jeudi 22 juillet 2010

Le calvaire achève

Mardi soir, affrontement face aux Panthers. Ceux qu'on se plaisait à battre l'an dernier nous ont donné une dernière claque au visage par la marque de 6-0, remportant ainsi les trois affrontements entre nos équipes cet été.

Kevin Lamarche était au monticule, un premier départ pour lui depuis sa victoire contre Marc Sports. Il a donné des points par ci et par là en bout de ligne, les Panthers ont croisé le marbre à six reprises. En attaque, ce fut encore une fois lamentable, seulement 5 coups sûrs face à un lanceur plutôt ordinaire. En 5e manche, avec un retard de 2-0, nous avions les coussins tous occupés sans aucun retrait. Mais, fidèles à nos habitudes, nous n'avons pas pu concrétiser. Dave Steffler a été retiré sur des prises et Justin Bouchard a joué de malchance en frappant une balle très solidement à l'arrêt-court. Ce dernier a effectué un beau jeu et a doublé Ryan Chow au deuxième but. Le match s'est joué à ce moment précis, car les Panthers ont marqué 3 fois en fin de 5e manche.

Avec cette défaite, nous sommes officiellement éliminés. Une première pour moi dans toute ma carrière de baseballeur. Il ne reste que trois parties à jouer, il est difficile de prévoir comment réagiront les joueurs. Déjà qu'il est difficile maintenant d'assembler plus de 9 joueurs, sera-t-on en mesure d'en gagner plus qu'une ?

lundi 19 juillet 2010

Critiques ciné

Bon, je suis allé voir quelques films depuis une semaine, alors le temps est venu de les critiquer sans aucune pitié.

PICHÉ - ENTRE CIEL ET TERRE

J'avais hâte de voir ce film depuis un bout de temps, surtout qu'il alliait suspense et émotions, deux éléments rares dans le même film. Surtout, on traitait de la vie peu ordinaire d'un homme qui a sauvé 306 vies. Même si tout n'est pas parfait, il s'agit d'un très bon film, joué avec justesse de père en fils. Les moments d'émotions atteignent leur comble lors des vingt dernières minutes où l'on relate les événements qui ont valu le titre de héros à Robert Piché. Un film à voir, parce qu'il est québécois, parce qu'il retrace la vie d'un homme ordinaire qui a fait des choses extraordinaires, parce qu'il met en vedette Michel Côté et son fils, Maxime Le Flaguais.

DESPICABLE ME (Détestable Moi)

Mardi soir, notre partie de baseball a été annulée en raison de la pluie. L'idée de cinéma a donc surgi et nous nous sommes rendus aussi loin qu'à Orléans pour voir le film en 3D. Si je voulais voir tout de suite Toy Story 3, je ne me sentais pas obligé de voir Détestable Moi. Mais au bout du compte, j'ai ri comme un gamin et je crois que j'ai trouvé le film plus drôle. La qualité de ces films d'animation, c'est qu'ils plaisent autant aux adultes qu'aux enfants. Pendant près de deux heures, on retourne tranquillement en enfance et il n'y a rien de mieux !

PREDATORS (Les Prédateurs)

La curiosité envers ce film a été piquée quand j'ai lu une critique dans laquelle on disait qu'un acteur connu apparaissait au beau milieu du film, ce qui représentait un point tournant dans l'histoire. Je me suis dit: Wow, Arnold sera là. Mais non, ce n'était que Laurence Fishburne. L'histoire est différente du premier film, les protagonistes sont en forêt, mais ils sont plutôt perdus, ils viennent de milieux différents. Et bien sûr, au lieu de tuer l'ennemi, ils trouvent souvent le moyen de se tuer eux-mêmes. Prédateurs est quand même un bon film d'action, rempli d'invraisemblances et d'incohérences. Mais bon, j'ai déjà vu pire.

Hors des séries ?

Vendredi soir, c'était une situation de vie ou de mort pour nous au baseball. Face aux Cardinals, c'était le moment de faire feu. Mais fidèle à notre habitude, nous avons plié l'échine lamentablement.

Pourtant, tout avait bien commencé. Même si les Cardinals prenaient les devants 1-0, nous avons répliqué avec 3 points face à une défensive et à un David Barnes chancelants. Mais notre partant Tyler Munro a donné une quantité industrielle de passes gratuites en 3e manche et nos adversaires en ont profité. Ils ont renversé la vapeur en marquant 4 fois et en prenant les devants 5-3, puis 6-3 en 4e manche.

Toutefois, nous avons eu une chance en or avec les buts remplis et Tony Farago au bâton. Suite à un mauvais lancer, Ryan Stewart a marqué pour porter la marque à 6-4. Par la suite, Barnes a complété le but sur balles intentionnel pour Farago. C'est donc Justin Cardinal qui avait la chance de vider les buts. Cependant, il a frappé un faible roulant au lanceur. C'était la fin !!!! Les Cardinals ont par la suite marqué 10 points sans réplique, réduisant nos espoirs à néant.

Je me demande pourquoi, dans ce match sans lendemain, Brian Merkel n'était pas au monticule. Avant le match, notre fiche était de 5 victoires, 11 défaites et 3 nulles. Mais lorsqu'il est au monticule, notre fiche est de 3 victoires, 1 défaites et 2 nulles. 1 seule défaite en 6 matchs !!!!! En plus, il est celui qui possède la meilleure moyenne avec .419.

Nous ne sommes pas éliminés, du moins mathématiquement. Mais ça ne saurait tarder. Le mieux c'est de donner notre maximum afin de passer une belle fin de saison. Sur un plan personnel, j'aimerais bien atteindre une moyenne de .300. Pour cela, il faudra que je connaisse quelques soirées parfaites.

Prochain match mardi soir à 6h15 contre les Panthers au Sportsplex.

jeudi 15 juillet 2010

Du touski et de la différence

Cette semaine, Hollywood nous en met encore plein la vue avec deux superproductions: l'une originale, l'autre pas.

THE SORCERER'S APPRENTICE (L'apprenti sorcier)

J.K. Rowling a donné naissance, grâce à sa plume, à un petit sorcier du nom de Harry Potter. J.R.R. Tolkien a fait la même chose, créant un monde magique et merveilleux. Et comme les écrits de ces deux grands écrivains ont été portés avec succès à l'écran, il fallait s'attendre à ce que des éternels dérivés viennent envahir les écrans. C'est le cas de l'Apprenti Sorcier qui sévira dans les salles pour les semaines à venir. Un jeune passionné de physique bien pénard devient l'assistant d'un puissant sorcier qui doit lutter contre les forces du mal. Ça sonne Percy Jackson! Ou ça sonne le fond de casserole qui a trop fait chauffer de nourriture. On retrouve néanmoins Nicolas Cage, Jay Baruchel, Alfred Molina et Monica Belluci.

INCEPTION (Origine)

La sortie de l'année, sans l'ombre d'un doute. Christopher Nolan est de retour deux ans après The Dark Knight avec un thriller aux images saisissantes qui se déroule dans l'esprit des gens. Le secret a tellement été bien gardé au sujet de cette production que bien peu de détails sont disponibles. On sait toutefois que Leonardo Di Caprio y tient la tête d'affiche avec Michael Caine, Joseph Gordon-Levitt, Cillian Murphy et Elle Page.

La semaine prochaine: Cabotins avec Rémy Girard

samedi 10 juillet 2010

Une autre victoire

La température ne laissait présager rien de bon hier soir à Gatineau. Tout d'abord, en après-midi, un orage électrique s'est abattu sur la région. Puis, après l'heure du souper, des averses ont humecté le terrain de baseball Sanscartier. Cependant, le parc a bien «bu» la pluie et tout était en place pour notre dernier affrontement face à Marc Sports, autrefois La Grande Gueule... Certains diront que rien n'a changé.

Les deux formations avaient des effectifs réduits à 9 joueurs, soit le minimum requis pour jouer un match de baseball. Sans aucun substitut, cela ne laisse que très peu de place aux impondérables: blessures ou expulsions. On reparlera justement plus tard de l'impondérable «expulsion».

Donc, pour une troisième rencontre consécutive, nous étions neuf. Il fallait de nouveau repousser nos limites et rehausser notre jeu d'un cran, surtout qu'encore une fois, ce sont les meilleurs frappeurs de l'équipe qui étaient absents. Et pour ce match, nous faisions confiance à Kevin Lamarche, lui qui connaît une saison très difficile au monticule.

On a pris les devants rapidement en première manche 1-0 et Marc Sports a créé l'égalité en fin de 2e. Toutefois, preuve de caractère, nous avons repris les devants 3-1 en 3e manche. Paul O'Leary produisait alors son deuxième point du match grâce à un double. Mathieu Beauchamp a répliqué avec un circuit en fin de 3e manche, mais après un autre point en début de 4e, nous avons brisé les reins de Marc Sports avec 4 points en 5e. C'était 8-2, le match finira 9-3.

Au chapitre des meilleures performances en attaque, Paul O'Leary a connu une soirée de 3 en 4, avec un double et deux points produits. Pour une deuxième rencontre d'affilée, il évoluait au champ gauche. Marcel Levac et Brian Merkel ont frappé deux coups sûrs chacun en plus de produire un point. Scott Boxall a finalement frappé son premier coup sûr de la saison, un solide double de deux points après 12 fausses balles contre un Junior Leduc, aka Richard, dans tous ses états. Ryan Stewart a lui aussi produit un point.

Sur la butte boueuse, Kevin Lamarche a lancé un match complet, allouant 3 points mérités, 9 coups sûrs, deux buts sur balles et en retirant un frappeur sur des prises. Même s'il a concédé un circuit, il a lancé son meilleur match depuis l'an dernier. Du côté des perdants, Junior Leduc s'est aperçu qu'il était plus facile de parler que de lancer. Malgré ses 6 retraits au bâton en 4 manches et 2/3, il a accordé 8 points. Quelques uns non mérités, mais 8 points quand même. Étrange qu'il se soit fait battre pour une première fois contre un club aussi poche. Enfin, c'est ce qu'il affirmait joyeusement après nous avoir serré la main après la rencontre.

En 4e manche, la rencontre a failli basculer quand Kevin Lamarche s'est fait expulser par l'arbitre du marbre. Après avoir été retiré au bâton, Lamarche a lancé son casque et son bâton vers le banc. L'arbitre, voulant possiblement faire preuve de puissance, se foutait bien qu'on finisse la rencontre à 8 joueurs. Après que Brian Merkel ait utilisé une grande diplomatie et que JF D'Aoust de Marc Sports ait donné son accord pour que Kevin revienne au jeu, celui-ci a dû s'excuser envers les deux arbitres. C'est ce qu'il fallait faire pour sauver son honneur, mais après avoir vu l'arbitre du marbre rire moqueusement après les excuses, on pouvait se douter de la sincérité de l'homme bleuté. Surtout qu'il n'a pas bronché quand Junior «Richard» Leduc l'a couvert d'insultes suite au double de Scott Boxall, qui était plutôt sur la ligne... imaginaire. «L'espiègle» moulin à parole est demeuré sur sa butte, étant pyloné de plus bel.

Donc, en ce beau samedi, nous sommes à 4 points derrière les Cardinals avec cinq rencontres à jouer. Il est vrai qu'ils ont trois matchs en main, qui ne sont pas encore gagnés. Les chances de faire les séries ne sont pas très grandes, mais elles sont encore réalisables. Il ne faut juste plus perdre. Curieusement, c'est avec des effectifs réduits que nous faisons des petits miracles. Cela démontre le vrai visage de l'équipe, celui qui existe depuis des années, l'apport des lanceurs est primordial. Depuis 2005, ma première année avec les Dbacks, notre plus faible total de victoires fut 14 !!! Une saison comme celle-ci est simplement une mauvaise saison, rien de plus. Oui, nous avons subi des pertes importantes, mais en bout de ligne, c'est ce qui faisait notre force depuis quelques années qui n'a pas constant; nos lanceurs! Tout cela peut changer.

Cette semaine:

Mardi à 20h30 au Parc Brewer contre les Selects
Vendredi à 20h30 au Parc McCarthy (le ghetto) contre les Cardinals, le match de l'année.

vendredi 9 juillet 2010

Piché et les autres

Cette semaine, trois sorties importantes au cinéma, mais une l'est bien plus que les autres pour les Québécois. Piché - Entre Ciel et Terre, mettant en vedette l'excellent Michel Côté qui partage la vedette avec son fils Maxime Leflaguais. Donc...

PICHÉ - ENTRE CIEL ET TERRE

En août 2001, Robert Piché, pilote pour la compagnie Air Transat, a sauvé la vie de 306 passagers grâce à un aterrisage d'urgence dans les Açores. Du jour au lendemain, il devenait un héros. Mais les journalistes, toujours à la recherche de destruction massive, ont déterré un vilain secret: Piché a déjà fait de la prison. Après coup, le héros devient un zéro, se perd dans l'alcool, entre en thérapie et redevient l'homme qu'il était; un héros ! Ma sortie de la semaine.

PREDATORS (Les Prédateurs)

Prédateur est sorti en 1987 et mettait en vedette Arnold Schwarzenegger. Film-culte, on a produit une suite insipide en 1990, quelques jeux vidéo et deux films endormants mettant aux prises les Prédateurs et les Aliens. Dans un ultime but de faire de l'argent, on tente une nouvelle fois d'insuffler une quelconque deuxième vie au Prédateur. Donc, 23 ans plus tard, un groupe de soldats se retrouvent perdus en forêt et sont des proies par les Prédateurs, des chasseurs d'élite pas trop gros. Le poids total du casting totalise à peine celui de Schwarzenegger.

DESPICABLE ME (Détestable moi)

Autre film d'animation, troisième de l'été après Shrek 4 et Toy Story 3. C'est l'histoire d'un méchant garnement qui devra bien s'adoucir le coeur quand il se voit confier la garde de jeunes enfants. La production a le mérite d'être présentée en 3D, mais on attendra avant de crier au génie.

La semaine prochaine, le film de l'été: Inception !

Cinéma en rafale

Je n'ai pas écrit de commentaire sur les films à venir depuis quelques semaines. Faisons donc une récapitulation rapide de ce qui a paru dans les salles.

KNIGHT AND DAY (Jour et nuit). Tom Cruise peut faire ce qu'il veut au cinéma, mais pas Cameron Diaz qui va tenter de nous faire croire à des cascades ridicules. Ma blonde a aimé, je ne suis pas allé voir ce film.

GROWN UPS (Grandes personnes). Tous les amis de Adam Sandler sont réunis dans cette comédie où des copains de longue date se retrouvent avec leur petite famille. Comment peut-on investir 80 millions dans un film de Adam Sandler ? Des blagues coûtent aussi cher ?

TWILIGHT SAGA: ECLIPSE (Twilight: Hésitation). J'étais ravi par le premier film, emmerdé par le deuxième. Mes attentes sont claires pour celui-ci: ennui total. Ma blonde a aimé, je ne suis pas allé voir ce film.

THE LAST AIRBENDER (Le dernier maître de l'air). M. Night Shyamalan était en voie de devenir un génie, mais ces dernières réalisations ont déçu. Il tente d'emprunter un nouveau chemin avec un produit purement et strictement commercial qui doit son existence à des Harry Potter, Gandalf ou vampires insipides de Twilight. Le public apprécie plus que la critique.

Dans le prochain billet: les nouveautés de cette semaine !

Tiens, une victoire

On commence à gagner plus régulièrement, même si ce n'est que notre quatrième de la saison. Hier soir, face aux Gryphons, bons derniers au classement général, nous avons été opportuns et avons remporté le match 7 à 2. Une soirée où nous ne pensions même pas avoir une seule chance en raison d'un manque d'effectif. Et cette chaleur accablante n'annonçait vraiment rien de bon.

Ce qu'il faut comprendre, c'est que nous sommes au mois de juillet et plusieurs gars sont en vacances. C'est une situation normale, surtout que quelques joueurs ont des familles à l'extérieur de la région. Donc, c'est le moment propice pour quitter le domicile pour une semaine. Cela a un impact direct sur le nombre de joueurs disponibles. En plus, les frères Steffler sont tous deux à l'écart du jeu pour des blessures. Heureusement, Dave s'est pointé à la dernière minute.

Donc, hier soir, c'est sans Tony Farago, Justin Bouchard, Thomas Steffler, Tyler Munro, Scott Boxall que nous devions tenter de vaincre les Gryphons. Et en extrême urgence, après avoir fait des pieds et des mains pour trouver un 9ème joueur, Brian Merkel a signé un collègue de travail, Ryan Murphy, pour donner un coup de main. Le jeune homme, visiblement sans expérience, a réussi à tirer son épingle du jeu.

Brian Merkel, celui qui doit faire des miracles pour trouver des joueurs en ce moment, était d'office au monticule. Sur ce point, nous pouvions être confiants. Il a offert possiblement sa meilleure performance de la saison, allouant seulement deux points, 5 coups sûrs, 2 buts sur balles et retirant 7 frappeurs au bâton en 7 manches. Il méritait ainsi sa troisième victoire, contre une seule défaite.

Le point tournant s'est déroulé en fin de 4e manche. Les Gryphons avaient les devants 1-0. Après deux retraits, nous avions les coussins tous occupés pour Ryan Stewart. Ce dernier y est allé d'un simple productif de deux points. Ensuite, notre joueur invité d'urgence a soutiré un but sur balles. C'était déjà plus que ce qu'on lui avait demandé. Et, avec encore une fois les buts bondés, Dave Steffler a frappé un ballon de routine au champ droit vers Bobby Brooks. Celui qui venait d'effectuer deux attrapées spectaculaires plus tôt a échappé la balle puis son coéquipier du champ centre a par inadvertance botté la balle quelques mètres plus loin. Trois joueurs ont croisé le marbre sur cette séquence. C'était 5-1, le mal était fait.

Au chapitre des bonnes performances, Justin Cardinal et Paul O'Leary ont récolté deux coups sûrs chacun, Ryan Stewart a produit ses deux premiers points de la saison et Ryan Murphy a soutiré deux passes gratuites et marqué une fois. Au-delà des espérances.

Ce soir, nous devrions être en action face à Marc Sports au parc Sanscartier de Gatineau. Cependant, nous espérons fortement que la pluie soit de la partie et qu'elle reporte cette rencontre face à ces fort peu sympathiques adversaires.

lundi 5 juillet 2010

Un homme pas très grand

Quelques nouvelles de baseball. La semaine dernière, nous étions en action lundi et mardi. En premier lieu, nous affrontions Marc Sports, la seule équipe québécoise de notre ligue. Une puissance autant offensive que linguale. Suite à des poussées de trois points en 1ère et 4ème manches, nous avons vaincu ces petits hommes facilement par la marque de 7-3.

La performance qui a retenu l'attention ce soir-là, c'est celle de Dave Steffler. Le droitier a lancé pendant 6 manches, accordant 2 points, un seul mérité et il a retiré 12 frappeurs au bâton. Il attendait ce match depuis l'an dernier où Marc Sports avaient encore fait les bouffons en atteignant volontairement Thomas Steffler, suite à une autre incompréhension du baseball de leur part. On avait réalisé un amorti-sacrifice lorsque nous avions l'avance 4-1 en début de 7e manche et ils étaient frustrés....Un manque de respect envers l'adversaire selon eux. Regardez qui parle !

En fin de 7e manche, un abruti a laissé son chien faire des ravages sur le terrain. Le petit cabot était bien excité, on a bien mis 5 minutes à reprendre le match. Mais avant cela, nous n'arrivions pas à lui mettre le grappin dessus. Entre temps, nous avons fait notre réchauffement d'avant manche. Et c'est alors que Derek «Prix Nobel en Sciences Canines» Trépanier a commencé à me traiter d'imbécile parce que je lançais la balle et que ça excitait le chien. Tout le monde est en furie parce qu'on perd du temps et cet abruti trouve le moyen de me traiter d'imbécile. Pendant qu'il se pavanait avec ses gros bras en disant n'importe quoi, il ne trouvait pas de solution pour arrêter le chien... à part d'ajouter qu'il le tuerait s'il l'avait entre les mains. Qui est l'imbécile...

Le lendemain, nous affrontions les Brewers, meneurs au classement général. Nous avions les devants par 2-1 en début de 5e manche quand tout s'est écroulé pour notre partant Brian Merkel. À sa sortie du monticule, son remplaçant Tyler Munro n'a rien pu faire de mieux et c'était 6-2. Nous sommes revenus dans le match en marquant deux fois en fin de 5e, mais ils ont scellé l'issue de la rencontre avec deux autres points en 6e.

Nous sommes à 6 points d'une place en séries avec 8 matchs à jouer. Tout pourrait se jouer demain soir (mardi) lorsque nous serons confrontés aux Cardinals. Nous jouons notre saison cette semaine, rien de moins.

De retour

Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas mort. J'étais tout simplement parti en vacances et les idées de billets ne me sont pas venues en tête pendant ce temps. J'ai néanmoins quelques bons sujets à venir dans les prochains jours.

Au plaisir,