dimanche 25 décembre 2011

Mission: Impossible - Ghost Protocol

Tom Cruise possède les droits de la série télévisée Mission: Impossible depuis presque vingt ans. Mais c'est en 1996 qu'est paru le premier épisode de cette série. On se souviendra que le personnage de Tom Cruise, Ethan Hunt, avait fait courir les foules avec un suspense solide, de l'action spectaculaire, des rebondissements et une fin renversante. Puis est venu en 2000 le deuxième de la série, bourré d'action, mais sans grand intérêt. En 2006, un troisième film réalisé par J.J. Abrams n'a pas rempli les attentes, surtout que tout était axé sur le personnage principal et la relation avec sa femme. D'ailleurs, plusieurs ont décrié, dont moi-même, le fait que Mission Impossible n'était que l'affaire d'un seul homme: Tom Cruise. Rien (ou peu) pour le reste de l'équipe.

Dans la quatrième aventure, Ethan Hunt revient avec son expert en informatique Benji (Simon Pegg) et l'agente Jane (Paula Patton). Ils doivent infiltrer le Kremlin à Moscou. Toutefois, ils sont pris au piège et l'édifice explose. L'équipe Mission Impossible est désavouée par le gouvernement et accusée d'avoir mis en scène cet attentat. Pour laver leur réputation, ils devront mettre la main sur le vrai coupable, un certain Hendricks. L'équipe recrutera un nouvel agent, un analyste de la CIA, Brandt.

Moscou, Dubaï, Inde. L'équipe parcourt plusieurs kilomètres pour réussir sa mission. Un film qui nous fait voyager et découvrir le monde. Cet aspect est très bien, mais les cascades de Tom Cruise frisent le ridicule et sont complètement irréalistes. De plus, les gadgets utilisés sont tout aussi surprenants, mais vaut mieux un gadget surprenant, qui pourrait éventuellement être inventé, qu'une cascade qui défie les lois de la physique.

Ce Mission Impossible met bien en relief sa vedette, qui mange des claques sur la gueule, qui se pète la margoulette dans des cascades complètement folles, mais qui garde son visage intact, au grand plaisir de ces dames. Par contre, les adversaires de Ethan Hunt ressortent des combats complètement démolis. Faut croire que le producteur, Tom Cruise lui-même, ne veut que son visage soit entaché par du maquillage. En est-il allergique?

Malgré les aspects mentionnés ci-haut, Mission: Impossible IV s'avère mieux réussi que les deuxième et troisième opus. On sent un meilleur esprit d'équipe entre les partenaires, ce qui correspond bien plus à la télé-série. Jeremy Renner, dans le rôle de Brandt, pourrait éventuellement prendre les commandes d'une nouvelle équipe Mission Impossible.

MISSION: IMPOSSIBLE - GHOST PROTOCOL. Réalisé par Brad Bird. Avec Tom Cruise, Jeremy Renner, Simon Pegg, Paula Patton, Miakel Nyqvist et Tom Wilkinson. Durée: 133 minutes. Budget: 145 millions.

samedi 24 décembre 2011

Joyeuse dinde!

Chers lecteurs,

Il me fait plaisir de vous souhaiter un très Joyeux Noël. Passez du bon temps avec votre famille et vos amis. N'oubliez pas non plus de savourer chaque seconde de ce précieux temps.

Christian

samedi 17 décembre 2011

Pierre Gauthier congédie Jacques Martin, mais oublie de se congédier

Avec le début de saison en dent de scie du Canadien, l'incapacité de l'équipe à gagner à domicile, le peu de production du jeu de puissance et les avances perdues constamment en troisième période, Pierre (Peter) Gauthier a décidé de congédier son ami Jacques Martin. Mais l'incompétent directeur-gérant des Canadiens oublie que c'est lui-même, avec son complice Bob Gainey, qui a fourni les éléments inoffensifs à Martin.

Jacques Martin a été engagé en juin 2009 par Side Show Bob Gainey. On croyait qu'avec un entraîneur-chef d'expérience, l'équipe allait gagner sa part de matchs et se rendre loin. De plus, avec tous les changements effectués par Gainey, c'était sans doute le meilleur choix possible. En plus, l'objectif était d'avoir un entraîneur francophone. Mais voilà, Jacques Martin est une momie en arrière d'un banc.

Dès ses premiers jours, il identifie Carey Price comme gardien numéro 1. À l'époque, le jeune Price n'est pas sérieux, préférant nettement la bouteille à son filet. De plus, il bénéficie de l'appui inconditionnel de Bob Gainey. De l'autre côté, le vrai gardien # 1 de cette équipe arrête les pucks. Au cours de sa première saison, Martin doit jongler avec les blessures de ses piliers: Markov, Cammalleri, Gionta et Gomez. Après avoir flirté avec la marque .500, l'équipe se qualifie de justesse pour les séries avec une défaite en prolongation face aux Maple Leafs.

L'équipe, contre toutes attentes, grâce aux miracles de Jaroslav Halak, se fraye une chemin jusqu'en finale d'association, ayant liquidé précédemment les Capitals, champions de la saison régulière, et les Penguins, détenteurs de la Coupe Stanley. Face aux Flyers, Halak est à court de miracles. La direction choisit donc de garder son écervelé et échanger Jaroslav Halak contre Lars Eller et un homme pour remplir un chandail. Pendant ce temps, Jacques Martin est fier de son travail, il a atteint la finale d'association pour la première fois de sa carrière.

La saison 2010-11 promet. Grâce au brio de Carey Price, l'équipe connaît une bonne saison et elle pousse les Bruins de Boston, éventuels gagnants de la Coupe Stanley, à leurs derniers retranchements au 7e match de la première ronde. Une défaite qui aurait pu être une victoire si les astres avaient été plus favorables et si Markov, Pacioretty et Gorges avaient été dans l'alignement.

Mais Pierre Gauthier, le patron de l'équipe, pense que tout est parfait et croit qu'il n'a pas besoin d'améliorer son équipe de façon à ne plus voir les Bruins de Boston avec la Coupe. Ses décisions d'amateur, départ de Halak, Marc-André Bergeron, Dominic Moore, James Wisniewski, signature d'un Markov encore amoché donnent peu de marge de manoeuvre à Martin.

La saison 2011-12 démarre mollement, la pire en 70 ans en fait alors que le Canadien ne remporte qu'une seule partie en 8 matchs! Le jeu de puissance est impuissant et l'équipe n'a pas de vie, comme son entraîneur et son dg. Pierre Gauthier décide donc de virer Perry Pearn!!! Pas encore Martin... Randy Cunneyworth et Randy Ladouceur arrivent en renfort. L'espace de Martin est plus restreint en arrière du banc. Il est évident que ses jours sont comptés. Après une bonne séquence de quelques victoires consécutives, l'équipe se remet à jouer pathétiquement, sans émotion. Les leaders comme Cammalleri, le surpayé Gomez, le capitaine Gionta et Tomas Plekanec ne livrent pas la marchandise. En plus, on apprend que Markov ne reviendra pas tout de suite. Ça va mal!

Pierre Gauthier tente de secouer son attaque massive en allant chercher Tomas Kaberle. Même si ce dernier amène une stabilité sur le jeu de puissance, c'est insuffisant. D'ailleurs, le Canadien ne marque qu'une seule fois en 9 avantages face aux Flyers jeudi dernier dans une défaite de 4-3. Pendant le match, Martin fait encore à sa tête et les attaquants Pacioretty, Cole et Desharnais ne voient presque pas de glace pendant un long 5 contre 3. Plus tôt cette saison, Martin avait rabroué une journaliste qui lui avait demandé pourquoi il s'entêtait à ne pas faire jouer Erik Cole sur l'attaque massive. Il faut croire que cette journaliste avait vu juste, contrairement à l'endormi.

Jacques Martin n'a pas tous les torts. Ce n'est pas lui qui va chercher les joueurs sur la glace, c'est son patron. Mais son manque de confiance envers les jeunes joueurs et surtout son incapacité à travailler avec eux a fait mal, car sa défensive était décimée. Il a dû faire avec les Weber, Diaz, Emelin et Subban. Il a eu le culot d'accuser la jeunesse de sa défensive pour les défaites. Jamais les carences et la paresse de ses vétérans sur le jeu de puissance.

Pierre Gauthier réfléchit et mange ses bretzels. Même si Geoff Molson a donné sa confiance envers ses hommes, on savait que ce n'était qu'une question de temps. Entre deux bouchées de bretzels, Pierre Gauthier a congédié Jacques Martin, question d'acheter du temps et espérer que la situation change. Parce que si elle ne change pas, il perdra son emploi. Sauf que ces situations ne cessent de se répéter chez le Canadien. Les entraineurs ne font pas trois saisons. Ils connaissent un peu de succès, mais les choix des directeurs-généraux n'aident pas les coachs. Et le désir de gagner passe souvent en second lieu. On n'a qu'à penser à l'échange de Halak. En plus, les choix au repêchage des dernières années ont souvent été des coups d'épée dans l'eau, mis à part Max Pacioretty.

Je ne peux croire que Geoff Molson demeure insensible envers les insuccès de son équipe et qu'il soit satisfait d'uniquement faire les séries par la porte arrière. Le Canadien n'a plus un club qui peut rêver à la Coupe Stanley chaque année et même si le Centre Bell est toujours rempli, les fans commencent à grogner. Il y a fort à parier que tranquillement, les sièges de Centre Bell ne seront pas tous étouffés par des fesses.

vendredi 9 décembre 2011

LES AVENTURES DE TINTIN: LE SECRET DE LA LICORNE

En 1981, lors de la sortie des Aventuriers de l'arche perdue, plusieurs critiques européennes avaient mentionné que les aventures d'Indiana Jones ressemblaient à celles de Tintin. Piqué par la curiosité, et surtout ignorant l'existence du héros de Hergé, Steven Spielberg s'est empressé de lire toutes les aventures de Tintin. Dès lors, il voulait en faire un film. Il a acquis les droits après avoir discuté avec Hergé, quelque temps avant sa mort. Le contexte n'étant pas toujours au rendez-vous, le réalisateur de E.T. a mis donc mis 30 ans pour réaliser son rêve (et celui des fans de la bande dessinée): réaliser les Aventures de Tintin.

Mais aujourd'hui, l'attente est terminée, le film les Aventures de Tintin prenait l'affiche jeudi soir en avant-première dans une poignée de salles et partout ce vendredi au Québec, dans 127 salles plus précisément. Steven Spielberg avait un énorme défi à relever, celui de rendre hommage au père de la bande dessinée, Hergé, s'assurer de ne pas dénaturer les oeuvres que les fidèles lecteurs du héros à la houppette respectent au plus haut point et faire en sorte de plaire à un public qui n'est d'ores et déjà pas conquis d'avance: les Américains.

Les Aventures de Tintin reprend l'idée directrice du Secret de la Licorne. Le jeune journaliste Tintin se rend au marché et s'offre un magnifique cadeau: une réplique du navire La Licorne qui naviguait dans les eaux de l'Atlantique pendant le règne de Louis XIV. Mais rapidement, deux hommes désirent s'emparer de l'achat de Tintin, dont un qui est plutôt insistant. Rapidement, le reporter s'embarque dans une aventure qui le mènera un peu partout et où il fera la rencontre de son fidèle ami, le capitaine Haddock.

L'intrigue reprend également celle du Crabe aux pinces d'or, principalement lors de la rencontre du capitaine Haddock et de leurs tribulations dans les rues de Bagghar. Des personnages n'étant pas dans les albums du Crabe aux pinces d'or, du Secret de la Licorne et de Rackham le Rouge sont aussi présentés, soit la Castafiore et Sakharine. Ce dernier est bien sûr présent dans le Secret de la Licorne et dans une case du Trésor de Rackham le Rouge, mais dans la réalisateur de Steven Spielberg, il est celui qui pousse Tintin vers l'aventure. Son importance est bien plus grande que dans les bandes dessinées.

La réalisation en «motion capture» s'avère hautement réussie. Les détails sont parfois à s'y méprendre avec la réalité. Toutefois, il vous sera impossible de reconnaître les acteurs jouant «réellement» les personnages tellement leur faciès a été modifié pour ressembler aux héros de Hergé. Pour le reste, les personnages s'avèrent fidèles à la bande dessinée, soit par les vêtements qu'ils portent et aussi leur caractère. Soyez attentifs car après le générique, le réalisateur y va d'un hommage à Hergé.

Plusieurs ont critiqué l'action ininterrompue à partir de la deuxième moitié du film. Je pense que ce feu roulant est voulu afin de garder le spectateur en haleine et ainsi évite les temps morts. Une astuce idéale pour un film qui sera présenté aux Américains. Ceux-ci connaissent bien plus que Steven Spielberg que Tintin. Plusieurs amateurs de bande dessinée se rendront au cinéma uniquement pour l'association de deux grands du cinéma: Spielberg et Peter Jackson. Grâce à ces deux noms, ils plongeront à jamais dans un univers magnifique qui vaut bien plus que les Twilight de ce monde.

Si les résultats au box-office sont concluants, une suite sera proposée d'ici trois ans et portant sur les aventures de Tintin, Milou et Haddock dans le Temple du Soleil. Déjà, après trois journées d'exploitation au Québec, le film a cumulé 1,5 million de dollars au box-office et 233,7 millions depuis le 26 octobre en Europe.

THE ADVENTURES OF TINTIN: THE SECRET OF THE UNICORN (Les Aventures de Tintin: le Secret de la Licorne). Réalisé par Steven Spielberg et produit par Peter Jackson. Avec Jamie Bell (Tintin), Andy Serkis (Haddock), Daniel Craig (Sakharine/Rackham le Rouge), Nick Frost (Dupond), Simon Pegg (Dupont), Toby Jones (Aristide Filoselle), Gad Elmaleh (Omar Ben Salaad), Kim Stengel (Bianca Castafiore). Durée: 107 minutes. Budget: 130 millions.

jeudi 1 décembre 2011

Pierre Gauthier aime les bretzels

Les bretzels que Pierre Gauthier a mangés hier étaient excellents. De plus, il a goûté un nouveau vin californien d'une saveur renversante. Il a bien hâte de revenir à la maison et de partager cette découverte avec sa femme. Quant à son équipe de hockey, on lui a dit qu'elle avait été battue par les Ducks, une formation en déroute, et que ses joueurs n'avaient pas marqué pendant 7 avantages numériques. Et alors? Pourquoi faire un changement si le vin et les bretzels sont si bons?

Faut-il qu'il croit que ses blessés vont changer la donne quand ils vont revenir pour qu'il s'assoit sur un excellent siège sans broncher? Faut-il qu'il espère que Max Pacioretty réveillera le reste de l'équipe lorsqu'il aura fini de purger sa suspension? Pense-t-il que Jacques Martin, le dynamique Jacques, va améliorer les choses au point de renverser complètement la vapeur?

Certains disent que le Canadien n'a rien à donner, sauf Subban et Price, pour améliorer l'équipe. Mais il me semble que ça fait des années que l'on dit cela. Et qui dirige cette équipe depuis des années? Le tandem Gauthier-Gainey!

Je reviens toujours sur ce qui est arrivé après les séries 2010. Gauthier a décidé de se départir de Jaroslav Halak pensant que Carey Price allait tout changer. Price fait bien, la magie n'est pas en lui. Halak faisait des miracles, Price n'en fait pas assez. On a décidé de dire byebye à Dominic Moore, un joueur énergique avec un peu de talent qui a tiré son épingle du jeu, et surtout qui ne jouait pas seulement lorsque son humeur lui disait de le faire. Marc-André Bergeron ne faisait aussi pas l'affaire. Trop faible en défensive, ça fait perdre des matchs. Idiotie. Et que dire de Maxim Lapierre. On a donné ce chien enragé aux Ducks, qui l'ont aussitôt refilé aux Canucks. Coïncidence, ils se sont rendus en finale.

Le printemps dernier, le Canadien est venu à un cheveu de sortir les Bruins. On pensait que ce cheveu était Markov et Pacioretty. Peut-être que le Canadien aurait pu gagner avec eux, mais la réalité est autre. Et ceux qui ont aidé à donner la frousse aux Bruins: Gionta, Cammalleri, Gomez se dandinent allégrement avec leur salaire. Le problème est donc bien plus énorme à relever, secouer les vétérans de leur paresse et aller de l'avant. Mais Merlin l'endormi derrière le banc sait-il réveiller quelqu'un de plus endormi que lui?

Ce sont bien souvent des joueurs de soutien qui réussissent à motiver les autres joueurs de talent à gagner des matchs. Mais Pierre Gauthier aime les bretzels, c'est plus fort que lui.

mardi 29 novembre 2011

Pacioretty suspendu 3 matchs

Le couperet est tombé et Max Pacioretty devra manquer les trois matchs de son équipe. On se souviendra que samedi dernier, l'ailier du Canadien a frappé à la tête le défenseur Krystopher Letang vers la fin de la 3e période. Letang a beaucoup saigné, était un brin mêlé, mais est revenu et il a marqué le but controversé en prolongation.

Pour ma part, je ne suis pas en désaccord avec la suspension de Max Pacioretty. 3 matchs, c'est correct. Mais le problème est encore une fois l'inconstance de la ligue. Il n'y a pas plus tard qu'une semaine, des joueurs n'ont reçu que 2,500$ d'amende pour des gestes semblables. Voyons donc! Est-ce que ça fait de la peine à un multimillionnaire de perdre 2,500$? Ne me faites pas croire que oui.

Pour revenir à Pacioretty, la ligue va le considérer comme un récidiviste parce qu'il a déjà été suspendu. Par contre, Zdeno Chara ne sera jamais considéré comme tel parce qu'il n'a pas été suspendu. Quelle aberration!

En tout cas, le Canadien a fait un bon coup en rappelant le jeune Louis Leblanc.

lundi 28 novembre 2011

Max Pacioretty mérite-t-il d'être suspendu?

Samedi soir, l'attaquant Max Pacioretty a servi une mise en échec à la tête du défenseur des Penguins Krystopher Letang. Résultat, ce dernier a subi une fracture du nez et une légère commotion cérébrale. Quant à Pacioretty, son cas sera examiné par Brendan Shanahan, le préfet de discipline de la LNH, aujourd'hui.

Shanahan avait montré ses couleurs dès les matchs pré-saison en adoptant une ligne sévère. Puis, la saison a débuté et sûrement sous les pressions de la ligue et de l'association des joueurs, l'ancien ailier de la LNH a largement modéré ses transports. Un cas grave mérite 2 ou 3 matchs, mais souvent, les joueurs reçoivent 2,500$ d'amende. Voyons, c'est quoi cette histoire? Juste pour vous faire une image, une amende de 2,500$ à un joueur gagnant 1 000 000$ par année équivaut à 14$ pour un homme comme moi qui en fait 56,000$.

Mais le cas de Pacioretty est particulier, car c'est lui qui a subi l'attaque sauvage du grand imbécile Zdeno Chara en mars dernier. Une attaque sauvage n'ayant pas été punie par la ligue. Un peu plus et on accusait Pacioretty lui-même d'avoir été mis en échec. Donc, que fera Shanahan, sera-t-il clément envers Pacioretty ou lui imposera-t-il une suspension? Oui, il en mérite une, c'est un coup à la tête, mais considérant la mollesse chronique de la ligue à cet égard, il pourrait s'en sortir. Surtout que Pacioretty dira sûrement que si Chara n'a rien eu l'an dernier, pourquoi il aurait une suspension?

Ma prédiction: 2,500$.

vendredi 25 novembre 2011

En décembre dans les salles

Voici les sorties cinématographiques du mois de décembre, dernier mois de l'année. Les films aux Oscar sont ici!!! Comme les couches, les dates sont sujettes à changement.

2 décembre

L’EXERCICE DE L’ÉTAT. Réalisé par Pierre Schoeller. Avec Olivier Gourmet, Michel Blanc et Zabou Breitman. Incursion dans la vie d’un ministre des Transports français. L’exercice de l’état vu chez nos cousins.

SHAME (La honte). Réalisé par Steve McQueen. Avec Michael Fassbender, Carey Mulligan et James Badge Dale. Un jeune trentenaire incapable de contrôler sa vie sexuelle voit son existence se compliquer davantage lorsque sa femme emménage avec lui.

SLEEPING BEAUTY. Réalisé par Julia Leigh. Avec Emily Browning, Rachael Blake et Ewen Leslie. Une jeune universitaire sans le sou réussit à amasser de l’argent en travaillant comme prostituée. En se droguant, elle n’a pas à se souvenir de ce que les hommes lui font la nuit précédente. Film australien.

9 décembre

THE ADVENTURES OF TINTIN: THE SECRET OF THE UNICORN (Les Aventures de Tintin: le Secret de la Licorne). Réalisé par Steven Spielberg. Avec Jamie Bell, Andy Serkis et Daniel Craig. Cette réalisation de Spielberg, qui avait acquis les droits cinématographiques du héros de Hergé dans les années 80, combinera trois albums : Le Crabe aux Princes d’or, le Secret de la Licorne et le Trésor de Rackham le Rouge. La sortie au Québec se fait deux semaines avant celle aux États-Unis. Le film est projeté dans les salles européennes depuis la fin octobre. À VOIR.

I MELT WITH YOU. Réalisé par Mark Pellington. Avec Thomas Jane, Rob Lowe et Jeremy Piven. Une rencontre entre quatre anciens collègues de classe, aujourd'hui dans la quarantaine, évoque les frustrations présentes ainsi qu'un ancien pacte noué entre eux.

NEW YEAR’S EVE (La veille du nouvel An). Réalisé par Garry Marshall. Avec Ashton Kutcher, Lea Michele et Josh Duhamel. Plusieurs histoires s’entremêlent à la veille du nouvel an. Même recette que Valentine’s Day, mais une autre journée. À ÉVITER!

THE SITTER (Le gardien d'enfants). Réalisé par David Gordon Green. Avec Jonah Hill , Sam Rockwell et Ari Graynor. Un jeune homme se voit confier la garde de trois enfants particulièrement turbulents. Quelles stratégies utilisera-t-il pour les mettre à sa main? Comédie de gags destinés aux ados.

TINKER, TAILOR, SOLIDER, SPY (La Taupe). Réalisé par Tomas Alfredson. Avec Gary Oldman, Colin Firth et Tom Hardy. Un des meilleurs agents des services secrets britanniques tire sa révérence. Mais lorsqu’on soupçonne que les Russes auraient infiltré un des leurs chez les Britanniques, l’agent retraité doit reprendre le collier. Le personnage principal est George Smiley, pas James Bond. À VOIR.

YOUNG ADULT (Jeune adulte). Réalisé par Jason Reitman. Avec Charlize Theron, Patrick Wilson et Patton Oswalt. Une écrivaine de romans pour jeunes adultes décide de retrouver ses racines qui ont été perdues au fil des années.

16 décembre

ALVIN AND THE CHIPMUNKS: CHIPWRECKED (Alvin et les Chipmunks - Les naufragés). Réalisé par Mike Mitchell. Avec Matthew Gray Gubler, Jesse McCartney et Amy Poehler. Les Chipmunks s’embarquent pour une croisière luxueuse dans un paquebot où ils s’amuseront comme à leur habitude. Les deux premiers films ont rapporté beaucoup d’argent au box-office. Destiné aux enfants : POINT. À ÉVITER!

CARNAGE. Réalisé par Roman Polanski. Avec Kate Winslet, Jodie Foster, Christoph Waltz et John C. Reilly. Deux couples de parents se rencontrent à la suite d’une dispute entre leurs fils respectifs. Peu à peu, la relation s’envenimera lorsque chacun se lancera des reproches, allant même jusqu’à remettre en question leurs unions.

SHERLOCK HOLMES: A GAME OF SHADOWS (Sherlock Holmes: Le jeu des ombres). Réalisé par Guy Ritchie. Avec Robert Downey Jr., Jude Law, Rachel McAdams et Noomi Rapace. Sherlock Holmes rencontre son ennemi juré : l’ignoble Moriarty. En toute franchise, malgré le talent des interprètes, je vous conseille de regarder les trois épisodes de la série britannique Sherlock. L’histoire du célèbre détective est transposée dans le monde d’aujourd’hui avec beaucoup plus d’efficacité.

21 décembre

ALBERT NOBBS. Réalisé par Rodrigo García. Avec Glenn Close, Mia Wasikowska et Jonathan Rhys Meyers. En Irlande au 19e siècle, une femme se fait passer pour un autre afin de survivre. Adapté de la pièce de théâtre où Glenn Close jouait elle-même le rôle principal.

THE GIRL WITH THE DRAGON TATTOO (Millénium: Les hommes qui n'aimaient pas les femmes). Réalisé par David Fincher. Avec Rooney Mara, Daniel Craig et Robin Wright. Remake américain du brillant thriller suédois adapté des romans de Stieg Larsson. Les Américains aiment refaire les films, ne sachant que peu apprécier les œuvres originales. Au moins, dans le cas présent, un réalisateur de talent est aux commandes. À VOIR.

MISSION IMPOSSIBLE: GHOST PROTOCOL (Mission Impossible: le Protocole fantôme). Réalisé par Brad Bird. Avec Tom Cruise, Jeremy Renner et Simon Pegg. L’équipe de Mission Impossible, en fait Tom Cruise, est de retour après quelques années d’absence. Cette fois-ci, l’agence a cessé ses activités et l’agent Ethan Hunt reforme une équipe dans le but de blanchir la réputation de la défunte agence. Cette nouvelle mission se veut un tremplin pour offrir à Jeremy Renner la possibilité d’obtenir la tête d’affiche dans la continuation de la série. À VOIR.

23 décembre

WE BOUGHT A ZOO (Nous avons acheté un zoo). Réalisé par Cameron Crowe. Avec Matt Damon, Scarlett Johansson et Elle Fanning. Le titre ne ment pas. C’est l’histoire d’un homme qui achète un zoo grâce à ses économies. Mais ce n’est de tout repos, car il doit s’occuper de sa femme malade, retrouver un tigre qui s’est échappé, élever des animaux en voie d’extinction et préparer l’ouverture. À VOIR.

25 décembre

THE DARKEST HOUR (Crépuscule) Réalisé par Chris Gorak. Avec Emile Hirsch, Rachael Taylor et Olivia Thirlby. Un groupe de jeunes doit lutter pour sa survie lors d’une invasion d’extraterrestres en Russie.

EXTREMELY LOUD AND INCREDIBLY CLOSE. Réalisé par Stephen Daldry. Avec Tom Hanks, Sandra Bullock et Thomas Horn. Un jeune garcon découvre une clé appartenant à son père décédé lors des événements du 11 septembre 2001. Ignorant ce qu’ouvre cette clé, il rencontrera des gens ayant aussi subi des deuils et essaiera de se reconnecter avec sa mère. À VOIR.

WAR HORSE (Cheval de guerre). Réalisé par Steven Spielberg. Avec Tom Hiddleston, Benedict Cumberbatch et Toby Kebbell. L’histoire d’une amitié entre jeune homme et un cheval durant la Première Guerre mondiale. Leur destin les éloignera puis les réunira de nouveau. Steven Spielberg est fasciné par les guerres et leurs histoires parallèles. À VOIR.

28 décembre

THE IRON LADY (La dame de fer). Réalisé par Phyllida Lloyd. Avec Meryl Streep, Jim Broadbent et Anthony Head. Portait intime et public de la dame de fer, Margaret Thatcher, et de son parcours dans un milieu presque exclusivement réservé aux hommes. Meryl Streep collectionne les nominations aux Oscar.

PARIAH. Réalisé par Dee Rees. Avec Kim Wayans, Aasha Davis et Nina Daniels. Un jeune Brooklynois recherche son identité sexuelle au péril de ses amitiés et de sa famille.

vendredi 18 novembre 2011

Les Expos : entre joie et peine

12 août 1994
Les Expos reviennent de Pittsburgh fort d’une incroyable série victorieuse de 20 gains en 23 parties! C’est simple, l’équipe perd en moyenne une fois par semaine. Ils devancent les Braves par six parties et eux-mêmes ne voient pas comment ils peuvent rattraper les Expos. Mais le 12 août est une date fatidique, c’est le début de la grève des joueurs. Pour quelques observateurs, cette grève ne durerait que quelques jours, voire une semaine ou deux. Mais non, elle s’éternise pendant des mois. On annule la balance de la saison et les séries. Rien ne se règle avant la fin avril de l’année suivante, non sans l’intervention du conseil des normes du travail américain. Les Expos n’allaient pas se remettre de cette grève, point de départ d’une lente agonie qui a duré 10 ans.
Depuis 1992, surtout depuis que Felipe Alou avait été nommé gérant de la formation, les Expos ne faisaient que progresser et gagner. 87 victoires en 92 et une chaude lutte avec les Pirates au mois de septembre. 94 victoires en 93 et une chaude lutte avec les Phillies. Cette année-là, les Expos avaient carrément explosé en août et en septembre. Le 20 août, les Expos détenaient une fiche de 64 victoires et 59 défaites à 14 matchs et des Phillies. Mais le tonnerre retentit, comme si le talent des jeunes Expos avait soudainement jailli du fin fond d’eux-mêmes. Dans les 38 dernières parties, les Expos ont trouvé le moyen de gagner 30 fois!!! C'est seulement le temps qui leur a manqué, finissant à trois matchs des Phillies. Mais ce n’était qu’un au revoir.
En 1994, tous les espoirs étaient permis. On avait pourtant échangé le talentueux deuxième-but Delino DeShields contre le jeune prodige Pedro Martinez. Les fans étaient outrés, on pensait que c’était une autre manœuvre pour économiser de l’argent. Oui, mais non. On savait que le jeune Martinez avait un potentiel illimité. De plus, il fallait un bras pour remplacer Dennis Martinez qui avait signé à Cleveland. Le personnel de lanceurs partants comptait Ken Hill, Pedro Martinez, Butch Henry, Jeff Fassero et Kirk Rueter. En relève, il était pratiquement impossible de venir à bout des Tim Scott, Jeff Shaw, Gil Heredia, Mel Rojas et John Wetteland. Du côté de la défensive et de l’attaque, c’était la même chose, un feu roulant de domination. Les Expos avaient vraiment toutes les chances de leur côté. En plus, avec Felipe Alou à la tête de l’équipe.
Du 1er juin au 11 août, soit pendant une séquence de 64 rencontres, les Expos ont remporté 46 parties et n’ont perdu que 18 fois, soit une incroyable moyenne de .718. Aucune équipe n’a joué pour ce rendement dans l’histoire. Le plus ironique est que deux fois pendant cette séquence, ils ont été balayés à domicile lors de séries de trois et quatre rencontres.
Malgré cette saison extraordinaire, les Expos n’attiraient pas toujours des foules extraordinaires. Même au plus fort de la course en juillet, on pouvait compter que 17 ou 18 000 spectateurs. Des parties sur semaine, certes, mais pendant la période estivale où les Canadiens n’étaient pas dans le décor. Peut-être que Montréal est une ville qui compte une foule d’activités durant l’été, mais le désir des amateurs de baseball était exaucé : une équipe gagnante. Ce n’était pas le temps de manquer de foi. Pour ma part, j’étais au rendez-vous avec 45 290 autres spectateurs le lundi 27 juin quand les Expos ont accueilli les Braves. Ken Hill (10-3) affrontait Greg Maddux (10-3). Dans une rencontre émotive au possible et où les partisans se sont manifestés comme au Forum, les Expos ont mis les Braves au pas par la marque de 7-2. C’était l’hystérie. C'est le 22 juillet que les hommes de Felipe prenaient définitivement la tête du classement pour ne plus jamais la perdre.
Les victoires se succédaient à un rythme effréné quand la cloche a sonné le 12 août à minuit. Certains pensaient que tout allait se régler en quelques jours. Mais non, ce n’est pas avant avril 1995 que la grève se terminerait. Aucun changement n’avait été apporté dans les négociations, c’est une injonction de l’association des joueurs, en colère en raison de la présence de briseurs de grève, qui a redonné le baseball aux fans. Mais le mal était fait. Les Expos disaient avoir perdu 20 millions de dollars et qu’ils devaient absolument éponger ces pertes en échangeant leurs vedettes. Exit Grissom, Wetteland, Hill et Walker. En retour, quelques joueurs pour remplir des uniformes.
L’année 1995 fut une année de transition où la douleur n’a jamais été soulagée. 66 victoires en 144 parties. Condamnés à voir dominer les vedettes de 1994 ailleurs, les fans n’ont pas accouru au stade. Par contre, en 1996, grâce à quelques brillantes acquisitions de Kevin Malone, dont David Segui et Henry Rodriguez et avec l’émergence du jeune Mark Grudzielanek et du vieux routier FP Santangelo, les Expos étaient de retour dans la course au meilleur deuxième luttant désespérément jusqu’au dernier weekend. Une belle saison de 88 victoires, le plus de victoires que les Expos allaient remporter jusqu’à leur départ. Quelques efforts de marketing des Expos comme des billets à 5$ ont permis à 1,6 million de partisans de franchir les tourniquets. Mais c’était bien peu pour une équipe en lutte jusqu’à la fin.
La société en commandite possédant le club a vendu à un Américain du nom de Jeffrey Loria et son partenaire David Samson en 1999. Les deux ont fait n’importe quoi avec cette équipe, la donnant au baseball majeur qui l’a gardée sous tutelle jusqu’en 2004. Aucun investisseur ne s’est manifesté pour garder l’équipe à Montréal. Plutôt, le baseball majeur n’a jamais voulu qu’un investisseur garde l’équipe à Montréal. Plusieurs croient que Loria a été mandaté par le baseball majeur pour sortir les Expos de la métropole. Difficile à penser le contraire quand deux ans plus tard, il quittait vers la Floride avec son nain de jardin adoré. Parions que quelqu'un était mandaté aussi pour faire achopper les négociations en 1994 pour ne pas qu'une autre équipe canadienne gagne les grands honneurs.
Les années qui ont suivi ont été moroses, parfois épicées de belles performances sur le terrain, mais les Québécois avaient grandement été froissés par la grève de 1994. Et comme on se débarrassait des gros salariés constamment pour reconstruire, tout le monde en avait ras le bol. Inversement, le lock-out de la LNH en 2004-05 a fait en sorte que les partisans des Canadiens n’ont plus jamais quitté le Centre Bell. Mais l’impact de la grève du baseball majeur sur les partisans de baseball de Montréal a été mortel.
Les Expos ont donné une dernière course à leurs admirateurs en 2003, alors qu’ils ont bataillé pour la place de meilleur deuxième. Mais le manque de ressources les a tués. La saison finale de 2004 en serait une longue, triste, bien plus palpitante dans les coulisses que sur le terrain. Avec le trophée de la Série mondiale dans les mains, Pedro Martinez a dédié cette victoire à tous les fans de Montréal qui venait de perdre leur équipe. Ce Pedro mérite d'être appelé St-Pedro seulement pour avoir pensé à ses anciens supporteurs.
Les Expos de Montréal n’ont jamais laissé personne indifférent. Bien que certains soirs, on pouvait nommer les spectateurs, plusieurs amateurs demeuraient à la maison pour regarder les parties à la télé. Malheureusement, les dirigeants devaient manœuvrer avec un budget serré au point de devoir se départir constamment de leurs meilleurs éléments. La cruauté du marché fait pour les riches a frappé Montréal en 1994 pour enlever à l’équipe et à la ville ce dont elle avait besoin pour vivre plusieurs années encore : un championnat. Au lieu de cela, les Expos ont tranquillement sombré dans l’oubli, injustement. Qui est à blâmer pour la mort des Expos? Les fans? Les médias? Les dirigeants? Le baseball majeur? Tous ont leur part, quelques uns plus que d’autres.
Mais qu’il en soit, personne n’oubliera qu’en 1994, les Expos avaient la meilleur du baseball majeur, la meilleur de l’histoire de la concession et que tout le monde a été dupé pour des foutus millionnaires en chicane. Aujourd’hui, aucun des anciens joueurs ou anciens propriétaires ne vit tristement dans une maison de pauvre dans un bidonville haïtien.
Sur une note positive, voici mon alignement tout étoile des Expos.
1B - Andres Galarraga
2B - Jose Vidro
3B - Tim Wallach
SS - Orlando Cabrera
C - Gary Carter
CG - Moises Alou
CC - Marquis Grissom
CD - Vladimir Guerrero
Lanceur partant - Dennis Martinez
Releveur de fin de match - John Wetteland
Gérant - Felipe Alou
Plusieurs opteraient pour Tim Raines, Andre Dawson et Larry Walker au champ. Avec raison pour Raines, mais en ce qui a trait à Dawson, le grand voltigeur a souvent laissé tomber les Expos en faillant à la tâche en temps opportun. Pour ce qui est de Walker, un certain Guerrero est arrivé deux ans après lui. Au monticule, d'autres iraient avec Steve Rogers ou Pedro Martinez. Ils n'auraient pas tort. En fin de match, il est évident que Jeff Reardon aurait sa place. Au 2e coussin, Mike Lansing aurait mérité d'être considéré.
Voilà, ceci termine ce billet sur une partie de l'histoire des Expos. Même s'ils ont déménagé à Washington depuis la saison 2005, ce n'est pas le dernier message les concernant.

dimanche 6 novembre 2011

Alyssia marche

Voici Alyssia qui marche.

Alyssia marche encore

jeudi 3 novembre 2011

«Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?»

Au printemps 2010, Jaroslav Halak multipliait les miracles devant la cage des Canadiens de Montréal. Résultat? Il a conduit son équipe jusqu'à la demi-finale de la conférence de l'Est. Pour accomplir toutes ses prouesses, le gardien slovaque avait délogé le prétendu joyau de la couronne de Bob Gainey. Mais après les séries, Pierre Gauthier, sous l'ordre de Bob Gainey, devait trancher et sa décision devait être la bonne, soit échanger Jaroslav Halak.

Après quelques jours de négociations, Gauthier a envoyé Halak aux Blues de St. Louis en retour de Lars Eller et du jambon Ian Schultz, un joueur destiné à jouer dans la East Coast League toute sa vie, mais promu à la Ligue américaine uniquement pour ne pas que l'état major des Canadien perde la face.

La frustration des vrais connaisseurs de Montréal était grande et pour cause. Comment peut-on être raisin au point d'échanger celui qui t'a emmené loin en séries, et ce pour la première fois depuis 1993! Dès son arrivée à St. Louis, Halak a fait écarquiller bien des yeux au point de mériter la première étoile pour le mois d'octobre 2010. Puis, quelques mauvaises séquences se sont accumulées et Halak était définitivement oublié par les fefans qui l'avaient déjà renié. Le Slovaque a subi une blessure au mois de février 2011 puis a bien terminé la saison même si son équipe n'a pas fait les séries.

Mais cette année, les choses sont différentes: Halak n'arrête pas les pucks. Il garde les buts comme Carey Price le faisait quand il se cherchait à Montréal. Manque de concentration, technique déficiente ou manque flagrant de défi, je ne sais pas, mais force est d'admettre que les Blues ne s'attendaient pas à faire garder les buts plus souvent qu'autrement à Brian Elliott. Il n'a que six parties de jouées cette saison, mais sa fiche est affreuse avec 1 victoire et 5 défaites, 3.58 de moyenne de buts alloués et pourcentage d'arrêts de .843. Indigne du grand gardien qu'il est.

Celui que je surnommais avec raison Dieu lors de son passage avec le Canadien m'a soudainement abandonné. Je n'offre pas mon support à n'importe quel gardien. La preuve, je ne suis pas capable de supporter que Carey Price plus de cinq secondes. Chaque fois qu'il perd, je pourfends ceux qui l'ont élevé au rang des grands gardiens sans qu'il n'ait fait une seule preuve de son talent.

Mais le problème est Halak, car il ne garde pas les buts comme du monde. Lorsqu'il reviendra à Montréal en janvier avec les Blues, il ne mérite pas jusqu'ici d'être accueilli en roi, mais plutôt en chaudron mal récuré.

Dieu, tu n'as pas le droit de nous abandonner, nous, tes fans de la première heure qui ont souligné ton ardeur et ton respect de la profession de gardien de but. J'ose croire que la lumière rejaillira en toi afin que les Blues puissent chanter le même refrain que leurs amis oiseaux de St. Louis.

mardi 1 novembre 2011

Bonne lecture biggggggggggg

Je souhaite la bienvenue à Jean-François Marceau qui lit maintenant assidument mes blogues. Il pense même se servir de mes propos dans son milieu de travail.

Il était une fois les Expos - Tome 2: les années 1985-2004

La suite de la grande aventure des Expos paraîtra cette semaine dans les librairies à partir du jeudi 3 novembre. Le bouquin couvrira la période de 1985 jusqu'à 2004, année du départ de la franchise à Washington. Je sens que beaucoup d'émotions parcourront mon esprit à la lecture du livre. La grande question est: est-ce que je vais attendre Noël ou je vais me l'acheter tout de suite?

MISE À JOUR

Bien que la sortie était prévue jeudi le 3 novembre dernier, les librairies n'avaient pas encore reçu le livre en fin de semaine. Toutefois, le site du magasin Archambault confirme que l'ouvrage de Jacques Doucet et Marc Robitaille est maintenant disponible.

Bonne lecture et n'hésitez pas à écrire vos commentaires.

lundi 31 octobre 2011

Au cinéma en novembre

Novembre, c'est le mois où les films du temps des fêtes prendront l'assaut des salles de cinéma. Voici un aperçu de ce que vous aurez la chance de voir ce mois-ci.

4 novembre

A VERY HAROLD & KUMAR 3D CHRISTMAS (Harold et Kumar fêtent Noël). Réalisé par Todd Strauss-Schulson. Avec John Cho, Kal Penn et Neil Patrick Harris. Troisième film d’une série destinée aux adolescents et jeunes adultes qui ne s’en font pas avec la vie. Je n’ai vu que le premier film où les deux protagonistes cherchaient à manger des burgers… Peu mémorable.

TOWER HEIST (Cambriolage dans la tour). Réalisé par Brett Ratner. Avec Ben Stiller, Eddie Murphy, Matthew Broderick, Casey Affleck, Téa Leoni et Gabourey Sidibe. Ayant été floués par un escroc de Wall Street, des travailleurs désirent s’en prendre à lui dans son luxueux penthouse. Solide distribution comique, mais est-ce que l’action et la comédie font nécessairement bon ménage? Prendre le risque de ne pas voir ce film serait péché. À VOIR.

THE SON OF NO ONE. Réalisé par Dito Montiel. Avec Channing Tatum, Al Pacino, Juliette Binoche, Ray Liotta et Katie Holmes. Un jeune policier est affecté au commissariat du quartier où il a grandi. Mais de vieux secrets remonteront à la surface et menaceront sa vie.

SURVIVING PROGRESS. (Survivre au progrès) Documentaire réalisé par Mathieu Roy et Harold Crooks. Un regard pas toujours flatteur du progrès et des désagréments qu’il apporte. Bien que la production et la réalisation soit en partie québécoise, le tout a été tourné en anglais, sans narration. À VOIR.

TROU STORY. Documentaire réalisé par Richard Desjardins et Robert Monderie. Dans la veine de l’Erreur boréale, le chanteur et cinéaste Richard Desjardins fait ici une critique de l’industrie minière qui engrange des profits faramineux au mépris des travailleurs et de l’environnement. À VOIR.

9 novembre

J. EDGAR. Réalisé par Clint Eastwood. Avec Leonardo DiCaprio, Naomi Watts, Dermot Mulroney et Josh Lucas. La vie et les mensonges de l’ancien directeur du FBI, le controversé J. Edgar Hoover. Leonardo DiCaprio s’attaque encore une fois à une grosse pointure de l’histoire américaine après Howard Hughes. À VOIR.

11 novembre

11-11-11. Réalisé par Darren Lynn Bousman. Avec Michael Landes, Wendy Glenn et Timothy Gibbs. L’auteur Joseph Crone se réfugie à Barcelone en Espagne après la mort tragique de sa femme et de son enfant. Là-bas, il renoue avec son frère et son père mourant. Mais l’homme sera confronté à une série d’événements qui sont reliés au chiffre 11. Histoire qui n’est pas sans rappeler Le Nombre 23 avec Jim Carrey.

IMMORTALS (Les immortels). Réalisé par Tarsem Singh. Avec Henry Cavill, Luke Evans et Mickey Rourke. Pour sauver l’humanité, le jeune guerrier Thésée mènera ses hommes dans une bataille qui l’opposera aux Titans. Pour l’aider, les dieux grecs de l’Olympe veilleront. Tourné à Montréal et dans la veine de 300. À VOIR.

JACK AND JILL (Jack et Jill). Réalisé par Dennis Dugan. Avec Adam Sandler, Al Pacino et Katie Holmes. Le directeur de publicité Jack Sadelstein est synonyme de succès. Mais chaque année, il redoute la visite de sa sœur jumelle identique, Jill, à la fête de l’Action de grâces. Adam Sandler joue également le rôle de la jumelle. Les films de Sandler ont tous les mêmes défauts : humour moyen, fin écrite de façon paresseuse et budget colossal.

LONDON BOULEVARD. Réalisé par William Monahan. Avec Colin Farrell, Keira Knightley et David Thewlis. Mitchell sort de prison et il désire mener une nouvelle vie, loin des vices et de la violence du Londres «underground». Pour ce faire, il devient le garde du corps d’une jeune actrice. Cependant, sa réputation le précède et il intéresse le parrain de l’endroit. Colin Farrell était un acteur qui devait s’élever au rang des grandes vedettes ,mais des mauvais choix l’ont mis sur la voie de service. Est-ce que ce film le relancera plus que Fright Night?

MELANCHOLIA. Réalisé par Lars von Trier. Avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg et Alexander Skarsgård. La relation entre deux soeurs est mise à rude épreuve au même moment qu’une planète menace de percuter la Terre. Quelle curieuse histoire. Pas surprenant sachant que le réalisateur danois Lars von Trier soit très particulier.

LE VENDEUR. Réalisé par Sébastien Pilote. Avec Gilbert Sicotte, Nathalie Cavezzali et Jean-François Boudreau. Le vendeur d’automobile Marcel Lévesque est le meilleur vendeur du concessionnaire où il travaille depuis des mois. Mais à l’âge de la retraite, où sa ville connaît un ralentissement économique dû à la fermeture de l’usine de l’endroit, il rencontre un employé de l’usine au chômage. Tourné à St-Félicien au Lac-St-Jean. À VOIR.

18 novembre

ANOTHER HAPPY DAY. Réalisé par Sam Levinson. Avec Ellen Barkin, Demi Moore, Kate Bosworth et Thomas Haden Church. Des troubles familiaux surviennent la veille du mariage du fils étrange d’une femme qui a toujours retenu ses émotions. Je n’en sais pas plus que cela. Destiné à ne pas connaître une grande carrière.

THE DESCENDANTS. Réalisé par Alexander Payne. Avec George Clooney, Shailene Woodley, Beau Bridges, Robert Forster et Judy Greer. Un père de famille indifférent se rapproche des siens à la suite de l’accident de bâteau de sa femme. En plus, il doit prendre la décision de garder ou non les terres familiales leur appartenant depuis longtemps. N’avez-vous pas remarqué que George Clooney est partout?

HAPPY FEET 2 (Les petits pieds du bonheur 2). Réalisé par George Miller. Avec les voix de Elijah Wood, Robin Williams et Hank Azaria. Suite du succès paru en 2007, Happy Feet remet en scène nos manchots, pingouins et empereurs favoris dans le glacial continent Antarctique. Une réussite attendue. À VOIR.

THE TWILIGHT SAGA: BREAKING DAWN PART I (La saga Twilight: Révélation - Partie 1). Réalisé par Bill Condon. Avec Robert Pattinson, Kristen Stewart et Taylor Lautner. La drabe Bella et son laiteux de vampire sont mariés et la jeune femme aspirante vampire est enceinte. Évidemment, quand tu es enceinte d’un bébé vampire, il a une de ces soifs! Pendant ce temps, Jacob est tourmenté et ses griffes de loup voudront sûrement gratter le dos de Bella encore une fois. Quelle série ennuyante qui aurait pu faire un seul film. À ÉVITER!!!

TYRANNOSAUR. Réalisé par Paddy Considine. Avec Peter Mullan, Olivia Colman et Eddie Marsan. L’histoire d’un dénommé Joseph qui mène une vie minée par la violence et la rage, ce qui le détruit intérieurement. Drame psychologique qui contient sûrement une dose d’émotions, mais dont on n’entendra peu parler.

23 novembre

ARTHUR CHRISTMAS (Mission Noël). Réalisé par Barry Cook et Sarah Smith. Avec les voix de James McAvoy, Hugh Laurie et Jim Broadbent. Comment le Père Noël fait-il pour distribuer les cadeaux aux enfants du monde entier en une seule nuit. C’est ce que le petit Arthur tentera de découvrir dans ce film d’animation parfait pour le temps des fêtes. À VOIR.

THE ARTIST. Réalisé par Michel Hazanavicius. Avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo et John Goodman. L’acteur vedette des films muets, George Valentin, se demande si l’arrivée des films parlants causeront sa perte en tant qu’acteur ou bien l’amèneront vers de nouveaux horizons. Le film en lui-même est un film muet, ce qui suscite absolument l’intérêt. À VOIR.

A DANGEROUS METHOD (Une méthode dangereuse). Réalisé par David Cronenberg. Avec Viggo Mortensen, Keira Knightley, Michael Fassbender et Vincent Cassel. Une jeune femme soignée par un réputé psychanalyste devient sa maîtresse. Deuxième collaboration entre Cronenberg et Mortensen après Eastern Promises. À VOIR.

HUGO (Hugo). Réalisé par Martin Scorsese. Avec les voix de Chloe Moretz, Jude Law et Christopher Lee. Premier film d’animation réalisé par Martin Scorsese où un jeune orphelin de 12 ans doit reprendre le travail de son père, soit de réparer un robot cassé. Il est certain qu’il s’agira d’une brillante aventure. À VOIR.

MY WEEK WITH MARILYN. Réalisé par Simon Curtis. Avec Michelle Williams, Kenneth Branagh, Julia Ormond, Emma Watson, Dominic Cooper et Dougray Scott. Une semaine dans la vie de Marilyn Monroe alors qu’elle tourne le film «The Prince and the Showgirl» à Londres. Ce film a sûrement un potentiel oscarique!

THE MUPPETS (Les Muppets). Réalisé par James Bobin. Avec Jason Segel, Amy Adams et Emily Blunt. Les Muppets sont de retour et cette fois-ci, ils doivent tout faire en leur possible pour sauver un studio de cinéma. Il est vrai que les Muppets sont des personnages attirants pour les enfants, mais je ne suis pas certain que la génération d’aujourd’hui aime réellement les Muppets. Mais quand même, c’est un film À VOIR.

jeudi 27 octobre 2011

PERRY PEARN EST RELEVÉ DE SES FONCTIONS

Pierre Gauthier a surpris tout le monde hier avant la rencontre contre les Flyers en limogeant l'adjoint de Jacques Martin, Perry Pearn, son complice de celui-ci depuis plusieurs années. Gauthier a surpris car on s'attendait à une autre sorte de changement, mais surtout qu'il est survenu seulement une heure avant le début de la rencontre. Manque de classe ou tentative désespérée de secouer ses troupes? Qui sait? Mais cette décision a fouetté la troupe car ils ont servi une leçon de hockey aux Flyers de Philadelphie.

Bien que Pierre Gauthier n'ait pas donné de raisons claires quant au congédiement de Pearn, soulignant d'ailleurs ses grandes qualités, plusieurs analystes croient que Pearn n'était pas assez proactif derrière le banc, ne prenant pas le temps d'expliquer les erreurs aux joueurs directement à leur retour au banc. Kirk Muller possédait cette brillante qualité. Pas surprenant qu'il soit derrière un banc en tant qu'instructeur en chef à Milwaukee, dans la ligue américaine.

Perry Pearn ne perd toutefois pas sa place au sein du Canadien, car il obtiendra un autre poste. Mais son ami Jacques Martin n'était pas très content d'avoir perdu son complice de toujours. Est-ce que Pierre Gauthier aurait voulu faire peur à Jacques Martin en le privant de Pearn? Peut-être, mais ce n'est rien pour arranger l'esprit d'entraide entre les entraîneurs. Sauf qu'il est possible que Gauthier ait voulu pointer du doigt le responsable de l'attaque à 5 et qu'il ait décidé de confier la tâche de bien enseigner aux jeunes à Randy Cunneyworth et Randy Ladoucuer. On le sait tous, Jacques Martin n'a pas bonne presse avec les jeunes talents.

Si le Canadien se fait battre par les Bruins ce soir et samedi, gageons que Martin sera retrouvera sans travail dès dimanche matin.

mardi 25 octobre 2011

OÙ SONT LES GRANDS JOUEURS À MONTRÉAL?

Le début de saison des Canadiens est catastrophique, personne ne s'attendait à ce que les hommes de Jacques Martin ne soient pas capables de tirer leur épingle du jeu, malgré les nombreuses blessures. Après huit rencontres, leur fiche est lamentable avec 1 victoire, 5 défaites, 2 défaites en prolongation/fusillade. En d'autres termes, c'est 7 défaites!!! On se doute bien que les jours sont comptés pour Jacques Martin à Montréal. Même si l'homme a signé un contrat de 4 ans, même si l'homme doit recevoir un million s'il est congédié, même s'il a beaucoup d'expérience dans la LNH. Il ne gagne pas.

Mais quand l'entraîneur paye pour les mauvaises performances de ses joueurs, on se demande toujours ce qu'il a sous la main pour ne pas être capable de gagner. En grattant un peu, on comprend que les mauvaises décisions ne sont pas toujours reliées à ses propres décisions, mais à celles des directeurs-généraux qui prennent les grosses décisions.

Lors d'un précédent billet daté du mois de juin, je revenais sur les choix au repêchage des Canadiens depuis la Coupe Stanley de 1993. Peu de choix judicieux, surtout des joueurs oubliés qui sont devenus des vedettes ailleurs dans la LNH. On appelle ces mauvais choix de la mauvaise vision. Le manque de vision se traduit aussi par l'obstination innommable de Bob Gainey de refuser de négocier des contrats pendant la saison régulière. Si une telle négociation peut amener une légère déconcentration, elle permet aussi de ne pas perdre des joueurs à l'autonomie comme l'ont bêtement fait Gainey et Gauthier. Depuis la saison 2006-07, le Canadien est une des forces de la LNH sur le jeu de puissance. Le général Andreï Markov a toujours été épaulé par une force de frappe à ses côtés: Souray, Streit, Schneider, Bergeron et Wisniewski. On leur a tous dit au revoir après leur saison de rêve. La raison? Ils ne sont pas bons en défensive. NON, mais ils aident à marquer en sacram***

On cherche les raisons des déboires des Canadiens et on trouve facilement. Bob Gainey pensait avoir trouvé un as en Scott Gomez. Une carte qui lui a permis de mettre la main sur de bons petits attaquants comme Gionta et Cammalleri. Deux joueurs capables de marquer une trentaine de buts. Mais voilà qu'aucun des deux ne l'a fait depuis qu'ils sont à Montréal! Pourquoi un joueur ne peut s'épanouir dans cette ville qui a connu de grands marqueurs? Combien de fois des joueurs de premier plan ont été échangés parce qu'on ne pouvait pas en avoir trop? Pierre Turgeon a été échangé à St. Louis parce que Koivu et Damphousse étaient au centre. Impossible de le garder. On a DONNÉ Mike Ribeiro aux Stars de Dallas. Pourquoi? On ne peut pas avoir deux centres # 1, voyons donc. Résultat: il est allé dominer ailleurs pendant qu'on s'en mord encore les doigts.

La plus récente niaiserie, c'est l'échange de Halak. Ce don du ciel aux Blues de St. Louis. Bien que Lars Eller démontre de belles qualités, est-ce qu'il faut être tombé sur la tête pour échanger le gardien qui t'a amené le plus loin en séries depuis Patrick Roy? Tout pour ne pas donner raison aux journalistes a déjà dit Bob Gainey. Ce dernier a mis son job sur la ligne afin de protéger Carey Price qui a failli gâcher sa carrière par sa propre débilité.

Voici la liste des derniers grands marqueurs ayant foulé la glace du Forum ou du Centre Bell. Voyons comment un marqueur de 50 buts est race éteinte à Montréal. Voyons comment l'absence totale de vision et de regard au Québec mine les Canadiens de Montréal.

Dernier marqueur de 100 points: Mats Naslund, 110 points, en 1985-86!!!!!!
Dernier marqueur de 50 buts: Stéphane Richer, 51 buts, en 1989-90!!! Et encore, on le critiquait parce qu'il n'en marquait pas 75!
Dernier marqueur de 40 buts: Vincent Damphousse, 40 buts, en 1993-94!!!
Dernier marqueur de plus de 35 buts: Vincent Damphousse et Pierre Turgeon, 38 buts, en 1995-96!!!!
Dernier marqueur de 35 buts: Alex Kovalev, 35 buts, en 2007-08!!!
Depuis, aucun joueur des Canadiens n'a marqué 30 buts dans une saison.

On accuse le coach avec son style éteignoir, son manque d'approche avec les jeunes, mais les joueurs fournis à cet entraîneur et aux autres passés avant lui ne sont pas tous de niveau supérieur. Dans une ville où une tradition gagnante s'était installée, on se bat chaque année pour faire les séries, ce qui ne devrait pas être le cas, le Canadien devrait être une équipe qui aspire aux grands honneurs TOUS LES ANS!

lundi 17 octobre 2011

Place à la Série Mondiale

Mes prédictions de cette année au cours des séries au baseball majeur sont vraiment médiocres. J'ai un pourcentage très bas de 33%, soit deux bonnes prédictions en six séries. Sauf que pour les besoins de mes lecteurs, je vais y aller de ma prédiction du vainqueur de la Série Mondiale.

CARDINALS DE ST. LOUIS VS RANGERS DU TEXAS

Les Rangers du Texas sont de retour en grande finale. Après avoir été vaincus l'an dernier par des Giants de San Francisco intraitables, ils seront prêts à remporter pour une première fois dans leur histoire les grands honneurs. Mais les Cards sont une véritable équipe cendrillon cette année. Ils ont vaincu les puissants Phillies et les dangereux Brewers, ce qui est tout un exploit. De plus, la supervedette Albert Pujols est un véritable cauchemar pour les lanceurs adverses. Ajoutez à cela David Freese, un peu sortie de nulle part, qui lui aussi fait passer un mauvais quart d'heure à ses opposants. Même chose du côté de Nelson Cruz qui a frappé pas moins de six circuits et produit 13 points dans la série contre les Tigers. De plus, la manière dont les deux équipes ont pulvérisé leur adversaire lors du dernier match de la série a fait peur, sans doute présage d'une série où des points seront marqués à la tonne. La dernière Série Mondiale des Cards remonte à 2006. Disons que les Cardinals vont remporter cette série en 7 looooonnnnnnnnnnnnnngs matchs.

Pendant ce temps, il y a des fanatiques des Canadiens qui ne dorment pas parce que leur chouchou Carey Price garde les buts comme une passoire.

samedi 15 octobre 2011

Les médias sociaux et l'enrichissement personnel

Les médias sociaux et l’enrichissement personnel

Facebook, Twitter et Google + sont des réseaux sociaux où des gens du monde entier peuvent communiquer entre eux, partager des connaissances et établir des liens. Plusieurs les utilisent et les aiment, d’autres en ont peur et les repoussent. Mais cette peur a-t-elle sa raison d’être? Selon moi, pas du tout, car les médias sociaux apportent un enrichissement colossal pour ses utilisateurs.

Dans la réalité actuelle, notre voisin n’est pas seulement celui qui habite à deux pas de chez soi, mais c’est aussi cet homme vivant en pleine Russie. L’utilisation d’un média social comme Facebook, par exemple, me permet de rejoindre un groupe partageant les mêmes valeurs que moi. Et si ce groupe a été créé par un Russe, comme mentionné ci-haut, cela m’amène à communiquer avec une personne étrangère et éventuellement partager des connaissances culturelles, sociales ou même politiques avec celle-ci. En tant qu’être humain avide de savoir, l’utilisation d’un médium social est donc pour moi un atout primordial.

D’autre part, plusieurs estiment que les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter ne sont que de véritables sources de voyeurisme. Certes, ceux qui naviguent sur ces réseaux ont accès à des informations privilégiées et personnelles de certains utilisateurs. Toutefois, il est faux de croire que ces sites soient des porte-étendards du voyeurisme. Je crois plutôt qu’ils valorisent la quête de nouvelles informations, soit par les groupes ou les pages qui sont créés à propos de divers sujets ou bien par les statuts de ses membres. Si certains statuts laissent pantois, d’autres sont intéressants et suscitent la réflexion et les commentaires. De grandes discussions enflammées et enrichissantes s’en suivent donc, tout à l’avantage des internautes.

En somme, les médias sociaux existent pour ceux qui ressentent le besoin de les utiliser. Personne n’oblige personne à s’y inscrire, donc cette peur n’est pas réelle, seulement attribuable à une méconnaissance de la portée positive qu’ils peuvent créer.