jeudi 29 septembre 2011

L'histoire se fait à minuit!

J'avais un boulevard ouvert devant moi, plus aucune voiture ne pouvait m'empêcher d'avancer et ultimement manquer cette soirée de baseball où deux places en séries étaient disponibles et où quatre équipes se les disputaient.

Ligue Nationale

Les Braves détenaient une confortable avance pour le titre de meilleur deuxième au début de septembre. En maintenant simplement une fiche supérieure à .500, le tour était joué. Mais leur fiche de 8 victoires et 17 défaites (avant le match d'hier) les a amené à être à égalité avec les Cards de St-Louis qui ont maintenu un rythme d'enfer en remportant 17 de leurs 25 duels. Et hier, c'était le match de l'année pour ces deux formations. D'une part, les Braves recevaient les puissants Phillies de Philadelphie, déjà assurés des honneurs dans la Nationale. Avec leur as Tim Hudson, les hommes de Freddi Gonzalez avaient de fortes chances d'y arriver. Mais voilà... Les Braves contrôlaient le match 3-1 après six manches. En septième, les Phillies ont réduit l'écart à 3-2. Les espoirs encore présents, mais il devenait impératif de gagner car les Cards étaient en train de se payer un pique-nique à Houston en désintégrant les Astros. En début de 9e manche, avec leur jeune stoppeur sur la butte, les Braves avaient de fortes chances de s'en sortir, le droitier de 23 ans avait réussi 46 sauvetages cette année. MAIS... dans cette situation où la pression était extrême, il a croulé en accordant un petit point, celui égalisateur. Kimbrel ne l'avait pas: un coup sûr, trois buts sur balles, un point, mais c'est une chance qu'il n'en ait pas donné plus! C'est en 13e manche que les Phillies ont tranché le débat face à un autre releveur chancelant des Braves, le droitier Scott Linebrink. Pendant ce temps, les Cardinals avaient lessivé les Astros 8-0 et ils attendaient avant de savoir s'ils allaient sabrer le champagne ou disputer un match-suicide.

Ligue Américaine

C'est sans doute dans la Ligue Américaine que l'histoire a semblé être écrite par Walt Disney lui-même. Au 1er septembre, les Red Sox avaient une avance de 9 matchs sur les Rays dans la course au meilleur deuxième. Tout allait pour le mieux pour les hommes de Terry Francona. Puis l'hécatombe... défaites après défaites après défaites, les commandes ne répondaient plus. De leur côté, les Rays grugeaient l'avance des Sox tranquillement, mais sûrement. Pour les trois derniers matchs, les duels semblaient même inégaux et en faveur des Red Sox. Ces derniers affrontaient les pauvres Orioles, détenteurs du dernier rang dans la section Est de l'Américaine. Mais quoi de plus motivant pour une équipe de dernier rang que de jouer les trouble-fête? Quant à eux, les Rays avaient la lourde tâche de se débarrasser des Yankees. Ouch! Mais menés par le talentueux joueur de 3e but Evan Longoria, les Rays ont mis les champions et riches Yankees KO. Outre la victoire magique d'hier, le triple-jeu amorcé justement par Longoria mardi soir a été un point tournant dans cette course au 4e as, car à leur retour au bâton, alors qu'ils tiraient de l'arrière 3-2, les Rays ont pris les devants 5-3 grâce à la claque de trois points de Matt Joyce. Cette victoire amenait les deux équipes à l'ultime affrontement de mercredi.

À Baltimore, les Red Sox menaient 3-2 en fin de 9e, il y avait deux retraits, Jonathan Papelbon venait de passer les deux premiers frappeurs dans la mitaine, puis à grands coups de double, les Orioles ont créé l'égalité. Finalement, Robert Andino a frappé un simple qui aurait dû être capté par le voltigeur de gauche Carl Crawford (un ancien Rays). Les Orioles gagnaient 4-3, les Red Sox devaient attendre le résultat en Floride.

À Tampa, les Yankees étaient en train de massacrer les Rays au point où l'as partant des Floridiens, David Price, a dû céder sa place après quatre manches de travail. Les hommes de Joe Girardi avaient le contrôle de la rencontre par 7-0, malgré qu'ils aient utilisé un comité de releveurs afin de sauver les bras de leurs meilleurs lanceurs. Les Rays avaient légèrement menacé, mais c'est en 8e que le toit du Tropicana Field faillit se soulever. Les buts étaient remplis, aucun retrait. Sam Fuld a soutiré un but sur balles; 7-1. Sean Rodriguez a été atteint d'un lancer; 7-2. B.J. Upton a frappé un ballon sacrifice; 7-3. Puis ce fut le tour d'Evan Longoria... deux coureurs sur les buts; circuit de 3 points; 7-6. Mais le tour n'était pas joué... surtout qu'à Baltimore, les Red Sox menaient toujours 3-2. Puis le miracle suivant arriva; deux retraits, un balle et deux prises contre Dan Johnson et sa moyenne de .108!!! Et puis BANG! Circuit solo; 7-7. Enfin, en douzième, 3 minutes après que les Red Sox aient échappé la victoire, Evan Longoria, encore lui, donnait le coup de grâce et envoyait son équipe en séries avec un circuit en solo; 8-7 Rays. Le héros du match venait de faire encore un jeu spectaculaire en épinglant un coureur au 3e coussin après avoir capté un roulant.

Wow! Quelle soirée de baseball ce fut, l'une des meilleures depuis longtemps, certains même parlent depuis toute l'histoire.

lundi 26 septembre 2011

Star Wars

Star Wars (La Guerre des Étoiles) fascine depuis 1977. Près de 35 ans après sa sortie, les légions de fans sont encore fous de cette série légendaire qui leur a fait découvrir des personnages et des univers incroyables.

Qu’est-ce qui rend justement Star Wars si spécial? Les héros? Les méchants? Les vaisseaux spatiaux? Les bêtes exotiques? Les robots? Tout cela et plus encore, parce que l’univers de George Lucas amène les spectateurs à rêver et à s’identifier à tous ces personnages.

Selon George Lucas, l’épopée devait compter en tout neuf films. Mais c’est avec le quatrième épisode que la série a débuté en 1977. Suivi en 1980 du 5e et en 1983 du 6e. Lucas avait promis de revenir à la charge avec les origines de Darth Vader. Entre temps, il a offert des épisodes sur les Ewoks, oursons en peluche du Retour du Jedi et quelques autres séries dérivées.

On annonce en 1995 que Star Wars reviendra, George Lucas travaille à la rédaction des scénarios de nouveaux épisodes. Entre temps, pour souligner le 20e anniversaire de la sortie de Star Wars, on lance la série originale au cinéma avec des séquences inédites ajoutées et quelques modifications aux effets visuels. C’est finalement en 1999, 14 ans après le Retour du Jeudi qu’une nouvelle série originale de Star Wars envahit les écrans. On y traite de l’origine de Darth Vader et de son alter ego Anakin Skywalker.

Star Wars, ce n’est pas seulement des films. C’est des séries animées, des bandes dessinées, des romans, des jeux vidéo, des jouets, des articles promotionnels époustouflants. Mais en ce qui me concerne, ce sont six films qui ont marqué le cinéma de science-fiction.

Regard sur la série cinématographique de la Guerre des Étoiles.

STAR WARS (La Guerre des Étoiles) (1977). Afin de s’ajuster à la réalité de la nouvelle série, le titre a été reformulé en Star Wars : Episode IV – Un nouvel espoir. L’Empire galactique contrôle tout, mais une poignée de rebelles s’efforce de défier l’autorité suprême. Par hasard, deux droïdes se retrouvent sur Tatooine et sont recueillis par l’oncle de Luke Skywalker, jeune homme dont le père était un grand chevalier Jedi. Retrouvant la trace d’Obi-Wan Kenobi, pour qui un message de la princesse Leia était destiné, Luke Skywalker s’envole à bord du Faucon Millenium avec l’intrépide Han Solo et son copilote Chewbacca. Le groupe vole au secours de la princesse Leia retenue prisonnière sur l’Étoile Noire, la base sidérale du maléfique empire, commandé par Darth Vader et le Seigneur Tarkin. Le groupe reviendra à temps avec l’alliance rebelle pour anéantir l’Étoile de la Mort lors de la bataille de Yavin. La légende de la Guerre des étoiles nait donc avec ce film et l’univers trouvera des millions partout à travers le monde. Le film lancera la carrière de l’un des acteurs les plus rentables et appréciés de tous les temps : Harrison Ford. Pour souligner le 20e anniversaire de la sortie, George Lucas a ajouté quatre minutes au film et a modifié quelques scènes en y ajoutant des effets numériques. Plusieurs fans purs et durs n’ont pas aimé… et n’aiment toujours pas.

THE EMPIRE STRIKES BACK (L’empire contre-attaque) (1980). Reformulé Star Wars : Episode V – The Empire Strikes Back en 1997. Trois après les événements de l’épisode IV, Darth Vader tente de retrouver le jeune Luke Skywalker et son groupe de rebelles en lançant des sondes aux confins de l’espace. Alors que leur base secrète est découverte, les rebelles sont attaqués par l’Empire et Vader. Pendant ce temps, Luke se dirige vers le système Dagobah pour y recevoir les enseignements de Yoda, maître Jedi. De leur côté, Han Solo, Leia, Chewbacca et C3PO tentent d’échapper à l’Empire. Afin de convertir Skywalker vers le côté obscur de la Force, Darth Vader tend une embuscade au groupe de Solo afin d’attirer le jeune Jedi. Han Solo est alors mis en congèlation carbonique et Luke Skywalker doit affronter Darth Vader qui lui fera une révélation aux conséquences tragiques. Ultimement, Skywalker réussit à s’échapper et à rejoindre le groupe de rebelles. Considéré par plusieurs fans et critiques comme le meilleur film de toute la série, autant la première que la seconde. Les personnages sont mis dans des situations extrêmes et ils doivent trouver le moyen de s’en sortir. Le fait saillant : la révélation de Darth Vader à Luke Skywalker. Une édition spéciale a été lancée en 1997, quelques semaines après Star Wars Episode IV.

THE RETURN OF THE JEDI (Le Retour du Jedi) (1983). Reformulé Star Wars: Episode VI – The Return of the Jedi. Les amis de Han Solo, Luke, Leia, Lando, Chewie et les droïdes vont le secourir sur Tatooine où il est retenu prisonnier au palais de Jabba le Hutt, ignoble bandit à qui Solo devait une fortune. Après l’avoir sauvé, le groupe rejoint l’alliance rebelle qui prévoit de lancer une attaque sur une nouvelle Étoile de la Mort en construction en orbite de la petite lune d’Endor. L’Empereur supervise d’ailleurs la phase finale de la construction de la base sidérale. Celui-ci ordonne à son protégé, Darth Vader, d’amener Luke Skywalker à se convertir au côté obscur de la Force. Ce dernier devra encore affronter son père (Vader) devant l’Empereur pendant que le groupe mené par Han Solo est sur la lune et tente de détruire la source d’énergie du générateur de l’Étoile de la Mort avec l’aide de véritables ours en peluche, les Ewoks. Quant à lui, Lando est avec le reste de la flotte rebelle afin de détruire le générateur de l’astre maléfique. Mais l’Empereur attend les rebelles de pied ferme et parvient presque à les éliminer. Cependant, Calrissian réussit à faire exploser l’Étoile pendant que Darth Vader sauve la vie de son fils en tuant l’Empereur. George Lucas a voulu aller chercher un public plus large avec la présence des Ewoks, attendrissant les jeunes enfants suite à un box-office moins élevé avec l’Empire contre-attaque. La stratégie s’est avérée positive, mais dans les premières ébauches du scénario, les rebelles devaient se retrouver sur Kashyyyk, la planète Wookiee. La version retouchée lors de la sortie DVD montre Hayden Christensen, interprète de Anakin Skywalker, lorsque Luke voit les «fantômes» de son père, Obi-Wan et Yoda. Plusieurs fans crient encore au scandale.

Les années passent et Star Wars devient une série-culte. Les films sont vus et revus aux chaînes spécialisées comme Super Écran puis dans les clubs vidéo. Et George Lucas annonce qu’il a l’intention de raconter l’origine de ses personnages, particulièrement Darth Vader, connu aussi sous le nom d’Anakin Skywalker. Lucas commence à écrire le scénario de l’Épisode I en 1995, recrute son casting et début le tournage en 1997, près de deux ans avant la sortie prévue de mai 1999. Une bande-annonce paraît 7 mois avant le grand jour et les fans ont l’eau à la bouche, mais d’autres ont des craintes…

STAR WARS : EPISODE I – THE PHANTOM MENACE (Le Menace fantôme) (1999). Deux Jedi sont envoyés sur la planète Naboo pour négocier l’annulation d’un blocus commercial. Rapidement, les deux Jedi sont piégés. Sur Naboo, ils obtiennent l’aide de Jar-Jar Binks, un hurberlu guerrier Gungan qui les amène à la Reine Amidala. Voulant avertir le Sénat des intentions malveillantes des hommes derrière le blocus, les Jedi et la Reine décident de se rendre sur Coruscant, mais leur vaisseau a subi des dommages et ils sont contraints de se poser sur Tatooine. Là-bas, ils feront la connaissance d’un jeune homme aux habiletés prodigieuses, Anakin Skywalker. Persuadé qu’un destin particulier l’attend, le maître Jedi Qui-Gon Jinn convainc la mère du jeune garçon de les accompagner et de le présenter à Yoda. Mais le menace fantôme voile ses intentions et un Sith affrontera les Jedi sur Naboo. Au premier coup d’œil, la production est nettement plus spectaculaire que ses prédécesseurs, les effets spéciaux sont réussis, mais il y en a trop. Trop de tout, faisant contraste aux premiers films qui gardaient une certaine réalité malgré le contexte fantastique. De plus, la tendance puéril du récit a déplu à bons nombres de fans. Selon eux, George Lucas a dénaturé son récit afin de plaire à un public élargi, sachant qu’il avait déjà acquis son premier public. Sans oublier que Lucas a confié à lui-même la direction du film, une chose qu’il n’avait pas faite depuis 22 ans, soit depuis le premier Star Wars. Il est clair que la direction d’acteurs fait défaut et que le scénario sonne parfois creux, ce qui n’était pas le cas lors de la première série. Fait amusant, E.T. fait une apparition quelques instants après que la Reine demande une motion de censure.

STAR WARS : EPISODE II – ATTACK OF THE CLONES (L’Attaque des Clones) (2002). 10 ans après les événements de l’Épisode I, une tentative d’assassinat est perpétrée envers la sénatrice Amidala. Les Jedi Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker sont chargés d’en savoir plus sur cet attentat. D’une part, le jeune Skywalker devient le garde du corps de la jeune sénatrice et Obi-Wan Kenobi enquête pour savoir qui en est l’auteur. Cela le mène sur Kamino, où il apprend que des millions de clones sont en formation afin de former la future armée de la République. Pendant qu’il doit veiller sur Amidala, Anakin tombe amoureux d’elle, ce qui est contraire est serment du Jedi. La suite est moins enfantine que la Menace fantôme, mais encore une fois, il y a un peu trop de tout, des effets paraissent parfois inspirés d’un jeu vidéo, ce qui enlève du réalisme et qui déconnecte nettement de la première série. C’est à se demander si on est dans le même univers, malgré la présence de personnages connus. Autant les décors sur des planètes étaient naturels auparavant, autant ils sont tous digitalisés aujourd’hui. Finalement, les dialogues amoureux ne sont pas inspirants et on se demande à la fin comment les deux amants font pour succomber à leurs charmes.

STAR WARS : EPISODE III – REVENGE OF THE SITH (La Revanche des Sith) (2005). La guerre fait rage et Anakin Skywalker est de plus en plus torturé entre le bien et le côté obscur de la Force. Le Sénateur Palpatine manigance toutes sortes de stratagèmes pour emmener le protégé d’Obi-Wan dans ses rangs, offrant la possibilité à Skywalker d’être ses yeux dans le conseil des Jedi. Outrés, le conseil Jedi désire que Anakin rapporte tous les faits et gestes du chancelier. Au final, Anakin Skywalker tourne le dos au bien et passe au côté obscur de la Force et sème le mal sur son passage. Abasourdi d’apprendre que son nouvel ancien protégé a commis tous ces actes barbares, Obi-Wan Kenobi se rend sur l’astre volcanique de Mustaphar pour éliminer Skywalker. Au terme d’un duel épique, le jeune homme est lourdement amputé et il doit être opéré d’urgence afin que sa vie soit sauvée. Mais il devra arborer l’armure que l’on connaît. Pendant ce temps, la sénatrice Amidala met au monde des jumeaux, Luke et Leia, qui seront confiés à des personnes de confiance. La Revanche des Sith est de loin l’épisode le plus noir de toute la série et j’oserais même dire le plus violent. Certaines scènes sont cruelles, mais nécessairement à la compréhension de la transition maléfique de Anakin Skywalker/Darth Vader. Les dialogues sont mieux construits, même si certains sont quand même risibles et insérés au mauvais endroit. La direction d’acteurs est somme toute meilleure, mais on sent que le jeune Hayden Christensen manque nettement de charisme et d’émotions dans son jeu. Mais au moins, la qualité du film sauve la face d’une série qui aurait pu être aussi épique que celle que nous avons connue étant petits.

Après cette dernière aventure, un film d’animation et une série télévisée ont vu le jour. Les fans purs et durs grincent encore, mais beaucoup se nourrissent de tout ce qui est Star Wars. On doit compter un nombre assez impressionnant de parodies de Star Wars, qui sont la plupart du temps des hommages. On pense à Spaceballs (1987) ou bien à Fanboys (2008) et à Family Guy. Récemment, des fans de la première heure ont produit et lancé le film The People vs George Lucas, documentaire qui dénonce le travail du créateur de la série à partir des préquelles. Ils disent entre autres que Lucas a dénaturé l’œuvre, ce qui n’est pas tout à fait faux.

Ce n’est pas tout à fait faux parce que George Lucas a voulu viser un grand public pour sa nouvelle série et plusieurs aspects sont nettement enfantins. De plus, les effets visuels et la technologie semble plus avancée pour une histoire qui se déroule au moins 30 ans avant la première série. Finalement, la pauvreté de certains dialogues et l’absence de cet aspect mythique qui a fait de Star Wars ce qu’elle est en dérange plus d’un. Mais Lucas a voulu en quelque sorte créé un meilleur lien entre ses deux trilogies.
Est-ce que Star Wars reviendra au cinéma? Peu probable, surtout que le cinéaste est âgé de 68 ans. Se lancer dans une nouvelle aventure prendrait de 10 à 15 ans de sa vie. Il y a fort à parier qu’il ne laisserait pas cela à d’autres. On disait que la série devait compter au total 9 films, il semble qu’il y en ait trois qui ne verront jamais le jour. Sauf que Star Wars ne mourra jamais tellement sa popularité est grande.

samedi 24 septembre 2011

Outrage au tribunal

Le vindicatif napoléonien Billy Lemontagnard a appris une vilaine nouvelle hier. Sa femme s'est inscrite sur Facebook sans lui en parler. Il est outré. Il n'aime pas Facebook car ses élèves sont sur Facebook. Ses amis aussi, mais ça ne compte pas. Pendant ce temps, je me suis inscrit à Google+.

Matchs pré-saison: intérêt zéro!

Le Canadien commençait ses matchs préparatoires mardi dernier face aux Stars de Dallas. Si ce match excitait le poil des jambes de nombreux fans qui avaient sombré dans un état dépressif depuis l'élimination du printemps dernier, pour ma part, cette rencontre (et toutes les autres) me laissait complètement de glace. La raison? Aucun suspense, aucun intérêt, aucun tiraillement intérieur. Sérieusement, vous vous attendez à une surprise?

On sait tous que l'équipe est faite à 99% et que seule une modeste recrue aura sa chance de se faire valoir, probablement parce que Markov ne sera pas prêt à temps pour le début de la saison. Ai-je envie de voir Erik Cole dans l'uniforme? Euh... Je l'ai déjà vu dans celui des Hurricanes, je sais à quoi il ressemble. Carey Price? Lui, j'aime bien l'oublier.

La vraie saison commence le jeudi 6 octobre à Toronto. Et oui, encore à Toronto. Ce n'est seulement qu'à ce moment que je serai rivé à mon écran de télévision. D'ici là, je laisse aux sportifs de salon et aux journaleux sur leur gros nerf (Michel Villeneuve) nous raconter des romans à l'eau de rose sur la préparation du CH en vue de la saison.

Cependant, je prépare mes pools.

On peut voir ci-haut la photo de Michel Villeneuve, animateur de Amateurs de Sports sur les ondes du 98,5 fm. Il aborde les matchs pré-saison comme s'ils étaient des combats de gladiateurs romains et que la vie de chacun des joueurs et des équipes était en jeu. C'est avec ce genre de clown que des partisans s'enflamment inutilement. Un autre Michel, Bergeron celui-là, est en extase devant les prouesses du premier choix au dernier repêchage, le défenseur Nathan Beaulieu. Après deux minutes, Bergeron le veut dans la grosse équipe. Quel ignorant!

Je prépare toujours mes pools et je les ignore.

lundi 19 septembre 2011

Le Roi Lion rugit de nouveau et Star Wars triomphe encore

Le Roi Lion a rugi une nouvelle fois sur les écrans nord-américains. L'un des films les plus lucratifs de l'histoire de Walt Disney a dominé ses adversaires au box-office avec une récolte de 30,1 millions de dollars, 15 millions de plus que son plus proche poursuivant, le film Contagion. Preuve irréfutable que les classiques ne meurent jamais et qu'une nouvelle génération de fans se plaira à voir et à revoir les aventures de Simba jusqu'à ce qu'ils aient des enfants...

Là où je veux en venir, c'est que l'industrie du cinéma ne cherche qu'à créer des suites, des remakes, des recharges, des spin-offs, des revisitations, des préquelles, des variations sur le même thème, mais cette industrie oublie que les oeuvres originales peuvent encore aller chercher un public et qu'il n'est pas nécessaire de toujours penser à remettre au goût du jour un film ordinaire si c'est pour lui faire goûter le boudin pourri.

STAR WARS

Même chose avec le coffret complet de Star Wars qui paraissait vendredi dernier pour la première fois en format Blu-ray. Quelle belle occasion pour les pères de famille comme moi de montrer à mon enfant ce qu'est le phénomène de la Guerre des étoiles. Et quand on revoit la série, on est complètement soufflé de nouveau tellement la qualité du produit est renversante. Il me semble même avoir remarqué certaines nouveautés dans quelques scènes tout au long des trois films de la série des épisodes IV, V et VI.

Donc, si vous n'avez rien à faire et un peu d'argent, allez voir Le Roi Lion et achetez le coffret Star Wars.

jeudi 15 septembre 2011

Au cinéma en octobre

Je continue aujourd’hui mon survol des films qui paraitront dans les cinémas cet automne. Dans le présent billet, vous prendrez connaissance des sorties du mois d’octobre.

Veuillez noter que toutes les dates sont sujettes à changement et que d’autres sorties peuvent s’ajouter après la publication du présent billet.

7 octobre

LE BONHEUR DES AUTRES. Réalisé par Jean-Philippe Pearson. Avec Michel Barrette, Louise Portal, Julie Le Breton et Marc-André Grondin. Un père de famille abandonne femme et enfants de 8 et 10 ans. Il revient vers eux 20 ans plus tard en leur apprenant qu’il a rencontré une jeune femme de 30 ans qui attend un enfant. L’ex-femme et les enfants se sentent bafoués devant le retour du père absent.

THE DIRTY GIRL. Réalisé par Abe Sylvia. Avec Milla Jovovich, Juno Temple et William H. Macy. Une jeune fille et un jeune homme décident de quitter leur domicile vers la Californie afin d’y trouver un monde meilleur.

FRENCH IMMERSION. Réalisé par Kevin Tierney. Avec Pascale Bussières, Karine Vanasse et Jacob Tierney. Un groupe de jeunes dans un camp de vacances sont soumis à une règle stricte : ils ne peuvent que parler français. Partout où ils rendent, des espions les guettent au cas où ils utiliseraient la langue de Shakespeare.

THE IDES OF MARCH (Les marches du pouvoir). Réalisé par George Clooney. Avec George Clooney, Ryan Gosling, Paul Giamatti, Philip Seymour Hoffman et Marisa Tomei. Le jeune attaché de presse d’un candidat aux élections présidentielles est témoin des coups bas et de l’hypocrisie (en politique, quoi de plus normal) des rivaux. À VOIR.

REAL STEEL (Gants d’acier). Réalisé par Shawn Levy. Avec Hugh Jackman, Kevin Durand et Evangeline Lilly. À une époque où les boxeurs sont remplacés par des robots, un ancien boxeur devient le promoteur d’un de ces robots gladiateur du ring. Science-fiction sportive… intéressant. À VOIR.

WANDERLUST. Réalisé par David Wain. Avec Jennifer Aniston, Justin Theroux et Paul Rudd. Alors qu’ils sont dans l’obligation de retourner dans leur famille, un couple s’arrête dans une commune où ils voient la vie d’un autre œil.

14 octobre

THE BIG YEAR (La grande année). Réalisé par David Frankel. Avec Owen Wilson, Jack Black et Steve Martin. Trois hommes doivent se surpasser et se dépasser dans une compétition d’ornithologie. Pas de doute, un succès comique assuré. À VOIR.

FOOTLOOSE. Réalisé par Craig Brewer. Avec Kenny Wormald, Julianne Hough et Dennis Quaid. Un jeune homme arrive dans une ville où la musique forte et la danse ont été interdits suite à un grave accident ayant coûté la vie à cinq adolescents. Mais le jeune blanc bec n’a pas l’intention de jouer au bridge avec les vieux de quartier bien longtemps. Comme le veut maintenant la mode hollywoodienne, on fait des remakes des films des années 80. Vous voulez vous faire plaisir? Louez, achetez ou téléchargez Footloose, version 1984. À ÉVITER.

MARÉCAGES. Réalisé par Guy Édoin. Avec Luc Picard, Pascale Bussières et Gabriel Maillé. Dans les Cantons de l’Est, les Santerre doivent combattre la sécheresse qui sévit sur leur ferme laitière, mais aussi vivre un drame qui les amènera à se pardonner les uns, les autres.

THE SKIN I LIVE IN. Réalisé par Pedro Almodóvar. Antonio Banderas, Elena Anaya et Blanca Suárez. Depuis que sa femme a subi des dommages graves à sa peau à la suite d’un accident de voiture, un éminent plasticien cultive une peau qui pourrait lui sauver la vie. Le réalisateur fait d’excellents films et celui-ci ne devrait pas faire exception. À VOIR.

THE THING (La Chose). Réalisé par Matthijs van Heijningen Jr. Avec Mary Elizabeth Winstead, Eric Christian Olsen et Joel Edgerton. En Antarctique, une équipe de chercheurs retrouve une creature dans la glace. Au fil des recherches, les scientifiques voient la «chose» se transformer et éliminer les acteurs avec un talent plutôt moyen dans des rôles de scientifiques. Ce qui me frappe le plus, c’est qu’on met un pétard de 27 ans dans le rôle d’une paléontologue. Et devinez quoi? C’est un remake d’un film de 1982 qui mettait en vedette Kurt Russell. Faites-vous plaisir, louez, achetez ou téléchargez l’original. À ÉVITER.

TEXAS KILLING FIELDS. Réalisé par Ami Canaan Mann. Avec Sam Worthington, Jeffrey Dean Morgan et Jessica Chastain. Deux policiers sont à la recherche d’un tueur en série qui mutilent ses victimes et les jettent dans des champs appelés «The killing fields».

21 octobre

PARANORMAL ACTIVITY 3 (Activité paranormale 3). Réalisé par Henry Joost et Ariel Schulman. Vous avez vu les deux premiers films où des activités paranormales sont filmés dans une sorte de faux documentaire à la Blair Witch Project? Pas moi. Mais comme Hollywood veut absolument faire sortir tout le jus d’un film au budget minuscule qui rapporte une grosse somme de fric, on voit des suites inutiles pendant des lunes. À ÉVITER.

THE THREE MUSKETEERS (Les trois mousquetaires). Réalisé par Paul W.S. Anderson. Avec Milla Jovovich, Logan Lerman, Orlando Bloom, Christoph Waltz, Ray Stevenson, Juno Temple et Mads Mikkelsen. Une nouvelle mouture du célèbre roman d’Alexandre Dumas, tourney en 3D avec beaucoup d’action. Le casting semble aussi de première classe avec des acteurs de talent. En espérant que cette version ne soit pas aussi mauvais que celle de 2001 intitulée The Musketeer, un navet sans nom.

28 octobre

ANONYMOUS (Anonyme). Réalisé par Roland Emmerich. Avec Rhys Ifans, Derek Jacobi et Jamie Campbell Bower. Qui a véritablement écrit les œuvres de William Shakespeare? Sur un fond politique, le réalisateur des blockbusters les plus exagérés des dernières années amène quelques réponses à cette question. À VOIR.

IN TIME (En temps). Réalisé par Andrew Niccol. Avec Amanda Seyfried, Justin Timberlake et Cillian Murphy. Science-fiction où personne ne peut vivre au-delà de 25 ans, sauf les riches qui peuvent se «payer» des années supplémentaires. Andrew Niccol avait réalisé en 1997 l’un des plus brillants films de science-fiction en Gattaca. Peut-il répéter? À VOIR.

JOHNNY ENGLISH REBORN (Johnny English renaît). Réalisé par Oliver Parker. Avec Rowan Atkinson, Rosamund Pike et Dominic West. L’agent secret maladroit Johnny English reprend du service en tentant de stopper un groupe d’assassins visant à éliminer un chef d’état important. Un film loufoque destiné à toute la famille. À VOIR… EN FAMILLE.

LIKE CRAZY. Réalisé par Drake Doremus. Avec Anton Yelchin, Felicity Jones et Jennifer Lawrence. Une étudiante britannique tombe amoureuse d’un collègue américain dans le collège où ils étudient. Malheureusement, la jeune femme viole les conditions de son visa et se voit dans l’obligation de retourner au Royaume-Uni. L’amour survivra-t-il?

MONSIEUR LAZHAR. Réalisé par Philippe Falardeau. Avec Mohamed Fellag, Sophie Nélisse et Émilien Néron. Un enseignant algérien de 50 ans remplace à pied levé l’institutrice d’un groupe de 6e année décédée. Malgré un large fossé entre l’homme et les jeunes qui sont ébranlés par la perte de leur enseignante, ils arrivent à se rapprocher. Philippe a réalisé Congorama et plus récemment C’est pas moi, je le jure! L’histoire est inspirante. À VOIR.

THE RUM DIARY. Réalisé par Bruce Robinson. Avec Johnny Depp, Amber Heard et Aaron Eckhart. À Porto Rico dans les années 50, un journaliste ayant un fort penchant sur la bouteille, se retrouve au beau milieu d’un triangle amoureux impliquant un homme d’affaires un peu louche.

mercredi 14 septembre 2011

Nelly Arcan vs. Guy A. Lepage

Nelly Arcan était un écrivaine prolifique traitant de sujets où la femme occupait une place de premier plan, mais dans des contextes pas toujours roses. À travers ses romans, elle y racontait parfois des bribes de son passé, tortueux, mais aussi les craintes et les angoisses qu'elle ressentait. Lors de son passage à l'émission Tout le monde en parle du 16 septembre 2007, en marge de la publication de son roman À ciel ouvert, Arcan était «cuisinée» par l'animateur Guy A. Lepage, mais aussi par son fou du roi Dany Turcotte. S'ajoutait à ces deux hommes, le lecteur de nouvelles/journaliste Patrice Roy et l'humoriste Martin Matte.

Évidemment, Guy A. Lepage pose ses questions, relève des paroles qui ont été dites par Arcan. Visiblement, la jeune femme n'est pas à l'aise. Elle se sent comme un morceau de viande autour de quatre requins et d'une foule gagnée d'avance aux propos de son maître de cérémonie. Hypersexualité, culte de la beauté féminine, Arcan dénonce le regard des hommes sur la femme, mais elle a en elle ce besoin d'être belle aux yeux des hommes.

Nelly Arcan, de son vrai nom Isabelle Fortier, est retrouvée sans vie dans son appartement du Plateau Mont-Royal le 24 septembre 2009. Quelques écrits d'elle restaient à publier; le roman Paradis, clef en main et le recueil Burqua de chair, dans lequel la nouvelle La honte décrit son passage à l'émission de Guy A. Lepage. Bien que les noms ne soient pas mentionnés, les références sont claires et il faudrait être abruti pour ne pas les comprendre.

Évidemment, Lepage est triste de se retrouver mêlé à la controverse. Mais la structure de ses entrevues n'est pas bâtie en fonction de la fragilité de ses invités. L'animateur n'a pas été aussi cruel qu'avec d'autres, mais parfois, ce sont les invités et le fou qui s'en donnent à coeur joie. On voit bien la détresse de Nelly Arcan, qui aurait préféré se retrouver à 1000 lieues. Cette femme n'était pas armée pour ce type d'entrevue, mais aussi pour bien des facettes de la société.

Néanmoins, les gens devraient se parler. Si l'entrevue l'avait blessée, peut-être aurait-elle dû en discuter avec Lepage plus tard. Mais elle s'est servie de ce passage douloureux dans un récit testamentaire. Est-ce que le membre de RBO devrait se culpabiliser? Non. Je crois que Nelly Arcan connaissait bien l'émission de Guy A. Lepage et qu'elle connaissait aussi bien les conséquences. Si elle ne se sentait pas en mesure d'affronter une telle horde d'hommes aux yeux loucheurs, elle aurait dû demeurer tranquillement à la maison.

Mais jeter la pierre à l'un ou l'autre est inutile. Nelly Arcan était une jeune femme souffrant d'un mal intérieur. Dommage qu'une telle beauté ait décidé de fermer les livres.

jeudi 8 septembre 2011

11 septembre 2001: 10 ans après les événements

La question qui se pose depuis quelques jours est bien: «Où étiez le mardi 11 septembre 2001?» Pour ma part, j'étais agent de sécurité à l'usine Alma au Lac-St-Jean. Lorsque des employés d'Alcan ont commencé à parler des événements, c'est devenu l'unique sujet de conservation, l'importance de l'usine venait de prendre le bord pour cet instant. Lorsque je suis revenu à maison vers 18h30, les bulletins de nouvelles montraient tous les événements horribles et - faut se l'avouer - spectaculaires de la journée.

Quatre avions ont été détournés. Deux ont frappé les tours du World Trade Center, un autre sur le Pentagone et le dernier dans un champ de la Pennsylvanie. Ce crash était le vol 93 de la United Airlines et la cible était le Capitole. L'histoire veut que ce soit des passagers, mis au courant par leur famille des événements qui se sont produits à New York, qui aient tenté de reprendre le contrôle de l'appareil afin d'empêcher les terroristes d'atteindre une nouvelle cible.

Rapidement, le groupe islamiste Al-Qaïda a revendiqué les attentats coordonnés. Une haine des Arabes est montée subitement. Tout de suite, les Américains ont ciblé l'Afghanistan comme pays à détruire, là où se terrait supposément le commanditaire des attaques, l'ignoble Usama Ben Laden. Ce n'est que presque 10 ans plus tard que Obama a été tué. Évidemment, une organisation avec des ramifications aussi profondes peuvent remplacer leur chef à la vitesse de l'éclair.

George W. Bush était le président des États-Unis à ce moment. Ce dernier était dans une école lorsqu'on lui a appris la nouvelle. Curieusement, il n'avait pas l'air très surpris. Plus tard, il a adopté un ton dur en ayant la certitude que des terroristes avaient détourné les avions américains. Était-ce là un prétexte pour déclarer la guerre aux radicaux islamiques?

Plusieurs ont même critiqué la structure des tours du World Trade Center, fort peu solides selon eux. «Elles auraient dû résister! disaient-il» Je ne vois vraiment pas ce qui pourrait résister à la force de l'impact d'un avion volant à 933 km/h.

Si la vie a changé pour plusieurs depuis ces tragiques événements, elle a poussé plusieurs gouvernements a rehaussé leurs normes de sécurité afin d'empêcher que d'autres attentats surviennent.

Vous, où étiez-vous le 11 septembre 2001?

Écrasement de l'avion du Lokomotiv

L'été est tragique pour le monde du hockey, un été que l'on peut réellement appelé la saison morte. Derek Boogaard est décédé le 13 mai, Rick Rypien le 15 août, Wade Belak le 31 août et maintenant cette tragédie qui a fauché la vie de 43 personnes, dont 33 liées au hockey. Au total, c'est donc 36 hockeyeurs qui ont perdu la vie en 2011!

Si on peut tenter d'expliquer les décès de Boogaard, Rypien et Belak par les produits qu'ils consommaient et par le stress de leur rôle particulier dans la LNH, les explications reliées à l'écrasement d'avion semblent plus claires: les appareils transportant les joueurs dans la KHL ne sont pas tous sécuritaires.

Parmi les 33 joueurs décédés, on compte quelques hockeyeurs ayant évolué dans la LNH: Pavol Demitra, Ruslan Salei, Josef Vasicek, Karlis Skrastins et l'entraîneur-chef Brad McCrimmon. Le seul survivant parmi l'équipe est Alexander Galimov, mais son corps est brûlé au troisième degré sur 90% de son corps.

Comme toutes les tragédies réveillent le monde, le président russe désire un changement radical de sa flotte d'aéronefs. Bien sûr, mais la Russie s'adaptera-t-elle finalement au mode vie contemporain? Ce ne sont pas les dollars qui manquent tellement l'industrie du pétrole est importante. Mais comme à plusieurs endroits, on met un prix à la sécurité des gens, ce qui est inadmissible.

mercredi 7 septembre 2011

Montgolfières 2011 de Gatineau : un succès, vraiment?

Le 24e festival de montgolfières de Gatineau se déroulait la fin de semaine dernière au Parc de la Baie dans le secteur Gatineau. Pendant quatre jours, des montgolfières de partout dans le monde devaient envahir le ciel de la région de la capitale nationale. Toutefois, même si la pluie s'est retenue en tant soit peu, seulement deux envolées sur huit ont été réussies. La direction parle néanmoins d'un succès.

Pour ma part, je crois qu'au strict plan montgolfières, ce pourquoi le festival porte son nom, il s'agit d'un échec. Est-ce que des élèves réussissent des élèves avec une note de 25%? Non, pas du tout. Cependant, les montgolfières sont aux prises avec un aspect bien capricieux, celui de la température. À la minute qu'il y a une couverture nuageuse, elles restent clouer au sol. Même chose si le vent n'est pas favorable. C'est fort dommage car la journée de samedi était radieuse et on n'a pu voir les grands ballons s'envoler dans le ciel.

Côté spectacles, je me suis aventuré vers la petite scène où les B.B. se produisaient samedi. Quel succès! Même 20 ans après leurs grands succès, les gens ne les ont pas oubliés et tous connaissaient leurs chansons par coeur. D'ailleurs, le groupe lancera un nouvel album le 27 septembre prochain. Le lendemain, la star des années 70-80, Patsy Gallant, foulait la petite scène. Hé! Hé! Pas trop moi, mais pour les boomers: wow! Mon père a d'ailleurs obtenu son autographe: SUR LE BRAS DROIT! Ma blonde était découragée. Finalement, le lundi, ce fut Jenny Rock, star des années 60. Petite femme, dans la soixante, elle fait rire les jeunes et les moins jeunes avec ce qu'elle raconte. Pourtant, elle n'est pas humoriste! Malheureusement, je ne suis pas resté pour les spectacles en soirée de la grande scène, petite fille oblige.

Pour moi, le clou du festival, c'est certainement la compétition d'athlètes de force. Ces colosses de partout en Amérique du Nord qui soulève des poids lourds grâce à leur force herculéenne. J'avais promis à mon père qu'il serait impressionné par les prouesses de ces athlètes et il n'a pas été déçu. Il a mis été photographié avec Hugo Girard et Mike Saunders, un compétiteur originaire d'Acton Vale.

La 25e édition du festival aura lieu l'an prochain du 31 août au 3 septembre 2012. On nous promet plein de surprises pour le festival qui atteindra le quart de siècle. Pour le moment, impossible d'en savoir plus, mais il est fort peu probable et que U2 et Metallica foulent la scène Loto-Québec.

mardi 6 septembre 2011

Alyssia fête son premier anniversaire

Il y a un aujourd'hui, plus précisément à 17h07, notre petite Alyssia venait au monde grâce aux bons soins des docteurs et infirmières du CSSS de Gatineau. Un an plus tard, la petite terreur envahit de bonheur ses parents.

Bonne fête!