mercredi 17 février 2010

Médailles canadiennes: trop de pression ou manque de connaissance ?

Le Canada a jusqu'ici remporté cinq médailles depuis le début des compétitions olympiques. Deux belles médailles d'or, deux d'argent et une de bronze. Les «spécialistes» prédisaient une récolte d'une trentaine de médailles et peut-être une première place au classement. Pour le moment, l'Allemagne trône au sommet avec 9 médailles.

Les Jeux sont encore jeunes et plusieurs espoirs de médailles sont à venir, notamment en patinage de vitesse sur courte et longue pistes. Mais est-ce qu'on arrivera à dépasser les espérances ou croulera-t-on sous la déception ? Je me pose toujours la question sur les spécialistes qui prédisent les médailles. Sont-ils les mêmes qui suivent le Canadien 25 heures sur 24 ? Je les voyais encore hier en train de considérer le hockey comme le seul sport d'importance. A-t-on besoin d'un forum olympique pour parler et parler encore de l'équipe du Canada ?

Ces prédictions mettent-elles de la pression sur les athlètes ? Sûrement, en plus que les Jeux se déroulent au Canada, c'est doublement stressant. Est-ce que les grands prédicateurs exagèrent dans les espoirs de médailles ? Probablement qu'avec leur manque de connaissance, quelques pseudo-spécialistes se fient au classement des coupes du monde ici et là et hop, ils considèrent que des athlètes pourraient monter sur le podium. On oublie trop que les Olympiques, ce n'est pas la même game. Les yeux du monde sont braqués sur vous, ce n'est pas une petite compétition, c'est gros, immense, impressionnant, magique et tragique. Nul ne sait comment les nerfs d'un athlète peuvent soutenir la pression olympique.

Par ailleurs, si les plus grands athlètes sont présents dans les Olympiques, pourquoi est-ce que dans les médias, ce ne sont pas aussi les meilleurs ? Les commentaires de Benoit Brunet étaient d'un ridicule consommé hier soir et je ne peux pas croire qu'un homme avec un langage si peu évolué peut tenter de vulgariser un sport. En contraste, l'ex-gardien de but Marc Denis donnait un bon exemple de vocabulaire riche pour un ex-athlète. On le voit trop peu à RDS, on préfère nous montrer Jacques Demers s'étouffant à tous les deux mots.

Go les Olympiens !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire