mercredi 30 juillet 2014

Saguenay

La semaine dernière, toute la petite famille se rendait au Saguenay pour visiter grand-papa Victor et grand-maman Roxanne. Depuis plusieurs mois, Alyssia avait obtenu la promesse de son grand-père de faire du cerf-volant et aussi, une visite au zoo de Falardeau était dans les plans. Quant à ma blonde, elle désirait ardemment depuis quelques jours de la farine de gourganes!

Dès le premier jour, nous avons pris la route du zoo. Tous connaissent le zoo de St-Félicien, reconnu
internationalement. Mais depuis quelques années, un plus petit zoo, qui recueille plusieurs animaux, a ouvert ses portes à Falardeau, petite ville située à 15 minutes de Chicoutimi. On trouve une panoplie d'animaux sauvages originaires du Québec et du Canada. Les visiteurs peuvent apprécier les loups, les ours, les lynx, les renards, entre autres. Mais cette année, quelques petites nouveautés attirent beaucoup les gens. De jeunes kangourous que l'on peut prendre et caresser ainsi que des jeunes tigrons de quatre mois. Ils sont la progéniture d'un couple de tigres du zoo. Les jeunes peuvent les flatter, mais il faut être prudents, ils peuvent parfois être fatigués et se fâcher.

Nous marchons sur les sentiers de gravelle qui conduisent d'enclos en enclos. Nous pouvons nourrir plusieurs animaux, dont le dromadaire. Quelle sensation spéciale! On dirait une gros «muppet» qui nous nettoie la main.

Le zoo compte aussi trois lions, dont deux femelles. Mais ils préfèrent se reposer, comme la plupart du temps.

Bien que le nombre de visiteurs était élevé, le zoo a ses faiblesses. L'enclos des coyotes n'était pas bien réparé, ce qui permettait aux animaux de franchir leur première clôture. Une seule brille séparait les enfants des coyotes. Difficile d'empêcher un enfant de mettre sa main à travers pour toucher la bête.

Ensuite, certains enclos sont beaucoup trop petits et je ne suis pas certain que ce soit bien pour leurs pensionnaires. Le propriétaire aurait intérêt à agrandir certains cages afin que les animaux soient plus heureux.

Pour visiter, il en coûte 15$ pour les gens âgés de 14 ans plus et 9$ pour ceux âgés de 3 à 12 ans. Les autres entrent gratuitement.

Après le dîner, direction La Baie pour faire voler le cerf-volant au Parc Mars. Mais le vent n'est pas très fort. On fait une halte à la fromagerie Boivin pour déguster leur délicieux fromage. Toutefois, nous sommes moins chanceux en ce qui concerne la farine de gourganes. Nous n'en trouvons pas!

En soirée, les enfants vont au parc avec leur grand-papa. Ils ont beaucoup de plaisir.

Le lendemain, nous visitons le musée de la défense aérienne de la base militaire de Bagotville. La veille, Alyssia avait vu les avions exposés et elle voulait absolument les voir. Deux ans plus tôt, nous pouvions entrer gratuitement dans le parc des avions. Maintenant, ce n'est plus gratuit. L'accès coûte 12$, mais on a droit à la visite du petit musée, une visite guidée de la base et bien sûr la promenade dans le parc d'avions. On peut même prendre place dans un F-18.

En après-midi, nous devions nous rendre à Ste-Rose-du-Nord, mais grand-papa Victor a déclaré forfait, trop fatigué. Nous avons fait de même. En soirée, nous allons rendre une petite visite à la famille de Carl «Hell Billy» Lamontagne.

Le troisième jour, nous avons mis le cap sur St-Gédéon où se trouve la Microbrasserie du Lac qui offre plusieurs bières différente. Quelques unes sont disponibles chez Broue Ha Ha à Gatineau, mais pas leurs bières de saison. Nous faisons le plein de houblon.

Nous allons faire voler le cerf-volant sur le bord du Lac St-Jean. Le vent est fort et idéal pour ce genre d'activité. Mais Alyssia a vu un parc près de la plage, le cerf-volant ne l'intéresse pas plus que cela. Une grande déception.

Nous dînons au Restaurant chez Nic et après, nous arrêtons à la Fromagerie St-Laurent.

Je profite de cette visite pour démontrer tous mes talents de chef du barbecue. Mon père a plutôt tendance à laisser les steaks cuire trop longtemps et de ne pas s'en occuper plus que cela.

Sur le chemin du retour en Outaouais, nous nous arrêtons à la Cerisaie, située à Charette, et dans un marché de bières pour se procurer quelques produit de la microbrasserie le Trou du diable.

Un autre voyage cet été, plein de bonheur.

vendredi 18 juillet 2014

Blueberry Lake Villégiature

Notre été de vacances d'enseignants se poursuit à un rythme effréné. Après deux jours à Syracuse pour y dépenser plusieurs dollars et un voyage de baseball entre amis, voici que la petite famille se payait du bon temps dans les Laurentides, plus précisément à Blueberry Lake Villégiature. L'endroit était connu de la famille depuis un certain temps, car les cousines, oncle, tante et grand-mère de ma blonde y avaient séjourné à quelques reprises il y a quelques années.

L'endroit est situé non loin du village de Labelle, à une trentaine de minutes de Mont-Tremblant, 1h15 de Montréal et 2h15 de Gatineau. Le «resort» compte une cinquantaine de chalets en bois ronds, tous situés autour du Lac aux Bleuets, sur lequel on peut faire du kayak, du pédalo et de la chaloupe. On peut même se baigner dans le lac, mais à la condition de ne pas avoir peur des petits tétards qui pourraient vous mordiller les pieds.

À l'entrée du centre, il y a une piscine extérieure, un terrain de tennis et une aire de jeux pour les enfants. Toutefois, il n'y a pas de sauveteur pour la piscine, ce qui implique que les parents doivent surveiller en tout temps leurs enfants. Le terrain de tennis quant à lui n'a rien de Flushing Meadows ni de Wimbledon, mais plusieurs s'adonnent à la pratique du sport.

Blueberry Lake compte également une dizaine de kilomètres de sentiers de randonnée pédestre. Les pistes ne sont pas difficiles, les enfants peuvent donc suivre les parents au cours de la marche. Mais oubliez votre idée d'apporter la poussette pour le plus jeune.

Au Clubhouse, là où vous allez chercher les clés de votre chalet, vous disposez d'une piscine intérieure, de quelques vélos et d'un restaurant-bar. Vous pouvez également emprunter diverses embarcations (canot, kayak, pédalo) pour naviguer avec plaisir sur le lac. Et en plus, le summum de la joie, c'est le petit centre de massothérapie divin au sous-sol. Des doigts de fée vous combleront de bonheur. Un accès Internet gratuit est aussi offert pour les vacanciers.

Pour ce qui est du chalet, fait en bois rond, c'est le summum du confort. Quatre chambres avec des lits douillets, deux salons, une télévision haute définition, table de billard, un spa, une cuisine avec tous les électroménagers requis, vaisselle, laveuse et sécheuse, on se sent pratiquement chez soi.

Blueberry Lake est une destination vacances agréable. Bien que le prix de la location d'un chalet s'élève dans les quatre chiffres, cette dépense en vaut largement la peine.