lundi 28 février 2011

Spa le Nordik: sortez votre portemonnaie !

Petite visite de détente au Spa le Nordik de Chelsea, en banlieue de Gatineau. Endroit de repos parfait, mais préparez votre argent car ce n'est pas donné. 50$ par personne pour une journée, 10$ si vous voulez louer une robe de chambre. Et si vous passez votre jour entier là-bas, il vous faudra bien manger. Un charmant petit restaurant où les prix sont plutôt faramineux... en autant que vous mangiez autre chose qu'une entrée. Pour deux, 83$ !!!!

L'aire de détente est quand même formidable, des bains nordiques, des saunas, des lieux où nous pouvons nous reposer devant un feu de foyer. C'est magnifique! Le temps passe vite quand on se détend bien. Notre corps est en parfait été de détente.

L'expérience est aussi intéressante à faire au beau milieu de l'hiver. Lorsque nous y sommes allés, la neige tombait allégrement sur le Nordik. C'était plutôt froid pour nous entre les bains ou les saunas. Mais une fois à l'intérieur, nous étions comblés. Quelques personnes portaient même leur tuque. Mais moi, pas question, je me plais trop à mettre ma tête dans l'eau.

Si vous désirez passer une belle journée au Spa le Nordik, n'hésitez pas, vous vous détendrez au maximum. Cependant, il vous faudra être économe un petit moment pour vous refaire.

jeudi 24 février 2011

127 heures ou l'instinct naturel de survie

Hier soir, après la magnifique série policière de 19-2 présentée à Radio-Canada, j'ai regardé le film 127 heures mettant en vedette James Franco (Spider-man 1-2-3) et réalisé par Danny Boyle, l'homme derrière Trainspotting et Slumdog Millionnaire. En nomination pour 6 Oscar, dont meilleur film et meilleur acteur, 127 heures raconte l'histoire vraie d'Aron Ralston, un passionné de randonnée pédestre, de vélo et d'escalade, qui s'est retrouvé coincé (son bras droit) entre une roche et la montagne pendant (vous le devinez) 127 heures.

Le film repose sur les épaules de James Franco, vu jusqu'ici dans des seconds rôles ou dans des premiers rôles de films à oublier. L'acteur pénètre complètement dans la peau de cet amoureux de la nature et de la randonnée, prenant pratiquement plaisir dans les montages, le canyon et les crevasses. Jusqu'au moment où le destin le rencontre. Tentant de traverser dans une crevasse, il glisse et une roche le suit, figeant son bras entre elle et la paroi rocheuse. Pendant plus de 5 jours, il verra sa vie défiler devant lui, il tuera le temps en faisant son «testament» sur sa caméra vidéo, il rationnera son peu de nourriture et son eau puis son urine. Refusant de se laisser mourir, il ira jusqu'à commettre l'acte ultime de survie: se couper le bras droit.

Oui, cette scène où il se trnache le bras est difficile à regarder, mais aussi admirable. L'homme a utilisé toutes les ressources pour étirer sa vie le plus possible et il n'était pas prêt à rendre l'âme. C'est d'ailleurs une qualité première du scénario qui nous rend complètement amoureux du personnage et nous poussons avec lui afin qu'il s'en sorte.

Afin d'éviter les longueurs, car l'action est évidemment très mince, on nous montre les moments d'hallucination et/ou de flashback vécus par Aron Ralston. De plus, le réalisateur maîtrise fort bien la caméra pour nous donner des moments intenses.

127 heures: *** 1/2

jeudi 17 février 2011

Paul Mara de retour avec le Canadien

Quelle acquisition ! Pierre Gauthier veut ajouter de la profondeur à sa défensive en allant chercher un joueur qui ne jouait même pas dans sa nouvelle équipe à Anaheim, j'ai nommé Paul Mara. L'an dernier, Mara avait amassé 8 passes en 42 rencontre en plus d'un différentiel de -16. Wow !!!!

Déjà, les partisans du Canadien sont en furie et les journalistes n'y comprennent rien. Pourquoi acquérir un joueur dont on ne voulait pas ? Pourquoi acquérir un joueur qui ne faisait même partie du top 6 l'an dernier ? Pourquoi acquérir un joueur qui ne fera même pas partie du top 6 cette année, même avec une liste de blessés comptant 4 réguliers ?

Pierre Gauthier doit savoir des choses qu'on ne sait pas. Mais pendant ce temps, les Bruins vont chercher Chris Kelly et seraient sur le point de mettre la main sur Tomas Kaberle. Pendant ce temps, Peter Gauthier se joue dans le nez !

Vous n'êtes pas en accord avec mes propos ? Tant pis.

Paul Mara, calvasssssssssssse.

mercredi 16 février 2011

Place aux élèves

Dans le cadre d'une toute nouvelle rubrique, je laisse la place à mes élèves et à leurs créations littéraires. Cette semaine, c'est David Cléroux qui m'a proposé un texte narratif intitulé «Cauchemar prémonitoire».

CAUCHEMAR PRÉMONITOIRE

Ce matin-là, vers les neuf heures, je me réveillai en sursaut, couvert de sueur. Comment pouvais-je deviner que mon cauchemar allait devenir réalité?

Bientôt le téléphone sonna... Je pensai tout de suite à mon rêve. Pourrais-je devenir qui était au bout du fil? Par hasard, sans plus me poser de questions, l'afficheur de mon téléphone me dévoila l'identité de l'inconnu. Quelle coïncidence! C'était la secrétaire de l'école que mon fils fréquente. Tout comme dans mon rêve, sa mère l'avait débarqué à l'établissement d'enseignement tôt le matin. Du moins, c'est ce que je croyais qui s'était passé. Je répondis finalement au téléphone avant que ma future interlocutrice ne me raccroche la ligne au nez. Le coup fatal allait s'en suivre.

« Bonjour, Monsieur... Monsieur Georges... J'ai... Je suis désolée de ne pas trouver les mots, mais j'ai une question pour vous. »

Je commençai à sangloter au bout du fil et je laissai échapper quelques larmes de mes yeux. La douleur était insupportable. Cette phrase me hantait depuis mon rêve de la nuit précédente.

— Monsieur êtes-vous toujours là? me demanda mon interlocutrice. La gorge enrouée, je réussis à répondre par l'affirmative.

— Comme à l’habitude, je vous appelle concernant votre enfant lorsqu’il est absent, ajouta la secrétaire de l'école

— Eh bien, c'est étrange puisque sa mère devait l'emmener ce matin, répliquai-je.


Je raccrochai le téléphone, le reprit à nouveau et signala le numéro de l'entreprise où ma femme travaille. Son patron m'affirma qu'elle n'était pas allée travailler aujourd'hui, mais puisqu'il était débordé, il n'avait pas eu le temps de l'appeler à la maison. Épris par l'horreur de mon cauchemar qui se réalisait, je pris une profonde inspiration et fis la seule chose qui m'était possible de faire dans de telles circonstances. J'allumai le téléviseur comme dans mon rêve qui allait s'avérer un cauchemar prémonitoire. Je n'en croyais pas mes yeux, car mon rêve s'était arrêté à ce moment précis où j'allumais la télévision. Cependant, maintenant dans la réalité, je vis ce qui allait m'arracher le coeur pour le restant de ma vie. On diffusait en direct un reportage sur les lieux d'un accident d'automobile et je remarquai que c'était la voiture de ma femme. En regardant au bas de l'écran, tout se confirmait, car il y était inscrit le nom de mon enfant et de ma douce.

Depuis ce jour fatal, je n'ai plus été le même, car à chacun de mes réveils, je suis toujours frappé par l'effroi. Cette image me revient constamment, la voiture de ma famille couverte d'une grande toile blanche inégale maculée de sang au grand complet.


David Cléroux
FRA 5142

dimanche 13 février 2011

Les Brutes de Boston, le goon et le Magnifique

Les bagarres au hockey et les joueurs rudes. Plusieurs équipes misent sur cette stratégie pour intimider leurs adversaires afin de combler leur manque flagrant de talent. Les Bruins de Boston sont du nombre. Dirigée par un fermier et présidée par un ex-marqueur spécialiste dans les coups salauds, Cam Neely, l'équipe du Massachusetts tente de faire croire qu'elle a les outils pour cesser de faire rire d'elle en séries.

Mercredi soir dernier, le Canadien se prépare à affronter son éternel rival : les Bruins de Boston. L'enjeu est important : le premier rang de la section Nord-Est. Le Canadien a remporté les trois duels de la saison entre les deux formations, dont deux à Montréal et un à Boston. Lors du dernier match, Montréal avait encore frustré Boston en remontant un déficit de 2-0 avec deux minutes à faire pour finalement remporter la rencontre en prolongation. Max Pacioretty, l'auteur du but gagnant, avait légèrement poussé Zdeno Chara après son but gagnant.

Donc, les Bruins voulaient se venger parce qu’ils avaient de la pépeine. Pas seulement battre les Canadiens, mais aussi leur faire mal. Ils prennent les devants 2-0, mais le CH réplique et crée l'égalité 2-2. Les deux équipes s'échangent des buts, mais aussi de furieux coups de poing. Milan Lucic s'attaque à Carey Price qui lui a donné deux ou trois bons doubles-échecs, Adam McQuaid, qui a appris à patiner au début de l'année, s'en prend également à un joueur du CH, Gregory Campbell, fils du préfet de discipline de la LNH, aussi et sans oublier Shawn Thornton. De solides jambons qui sautent sur Max Pacioretty et PK Subban. Et ils ont du plaisir. Tout cela parce que les Canadiens leur montrent à jouer au hockey depuis 1924! Tout cela parce que Max Pacioretty a poussé ce grand fefi qu'est Zdeno Chara (incapable d'affronter un joueur de face) préférant nettement l'affronter par-derrière.

Les Bruins ont une équipe de joueurs salauds, une équipe incapable de performer lors des matchs importants. Ils ont connu une excellente saison il y a deux ans, mais après une série facile contre les Canadiens, ils se sont écrasés en deuxième ronde contre les Hurricanes. Et l'an dernier, en deuxième ronde, ils avaient le contrôle de la série 3-0, mais ils ont été remontés par les Flyers. Une septième rencontre fut nécessaire. Lors de celle-ci, ils avaient encore les devants 3-0!!! Et bien, ils ont trouvé le moyen de perdre encore. Claude Julien aime d'ailleurs le chiffre 3 : entraîneur de la 3e équipe de l'histoire à avoir bousillé une avance 3-0 en séries. Il menait tout de même 3-0 dans le 7e affrontement. Julien a été viré en 2007 lorsqu'il ne restait que trois parties à la saison régulière. Il faut quand même être mauvais!

Les Bruins se sont vengés sur le CH pour combler leur nette infériorité. Ils ne vengent pas sur les Flyers, mais sur le CH. Le plus drôle dans cette histoire, c'est que Claude Julien hurle au meurtre quand on s'attaque à ses joueurs. Cependant, il est le premier à envoyer les siens arracher la tête aux autres.

BESOIN D'UN GOON OU D'UN CLOWN?

Après le match, les panélistes de l'Antichambre étaient sur leurs grands chevaux. Il faut un goon, un gars qui va tuer quelqu'un l'autre bord. Pfff! N'importe quoi. Le Canadien n'a jamais perdu ce foutu match parce que Boston les a intimidés, ils ont perdu parce qu'ils n'ont pas été solides en défensive, que Carey Price a été mauvais et que le trio de Gomez a eu la chienne. Kostitsyn, Gomez et Eller n'ont sûrement pas eu de bleu, ils se sont sauvés toute la soirée. Pendant ce temps, Desharnais, en temps de guerre, était devant le filet du haut de ses 5 pieds 7 pouces aux côtés de Zdeno Chara, 6 pieds et 9 pouces de plaquage par-derrière.

Dans cette situation, les médias sont tordants. Lorsque Carbo disait ne pas avoir besoin de goon en 2007-08, on lui faisait remarquer que ça lui en prenait un dans les matchs rudes. Lorsqu'on a acquis Georges Laraque, on lui a demandé pourquoi il acceptait ce genre de joueur, car il n'en avait pas l'an dernier. Bref, les médias, cherchant toujours le contraire pour créer des réactions, ne savaient pas sur quel pied danser. Mercredi soir, même Michel Bergeron faisait référence à Georges Laraque... Quoi??? Laraque? Pendant tout le temps qu'il jouait à Montréal, on le critiquait, en disant même que le CH n'avait pas besoin de ce genre de joueur. Voilà que Bergie ressort le nom de Laraque.

Personnellement, s'il faut mettre un gros pas bon pour retirer un joueur de talent, ça n'en vaut pas la peine. Par contre, un joueur solide de 3e ou 4 trio qui peut marquer quelques fois et ramasser dans la bande des brutes épaisses, ce serait parfait. Ne me parlez pas d'un gros con de 256 livres qui ne sait pas patiner et qui n'a pas de poignet pour tirer au but. En 1993, le Canadien comptait Mario Roberge, Todd Ewen et Lyle Odelein dans ses rangs.

LE MAGNIFIQUE

Mario Lemieux a fait toute une sortie aujourd'hui contre la LNH. Vendredi dernier, ses Penguins ont été plantés 9-3 par les Islanders, les pauuuuuuuvres Islanders. Mais ceux-ci voulaient remettre les Penguins à leur place, surtout parce que Brent Johnson avait donné la volée à Rick DiPietro. Pas moins de 350 minutes de pénalité ont été décernées. Ouf. Il y en a eu presque 200 entre les Canadiens et les Bruins. Des suspensions ont été données à des joueurs sans importance, des goons.

Lemieux est en colère parce qu'il vient de perdre ses deux vedettes, Crosby et Malkin. Il est frustré et il a raison. Les coups bas et débiles sont nombreux dans la LNH et le préfet de discipline, Goblin Campbell, n'agit que très peu, quelques petites suspensions peu sévères, parfois minuscules si le coupable est une vedette. D'autres sont quand même frappantes, 10 parties pour des jambons contre Godard ou Konopka. Wow !

Le Magnifique a raison de s'insurger contre les coups bas, mais il devrait aussi regarder dans sa cour. L'an dernier, Matt Cooke a failli tuer Marc Savard. Est-ce que Lemieux a haussé le ton ? Non, ce n'était pas sa vedette qui était touchée.

Le problème est simple, la LNH couche avec l'association des joueurs. Si on pense imposer une suspension de 25 matchs, on regardera Colin Campbell avec de gros yeux qui adouciront son humeur. Souvenez-vous des 25 matchs imposés à Chris Simon il y a quelques années. Pour la même chose, on a imposé une seule partie à Chris Pronger. Après d'autres angles de caméra, on avait augmenté le nombre de matchs à 8. Quand on parle de joueur salaud, Pronger est sûrement à la tête du groupe.

Les occasions sont nombreuses pour agir, mais Campbell ne le fait pas. Lemieux n'agira pas non plus, à moins de créer un comité qui se penchera pour une autre fois sur le problème. Le problème ne patine pas toujours.

jeudi 10 février 2011

Classique annuelle sur patins

La classique annuelle de hockey sur glace du Centre l'Escale a eu lieu le jeudi 10 février dernier en après-midi au Parc Marcel-Gladu. Près de 20 élèves et un enseignant ont foulé cette glace extérieure de la ville de Gatineau. Cette classique marquait le retour au jeu de Cédric «PK» Vincent Rocan ainsi que le gardien Mathieu «Carey Price» Audette.

On se souviendra qu'en 2010, Vincent Rocan avait manqué la partie en raison d'une suspension qui avait fait beaucoup jaser dans les chaumières. Quant à Audette, il avait quitté avec de nombreuses complaintes par rapport à son équipement et à ses petits pieds gelés.

C'est vers 13 heures que la mise au jeu officielle a été effectuée. Les joueurs des deux équipes étaient prêts, même que certains s'étaient mis à genoux pour avoir la chance de participer à l'activité. Et ils n'ont pas manqué de laisser leur marque. D'une part, Maxime Letang dévorait la glace. Et Philippe Raymond-Dorval attendait sa paire de patins et son hockey, ce qui l'a retardé de quelques minutes.

C'était également l'année des belles coiffures. Jaïel Charette arborait un casque de poil assez rustique tandis que Frédérick Gaudet (à droite sur la photo) avait un sympathique chapeau digne des meilleures années de Jack Travis, détective privé. Cédric «PK» Vincent Rocan avait sa tuque verte qui flashait à trois kilomètres à la ronde. Quel phénomène!

Ce dernier a d'ailleurs cassé son bâton à son grand plaisir. «Pas grave, ça ne m'a coûté que 10$.» Tout de suite après, il mentionnait que les autres hockey étaient trop chers et qu'il ne pouvait se payer que des hockeys de bébé.

Côté hockey, on a pu admirer les prouesses de Jonathan Garceau qui a fait prendre quelques tasses de café au lait avec 2 sucres à ses adversaires. Le Gatinois de 21 ans est présentement sous le coup d'une suspension scolaire, mais il promet de revenir à temps pour compléter ses études.

Pointage final: Team Audette 12, Team Quinn 11

Pointes de plume:

- Carl Quinn faisait face à Mathieu Audette devant les filets
- Jaïel Charette avait la minivan de papa et maman afin de permettre aux gardiens de s'habiller au chaud
- William Beauvais-St-Amour voulait passer inaperçu

jeudi 3 février 2011

Nouvelle de dernière heure

Ce ne sont pas seulement des écureuils, mais également des mulots qui passeraient l'hiver dans notre grenier. Ils ont donc profité de toute la chaleur de la laine minérale pour regarder la tempête sévir sur notre terrain et me regarder pelleter.

Ça va mal pour Johnny

Après une superbe victoire dès son premier match, l'équipe du skip Jean-Sébastien Roy a encaissé cinq défaites consécutives au championnat québécois de curling de Buckingham. Les parties ont été serrées, mais la pierre qui tue n'est jamais venue au bon moment pour l'équipe gatinoise.

Lorsque nous avons tenté de communiquer avec Roy tard hier soir, il avait fermé son cellulaire, débrancher le téléphone de sa maison et fermé toutes les lumières. Même son compte Internet disait: non disponible ! Ce matin, son agent personnel m'a informé qu'il a gratté l'entrée pendant toute la soirée. Cependant, c'est tout à fait faux car il a passé une partie de la semaine chez son équipier Danny Beaulieu.

En ce moment même, c'est l'égalité 6-6 entre l'équipe Roy et l'équipe Bédard.

Je serai présent dans les estrades demain midi pour crier GO ou CHOU à Johnny.