mercredi 28 janvier 2015

MARTIN BRODEUR TIRE SA RÉVÉRENCE

Après 23 saisons dans la LNH, le gardien le plus victorieux de l'histoire de la LNH a décidé d'accrocher ses jambières pour de bon. Le fils du célèbre photographe Denis Brodeur, Martin, conclut donc une carrière incroyable au cours de laquelle il a remporté la victoire à 691 reprises. Sans contrat au début de la présente saison, il a eu une chance de se valoir durant sept rencontres chez les Blues de St. Louis.

Martin Brodeur a été repêché en 1990 au premier tour par les Devils du New Jersey. Il a fait ses débuts durant la saison 1991-92 alors qu'il n'était encore qu'à l'âge junior. Après une saison complète dans la filiale des Devils à Utica, Brodeur a partagé le filet avec Chris Terreri en 1993-94 puis il est devenu le gardien # 1 de la formation à partir de la saison écourtée 1994-95. C'est donc dire qu'il a régné en roi et maître devant le filet des diables pendant 20 ans!

Au total, Brodeur a remporté trois Coupes Stanley (1995-2000-2003) et deux autres fois finaliste (2001-2012), deux médailles d'or olympiques (2002 et 2010), quatre trophées Vézina, dix participations au match des étoiles, recrue de l'année en 1994, plusieurs fois membre de l'équipe étoiles, meneur de tous les temps au chapitre des victoires (691), des blanchissages (124), parties jouées (1266), des défaites (397 - il a joué longtemps quand même), des minutes jouées (74 438), il a aussi marqué deux buts et amassé 45 assistances pour un total de 47 points (1 b. et 12 p. en séries), seul Tom Barraso le devance au chapitre des points pour un gardien.

Il est vrai que ses brillantes statistiques sont dues aussi au fait qu'il a connu une longue carrière, mais dites-vous que s'il n'avait pas connu de bonnes saisons année après année, sa carrière n'aurait jamais duré aussi longtemps et jamais il ne détiendrait tous ces records.

Avec sa retraite, le Canadien peut souffler un peu, parce que Brodeur s'est toujours fait un plaisir de ne rien donner au Canadien. Le diable, c'était Martin Brodeur.

Pour le moment, Brodeur terminera l'année avec l'équipe de direction des Blues et il jugera après coup de son avenir. Nul doute que les Devils lui feront de l'oeil.

mardi 27 janvier 2015

Nouvelle voiture

Après quelques rebondissements, j'ai acquis ma nouvelle voiture hier en fin d'après-midi. Ce sera une belle Toyota Corolla LE 2015, couleur ardoise, avec quelques extras intéressants, dont les sièges chauffants, le Bluetooth et la caméra de recul. Ces options, absentes de mes voitures précédentes, apportent un peu plus de confort et bien sûr de sécurité à ma conduite.

J'aurais bien aimé une Elantra de Hyundai, mais je ne me suis pas entendu avec le concessionnaire. J'étais près de signer quand on avait vraiment l'impression de ne pas être pris au sérieux par le directeur des ventes. Peut-être un malentendu? Je ne sais pas, mais nous n'avons pas été impressionnés par le dynamique où les vendeurs ont l'air de chien chien aux yeux de leur patron.

Chez Toyota, je reste avec une équipe fiable où les vendeurs sont francs et honnêtes et où le service après-vente est excellent. En fin de compte, ne pas avoir signé ce contrat avec Hyundai aura été une bonne chose.

mardi 20 janvier 2015

L'ÉTÉ PROCHAIN

Le voyage de baseball annuel de la bande des 4 profs pourrait se faire dans trois villes des majeures. Selon toutes vraisemblances, les stades de Philadelphie, Baltimore et Washington seraient dans notre mire. Il reste plusieurs détails à finaliser, mais disons que l'odeur des chiens chauds et de la bière monte tranquillement dans nos narines.

Sans compter que les oreilles de Mickey pointent également à l'horizon...

vendredi 16 janvier 2015

TARGET RATE SA CIBLE ET QUITTE LE CANADA

Target n'aura fait que passer au Canada. Deux années à peine après avoir racheté tous les Zellers ou presque du pays, Target s'est aperçu que les affaires ne sont pas bonnes et ils ont décidé de fermer leurs 133 magasins en sol canadien. Au total c'est plus de 17000 emplois qui seront perdus. C'est évidemment très triste pour les employés, mais pour ce qui est des employeurs, il est clair qu'ils n'ont pas fait leurs devoirs correctement avant d'arriver.

La chaîne américaine Walmart est au Canada depuis 1994 et elle a su s'ajuster, tant bien que mal, aux particularités du marché d'ici. Vrai que les salaires ne sont pas faramineux, mais ils sont compétitifs pour le genre d'emploi. Côté prix, ce qui nous intéresse le plus, ils sont généralement très abordables et ils se distinguent même des autres magasins à rayons semblables dont Canadian Tire par exemple.

De son côté, Target a tenté de s'infiltrer dans la concurrence, mais ses prix n'étaient jamais aussi compétitifs que les autres. Selon plusieurs, même les spéciaux n'arrivaient pas à la cheville de ses compétiteurs. Des consommateurs se sont aussi plaints des étagères vides dans les magasins Target. Des problèmes d'approvisionnement en seraient la cause.

Ce qui peut choquer les consommateurs, c'est que bon nombre d'entre eux connaissaient déjà la bannière Target en raison de magasinage fait au préalable aux États-Unis. Ceux-ci avaient pu remarquer de bons prix offerts par le commerçant. Mais lorsque la chaîne est arrivée au Canada, ces bons prix n'ont jamais été vus.

Autre élément, qui affecte aussi bon nombre de commerces, c'est la force de l'achat en ligne. On magasine par Internet, avec un café dans une main et notre chat sur nos genoux. Quand il fait -20 dehors et que l'option en ligne est à la portée, qu'est-ce qui est le mieux?

Pour ma part, je suis allé deux ou trois fois chez Target. J'en suis chaque fois ressorti les mains vides. Il m'était aussi plus évident d'aller chez Walmart ou Canadian Tire, situés tous les deux à moins de dix minutes de la maison, contrairement à plus de 20 pour Target. Dans la région outaouaise, on compte pas moins 4 Walmart et 3 Canadian Tire pour un seul Target, ce qui n'avantage en rien la bannière si elle n'a rien de plus à offrir.

Les 17000 employés trouveront un nouvel emploi ailleurs un jour, probablement rapidement. L'économie roule, des entreprises ferment, d'autres ouvrent leurs portes ou même agrandissent.

jeudi 15 janvier 2015

CE N'ÉTAIT PAS MON TOUR FINALEMENT (MISE À JOUR)

DERNIÈRE HEURE

Ma voiture a été déclarée une perte totale. C'est donc dire que je devrai magasiner pour une nouvelle.

Aller au travail est-il un sport dangereux? La plupart du temps, non. C'est sans risque et c'est même agréable. Parfois, dans de rares occasions, il arrive que les circonstances font en sorte que ce soit un peu plus difficile.

C'était très froid ce matin du mercredi 14 janvier. Quand c'est très froid, c'est très glacé, particulièrement sur les routes. Elles sont bien dégagées, mais la glace noire, elle, est toujours présente. Vous savez, cette petite glace visible seulement quand notre voiture perd le contrôle?

C'est ce qui m'est arrivé! J'empruntais le viaduc de l'autoroute 50 qui surplombe l'autoroute 5 quand ma voiture s'est mise à danser à mon grand désarroi. Incapable de la faire reprendre le droit chemin, le devant a percuté le mur de droite. Ce n'est pas tout, sa course n'était finie, elle a continué à tournoyer et l'arrière est allé frapper l'autre mur. J'ai donc frappé deux murs avec le devant et le derrière de ma voiture.

Une fois immobilisé, aucune voiture n'est entrée en collision avec moi, chaque conducteur étant capable de m'éviter. Un bon samaritain s'est arrêté, accompagné de sa fille et de son chien. Lorsqu'il a cogné à ma porte, il a demandé si j'étais ok. «Oui, je suis correct. Je ne fais que savourer le fait d'être en vie.»

Je me suis réchauffé dans sa voiture en attendant la police et tout le tralala. Son chien léchait ma tuque. Calme APRÈS la tempête.

La remorqueuse et la police sont arrivées. Pour la première fois, je pénétrais dans une voiture de police. Wow!!!! Le policier m'a même proposé de me reconduire au travail. «Avec les menottes svp?» Malheureusement, j'ai dû décliner son offre, j'avais une tonne de choses à régler, des gens à avertir et surtout communiquer avec les assurances.

Maintenant, j'ai une voiture de location en parfait état. Pour ma part, mon cou a quelques raideurs, mais ça va. Après l'accident, j'ai mis quelques minutes avant de penser aux miens: ma blonde à ne pas avertir tout de suite pour éviter l'énervement, les enfants qui sont entre bonnes mains, mes parents, mes collègues, mes potes... Voilà pourquoi ceux qui ne savent pas encore pourront avoir réponse à leurs questions dans mon blogue.

Pointes de plume:

- Perte totale ou pas? Je ne sais pas
- Chevrolet Cruze de l'année en remplacement
- Le CH m'a offert une victoire
- Quand j'ai emprunté le même chemin ce matin, je roulais 20 km/h en dessous de la limite permise

SOYEZ PRUDENTS!!!

lundi 12 janvier 2015

MON ANNÉE CINÉMA 2014

Plus les années avancent, plus les productions cinématographiques se répètent et l'originalité prend le bord des oubliettes. On mise sur des valeurs sûres qui feront courir les gens, même si on sait pertinemment que le contenu ne sera jamais récompensé de quelque manière que ce soit lors des cérémonies prestigieuses de remises de prix. Au moins, des films se démarquent plus que d'autres. Voici un compte-rendu bref de ce que j'ai apprécié et moins apprécié durant l'année cinéma 2014. Il est à noter que je compte voir bien des films sortis en 2014 dans les semaines à venir, mais qui ne feront pas partie de ce billet.

LE TOP

1987. Après 1981, Ricardo Trogi revient à la charge avec 1987. Tiré de ses folies de jeunesse, le film nous plonge dans des souvenirs qui nous rappellent du bon temps. Parlant de bon temps, ce film nous en procure sans arrêt.

BOYHOOD (Jeunesse). Tourné sur une période de 12 ans, Boyhood est l'histoire d'un jeune garçon et de ses apprentissages au fil du temps jusqu'à l'âge adulte. Une réussite sur toute la ligne, sauf l'épouvantable doublage francophone réalisé par un groupe d'incompétents.

EDGE OF TOMORROW (Un Jour sans lendemain). Un officier militaire est parachuté dans une guerre contre une race extraterrestre qui peut recommencer les jours et voit l'avenir. Lorsqu'il est investi des mêmes pouvoirs, il arrive à trouver des moyens pour mettre fin à la guerre. Tom Cruise se lance à fond dans la science-fiction dans ce film très réussi.

GONE GIRL (Les apparences). Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, la femme de Nick Dunne disparaît. A-t-elle été enlevée ou est-elle tout simplement partie? Thriller, humour noir, enquête policière, Gone Girl est un des meilleurs films de l'année, surtout grâce à Rosamund Pike qui sort définitivement de l'ombre dans le rôle de cette «folle» Amy Dunne.

GUARDIANS OF THE GALAXY (Les Gardiens de la galaxie). Action, humour et science-fiction, c'est la recette de ce film provenant de l'écurie Marvel. Mais dans ce films, succès de l'été 2014, les superhéros sont absents, laissant plutôt toute l'espace à cinq antihéros à l'agenda personnel précis. Une belle surprise attend les fans après le générique.

X-MEN: DAYS OF FUTURE PAST (X-Men: Jours d'un avenir passé). Wolverine revient dans le passé pour que ses partenaires du futur (Professeur X et Magneto) se lient d'amitié afin de contrer la fin de l'existence des mutants mais du monde entier. Tourné à Montréal, ce dernier X-Men est vraiment une rencontre bourrée d'étoiles.

DAWN OF THE PLANET OF THE APES (L'aube de la Planète des Singes). On croyait la race humaine effacée suite au virus mortel qui a décimé presque la Terre entière dix ans plus tôt. Non, les singes découvrent que des hommes vivent encore. Alors que le chef des primates, César, tente un rapprochement avec les homos sapiens, la révolte gronde au coeur des singes et des hommes. Le 8e film de la série de la Planète des Singes serait-il le meilleur? Nous sommes pas loin de la vérité.

THE LEGO MOVIE (Lego: le film). Une aventure en Lego, je pensais que ce serait une catastrophe. Au contraire, l'animation est complètement renversante et le scénario est vraiment très original.

POSITIF

LE COQ DE ST-VICTOR. Un film d'animation québécois, c'est rare. Dans ce cas-ci, le film s'avère bien fait, surtout grâce à des voix bien de chez nous. J'espère que le cinéma québécois pourra en produire d'autres.

THE EQUALIZER (Le Justicier). Un employé d'une quincaillerie au passé nébuleux vient en aide à jeune prostituée. Mais il se mettre le pied dans un engrenage mortel. Même à 60 ans, Denzel Washington possède une présence de feu à l'écran.

THE HUNDRED-FOOT JOURNEY (Le Voyage de cent pas). Une famille indienne se rend jusqu'en France suite à un événement malheureux. Le paternel décide d'y ouvrir un restaurant indien, mais devant celui hautement coté d'une Anglaise. Sympathique film mettant en vedette la Québécoise Charlotte LeBon, fille de Brigitte Paquette,

THE HUNGER GAMES: MOCKINGJAY PART I (Hunger Games: Le Geai Moqueur 1ère partie). Ayant survécu à sa deuxième participation aux Hunger Games, Katniss Everdeen doit devenir le symbole de la rébellion. Ce film, dont on connaîtra la conclusion l'an prochain, ne se veut qu'une passerelle lucrative entre Catching Fire sorti en 2013 et l'opus final prévu pour novembre 2015. À l'écran, Jennifer Lawrence et Philip Seymour Hoffman livrent la marchandise.

LA PETITE REINE. Voici le parcours pas mal véridique de la cycliste Geneviève Jeanson (Julie Arseneau dans le film), entraînée un peu malgré elle, dans le tourbillon de la performance et du dopage sportif. Bonne réussite qui montre comment on peut mettre le pied dans un engrenage fatal si la pression extérieure est forte et maladive.

PLANES: FIRE & RESCUE (Les Avions: les pompiers du ciel). Dusty, le sympathique avion d'épandage devenu avion de cours, est contraint de renoncer à sa carrière. De ce fait, il la réoriente avec un groupe d'avions éteignant des feux de forêt. Rien de très spécial dans un scénario facile, mais des images très bien réussies qui apportent de beaux moments de divertissement pour les enfants.

MOYEN

THE AMAZING SPIDER-MAN 2 (L'Extraordinaire Spider-Man 2). Plus d'effets spéciaux pour une originalité qui est perdue depuis fort longtemps. C'est bien dommage, mais à force de se répéter, on vient qu'à savoir si ce qui va arriver.

CAPTAIN AMERICA: THE WINTER SOLDIER (Capitaine America: Le soldat de l'hiver). Quand je regarde Capitaine America, j'interchange les personnages et je vois tantôt Iron Man, tantôt Thor ou bien leurs fidèles ennemis. En toute franchise, les héros de Marvel ne se démarquent réellement que lorsqu'ils sont en équipe.

DUMB AND DUMBER TO (La Cloche et l'idiot 2). Harry et Lloyd sont de retour après 20 ans et ils toujours aussi cloche et idiot. Les jokes de pet et de rot dominent ce film, même s'il est agréable de revoir les deux acteurs principaux.

THE EXPENDABLES 3 (Les Sacrifiés 3). Pour on ne sait trop quelle raison, Sylvester Stallone vire ses fidèles collègues de combat pour trouver une jeune équipe de mauvais acteurs. Heureusement, ses joyeux cabotins reviennent à temps pour sauver la mise. Combien de personnages inutiles, on ne sait trop. De ce lot de vedettes au passé glorieux loin derrière, seul Mel Gibson vole la vedette.

GODZILLA. Le valeureux dinosaure de temps modernes a vu le jour en 1954 au Japon. Bien qu'il soit un emblème du cinéma du pays du Soleil levant, ce sont les Américains qui tentent de le faire revivre au cinéma. En 1998, ce fut une catastrophe signée Roland Emmerich. Cette fois, loin d'être catastrophique, le film se perd dans des explications scientifiques au détriment de la présence ô combien important du personnage principal: Godzilla, présent seulement 8 minutes.

JACK RYAN: SHADOW RECRUIT. Qu'ont en commun Alec Baldwin, Harrison Ford, Ben Affleck et Chris Pine? Ils ont tous joué au cinéma le personnage Jack Ryan créé par le romancier Tom Clancy. Dans cette nouvelle mouture, autre tentative pour relancer la série, Chris Pine tente d'avoir l'air d'un brillant agent de la CIA. N'est pas Harrison Ford qui veut.

LES MAÎTRES DU SUSPENSE. Michel Côté est un véritable poids lourd du cinéma et du théâtre québécois. Son seul nom fait coureur les foules, que le film soit bon ou pas. Ajoutez à cela Robin Aubert et Antoine Bertrand et c'est la recette du succès. Oui, mais pas tant que cela, surtout que les extravagances dénaturent parfois ce film québécois.

MALEFICENT (Maléfique). Produit dans la lignée des Alice au Pays des merveilles et Monde fantastique de Oz, Maleficent met en vedette Angelina Jolie qui promet de se venger du prince Stéphane qui l'a trahie en jetant un mauvais sort à son enfant, Aurore, la belle au bois dormant. Vite regardé, vite oublié.

THE MAZE RUNNER (Le Labyrinthe). Si Hunger Games n'avait pas connu de succès, on n'aurait jamais connu Maze Runner ni Divergent. Bien que Maze Runner ne se distingue pas négativement, on manque la présence d'un scénario et d'une vedette principale solide.

QU'EST-CE QU'ON A FAIT AU BON DIEU? Quatre filles et toutes mariées avec des individus de races différentes. Les parents en ont plein les bottines. Les films français semblent souvent souffrir du même problème, ils s'étirent et s'étirent sans être nécessairement longs.

ROBOCOP. Refaire Robocop, c'est un peu dans l'espoir de montrer comment les effets visuels sont efficaces et faire revivre une franchise qui pourrait aujourd'hui être fortement lucrative. Bien que les scènes d'action soient très réalisées, nous sommes loin du Robocop original et de sa société futuriste dystopique.

RIO 2. Peut-être qu'une seule aventure du fameux perroquet bleu aurait été suffisante. Mais voilà que l'on récidive avec une deuxième dans laquelle Blu rencontre sa belle famille. Vous avez sans doute vu quelque chose de semblable dans Meet the Parents, the Fockers, etc.

LES VACANCES DU PETIT NICOLAS. Suite directe du Petit Nicolas sorti en 2009. Comme l'acteur principal du premier film a grandi et vielli, on l'a bien sûr remplacé, compte tenu que le Petit Nicolas ne vieillit pas. Malgré quelques moments de bonheur, le Petit Nicolas avait laissé un meilleur souvenir.

EN TIRANT VERS LE BAS

DIVERGENT (Divergence). Dans une société futuriste où les habitants ont été divisés en faction, Tris (Shailene Woodley) n'arrive pas à cadrer dans le moule. Voilà qu'elle est remarquée et qu'elle est pourchassée un peu partout, surtout par la cruelle présidente Jeanine, jouée par Kate Winslet. À trop vouloir imiter Hunger Games, on finit par tout rater et multiplier les clichés à une vitesse phénoménale. Dans un duel au sommet entre Tris et Jeanine, je n'arrive tout simplement pas à croire en Tris, tant l'actrice principale ne peut rivaliser avec sa partenaire de jeu.

NOAH (Noé). Comment recréer le déluge? Avec un déluge d'effets spéciaux et un acteur de premier plan. Selon les écrits, ce sont des monstres de pierre qui ont aidé à fabriquer l'arche. Autrefois, les films bibliques étaient de grandes fresques religieuses et historiques. Maintenant, c'est plutôt le désir de montrer des effets visuels, pas toujours nécessairement réussis.

Hors catégorie

THE PIRATE FAIRY (Clochette et la fée pirate). Ma fille a vu à peu près 10 fois depuis Noël ce film de Disney paru cette année et présentée à Disney Junior. Il m'est difficile de donner une appréciation juste du film. Ma fille, par contre, donnerait sûrement une note incroyable.

vendredi 9 janvier 2015

Être ou ne pas être Charlie

Pendant que j'écris ces lignes, des prises d'otages ont lieu en ce moment même à Paris, dans deux secteurs différents. Les Français sont sur le qui vive pendant que les morts (innocents) s'accumulent. À l'origine, les mots et les caricatures de l'hebdomadaire Charlie Hebdo ont mis le feu au poudre. Une situation du genre devait arriver tellement la portée des publications de ce journal peut affecter les radicaux.

Oui, les Musulmans sont ridiculisés par le Charlie Hebdo. Pas les simples tenants de la religion qui vivent heureux chaque jour, sans penser à détruire tous ceux qui ne pensent pas comme eux, mais bien les intégristes radicaux, purs et durs. On ne peut rien dire contre leurs croyances sans recevoir des menaces. Allah se vengera! Un Dieu n'est-il pas amour? Pourquoi se vengerait-il? Dans quel but? N'est-il pas mieux de poursuivre en justice ceux qui portent ombrage à nos croyances avec de tels écrits jugés méchants?

Le principe de liberté d'expression est si large qu'on peut se demander où tracer la ligne entre la liberté et le manque de respect. Si on se rappelle l'an dernier, «l'humoriste» Gab Roy avait déjà écrit une fantasme dégoûtant envers Mariloup Wolfe. Était-il drôle? Avait-il le droit, pour le simple principe de liberté d'expression, d'insulter la femme de Guillaume Lemay-Thivierge? Cet argument lui permettait-il de cracher son venin sur tout? NON!

Qui se souvient aussi des propos de l'animateur radio Jeff Fillion alors à CHOI Radio X à Québec. Lui et ses coanimateurs s'étaient acharnés sur Sophie Chiasson, présentatrice de la météo à TVA. Elle a poursuivi l'équipe de CHOI en justice et elle a eu gain de cause. Faut dire que Fillion n'a jamais eu la langue dans sa poche pour démolir la réputation de quelqu'un, sans savoir réellement qui est ce quelqu'un. Pendant des mois et des mois, des autocollants défendant la liberté d'expression ont été vendus ou donnés aux auditeurs de Radio X. Sentiez-vous vraiment que Jeff Fillion était brimé dans sa liberté quand on l'a interdit de traiter Sophie Chiasson de pute?

Si je me promène sur la rue et que je vois trois hommes de couleur noire, puis-je, par le seul principe de liberté d'expression, les traiter de «nègre»? Ce serait méchant, gratuit, cruel, stupide et je passerais un mauvais quart d'heure. Sans aucune dent dans la bouche, j'aurais l'air fin en parlant de liberté d'expression. Je gagnerais peut-être en cour, mais j'aurais mieux fait de me la fermer.

La liberté d'expression a ses limites, des limites qu'il faut respecter. Je ne dis pas qu'il faut se taire, mais le bon goût doit toujours prévaloir sur le mauvais. Cela dit, rire de ceux qui sont risibles, ça fait toujours du bien.

Si vous êtes offusqués, dénoncez-le, mais svp, gardez vos fusils à eau ou à plomb dans votre placard.

jeudi 8 janvier 2015

BOYHOOD: GRANDE EXPÉRIENCE - DOUBLAGE CATASTROPHIQUE

12 années de tournage où on suit la vie d'un jeune garçon jusqu'à ses 18 ans. Il faut avouer que le projet est audacieux et sans précédent. Pourtant, c'est ce qu'a fait le réalisateur américain Richard Linklater avec Boyhood, version française de Jeunesse.

Le petit Mason (Ellar Coltrane) a 7 ans et il vit avec sa soeur aînée (Lorelei Linklater - fille du réalisateur) et sa mère (Patricia Arquette), monoparentale qui projette un retour aux études. Aux deux semaines, les enfants voient leur père (Ethan Hawke), un homme bohème, musicien, qui cumule les boulots un peu partout, même en Alaska. Au fil des années, Mason grandit, apprend, découvre la vie avec ses joies et ses peines et il forge sa personnalité à travers la difficulté de sa mère à se trouver un homme convenable et l'absence de son père malgré le bonheur de se retrouver avec lui.

Dès que j'ai appris l'existence de ce film, j'étais fasciné par son audace. Comment réussir à tourner chaque année, pendant quelques jours, et ce pendant douze années consécutives? C'est un défi en soi, et personne n'est à l'abri de la mort, des changements d'orientation professionnelle ou autres. L'équipe doit garder le focus entier sur le projet et surtout être patiente car ce n'est que douze ans plus tard que l'on peut voir le fruit de nos efforts.

Les jeunes acteurs sont bien soutenus par ceux d'expérience, Ethan Hawke et Patricia Arquette, qui sont nominés aux Oscar en tant que meilleurs acteurs de soutien. Le film est aussi en nomination dans les catégorie film de l'année, meilleur réalisateur, meilleur scénario écrit directement pour l'écran et meilleur montage.

On peut comparer dans une certaine mesure le projet aux films Harry Potter, bien que le sujet soit complètement différent. Harry Potter suivait trois jeunes de leur adolescence jusqu'à l'âge adulte. Cependant, le scénario était déjà écrit à l'avance, contrairement à Boyhood, et un changement d'acteur aurait été plus facile à accepter que dans Boyhood. Par exemple, si Daniel Radcliffe avait perdu la vie pendant les années de Harry Potter, on aurait trouvé un remplaçant. Cependant, si le jeune Ellar Coltrane avait perdu la vie pendant les années de tournage de Boyhood, on aurait mis un trait sur l'histoire parce que le personnage, c'est un peu lui-même.

La seule ombre au tableau et les interprètes n'ont rien à y voir, c'est l'épouvantable doublage réalisé par des Français. C'est un mauvais, bâclée, honteux. Les mêmes voix reviennent pour doubler des personnages différents tout au long du film. Une vraie catastrophe qui ne devrait jamais être tolérée par les compagnies de production. Je veux bien croire qu'il s'agit d'un film à petit budget et qu'on désire peut-être faire confiance à une seule compagnie de traduction française, mais on n'est pas obligé de prendre la pire.

LE PARAGRAPHE SUIVANT A ÉTÉ MIS À JOUR (27 JANVIER 2015)

On le sait, le doublage québécois est excellent et celui français peut être aussi très bon s'il est bien dirigé. Mais dans le cas présent, c'est un ratage. Malheureusement, il est impossible encore une fois de trouver qui sont les responsables de de doublage. On a cru que c'était la compagnie de doublage AGM (À Gauche en Montant), mais suite aux commentaires de lecteurs étant allés au fond des choses, il est clair que cette compagnie n'a rien à voir. (Notez que si vous avez lu auparavant RS Doublage, il s'agissait plutôt d'un annuaire qui recensait les doublages) - Merci à Kévin Feildel de AGM, Christopher Jones et Guillaume Duke. On saura sans doute bientôt qui a fait le travail.

En somme, si vous désirez apprécier pleinement le film, je vous conseille fortement de regarder la version originale anglaise. Ajoutez-y les sous-titres français si vous désirez bien comprendre le tout.

mercredi 7 janvier 2015

Attentat meurtrier à Paris

L'extrémisme religieux a encore frappé. Aujourd'hui à Paris, des hommes cagoulés et armés sont entrés dans les bureaux de journal satirique Charlie et ont abattu 12 personnes. La cause? Ils ont ri de Mahomet, l'être suprême des tenants de leur religion.

Vivre dans un monde où on ne peut plus dire de niaiseries sans être fusillé, c'est un peu de ne plus vivre, ou vivre pour une cause religieuse où les armes et la folie sont les seules voix permises.

Une telle violence amènera à des répliques des Occidentaux, évidemment. Faut-il nécessairement se taire pour ne déplaire pas à un peuple qui se venge uniquement par la violence? Au contraire, je crois qu'il faut continuer à parler, à écrire, à dire, à chanter, à danser et surtout ranger nos fusils.

Je suis Charlie.

PEDRO MARTINEZ, RANDY JOHNSON, JOHN SMOLTZ ET CRAIG BIGGIO AU TEMPLE!

Leur entrée ne se fera officiellement au Temple de la Renommée du baseball à Cooperstown qu'à la fin de juillet, mais c'était hier que nous avons appris les noms des futures légendes qui iront rejoindre les Babe Ruth, Lou Gehrig et Jackie Robinson chez les immortels. Les lanceurs Pedro Martinez, Randy Johnson et John Smoltz ainsi que l'ancien homme à tout faire des Astros Craig Biggio ont été élus par les chroniqueurs de baseball d'Amérique. Ce qui est encore plus renversant, c'est que les deux premiers sont des anciens porte-couleurs des Expos de Montréal.

PEDRO MARTINEZ (1992-2009)

Pedro Martinez a débuté sa carrière à la fin de la saison 1992 avec les Dodgers de Los Angeles. Jeune frère du partant Ramon Martinez, on lui prédisait un bel avenir. Après sa première saison complète en 1993, le directeur-gérant des Expos Dan Duquette va le chercher en retour de Delino DeShields. Tous crient au scandale, une autre tactique de la part des Expos d'économiser de l'argent. Il est vrai que les Expos réalisaient des économies de près de deux millions, mais Duquette savait qu'il avait mis sur tout un lanceur qui pouvait amener les Expos dans les séries. Nous le savons, la grève a été déclenchée en 1994 et nous n'avons pas eu de séries. En quatre saisons chez les Expos, Martinez a compilé un dossier de 55 victoires et 33 défaites avec une moyenne de points mérités (MPM) de 3,06. Sa meilleure saison fut sa dernière, en 1997, où il a remporté le trophée Cy Young en vertue d'une fiche de 17-8 et une MPM de 1,90. Comme ce fut trop souvent le cas dans l'histoire des Expos, il a été échangé pour des raisons financières à Boston contre deux lanceurs prometteurs, Carl Pavano et Tony Armas. À Boston, Pedro s'est montré intraitable, 117 victoires, seulement 37 défaites, en 7 saisons. Il a aussi ajouté deux Cy Young à son palmarès. En 2004, ce fut la consécration avec la Série mondiale. De 2005 à 2008, Martinez a poursuivi sa carrière chez les Mets avant de compléter son parcours avec les Phillies en 2009. Au total, Pedro a remporté 219 victoires, ce qui est loin de 300, mais son pourcentage de victoires est le 6e meilleur de tous les temps (.687). Le Dominicain n'a connu que deux saisons avec des fiches déficitaires (0-1 en 1992 et 5-6 en 2008). Avec Pedro et Randy Johnson, on compte maintenant cinq anciens Expos au Temple, les autres étant Gary Carter, Andre Dawson et Tony Perez.

RANDY JOHNSON (1988-2009)

À son arrivée avec les Expos en septembre 1988, Johnson avait épaté en raison de son physique de joueur de basket (6 pi. 10 po.) et avec trois victoires en quatre départs. Cependant, son début de saison en avril 1989 avait été lamentable. Devant ce fait, on l'a cédé dans l'une des transactions les plus importantes de l'histoire de l'équipe. En effet, le directeur-gérant Dave Dombrowski avait envoyé Johnson, Brian Holman et Gene Harris aux Mariners contre Mark Langston. Ce dernier devait être celui qui amènerait les Expos au championnat. Toutefois, Langston n'a pas livré ce qu'on attendait de lui et la formation entière s'est écroulée. Pendant ce temps, à l'autre bout de l'Amérique, le grand gaucher allait devenir une machine à remporter des victoires et retirer des frappeurs sur des prises. En carrière, Johnson compte pas moins de cinq trophées Cy Young et une bague de la Série mondiale, remportée en 2001 avec les Diamondbacks. D'ailleurs, il avait été élu joueur par excellence de la grande finale grâce à trois victoires. Surnommé The Big Unit, Randy Johnson peut se vanter d'être sorti vainqueur à 303 reprises d'une rencontre (trois saisons de 20 victoires et plus) et d'avoir passé dans la mitaine 4875 frappeurs, deuxième derrière Nolan Ryan. Bien qu'il n'ait lancé que 11 petites rencontres avec les Expos, il n'en demeure pas moins qu'il est un produit de l'organisation montréalaise.

JOHN SMOLTZ (1988-2009)

Alors qu'ils étaient dans une course au championnat en 1987, les Tigers de Detroit ont envoyé un jeune prospect du nom de John Smoltz aux Braves en retour de Doyle Alexandre, un vétéran qui n'allait pas les décevoir, lui qui allait remporter ses neuf décisions avec les Tigers dans le dernier droit de la saison 1987. L'année suivant, Smoltz débutait sa carrière avec les Braves, mais c'est vraiment durant la saison 1989 qu'il a démontré un grand potentiel. Auteur de 12 victoires, il a signé une MPM de 2,94. Pendant près de dix ans, il sera le troisième violon d'une rotation comptant Greg Maddux et Tom Glavine. Il réussira à gagner 24 matchs en 1996, ce qui lui vaudra son seul trophée Cy Young. En 2000, il est contraint à manquer la saison entière en raison d'une blessure au bras. La direction des Braves décide donc de le convertir en releveur où il dominera pendant quatre saisons, dans lesquelles il sauvegardera pas moins 154 matchs. Il reviendra à titre de partant en 2005 jusqu'à la fin de sa carrière en 2009. Durant cette dernière saison, il évoluera à Boston et St-Louis, mais il ne sera d'office que pour 15 départs. Autre fait d'arme dans sa carrière, c'est sa conquête de la Série mondiale en 1995. Au total, Smoltz a remporté la victoire à 213 reprises, subissant un revers 155 fois tout en maintenant une MPM 3,33. Son nombre de victoires aurait pu être bien plus élevé s'il n'avait pas été converti en releveur de fin de match et s'il n'avait manqué une saison complète. Sa fiche en séries est aussi renversante, 15 victoires et seulement 4 revers. Son entrée est pleinement méritée.

CRAIG BIGGIO (1988-2007)

Il était le receveur d'avenir chez les Astros, mais en raison de sa grande vitesse, on a décidé de le convertir en voltigeur et en joueur de deuxième but quelque temps après son arrivée à Houston. Une sage décision qui lui a permis de remporter quatre fois un gant doré. Durant toute sa carrière, Biggio a démonté de la constance, de la durabilité et une grande fidélité, comme en témoignent ses 20 saisons passées exclusivement dans l'uniforme des Astros. D'ailleurs, lorsqu'il est devenu joueur autonome en 1995, il a refusé des montagnes d'argent pour demeurer à moindre salaire à Houston, une décision hautement appréciée par les fans. Ses statistiques sort aussi fort éloquentes: 3060 coups sûrs, 291 longues balles, 414 buts volés et une moyenne au bâton de .281. Membre des Killer B's avec Jeff Bagwell, Biggio a aidé sa formation à accéder à six reprises aux séries d'après saison, dont une participation à la Série mondiale en 2005. Il en était à sa troisième année d'éligibilité pour l'accession au Temple et il était passé tout près l'an dernier d'y accéder, manquant seulement deux votes. Cette année fut la bonne.

La cuvée de cette année était très riche, une première depuis 1955 où quatre joueurs ont fait leur entrée en même temps. L'an prochain, les noms de Ken Griffey Jr. et Trevor Hoffman sont les plus susceptibles d'être admis. Si pour Griffey c'est une certitude, peut-être que ça prendra quelques années pour Hoffman. Quant à Vladimir Guerrero, on devra attendre en 2017.

mardi 6 janvier 2015

Des vacances bien remplies

Les vacances des fêtes sont sûrement les plus agréables de l'année. Pas que nos deux mois estivaux soient ennuyants et trop longs, mais l'ambiance de fête et de plaisir de la trêve de Noël et du Jour de l'An ne peut être répétée durant l'été. Qui plus est, pendant les deux semaines hivernales, on oublie carrément les jours de la semaine tellement les jours feriés s'entremêlent avec les fins de semaine. Dans les lignes qui suivront, je vous présenterai un petit bilan de nos vacances familiales.

SORTIES

Le lundi 22 décembre, nous avons visité Upper Canada Village, situé à Morrisburg, à 1h30 d'Ottawa, un site historique nous ramenant dans le temps, à l'époque où l'Ontario a pris naissance. La reconstitution historique est vraiment formidable, surtout agrémentée par la présence de comédiens qui jouent le rôle des habitants de l'époque. En hiver, par contre, pendant les fêtes, toutes les maisons et autres bâtiments sont décorés de lumières de Noël. C'est féerique, un vrai village de Noël. Nous avons pu faire une promenade en calèche, ce qui a énormément plu aux enfants. Mais la pièce de résistance fut certainement le tour en train. Même si nous avions froid, nous avons passé un bon moment. Notre garçon en a «profité» pour perdre sa botte dans le train. Pas chic. Heureusement, on l'a retrouvée. Complètement crevés, les enfants ont dormi pendant tout le trajet de retour.

Le 27, nous sommes allés au Ottawa Reptile Zoo, situé à l'extérieur d'Ottawa, sur la rue Bank. Ce n'est pas une longue visite car les installations sont petites, mais les enfants ont été impressionnés par quelques crocodiles et autres reptiles, dont un serpent qui dégustait avec joie une souris et un gros alligator - que vous pouvez admirer à gauche - manger lui aussi un petit rongeur, Cependant, il n'avait pas très faim et il a mis du temps avant d'avaler son repas. Peut-être qu'il aurait préféré se taper le guide qui ne cessait de parler au lieu de lui donner sa pitance.

30 décembre, premier cadeau de tournées de bières, une sortie aux Brasseurs du Temps. Pour l'occasion, notre forfait nous donnait droit à une visite des lieux, une horloge où nous avons pu déguster les principales bières de la maison, une assiette grand charcutier, où étaient proposées plusieurs excellentes viandes froides, et finalement deux cornets de frites, accompagnées d'une mayonnaise faite maison très goûteuse. J'ai pu démontrer à notre serveur que je m'y connaissais un tant soit peu en histoire du Québec.

Le 2 janvier, ma conjointe et moi avons fait une virée éclair à Montréal. Nous avions réservé une place dans un restaurant très spécial nommé Dans le noir. Comme son nom l'indique, le restaurant nous plonge dans l'obscurité totale et il faut déguster notre repas dans toute cette noirceur. À l'entrée, nous sommes accueillis dans la lumière, mais après avoir fait notre choix de plats, des serveurs non voyants nous guident vers notre table. L'expérience est unique et fascinante, car manger avec des ustensiles est presque futile tellement on veut maximiser avec un autre sens, celui du toucher. Pour le prix, toutefois, j'aurais apprécié des assiettes mieux fournies et meilleures. Après coup, un petit arrêt au Camion du restaurant Au pied de cochon du chef Martin Picard. Un beigne au sirop, hummmmm!!!

Avant le resto, nous nous sommes promenés dans le Centre Eaton et avons visité le musée Grévin. Les répliques en cire d'artistes connus et autres personnalités sont franchement très réussies. Nous avons trouvé le moyen de nous arrêter dans un foutu Walmart :-) et faire quelques achats d'articles de Noël à rabais.

RENCONTRE INSOLITE

Lors de la journée de magasinage du 22 décembre, nous avons croisé Phillippe Aumont, lanceur des Phillies de Philadelphie, originaire de Gatineau. Il magasinait avec sa conjointe chez Dollarama. Drôle d'endroit pour rencontrer un demi-millionnaire (il fait 500,000$ par année), le magasin des gratteux. Comme j'ai déjà deux balles autographiées de lui dans mon tiroir, je ne lui ai pas demandé sa signature. Plusieurs croient que c'est lui qui aurait eu tendance à me la demander. C'est flatteur.

Bien que nous nous sommes arrêtés au Camion du resto Au Pied de Cochon, nous n'avons pas rencontré le chef Martin Picard.

À MOI DE MOI

Chez Archambault, j'ai trouvé le cadeau que j'allais me faire, le fameux «à moi de moi», rempli de tendresse et d'affection. Une bible retraçant les oeuvres de science-fiction ayant vu le jour autant au cinéma qu'en littérature. Par exemple, on retrace toute la saga de la Planète des Singes, du premier roman écrit par le Français Pierre Boulle jusqu'au tout dernier film paru l'été dernier, la Montée de la Planète des Singes, en passant par les quelques bandes dessinées publiées dans les années 70. Un bouquin pour fan, comme je le suis. Je brûlais d'envie de le feuilleter dès mon retour à la maison, mais je me suis calmé: pas question d'ouvrir un cadeau avant Noël, même s'il venait de moi.

TOUT EN BOUFFE

Du ragoût de pattes de cochon pour le réveillon et de la dinde. Nous en avons eu pendant une semaine au moins. On peut dire que nous sommes rassasiés en ragoût pour encore une autre année. Note à mon beau-père: votre ragoût était très ragoûteux (excellent). Pour la veille du Jour de l'An, nous nous sommes contentés de petites bouchées bien apprêtées.

CINOCHE

Trouver un consensus pour aller voir un film, ce n'était pas toujours évident. Mais nous avons réussi à nous asseoir dans une salle pour voir Les Maîtres du suspense. Un bon petit film dont vous pouvez lire la critique dans mes derniers billets de décembre.

DU ZÈLE

Se stationner la nuit dans les rues l'hiver, c'est interdit, même s'il n'y a pas une graine de neige et qu'aucune tempête n'est annoncée. Mon père a fait les frais d'un zèle sans précédent et franchement ridicule de la Ville de Gatineau. Dire que cette dernière avait promis d'être tolérante pendant les vacances. Ils ont menti. Je ne mentirai pas en disant que le support de la population envers eux suite à des événements comme ça est inexistant.

DES JOIES ET DES PEINES

J'ai appris que ma grand-mère a subi un AVC le 23 décembre. Heureusement, elle se rétablit très bien de son malaise et elle pourra fêter son 90e anniversaire le 7 janvier. Elle aura toute une surprise quand elle nous verra arriver toute la famille dans quelques jours.

CANADIENS

Nombre de victoires des Canadiens pendant les vacances: 6. Nombre de défaite: 0. Rien d'autre à ajouter.

Bonne Année 2015!

lundi 5 janvier 2015

Émissions de fin d'année

Bien sûr, j'ai regardé la plupart des émissions de fin d'année, peut-être pas toutes, mais sûrement les principales, un peu comme tout le monde. Voici d'ailleurs mon appréciation.

LES BEAUX NOËLS

Martin Matte et son spécial de Noël grâce à sa désopilante émission les Beaux malaises, retitrée les Beaux Noëls pour l'occasion. D'une durée de seulement 30 minutes, les malaises ont été nombreux et très drôles, même si parfois, ils étaient plutôt vulgaires. Cependant, c'est le but visé par l'émission et le scénario de Martin Matte. Outre les personnages réguliers interprétés par Martin Matte, Julie LeBreton, Patrice Robitaille, Martin Perizzollo et Michèle Deslauriers, il y avait les présences remarquées de Normand D'Amour, Geneviève Brouillette et Caroline Dhavernas, qui jouait le rôle de sa propre mère, un peu plus jeune. Pour ceux qui l'ont ratée, l'émission est sur Illico et sur Youtube. Devant ce fait, TVA n'a pas jugé bon offrir une reprise à ses téléspectateurs.

INFOMAN 2014

Jean-René Dufort revenait en force est son spécial rétrospective 2014. Encore une fois, ses cibles préférées y ont goûté. Cette année, la chanson du générique d'ouverture était interprétée par Valérie Carpentier. Un très bon clin d'oeil fut la tentative d'évasion des trois détenues d'Unité 9 (Guylaine Tremblay, Anne Casabonne et Céline Bonnier) en faisant un parallèle avec l'évasion réussie de trois détenus de la prison d'Orsainville qui a eu lieu cette année. Dans l'ensemble, fidèle à son habitude, le plaisir était au rendez-vous. Sauf que devant toutes ces coupes budgétaires à Radio-Canada, on trouve les moyens d'envoyer Jean-René Dufort un peu partout dans le monde, dont Kiev et Gaza...

BYE-BYE 2014

Sans Louis Morissette et Véronique Cloutier, est-ce que le Bye-Bye 2014 pouvait être aussi bien réussi? Sans doute, bien que ces deux têtes d'affiche n'étaient plus à l'écran, Louis demeurait quand même à la tête de la production comme on a pu voir dans le making-of. De plus, les autres membres réguliers des dernières années étaient présents: Hélène Bourgeois-Leclerc, Michel Courtemanche et Joël Legendre. À eux, les noms de Véronique Claveau, Pierre Brassard et Laurent Paquin étaient ajoutés. Cependant, ce dernier avait fait quelques apparitions dans les années précédentes. J'ai bien aimé l'édition de cette année (on devrait peut-être dire l'année dernière). Les sketchs étaient fort bien réussis et on a gardé le même ton et le même humour que dans les autres Bye-Bye de la même équipe. On a bien pris soin de marteler la classe politique à souhait et les autres qui font malgré eux la manchette. Toutefois, tout comme Infoman, je me demande comment on fait pour convaincre la haute direction de Radio-Canada pour avoir un budget si élevé en temps de coupures?

Voilà.

Bonne année!

jeudi 1 janvier 2015

Bonne Année 2015

Pour mon premier billet de l'année 2015, je profite de l'occasion pour vous souhaiter une année remplie de bonheur, de santé, de succès et d'argent. Les 365 prochains jours vous réserveront sûrement une foule de surprises. Profitez-en!