai nommé John Gibbons.