mercredi 31 décembre 2014

Les Maîtres du suspense

Dernier film québécois à prendre l'affiche en 2014, les Maîtres du suspense avait à peu près tout pour réussir, surtout grâce à ses trois têtes d'affiche. Mais pour des maîtres du suspense, ils sont surtout habiles pour l'art d'exagérer.

Hubert Wolfe est un écrivain prolifique, ses romans se vendent comme des petits pains chauds. Le hic est qu'il n'a rien écrit depuis 12 ans et personne ne le sait, sauf celui à qui il confie la tâche d'écrire ses livres, Dany Cabana, lui-même auteur de romans qui ne se vendent pas du tout. Quand il apprend que sa femme le quitte, Cabana est atteint lui aussi du syndrome de la page blanche. Qui les sauvera? Un éducateur en garderie, Quentin Wilson, auteur de livres... pour enfants!!!

Les romans de Wolfe sont remplis d'action, de suspense et de... sexe. Comment un auteur (puceau) de livres pour enfants pour penser à mettre des éléments sexuels dans son récit? En lui envoyant une femme aux moeurs légères, amie de l'écrivain Cabana. Tout de suite, Quentin tombe amoureux de cette inconnue et il va la rejoindre jusqu'à sa Louisiane natale.

Bien sûr, les coïncidences se suivent à un rythme effréné, comme une suite de clichés typiquement américains. On a peine à s'imaginer la profondeur du puits dans lequel s'enfoncent nos personnages principaux. Toute sa descente est attribuée à la panoplie de mensonges et entourloupettes qu'ils doivent créer pour ne pas déplaire aux femmes de leur vie. La faiblesse de l'homme serait-elle la femme?

Au chapitre des acteurs, chacun est égal à lui-même, mais c'est sans doute Robin Aubert (Dany Cabana) obtient les meilleures répliques humoristiques. Malgré cela, Michel Côté (Hubert Wolfe) et Antoine Bertrand (Quentin Wilson) obtiennent de bons moments également.

Les Maîtres du suspense vaut la peine d'être vu, car c'est une bonne production québécoise et notre cinéma se doit d'être encouragé,


mardi 30 décembre 2014

La Ville de Gatineau et les Fêtes ne font pas bon ménage

C'est le temps des fêtes et tous avons le coeur à la fête. Non pas tous, une ville composée d'irréductibles conseillers et dirigeants résistent. Je me demande si tous aspects logistiques sont sortis de leur tête...

Premier événement

Nous le savons, Noël égale cadeaux. Qui dit cadeaux, dit aussi boîtes de carton à jeter au recyclage. On se retrouve avec une montagne de papier et de carton, ce qui déborde largement d'un seul bac à recyclage. On place le surplus dans un petit bac vert que nous conservons. La ville passe cueillir nos ordures, recyclage et compostage chaque lundi, mais durant la semaine de Noël, c'est le recyclage qui passe. On a un beau bac vide prêt à accepter toutes ces boîtes inutiles. Sauf que rapidement, il est plein le jour de Noël. Le problème est que nous accumulerons tout cela jusqu'au 5 janvier, on ne sait où mettre cela!!! Gare à celui qui osera mettre du papier dans un sac de poubelles! Le temps des fêtes est un temps de consommation: cadeau, achats divers, repas en famille. À mon avis, la ville aurait avantage à modifier son horaire de cueillette des déchets dès le début janvier afin que les camions recueillent le recyclage la semaine suivant Noël. La contribution des citoyens seraient nettement meilleures. Et une telle décision ne coûterait pas un dollar et pourrait être prise en deux secondes dans une rencontre de conseillers et elle ne ferait mal à personne.

Deuxième événement

Si on peut vivre avec le premier événement, le second frise le ridicule. Notre hiver est plutôt tardif et les journées de douceur se sont succédées à un rythme tellement assourdissant que la neige a presque entièrement quitté notre sol. Qui plus est, les rues sont comme en été. Le règlement de la ville stipule que les gens ne peuvent stationner leur voiture dans la rue entre le 11 décembre et le 1er avril. C'est un règlement, il est clair. Des permis sont émis pour ceux qui doivent absolument le faire et il en coûte 85$ pour un hiver.

Mes parents sont en visite, mon père stationne sa voiture dans la rue. Nous ne pensons pas à lui demander de la placer dans notre entrée. Comment penser à cela? La température douce a fait fondre toute la neige. Erreur! Le lendemain, un beau billet d'infraction était sur le pare-brise de la voiture de mes parents.

Vraiment, quelle stratégie déplorable de la Ville de Gatineau pour soutirer de l'argent dans les poches de ses citoyens ou de leurs invités pendant les fêtes. Le jugeotte et le gros sens seraient-ils optionnels chez eux? Une solution vraiment réaliste serait de faire comme la ville de Brampton en Ontario. Lorsque les citoyens reçoivent de la visite, ils appellent la ville et demande une permission de stationnement dans la rue pour une journée ou deux ou plus. Si un constat est émis, ils peuvent l'annuler en raison de leur permission spéciale.

En somme, il est clair que mon père a commis une infraction. Mais avoir un peu de réflexion dans le coco, ce n'est pas si compliqué, surtout pour des hommes et des femmes qui ont appris à maîtriser des gars chauds qui battent leur femme ou des bandits avec des fusils.

Ça ne nous donne pas envie de les supporter dans leur «pauvre» histoire de fonds de pension...

Sur ce, bonne année, particulièrement à ceux qui utilisent leur jugement.

lundi 15 décembre 2014

AMAZON

Vous êtes de ceux qui fuient les files dans les magasins, surtout lors du Vendredi soir ou du Boxing Day? Vous pensez que magasiner dans le confort de votre foyer (et devant) est la voie de l'avenir? Vous êtes sans doute donc prêts à faire des achats en ligne.

J'utilise depuis des années eBay pour quelques achats ou même quelques ventes. Je ne me suis pas mis riche avec cela, mais j'ai du plaisir à vendre quelques petits trucs.

Récemment, j'ai pris goût à faire des achats sur Amazon. Bien que je connaissais le site depuis plusieurs années, je ne m'étais jamais risqué. C'est un ami à moi qui m'a conseillé d'acheter sur ce site, surtout que les prix sont souvent très bons, que l'on met la main parfois sur des choses difficiles à trouver en magasin et que les délais de livraison sont incroyablement rapides. Par exemple, le jour du Vendredi noir, le 30 novembre dernier, j'ai commandé quelques items sur le site. On me promettait une livraison (gratuite) entre 4 et 8 jours ouvrables. Imaginez-vous donc que j'ai reçu ma commande le lundi suivant!!! De plus, on sait que notre produit est livré en provenance du Canada et non pas d'ailleurs, car Amazon possède sa succursale canadienne.

Plusieurs ont des craintes avec les achats en ligne, surtout parce qu'ils doivent donner leur numéro de carte de crédit. Sachez que les dangers reliés à cela sont extrêmement minimes et que les compagnies ignorent notre numéro de carte. Ils ont mis au point des systèmes de protection du consommateur très efficaces afin que les achats se fassent en douceur, sans problème.

Il est vrai que les achats en ligne ne sont pas bons pour ceux qui aiment discuter avec les vendeurs, avoir un garanti ou s'assurer d'un bon service après vente, mais les mêmes options sont possibles en ligne. Il s'agit de bien lire et comprendre tous les détails.

Au fil des années, nous avons acheté un barbecue, un micro-ondes, une balançoire pour enfants, du vin, des films, des livres, des vêtements et bien d'autres choses par le commerce en ligne.

Quelques informations...

En 2013, le chiffre d'affaires de Amazon était de 74,452 milliards de dollars
Pour la même année, il était de 9,5 milliards pour eBay.
Kijiji appartient à eBay

jeudi 11 décembre 2014

Bryan Murray limoge Paul MacLean

Bryan Murray travaille pour les Sénateurs depuis maintenant 10 ans. Pendant ce temps, l'équipe a relativement fait bonne figure, avec des moyens plus ou moins grands, mais surtout avec des vedettes de premier plan. Mais mis à part une finale de la Coupe Stanley en 2007, les Sénateurs n'ont jamais fait long feu en séries. Vous me direz qu'ils ont battu le Canadien en 2013. Oui, vous avez raison, mais à part de cela?

Bryan Murray [Source: ottawacitizen.com]
Cette semaine, Bryan Murray, le courageux qui travaille malgré le cancer incurable qui le ronge, a pris la difficile décision de congédier l'entraîneur-chef Paul Maclean, lauréat du trophée Jack Adams en 2013. Non, la saison des Sénateurs ne se dirigent pas vers une des meilleures de leur histoire, mais pourquoi encore une fois pointer du doigt le coach quand le problème est Bryan Murray lui-même?

En 2007, la haute direction des Sénateurs, après leur participation à la finale, décide de montrer la porte de sortie à John Muckler, alors le directeur-gérant. Bryan Murray, bon ami du propriétaire Eugene Melnyk, passe du poste d'entraîneur-chef à celui de dg. Reconnu pour ne pas être capable de gagner, Murray pense sûrement que ce sera moins pire. En plus, il avait aidé à bâtir les Ducks au préalable qui venaient de battre les Sénateurs.

Paul Maclean, congédié
Donc, Bryan Murray embauche John Paddock. Il était à l'emploi de l'équipe depuis quelques années déjà en tant qu'entraîneur-chef dans la filiale de Binghamton et ensuite entraîneur-adjoint à Bryan Murray. Il était l'homme du dg... Après un départ canon, les Sénateurs ne peuvent plus aligner les victoires. Des problèmes de discipline, probablement reliés au comportement du gardien Ray Emery, minent complètement l'équipe. Bryan Murray pointe Paddock du doigt et il le vire. Murray complète la saison et l'équipe est sortie en première ronde.

Pas question pour Murray de revenir encore une fois derrière le banc. Il engage Craig Hartsburg qu'il connaît bien car il a travaillé à Anaheim. Malgré la présence des trois vedettes Daniel Alfredsson, Dany Heatley et Jason Spezza, rien ne fonctionne et il est viré après 48 rencontres. Pour une deuxième en moins de deux ans après leur finale de 2007, Murray limoge l'entraîneur et ce sera un 4e coach différent (si on inclut les parties de Murray à la fin de saison 2007-08) qui dirigera la formation.

C'est Cory Clouston qui prend la relève et il terminera la saison avec brio, mais l'équipe ne pourra se qualifier en raison du mauvais début de saison. Clouston connaîtra un bonne saison 2009-10 avant de s'écrouler et perdre son poste à la suite de la campagne 2010-11.

C'est là que Bryan Murray fait confiance à Paul Maclean, ancien joueur de la LNH et aussi assistant-entraîneur à Detroit. Fortement recommandé par Mike Babcock, les Sénateurs pensent avoir leur homme pour plusieurs saisons. Et il fait le travail. Deux bonnes saisons, dont une victoire en séries face aux Canadiens. Sauf que la saison 2013-14 se termine sans une participation aux séries. Erreur de parcours? Pas certain, l'incapacité de Bryan Murray de garder le capitaine Daniel Alfredsson a coûté cher. Surtout remplacé dans le rôle par Jason Spezza, tétanisé par la pression.

Sans deux piliers, Alfredsson et Spezza, Paul MacLean amorce bien la saison, mais une série de défaites a obligé Bryan Murray à passer à l'acte.

En quoi Maclean est responsable de l'incompétence de Bryan Murray? C'est lui qui prend des mauvaises décisions année après année! Il s'en sort encore et toujours parce qu'il est bon ami avec Eugene Melnyk. Ce serait maintenant mal vu de congédier un homme gravement malade. Mais ce serait bien vu de la part de Murray de passer le flambeau à un successeur digne de ce nom qui relèvera cette équipe d'un marasme d'incompétence crasse.

Le successeur digne de ce nom est-il Daniel Alfredsson? Plusieurs pensent que oui.

Et voilà qu'ils veulent déménager dans le coin du musée de la Guerre. Encore une fois, cette organisation allume des années plus tard.

LES LUTINS DE NOËL: SAISON 2014

Coquin (le petit) et Grésille (le grand)
Notre lutin Coquin est de retour depuis quelques semaines déjà. Notre fille avait bien hâte de le revoir. Tout un contraste avec l'année dernière où elle en avait peur. À Noël, notre Coquin a reçu de la compagnie, car mon frère a offert à mon garçon son petit lutin à lui: Grésille, nom donné en l'honneur du lutin de Nicolas Noël.

Cette année donc, les mauvais coups pleuvent. Chaque soir, avant de se coucher, nous plaçons nos lutins dans des positions de culpabilité intense. Quelle surprise quand les enfants les voient le lendemain matin, tout ébahis. L'innocence des enfants est si magique ils ont la chance d'y croire, dur comme fer.

Bien des parents aiment se compliquer la vie avec les tours. Dans notre cas, nous y allons plus simplement. Les meilleurs tours sont souvent ceux qui prennent le moins de temps à faire parce qu'ils le sont le fruit de notre imagination soudaine. Je n'enlève rien aux parents qui mettent une heure pour faire leur tour. C'est correct, si ça leur plait. Si les idées ne vous viennent pas, essayez le générateur de mauvais coups sur Internet ou visitez la Magie des lutins de Noël sur Facebook.

Ma conjointe a même réussi à gagner une paire de billets pour un spectacle de Pierre Lapointe. À Rouge FM, on demandait quel était le meilleur tour de lutin. Ma blonde leur a raconté que nos lutins s'étaient amusés à prendre des photos de nous tous durant la nuit ainsi que d'eux-mêmes!

Pour vous, voici la plupart des coups de nos deux lutins, Coquin et Grésille. Nous sommes seulement le 11 décembre, il leur reste deux semaines pour continuer à semer la pagaille.

Le premier matin, Grésille est assis dans la chaise de notre garçon, café à la main. De son côté, Coquin est dans le plat de biscuits et il s'en donne à coeur joie.

La face de notre garçon valait 100$ lorsqu'il a vu le lutin assis à sa place: «Non, non, non.», disait-il, un peu frustré que quelqu'un d'autre que lui soit dans son fauteuil.

Les deux lutins n'allaient pas demeurer en reste trop longtemps. Le lendemain, le tour fut un peu plus élaboré. En compagnie des poupées Elsa et Anna, du film la Rein des Neiges, nos deux lutins festoyaient autour d'un petit feu avec des guimauves. Grésille, lui, lisait un livre.

Étrangement, j'ai oublié de photographier les lutins lors de leurs tours des jours suivants. Ils ont été vus accrochés à la lampe de la salle à manger et aussi dans le sapin.

Le coup qui nous a valu une paire de billets pour le spectacle de Pierre Lapointe est celui à votre gauche. Pas que nous étions en panne d'idées, mais j'avais découvert durant la journée Le Générateur de mauvais coups. Un petit site vraiment pratique si on cherche une solution facile (ou pas du tout) pour faire plaisir à nos enfants. C'est là que le tour des photographies nocturnes a pris forme.

Pour ce faire, ils ont emprunté le cellulaire de papa et ils ont pris en photo tous les membres de la famille en train de roupiller paisiblement. Bon, il faut dire que ce ne sont que les enfants qui dormaient, car les parents, eux, préparaient le tour.

Ni vus, ni connus, ils ont fait le tour des chambres, se sont couchés dans le lit des enfants, ils ont pris le temps de se prendre chacun en photo avec chacun des enfants. Ils ont eu même le culot de se photographier eux-mêmes, de vrais selfies.

Pour ma part, je ne suis pas certain que ce soit le tour le plus original au monde. Des parents doivent mettre des heures et des heures de travail pour un seul coup et c'est tout à leur honneur.

Par contre, la beauté du coup, c'est peut-être qu'il est adapté à la réalité d'aujourd'hui où tout le monde se sert d'un cellulaire et que les photos avec ce genre d'appareil sont monnaie courante.

Il aurait sans doute fallu que les lutins tiennent le cellulaire dans leurs mains lors des selfies. Sauf que ce n'est pas très facile.

Cependant, le lendemain matin, les enfants ont cherché les lutins et les ont vus dans leur traîneau, c'est-à-dire l'endroit où ils se reposent. Ils avaient le cellulaire dans les mains. Les enfants, avec notre aide, ont pu voir les photos. C'est drôle d'entendre notre fille dire qu'elle pense avoir entendu quelque chose durant la nuit. Ah! Ah! Ah!

Toujours avec le Générateur de mauvais coups, on a choisi le jeu de marelle le lendemain. Avec du «frog tape», on a «fabriqué» un jeu dans le salon. Bien sûr, les lutins ont eu du plaisir cette nuit-là. L'idée a été applaudie par des amis à nous. Dans le fond, c'est le générateur de mauvais coups qui est en arrière ce tour.

Plus relaxe, nous avons choisi de placer les lutins dans le garde-manger la nuit suivante. «Oh! Ils sont en train de fouiller!»
À gauche, on peut voir nos deux sacripants qui discutent entre lutins. Pour être bien vus, ils ont choisi de monter les chaises sur la table. Le tour est très simple, oui, mais au moins, il démontre la force herculéenne des lutins qui peuvent, avec leur petite stature, monter des chaises relativement lourdes sur une table.

Ils sont impayables!

Peut-être sont-ils impayables, mais les jouets des enfants en ont eu assez des mauvais tours. Ils ont décidé de se venger à leur façon. Pendant qu'ils étaient en train de planifier un autre coup, quelques jouets de la maisonnée les ont pris par surprise et ils les ont carrément «tapés» sur l'horloge. Autour des lutins, les jouets festoyaient avec grand plaisir. Était-ce une assez bonne raison pour que les tours soient terminés? Non, pas du tout. Mais le message était assez clair: «Vous n'êtes pas les seuls dans cette maison. Nous avons des droits nous aussi.»

Ils n'ont pas chômé très longtemps. Le plan qui devait être exécuté la veille a été mis en place le lendemain. C'est le papa qui en a fait les frais. Pendant que je dormais, les lutins m'ont dessiné une moustache, une barbichette et deux bonhommes sur les joues: un bonhomme heureux et un bonhomme triste. Ce n'était pas un cadeau de faire partir cela le matin.

Un petit conseil à ceux qui sont tentés par ce coup. Assurez-vous de prendre un crayon dont l'encre peut être effacée. Ce serait pas brillant d'utiliser un feutre permanent...

Un des meilleurs coups fut sûrement celui à la Mission Impossible. Pour ce faire, il fallait du fil à pêche. Avec ledit fil, on attachait les lutins à la lampe de la cuisine et il faisait un saut à ras le sol. J'avoue que c'est mon préféré. Simple, ne demandant que très peu de préparation, il est bon aussi parce qu'on a l'impression que les lutins flottent dans les airs en raison de la minceur d'un fil à pêche. Reste qu'il faut avoir du fil à pêche dans la maison.

Un des tours les plus simples, avec un produit que nous avons assurément dans la maison, c'est celui avec du papier de toilette. Peu importe la façon de le réaliser, il peut prendre des tournures très drôles. Nos deux lutins ont emprunté un rouleau de papier et ils l'ont déroulé du salon à la cuisine. Ils ont même mis sur leur coco des petits casques de baseball, en signe de support envers moi-même ou bien en signe de protection en cas de danger. Il me semble qu'ils auraient pu travailler un peu plus fort et dérouler le rouleau en entier. Mais il ne faut pas le dire trop fort, car ils pourraient bien le faire dès qu'ils en auront l'occasion.

La nuit dernière, pris d'une fringale et d'une soif, les deux lutins ont décidé de faire un tour dans le réfrigérateur. Ils n'avaient jamais mis les pieds à cet endroit qu'on disait très froid. Pas un problème pour eux, surtout qu'ils sont originaires du Pôle Nord.

Les enfants n'en croyaient pas leurs yeux.

Heureusement, la magie opère toujours et notre fille ne se pose pas la question si c'est vraiment vrai. Il y aura toujours un triste ami de l'école qui lui annoncera fièrement (et méchamment) que le Père Noël et les lutins n'existent pas.

Ce qu'on oublie dans cette histoire, c'est que le triste ami a aussi pleuré lorsqu'il a appris la nouvelle...

Il n'est pas trop tard pour vous procurer votre lutin. Ils sont partout dans les magasins. Avec deux bonnes semaines à faire avant Noël, gâtez-vous avec la magie des fêtes.

vendredi 5 décembre 2014

Maurice Richard et Jean Béliveau

Jean Béliveau
 14 années séparent la mort de Maurice Richard et celle de Jean Béliveau. Les deux hommes ont été coéquipiers pendant huit ans chez le Canadien de Montréal. Je me suis à réfléchir depuis longtemps sur la manière dont serait célébrée la mort du Gros Bill. Est-ce que ce serait souligné de la même façon que le Rocket? Une exposition en chapelle ardente au Centre Bell? Des funérailles nationales? La direction du Canadien par le biais de son président et propriétaire Geoff Molson a décidé d'honorer Béliveau à la hauteur de sa réputation. De plus, le Premier ministre Philippe Couillard a décrété des funérailles nationales.

Maurice Richard
Deux hommes au caractère différent. Maurice Richard c'était la fureur, la ténacité, l'émotion. Ses yeux parlaient d'eux-mêmes. Il a marqué son époque, mais aussi le Québec en entier. On n'a qu'à penser à l'émeute du Forum de 1955 où on a vu une population comme jamais derrière un homme de hockey. Un tel événement ne serait jamais arrivé pour Jean Béliveau. Non pas que Béliveau n'avait pas la population derrière lui, mais seulement qu'il n'était pas le même type de joueur que Richard. La classe et la grâce du Gros Bill étaient opposées à la détermination du Rocket.

Jean Béliveau a déjà eu la possibilité de devenir le gouverneur général du Canada. Un poste qu'il aurait accompli dignement tant qu'il était respecté et tant il respectait tous ceux qui l'entouraient. Peut-être trop digne aussi pour être un politicien. Si Béliveau était un élément de la nature, il serait un arbre. Grand, fort, majestueux, celui sur qui tous s'appuient. Le Rocket, ce serait le vent, la pluie, la tempête, l'ouragan, incessant, tourbillonnant, cette fureur qui s'éteint que lorsque la mission a été accomplie.

Certains questionnent le bienfait de mettre les drapeaux en berne pour un joueur de hockey quand plusieurs autres hommes ou femmes dignes pourraient mériter cet honneur. La notoriété joue un grand rôle dans cette décision et on ne peut pas mettre un drapeau en berne constamment. Je trouve que c'est néanmoins un beau geste qui unit en quelque sorte la population.

mercredi 3 décembre 2014

4 légendes au firmament du hockey

Depuis 10 jours, les légendes rejoignent la confrérie éternelle des joueurs et entraîneurs de hockey. Successivement l'ancien entraîneur-chef de l'équipe nationale russe Viktor Tikhonov, l'ancien entraîneur-chef des Kings, des Canucks, des Leafs, des Oilers et d'Équipe Canada Pat Quinn, l'ancien attaquant du Canadien et analyste à Radio-Canada Gilles Tremblay et l'ancien capitaine et vice-président du Canadien, Jean Béliveau, ont quitté ce monde.

Chacun, à sa façon, a marqué l'histoire du hockey.


Viktor Tikhonov (1930-2014) représentait l'image même de la guerre froide. L'entraîneur à la discipline de fer a mené son équipe nationale à plusieurs médailles d'or aux Olympiques ou aux Championnats du monde. Même sur son lit de mort, il pensait à la façon d'améliorer le système de développement du hockey russe afin d'éviter les affronts de 2010 et 2014 aux Jeux de Vancouver et Sotchi.

Pat Quinn (1943-2014) a non seulement été entraîneur-chef dans la LNH, mais aussi joueur avec les Leafs, les Canucks et les Flames d'Atlanta. Mais c'est comme entraîneur qu'il a fait sa marque avec les Flyers, les Kings, les Canucks, les Leafs et les Oilers. Malgré ses 684 victoires en carrière, il ne remportera jamais la Coupe Stanley derrière un banc, mais il a tout de même mené les Canucks en finale en 1994 face aux Rangers. Son fait le plus marquant sera sa médaille d'or olympique aux Jeux de Salt Lake City en 2002.

Gilles Tremblay (1938-2014) a joué neuf saisons dans la LNH, toutes avec le Canadien. Il marquera 168 buts en 509 matchs et gagnera la précieuse Coupe Stanley à 4 reprises. Sa carrière est écourtée en raison de problèmes respiratoires. Il ne chômera pas très longtemps alors qu'il deviendra le premier «joueurnaliste». En effet, il sera l'analyste des parties du Canadien à la SRC en compagnie de René Lecavalier et Richard Garneau.

Jean Béliveau (1931-2014), c'était le gentleman, la classe, le respect. Surnommé le Gros Bill, il a joué 19 saisons dans la LNH, toutes avec le Canadien. Il a marqué 507 buts en 1125 parties et il a surtout remporté dix fois la Coupe Stanley, une de moins que Henri Richard. Après la fin de sa carrière, il a tout de suite accepté un poste au sein de l'organisation. Il travaillera pour l'organisation jusqu'en 1993. À sa retraite, il demeurera associé à l'équipe en tant qu'ambassadeur.

Les légendes ne meurent pas, c'est pour cela que ce sont des légendes.

samedi 29 novembre 2014

STAR WARS EPISODE VII: LA BANDE ANNONCE EST SORTIE!!!

La Force ne sera de retour au cinéma qu'en décembre 2015, mais déjà, on a pu avoir un avant-goût de 88 secondes de ce que sera la prochaine aventure de cette grande fresque de science-fiction imaginée par George Lucas.

Pendant cette bande annonce, on ne voit que sept scènes où les protagonistes semblent fuir une situation ou courir vers une autre. On ajoute une narration sombre, probablement faite par Andy Serkis et obtient une excitation qui ne connaîtra son paroxysme que dans plus de 365 jours...

Chaque scène marque l'imaginaire et on se pose des questions supplémentaires: qu'est-ce que les personnages fuient? Où sont-ils? Où se dirigent-ils? Qu'est-ce qui les ont menés là? Nous ne savons pas encore, peu de détails ont filtré. Le réalisateur J.J. Abrams est reconnu pour exercer un contrôle total sur sa production pour éviter tous soupçons et c'est mieux ainsi, la surprise doit être totale au cinéma.

Pour les curieux, sachez qu'aucun des membres de la trilogie originale n'apparaît. Moi qui avais hâte de les revoir, je devrai patienter.

LES SCÈNES

Première scène: On peut apercevoir l'acteur John Boyega, dans le désert, se lever, habillé en stormtrooper et sembler totalement perdu.

Deuxième: Un droïde avance à toute vitesse. Sa particularité, sa base est semblable à un ballon de soccer.

Troisième: Des stromtroopers, prêts à débarquer d'un vaisseau

Quatrième: L'actrice Daisy Ridley, probablement la fille de Han et Leia, se sauve à bord d'un land speeder.

Cinquième: Trois X-wing survolent à grande vitesse une étendue d'eau.

Sixième: Un homme, vêtu de noir, avance dans une forêt hivernale, la nuit, et ouvre soudainement son sabre-laser.

Dernière: Dans une prise de vue renversante, la faucon millénium est en lutte avec deux Tie-fighter dans l'Empire.

Cette scène vaut le détour, l'attente, la frénésie.

Il faut s'attendre à d'autres bandes annonces en 2015 et d'autres nouvelles.


mercredi 19 novembre 2014

NICOLAS NOËL SE FÂCHE... ET POUR CAUSE!

Je vous parlais la semaine dernière du Père Nicolas Noël et de son bon ami Arthur l'aventurier. Les deux compagnons divertissent les enfants du Québec avec leurs belles aventures. Cependant, la bonne humeur contagieuse du grand maître de Noël a connu des turbulences. Et on peut le comprendre...

Avant tout, je ne vous apprendrai rien ici, le Père Nicolas Noël, c'est un nom d'artiste, ce n'est pas le vrai Père Noël. Je sais que j'attriste bien des gens en leur révélant qu'il n'existe pas, mais il faut cesser de jouer à l'autruche. Le vrai nom du comédien qui l'incarne est Daniel Blondin. Ce monsieur Blondin fait partie de l'UDA (Union des artistes) au même titre que Roy Dupuis et Rémy Girard. Donc, ses revenus personnels proviennent des disques vendus, spectacles et autres apparitions en public.

Aujourd'hui, avec le costume de son personnage fétiche, il y est allé d'une sortie en douceur, contre le piratage de sa dernière oeuvre, avec le plus respect qui caractérise celui qu'il personnifie. Je vous soumets la liste des arguments qu'il a énoncé sur sa page Facebook et je vous demande d'y songer vous-mêmes.

- Lisez à l’intérieur de la pochette du DVD mon mot de remerciement et voyez combien de gens cela implique. Ces gens méritent tous de vivre de leur art et de leur métier.

- En vous procurant le DVD et le CD honnêtement, vous permettez à des artisans et à un producteur modeste d’avoir les moyens de produire une troisième aventure magique au pôle Nord .

- Je pose la question : N’est-il pas incohérent en tant que parent d’offrir à ces enfants une copie piratée d’un film du père Noël dans lequel on parle de valeurs humaines tel le don de soi, la fierté, et L’HONNÊTETÉ?

- Au-delà de toute considération monétaire, n’est-ce pas là une simple question de respect pour les gens qui ont travaillé sur ce projet?

Vous qui me connaissez, vous savez que je possède une grande collection de films originaux. Je les préfère nettement aux versions téléchargées (légales ou illégales) pour des raisons de son, d'image et de beauté visuelle (une collection, c'est si beau à regarder). Mais financièrement et ergonomiquement, je ne peux pas me permettre de m'acheter tout ce que je veux voir, ça me coûterait une somme inimaginable. Alors, oui je télécharge. Sauf que lorsque les productions québécoises sont en jeu, j'y songe plus profondément. Dans le cas de Nicolas Noël, les enfants l'aiment tellement que c'est prioritaire pour moi d'acheter ses aventures. Les enfants voient le boîtier, ils l'ont dans les mains et quand ils rencontrent Nicolas Noël à la suite d'un spectacle, ils tendent leur boîtier et le valeureux bonhomme le signe, fier. Les enfants conservent ce précieux souvenir pendant longtemps.


C'est cela notre contribution au monde artistique québécois. Acheter au lieu de télécharger, surtout lorsqu'on vraiment quelque chose.  

Russell Martin signe avec les Blue Jays

Russell Martin (fr.canoe.ca)
Le receveur québécois Russell Martin était probablement le joueur le plus convoité sur le marché des joueurs autonomes. Lundi, les Blue Jays se sont assurés ses services pour une période de cinq ans pour une somme faramineuse de 82 millions de dollars. L'athlète ayant grandi à Chelsea est dorénavant le sportif québécois le mieux payé, tous sports confondus.

Il s'agit d'une grosse prise pour les Jays, surtout que Martin a participé aux séries à 7 reprises au cours de ses neuf saisons dans le baseball majeur. Sa capacité à bien diriger les lanceurs est reconnue partout et c'est pourquoi quelques équipes étaient en lice pour s'approprier ses services, dont les Pirates, les Cubs et les Dodgers. On dit que c'est le nombre d'années au contrat qui a fait que Russell Martin a choisi les Jays. Mais n'oublions pas qu'au lendemain de l'élimination des Pirates aux mains des Giants, le receveur avait clairement indiqué qu'il aimerait jouer à Toronto. C'est maintenant fait!

Maintenant, est-ce à croire que les Blue Jays sont en voiture et qu'on peut déjà imprimer les billets pour les parties des séries? NON! Loin, très loin de là. Si Russell Martin de la stabilité derrière le marbre, ça ne veut pas dire que R.A. Dickey va redevenir un lanceur de 20 victoires et que Mark Buerhle va finalement gagner plus que 13 rencontres. Les Jays comptent sur trois valeurs sûres, outre Martin: Jose Bautista, Edwin Encarnacion et Jose Reyes. Après cela, il y a place à amélioration un peu partout.

Donc, Bautista (champ droit), Encarnacion (premier but), Reyes (arrêt-court) et Martin (receveur) seront les piliers. Cependant, on ignore qui jouera au deuxième but. Est-ce que ce sera le jeune Ryan Goins, très fiable en défensive et capable de belle prouesse, mais qui peine à atteindre le premier coussin lorsqu'il est en offensive. Est-ce que Kawasaki sera de retour? Très bon réserviste, excellent pour l'esprit d'équipe, mais incapable de produire sur une base régulière. À moins que le poste ne revienne à Brett Lawrie (qui pourrait aussi jouer au 3e), mais le joueur canadien est constamment blessé. Si on se transporte justement au 3e but, est-ce qu'on confiera le poste à Danny Valencia? Les rumeurs courent que les Jays feraient de l'oeil à Pablo Sandoval. Tout comme Kawasaki, Valencia est un bon joueur d'utilité, capable de frapper la longue balle, mais peut-il être dominant?

Dans le champ, ouch! Mis à part Bautista, il n'y a rien. John Mayberry? Kevin Pillar? Dalton Pompey? Andy Dirks acquis des Tigers? Ça prend un voltigeur de centre établi, digne de ce nom. Les Jays ont démissionné dans le cas de Colby Rasmus, un frappeur de puissance certes, mais qui accumulait trop de retraits du bâton.

Les Jays possèdent une monnaie d'échange très intéressante en Dioner Navarro. Le receveur a connu une excellente saison en 2013 et les Jays sont probablement intéressés à lui proposer le poste de frappeur désigné, à moins qu'on ne l'échange en retour d'un bon lanceur # 2 ou # 3 ou d'un voltigeur établi. 

Pour ce qui est des lanceurs, même si on ne connaît pas le nom du closer, on sait que la relève des Jays est efficace. Mais pourra-t-on se fier uniquement sur Dickey et Buerhle comme meilleurs lanceurs en 2015? Les jeunes Drew Hutchison et Marcus Stroman sont excellents et ils risquent de damer le pion aux deux autres. 

Le directeur-gérant Alex Anthopoulos a du pain sur la planche avant de s'assurer une place en séries. La présence de Russell Martin ne pourra rien contre les mauvaises décisions chroniques de John Gibbons, ce mauvais gérant qui traîne chez les Jays. Plusieurs le répètent, mais le malaise # 1 de l'équipe c'est lui. 

Les camps d'entraînement commencent au mois de février, bien des changements seront apportés d'ici là. Restons à l'affût.

dimanche 16 novembre 2014

LA CLOCHE ET L'IDIOT 2: RIEN DE PLUS IDIOT

Jim Carrey, Jeff Daniels et les frères Farrelly auront patienté 20 longues années avant de revenir à la charge avec les deux pires idiots du cinéma, Harry Dunne (Daniels) et Lloyd Christmas (Carrey). Pour ce retour attendu par une légion de fans, les deux acteurs ont revêtu les mêmes habits qu'en 1994, ressorti leur fameuse voiture de chien et refait appel à Billy, l'amoureux des perruches. Ça promettait...

Depuis 20 ans, Lloyd est interné dans un institut psychiatrique et son ami Harry vient le visiter toutes les semaines. Le pauvre Lloyd ne peut (semble-t-il) se remettre de la perte de Mary Swanson, son coup de coeur du premier film. Lorsque Harry lui annonce qu'il doit être opéré en raison d'un rein qui ne fonctionne pas bien, Lloyd se réveille de son état catatonique, un état qu'il feintait. Tous les deux, ils embarquent dans une mission: retrouver la prétendue fille de Harry, qu'il aurait eue avec Fraida Felcher (Kathleen Turner).

N'ayez crainte, les deux héros ne sont pas devenus des exemples de génie et toujours aussi stupides, tant par leurs gestes que par leurs réflexions. Le scénario est bâti afin de nous démontrer comment ces deux hommes de 45 ans peuvent agir comme deux ados attardés. Les blagues «pipi, caca, poil» pleuvent et elles inondent les 110 minutes que dure le film. Plusieurs font rire parce qu'une bonne vieille joke de pet, c'est toujours aussi sympathique, mais on aurait pu raccourcir la durée du film afin d'éviter des temps morts ennuyants. On oublie aussi qu'à l'ère de l'Internet et des médias sociaux, il est difficile de se faire passer pour un éminent scientifique connu que personne n'a vu. D'autre part, la fameuse voiture en forme de chien n'apparaît que quelques instants, ce qui fait contraste avec ce que laisse sous-entendre l'affiche officielle du film.

Dans leur rôle des deux idiots préférés du cinéma, Jim Carrey et Jeff Daniels sont encore à la hauteur, mais ils ne sont pas tout à fait bien servis par une distribution de soutien plus qu'ordinaire, mis à part Kathleen Turner, star des années 80, qui effectue un retour. La rumeur voulant que Jennifer Lawrence aurait effectué un caméo dans le rôle d'une jeune Fraida Felcher est fausse, ce qui est vraiment dommage. Oubliez aussi un retour de Cam Neely dans le rôle du camionneur piégé par les deux ploucs.

Le succès appréhendé du film pourrait peut-être relancer la carrière de Jim Carrey et nous mener à une suite dans un avenir rapproché. Ou peut-être même nous donner la chance de le revoir une suite digne de ce nom du Masque et de Ace Ventura.

jeudi 13 novembre 2014

BATMAN, LA SÉRIE TÉLÉVISÉE OU L'ENFANT EN LUI

Le coffret de rêve, bien réel!
La sortie de l'intégral de la série Batman des années 1966 à 1968 était attendue depuis des années et des années. L'animateur de talk-show américain Conan O'Brien était d'ailleurs un des premiers à crier sa joie lorsqu'il a appris la sortie imminente de la série.

Depuis belle lurette, on devait se contenter des épisodes à l'image plus ou moins claire qui passent actuellement à Prise 2. Pis encore, personne ne pouvait voir, du moins en français, les épisodes de la troisième saison, car ils sont tous en anglais.

Mais depuis hier, c'est maintenant chose possible. Le coffret comprend les trois saisons complètes, mais aussi une reproduction en modèle réduit de la Batmobile, un scrapbook d'Adam West, un set de 44 cartes et le guide des 120 épisodes. Toutefois, comme mentionné plus haut, la troisième saison n'est qu'en anglais. Au moins, les sous-titres français sont disponibles.

Je possède depuis quelques temps déjà le film datant de 1966 et inspiré de la série, mais j'avais bien hâte de mettre sur ce coffret unique, produit à seulement 95,000 exemplaires. Par contre, étant donné le nombre limité de copies, le prix coûtant est assez vertigineux. Mais bon, le fan que je suis, tout comme l'enfant, n'a pas hésité à sortir sa carte de crédit et allonger les 200$. Au final, je m'en moque bien, je sais que ça restera dans la famille pendant des années et des années et que les enfants s'amuseront à voir ces épisodes loufoques, sans grande réelle violence.

C'est en 1989, à l'été de mes 13 ans, que j'ai fait connaissance avec la série. À l'occasion de la sortir du premier Batman réalisé par Michael Keaton, le réseau TVA présentait la série chaque jour de la semaine à 16 heures. Je savais qu'elle existait, mais je ne l'avais pas vue. Ma mère trouvait cela quétaine. Bien sûr, c'est quétaine au maximum, mais c'est ce qui fait le charme de la série.

LA BATMOBILE

La voiture de Batman et Robin dans la série télévisée est modifiée d'après un véhicule de série, soit la Lincoln Futura 1955. Malgré le coût faramineux de la Futura, le collectionneur George Barris l'acheta pour un petit dollar! À l'occasion de la série télévisée, on lui demanda justement d'établir un design pour la voiture du héros. Il choisit donc le modèle de départ qu'il s'était procuré pour 1$, la Lincoln Futura. Pendant qu'elle servait pour le tournage des épisodes, elle appartenait toujours à Barris. Ce n'est qu'en janvier 2013 qu'il se départit de la célèbre voiture, dans un encan, pour la modique somme de 4,62 millions de dollars!!! C'est toute une marge de profit pour ce collectionneur! Quelques fois par année, toutes les Batmobiles ayant servi à la série télévisée ou aux films sont exposés dans des foires. Pas de doute que les foules y courent.

La série télévisée s'est échelonnée sur trois saisons, à raisons de 40 épisodes par saison, pour un total de 120. La distribution principale était composée de Adam West dans le rôle de Batman, Burt Ward dans celui de Robin ainsi que Alan Napier (Alfred), Neil Hamilton (Commissaire Gordon), Stafford Repp (O'Hara) et Madge Blake (Tante Harriet). Les principaux méchants ont été interprétés par Cesar Romero (Joker), Burgess Meredith (Pingouin), Julie Newmar (Catwoman) et Frank Gorshin (Sphinx). Notons aussi d'autres apparitions d'importance par Liberace, Jill St. John (Bond girl dans Diamonds are Forever), Van Williams (Green Hornet) et Bruce Lee dans le rôle de Kato.

Je suis bien curieux de connaître le résultat des ventes du coffret...

mercredi 12 novembre 2014

Nicolas Noël et Arthur l'aventurier

Le temps des fêtes approchent et vous voulez que vos enfants chantent et s'amusent tout en apprenant un petit plus sur la nature? Je me suggère de vous procurer, légalement évidemment, les DVD d'Arthur l'aventurier et de Nicolas Noël.

Le premier est connu pour ses chroniques environnementales à Salut Bonjour! sous son vrai nom, François Tremblay. Depuis presque vingt ans, il éduque les jeunes enfants du Québec grâce à son personnage d'aventurier grâce à ses chansons thématiques et ses spectacles à travers la province. Plus tôt cet automne, nous nous sommes procurés son DVD Arthur l'aventurier en Afrique. Nous avons été subjugués par la beauté des paysages et la qualité de la production. Petits et grands peuvent d'ailleurs en apprendre énormément sur les us et coutumes de certaines tribus africaines. Plusieurs autres de ses aventures sont également disponibles en magasins. Dès janvier, Arthur (François Tremblay) part pour le Costa Rica pour y tourner son prochain DVD.

Nicolas Noël, le VRAI Père Noël
Le second est Nicolas Noël, le bon ami d'Athur. Ils se sont «rencontrés» en 2010 alors de la sortie du DVD Arthur l'aventurier et l'aventure de Noël. Flanqué de son ami Lingot le pirate. Arthur partait à la recherche du Pôle Nord pour y célébrer Noël avec le Père Noël lui-même. Fort de ce succès, Nicolas Noël a vu deux de ses aventures sortir en DVD elles aussi, dans le même style que ce que fait Arthur: musique, chansons et histoires fascinantes. Les enfants sont tombés sous le charme de Nicolas Noël, tellement que notre plus vieille a vu son spectacle l'an dernier. Elle l'avait même rencontré et nous avions été impressionnés par la justesse de ses propos envers notre fille. Il connaît bien les enfants! Cette année, Nicolas Noël sera à Buckingham à la fin du mois de novembre.

Voici quelques titres à voir, pour le bonheur des enfants.

Arthur l'aventurier dans L'aventure de Noël (2010)
Nicolas Noël - Mon histoire magique (2012)
Arthur l'aventurier en Afrique (2014)
Nicolas Noël - La magie de la poussière d'étoiles (2014)

Ceux qui ont un foyer vont aimer, car Nicolas Noël aime bien se réchauffer les pieds près de cette source de chaleur.

lundi 10 novembre 2014

STAR WARS: THE FORCE AWAKENS

Le tournage du dernier et très attendu Star Wars s'est terminé le jour de l'Halloween et pour le grand plaisir des fans, l'équipe de production dirigée par le réalisateur J.J. Abrams a annoncé le titre du nouvel épisode. C'est donc The Force Awakens (Le Réveil de la Force) qui a été officialisé. Aucun détail supplémentaire sur le scénario n'a été divulgué et comme les acteurs ont signé une entente de confidentialité, ce n'est pas demain la veille que nous connaîtrons le fin mot de toute l'histoire.

Pour le moment, des rumeurs laissent croire que la bande annonce pourrait être au grand écran d'ici la fin de l'année 2014...

Ouais!

Source: starwars.com

Rene Bourque s'en va à Hamilton

Lorsqu'il a acquis Rene Bourque en retour de Mike Cammalleri en janvier 2012, Pierre Gauthier avait tout à coup décidé de grossir l'équipe. 138 matchs plus tard, Bourque n'a marqué qu'à 21 reprises en saison régulière. Ses huit buts en 17 rencontres lors des séries du printemps dernier ne sont qu'un écran de fumée, le gars voulait prouver sa valeur. Mais aujourd'hui, c'est bien de valeur, mais il n'en a plus tellement de valeur.

Après avoir été soumis au ballotage par Marc Bergevin, Bourque n'a pas été réclamé, c'est donc dire qu'il se dirige tout droit vers Hamilton, où il joindra les Bulldogs.

Triste constat de la part d'un joueur qui a connu trois saisons de plus 20 buts de 2008 à 2011. Avec une jeune équipe énergique comme le Canadien, Bourque aurait vraiment pu sortir de sa torpeur et de son ennui. Hélas, il a fait un Scott Gomez de lui-même.

Le contrat de Rene Bourque vient à échéance à l'été 2016 et il y a fort à parier que Marc Bergevin aura la brillante de racheter son contrat pour se débarrasser de sa lourdeur.

La fierté de Lac La Biche en prend pour son rhume.

vendredi 31 octobre 2014

Joyeuse Halloween!

Je souhaite une joyeuse fête d'Halloween à tous mes lecteurs! Passez avec vos enfants ou donnez généreusement aux petits monstres de votre quartier. Cette fête est inoubliable pour les enfants et lorsque nous sommes adultes, nous avons tendance à l'oublier.

Plaisir!

jeudi 30 octobre 2014

MADISON BUMGARNER, LE ROI DES LANCEURS

Pour une troisième fois en cinq saisons, les Giants de San Francisco sont les maîtres du monde. Hier soir, dans un septième match enlevant jusqu'à la fin, ils ont disposé des surprenants Royals de Kansas City par la marque de 3-2. Appelé en relève à Tim Hudson et Jeremy Affeldt, le grand gaucher de 25 ans s'est encore amusé à ridiculiser les frappeurs.

Est-il un extraterrestre ? Un surhomme? Non, mais comment fait-il pour être aussi dominant? Depuis 2010, il a maintenu une microscopique moyenne de points mérités en séries mondiales de 0,25. Y'a pas personne qui a une telle statistique depuis que le baseball existe. Il est incroyable, sûr de lui, il lance des flocons de neige, aucun lancer ne ressemble à l'autre. Pour les Royals, Bumgarner est un mystère encore plus complet, car leur force réside dans la qualité de ses frappeurs gauchers. Une partie de plaisir pour Bumgarner.

Pourtant, la domination de Bumgarner aurait pu connaître un autre destin. Après deux retraits en neuvième, Alex Gordon a frappé un simple qui s'est transformé en triple suite au cafouillage des voltigeurs des Giants. N'eut été d'une lenteur assumée, Gordon aurait croisé le marbre sur cette claque. C'est Salvatore Perez, le receveur amoché des Royals, qui a constitué le dernier retrait.

Le champagne pouvait couler à flot!

Si les Giants sont des habitués des séries, on ne peut dire la même des Royals qui en étaient à leur première présence depuis 1985. Cette jeune équipe reviendra-t-elle dans un avenir rapproché dans le grande danse automnale? Pas certain! Si l'attaque, la vitesse et la relève constituent des points forts, ils devront améliorer leur rotation de partants. Ils sont en voiture avec James Shields et le jeune Ventura, mais la balance n'est pas nécessairement top niveau.

C'est un peu la même chose chez les Giants. Madison Bumgarner a excellé, mais quand est-il des autres? Jake Peavy a passé un mauvais quart d'heure et Tim Hudson a quand même 39 ans. Tim Lincecum n'est plus l'ombre de lui-même et Matt Cain est sur la liste des blessés de façon permanente. Cette incertitude se voit quand même calmée par l'excellence de Buster Posey derrière le marbre.

C'est ce qui m'amène à dire: the name of the game is pitching and also catching!

lundi 20 octobre 2014

Bonne amélioration de TVA Sports

TVA Sports était en meilleure forme samedi dernier. Félix Séguin, toujours à l'aise, a bénéficié d'un meilleur appui de la part de Patrick Lalime. Pour ce qui est du quatuor Jean/Bergeron/Brisebois/Houde, ça volait un tout petit peu plus haut, surtout grâce à un Brisebois plus posé dans ses commentaires et qui bafouillait beaucoup moins.

Comme dirait un ami oeuvrant dans l'univers médiatique montréalais: «Il faut leur donner leur chance, ce n'est que leur 3E MATCH.»

Bonne chance!

X-MEN - DAYS OF FUTURE PAST ET SES PROBLÈMES DE LECTURE EN FORMAT BLU-RAY

Mardi dernier, le 14 octobre, c'était la sortie DVD/Blu-ray de l'excellent X-Men - Days of Future Past, second volet de la nouvelle trilogie des films X-Men. Ayant dans le collimateur le film, je me suis empressé de me le procurer. Cependant, ma joie fut de très, très, très courte durée.

Je glisse le disque dans mon lecteur blu-ray, un modèle LG datant de 2009. Bien qu'il reconnaisse le format, l'appareil éjecte le disque. Je tente l'expérience sur mon second lecteur, acheté en 2011. Encore là, il éjecte le disque. Merde! Que faire? J'essaie dans le lecteur Samsung de mon beau-père, probablement daté de 2009 ou 2010 et le résultat est le même: X-Men ne veut rien savoir.

Je retourne le film au magasin et je l'échange, probablement parce qu'il est défectueux. Ça fait quand même trois lecteurs qui refusent de le jouer. Cependant, l'employé du magasin Best Buy me conseille de faire mes mises à jour sur mes lecteurs. Je n'ai jamais eu besoin de faire cela, aucun film n'a jamais fait le difficile.

Donc, je fais les mises à jour et j'essaie de nouveau, mais le résultat est le même: ça ne fonctionne pas pantoute! Je retourne au magasin pour me faire rembourser, me disant que c'est inconcevable qu'un disque ne fonctionne pas, même après des mises à jour. Est-ce que le film aurait été conçu spécialement pour des lecteurs récents, forçant la main aux gens à les changer? Hummm...

Je me renseigne auprès de quelques marchands et d'un ami qui a lui aussi une collection impressionnante. Pour sa part, il n'a jamais eu à faire de mises à jour et ça ne lui est jamais arrivé qu'un film lui fasse défaut. Toutefois, il me lance que la marque Sony est certainement la meilleure sur le marché, bien que tout soit fait en Chine. Quoi qu'il en soit, le problème demeure entier.

Je me rends chez Videotron. Avec un film loué, ça me coûtera moins cher si je me bute encore une fois à la situation que je vis depuis la veille. Le marchand m'explique que le film a bien fonctionné sur sa console... Play Station 3! Merde, je n'ai pas cela, je n'ai pas 200$ à débourser pour une console de jeux dont je ne me servirais que pour regarder des films.

Bref, retour à la maison, même résultat. Le constant est rendu clair: le problème, ce sont les lecteurs désuets, mais qui sont tout de même en bon état.

Je mijote alors une myriade d'idées dans ma tête.

a) Je laisse tomber en attendant qu'un de mes lecteurs brise
b) Je m'achète le film en combo dvd/blu-ray/3d pour au moins visionner le film en dvd
c) Je m'achète un nouveau lecteur LG plus récent
d) Je m'achète un nouveau lecteur Sony, 3D, Wi-Fi.

Réponse: D

Je n'avais que du LG depuis un bout de temps, sauf que le lecteur 3D de LG était 30$ de plus que celui de Sony. Avec les taxes, mon nouveau lecteur blu-ray m'a coûté 139$ et il est vraiment plus petit que son nouvel ami. C'est certes une dépense pour un seul film, que je n'ai finalement pas encore acheté, mais je m'assure d'être à la fine pointe de la technologie pour ceux qui s'en viennent. Et c'est mon frère qui bénéficiera d'un premier lecteur blu-ray à vie!!!

Pour ce qui est de l'achat du film en tant que tel, je crois que je vais attendre quelques semaines encore. Les films Marvel qui ne sont pas distribués par Disney ont l'agréable manie de baisser de prix après quelque temps sur les tablettes. La preuve, Amazing Spider-Man 2, disponible depuis le 19 août dernier, a baissé à 9,99$ (pour un boîtier métallique) en fin de semaine dernière. Les copies étaient rares, mais le prix était incontournable. En juin dernier, pour 5,99$, le film Wolverine était disponible en cadeau spécial pour la fête des pères, et ce en combo DVD/Blu-ray/3D. Je parie que ça va se produire avec le dernier X-Men.

Pendant ce temps, les Iron Man, Thor ou Avengers de ce monde ne sont pas achetables!

mercredi 15 octobre 2014

Une petite volée, ça replace les idées

Les Canadiens en ont mangé toute un lundi soir à Tampa Bay. La bande à Steven Stamkos a lessivé celle de Carey Price par le pointage sans appel de 7-1. La vedette du Lightning y est allé de trois buts, ses premiers de la saison. Il s'agit là d'une belle vengeance pour la troupe de Jon Cooper qui avait été sortie en quatre rencontres par le CH lors des dernières séries.

Pour les hommes de Michel Therrien, c'est un bon rappel à l'ordre. Bien que la saison a commencé avec trois victoires, rien n'a été parfait lors de ces rencontres. Des débuts de match atroces, une défensive parfois laborieuse et un gardien de but (Price) pas tout à fait au top encore, malgré ce que diront ses fans finis. Le pire dans tout cela, c'est l'avantage numérique qui n'a absolument - je dis bien absolument - rien généré, 0 en 14. Qui plus est, leur désavantage numérique fait aussi pitié avec un pourcentage de 77,8. En bas de 80%, c'est le désastre.

Néanmoins, ce n'est qu'une question d'ajustements selon moi. L'équipe a trois victoires en quatre matchs, à l'étranger par surcroît. Plus tard, on oubliera la façon dont elles ont été remportées, on se souviendra seulement du pointage.

Jeudi soir, ce sera un autre match revanche, alors que les Bruins de Boston, qui ont un mauvais début de saison, seront à Montréal pour l'ouverture officielle de la saison au Centre Bell.

Au fait, un rumeur veut que dans les couloirs de TVA, on sifflote en disant que le Canadien est invaincu lors qu'il se produit au réseau de PKP tandis que RDS a subi une fois la défaite.

On prend ce qu'on peut.

vendredi 10 octobre 2014

Le hockey des Canadiens à TVA Sports: assez ordinaire

L'empire Québécor a fait son entrée dans le monde des Canadiens de Montréal en diffusant en grande pompe le premier match de la saison de la Flanelle. Cette «nouvelle expérience hockey», comme ils le disent, mettait en vedette quasiment autant d'animateurs/journalistes que de joueurs sur la glace. Et au final, ils n'ont pas trop impressionné les auditeurs.

À la description, on retrouve Félix Séguin. Jeune transfuge de RDS, déjà expérimenté, car il a décrit beaucoup de matchs de la LNH pendant son séjour au Réseau des Sports. Il voulait quelque chose de meilleur et il l'a trouvée à TVA Sports en ayant ce poste, pratiquement autant qu'il le veut. Séguin est solide, décrit bien le jeu, excitant à souhait. Cependant, il se répète souvent, «AVEZ-VOUS HÂTE?» Ou il tente de nous faire avaler que ce premier match est «historique». Des matchs de la LNH à TVA Sports, il y en a déjà eu. L'histoire ne s'arrête pas qu'aux Canadiens. N'ayez crainte toutefois, Félix Séguin est un pro et il a appris à la bonne école, celle de Pierre Houde. Il sera meilleur de matchs en matchs.

À ses côtés, on retrouve l'ancien de la NHL, Patrick Lalime. Beaucoup moins articulé que Marc Denis de RDS, il ne réussit pas pour le moment à décrire l'envers de tous les jeux. Cela aurait pour effet pour mieux expliquer les jeux pour les fans. Lui aussi, il devrait beaucoup s'améliorer avec le temps. Mais de grâce svp, un peu plus de vocabulaire ne ferait pas de tort.

Entre les deux bancs, un autre transfuge de RDS, Renaud Lavoie, analyse les détails qui peuvent passer inaperçu. Lavoie est expérimenté, mais comme on le sait, il avait tendance à se faire voler quelques scoops en étant le fameux «informateur» à RDS. Malgré tout, je crois qu'il est à sa place et il détonne vraiment aux côtés de joueurnalistes aux expressions moches.

En studio, quatre hommes étaient présents. À l'animation, Louis Jean, flanqué de Michel Bergeron, Patrice Brisebois et Paul Houde. C'est sans doute à cet endroit que les hauts le coeur se sont le plus fait entendre. Si Louis Jean est un journaliste professionnel, il s'est fait allègrement descendre MONSIEUR Michel Bergeron, celui qui surfe sur la popularité de son nom depuis trop d'années, mais qui fait tellement pitié dans ses commentaires dépassés. Celui qui était derrière le banc des Nordiques lors de leur pire saison à vie lance à peu près n'importe quoi, s'improvise Don Cherry. Cet homme est dépassé par les événements, je me répète dans son cas. Quant à Patrice Brisebois, il a vraiment quitté le Canadien pour crier à la télévision? Pour bafouiller 2 mots sur 3? En ce qui a trait à Paul Houde, sa seule présence est pour faire une sorte de concurrence à son frère. Toutefois, il est inutile. Un peu plus et on croyait qu'il joue son rôle de Fernand dans les Boys.

Plus tard, après le match, Dave Morissette est l'hôte de son émission Morissette en direct, avec deux autres joueurnalistes, José Théodore et Enrico Ciccone. Encore une fois, ce n'est pas facile pour cette bande. Mauvaise posture devant la caméra, vocabulaire de première année, commentaires à la limite de l'insignifiance. C'est à se demander comment Dave Morissette fait pour gagner des trophées Artis. Comme l'a si bien dit le journaliste professionnel Richard Labbé: «Le journaliste est un métier, pas un hobby.»

L'équipe a beaucoup de temps pour s'améliorer, mais j'espère sincèrement qu'ils ne s'assoiront pas sur leurs lauriers et qu'ils vont améliorer les aspects négatifs parce que les gens se feront un plaisir de regarder Sportsnet.

mercredi 8 octobre 2014

ÇA COMMENCE CE SOIR!

Les Canadiens de Montréal, plus vieille franchise de la LNH, amorce une nouvelle saison ce soir à Toronto. Après avoir atteint la demi-finale le printemps dernier, la direction a apporté quelques changements afin d'améliorer l'équipe, mais aussi lui amener un nouveau leadership.

C'est pourquoi les vétérans Daniel Brière, Brian Gionta, Josh Gorges, Peter Budaj et Francis Bouillon ont quitté sous d'autres cieux. Pour pallier leur perte, Marc Bergevin a mis la main sur l'attaquant québécois Pierre-Alexandre Parenteau, le centre Manny Malhotra, le défenseur Tom Gilbert et la recrue tchèque Jiri Sekac. De plus, on a décidé de faire confiance aux jeunes défenseurs Nathan Beaulieu et Jarred Tinordi ainsi qu'au gardien de but Dustin Tokarski, lui qui a fait écarquiller bien des yeux contre les Rangers.

Ce changement de garde peut-il nuire à l'équipe? Pas vraiment sur la glace, car on veut miser un peu plus sur la jeunesse, sans modifier le noyau principal. Gionta et Brière sont en fin de carrière et devaient être remplacés un jour ou l'autre. Quant à Gorges, le poids de son salaire pesait lourd dans la masse salariale, surtout pour ce qu'il pouvait accomplir. Pour ce qui est de Bouillon, à 39 ans, malgré ton son coeur et sa forme physique, il ne pouvait plus cadrer dans les plans.

Un autre joueur dont les jours sont compté à Montréal est Travis Moen. Le vétéran en sera à sa sixième année avec l'équipe, mais son apport offensif est fortement limité et le style qu'il préconise font de lui un joueur plus sujet aux blessures. De toute façon, avec la qualité des attaquants de la formation, sa place sur n'importe quel des trios est douteuse.

Les chances sont-elles bonnes pour que les hommes de Michel Therrien connaissent une saison supérieure à la dernière? Il faudrait donc avoir une saison d'au moins 101 points. Est-ce possible? Peut-être bien. Mais dites-vous une chose, le Canadien n'est certainement pas pire que l'an dernier, mais il n'est pas vraiment meilleur. Cependant, l'éclosion de joueurs comme Brendan Gallagher et Alex Galchenyuk pourrait se faire dès cette année et les choses pourraient être vraiment intéressantes.

Une saison de 82 rencontres, c'est long. Bien des choses peuvent arriver et depuis que Marc Bergevin et Michel Therrien sont à la barre de l'équipe, tout s'en va dans la bonne direction. Pas de raison que ça ne tourne pas rond cette année.

lundi 6 octobre 2014

GONE GIRL

En janvier dernier, je recevais ma revue Entertainment Weekly avec cette page couverture, que certains ont prétendu controversée, où l'on voit le personnage de Ben Affleck enlacé celui de sa femme morte, joué par Rosamund Pike. Tout de suite, j'étais captivé. En plus, le réalisateur est un maître du 7e art, soit David Fincher, reconnu pour ses efforts de premier plan comme Seven, Fight Club ou le Réseau Social, entre autres. Avec Gone Girl, il ne réinvente pas le suspense, mais le résultat révèle une parfait maîtrise de son métier.

Nick Dunne et Amy Elliot sont mariés depuis cinq ans, tout semble parfait en apparence, mais en réalité, le couple s'en va peu à peu à la dérive jusqu'au jour où, la journée de leur anniversaire de mariage, Amy disparaît, sans laisser de traces. La femme au foyer qu'elle est n'a pas l'habitude de quitter sans crier gare. Qui plus est, quelques pièces de la maison laissent croire qu'une altercation a eu lieu et que la femme s'est débattue. Où est-elle? Morte? Ou tout simplement partie?

Dans ce film, Ben Affleck semble finalement s'être débarrassé pour de bon de cette étiquette d'acteur à la belle gueule aux performances limitées. Il aligne maintenant les succès et il disparaît complètement sous les traits de son personnage. Cependant, la révélation s'avère être Rosamund Pike qui, après des rôles plus ou moins mémorables dans diverses productions, amène une dimension nouvelle à sa carrière, jouant avec la douceur, le génie et la folie. Ce film pourrait lui ouvrir de nouveaux horizons. Avec eux se joint un casting plutôt inusité, particulièrement avec la présence de Neil Patrick Harris, très loin maintenant du Docteur Doogie.

Afin que le suspense soit si efficace, il faut lever notre chapeau au réalisateur David Fincher qui encore une fois sait tirer les ficelles au bon moment. Il mélange habilement le suspense et l'humour noir pour que le spectateur passe par toute la gamme des émotions, dirigeant de main de maître ses acteurs du début, jusqu'à cette fin punchée qui nous fait réfléchir encore et encore, des heures et des jours après être sorti du cinéma. Qui plus est, la satire des médias de masse et des émissions de style CNN est très évocatrice.

Il est certes tôt pour parler de statuettes dorées, mais nous n'avons pas fini d'en entendre parler.

Source de l'image: Entertainment Weekly

dimanche 5 octobre 2014

PETER BUDAJ PREND LA ROUTE DE WINNIPEG

Lorsque Dustin Tokarski a été choisi pour remplacer Carey Price au lieu de Peter Budaj lors des dernières séries, on savait que les jours du Slovaque étaient comptés. S'il pouvait être un excellent numéro 2 lorsqu'il était appelé à garder les buts de temps à autre, il était impossible pour lui de tenir le fort à long terme. La direction l'avait compris et elle cherchait à trouver une solution rapidement pour accommoder tout le monde.

Il est vrai que Dustin Tokarski n'a que 15 parties d'expérience dans la LNH (incluant les cinq contre les Rangers en séries 2014), mais il a suffisamment démontré de qualités pour être un remplaçant adéquat à Carey Price. Qui plus est, si une blessure survient à la prima donna, on sait d'ores et déjà que le gardien originaire de la Saskatchewan peut faire le travail à long terme.

Peter Budaj ne quitte pas vers le Manitoba seul, il est accompagné de Patrick Holland, un ailier droit vu pendant seulement cinq rencontres l'an dernier. En retour, le Canadien reçoit l'attaquant Eric Tangradi. Malgré son expérience de 136 rencontres en carrière dans la LNH, il prendra la route de Hamilton.

La saison commence mercredi.

Plus de détails à venir.

jeudi 2 octobre 2014

BASEBALL: Les vraies affaires commencent ce soir

On connaît maintenant le meilleur deuxième dans chaque ligue. Maintenant, c'est ce soir que les vraies affaires commencent et c'est la ligue américaine qui part le bal. Les Tigers de Detroit seront à Baltimore pour y affronter les Orioles et plu tard en soirée, les surprenants Royals auront la lourde commande de vaincre les puissants Angels à Anaheim. Prédictions.

TIGERS DE DETROIT (90-72) VS ORIOLES DE BALTIMORE (96-66)

On aurait tendance à croire que les Tigers auraient dû dominer la ligue américaine, surtout avec leur personnel des lanceurs. Cependant, ils ont été talonnés toute la saison par les Royals. Avec dans leur rotation les trois derniers gagnants du trophée Cy Young en Justin Verlander, Max Scherzer et David Price, on n'hésiterait pas à leur concéder toutes les chances de vaincre les Orioles, mais leur piètre relève leur a joué de nombreux tours. Et voilà que les oiseaux ont survolé la division la plus féroce de l'américaine, soit la division est, avec 96 victoires, clouant au sol des réguliers en séries comme les Rays, les Yankees et les Red Sox. Sans être dignes du Cy Young, les lanceurs des Orioles sont efficaces, très bien supportés par une relève ne donnant que des miettes. En attaque, leur profondeur ne fait pas de doute, car ils ont réussi à maintenir leur puissance malgré la perte du jeune prodige Manny Machado. Malgré que les Tigers forment une équipe redoutable en attaque, il est de voir de quel bois se chauffe Baltimore et ces derniers devraient avancer dans la prochaine ronde. Cependant, cette série sera longue et il faut s'attendre à quelques matchs se décident en manches supplémentaires. Baltimore en 5.

ROYALS DE KANSAS CITY (89-73) VS ANGELS DE LOS ANGELES (98-64)

Les Royals sont officiellement en séries pour la première fois depuis 1985. 29 longues années d'attente pour cette formation dans l'ombre des Cardinals de St-Louis, pourtant dans le même état. Leur victoire spectaculaire de mardi contre les A's a réjoui tout le baseball, mais contre les Angels, leur party risque de se terminer assez rapidement. À tous les points de vue, les hommes de Mike Scioscia sont plus forts que les Royals. Attaque, défensive, lanceurs, nommez-les. Le seul point qui pourrait transporter les Royals, ce sont les impondérables. Si la magie s'est emparée des joueurs, ils pourraient causer une surprise et devenir l'équipe cendrillon. Sauf que je ne compte pas trop là-dessus. Los Angeles en 3.

GIANTS DE SAN FRANCISCO (88-74) VS NATIONALS DE WASHINGTON (96-66)

Madison Bumgarner et ses coéquipiers n'ont fait qu'une bouchée des Pirates hier en route vers la série contre les Nationals, nos anciens Expos. Sauf que 10 ans après le départ de Nos Amours, il ne reste plus grand chose de cette triste équipe. Ils ont remporté le premier championnat officiel de l'histoire de la concession, si on inclut également celle des Expos. Les Nationals possèdent une excellente profondeur et un très bon personnel de lanceur pour se tailler une place jusqu'à la Série mondiale. Cependant, les Giants ont été les maîtres du monde en 2010 et 2012 et leur expérience dans les rencontres importantes ne peut être négligée. Cependant, il est temps que les Nationals passent à la vitesse supérieure et ça se fera dans cette série. Washington en 4.

CARDINALS DE ST-LOUIS (90-72) VS DODGERS DE LOS ANGELES (94-68)

Les Cardinals de St-Louis sont encore en mode course au championnat, eux qui ont assuré leur première place dimanche dernier. En n'ayant pas connu de période de relaxation, ils seront prêts à affronter les riches Dodgers. Il s'agit d'un reprise de l'an dernier et justement, les Cards avaient raflé les honneurs et s'étaient rendus à la grande finale, mais perdu contre les Red Sox. Est-ce que les Dodgers avec en tête Clayton Kershaw peuvent venir à bout de ces oiseaux rouges, habitués de participer à la danse automnale? Certes la présence de Kershaw (20-3) fera trembler les frappeurs, mais l'expérience de St-Louis, surtout leurs victoires en séries, année après année, devrait leur aider à se sauver encore de l'impasse. Déjà, le premier duel de lanceurs promet d'être titanesque: Kershaw contre Wainwright. St-Louis en 5.

Avec les villes en présences, il existe de possibilités de Série mondiale avec des équipes près l'une de l'autre.

St-Louis vs Kansas City
Los Angeles Dodgers vs Los Angeles Angeles
Baltimore vs Washington

C'est Bud Selig qui sera aux oiseaux.

mardi 30 septembre 2014

DÉPART DES EXPOS: 10 ANS PLUS TARD

Les Expos jouaient leur dernier match au Stade Olympique il y a maintenant 10 ans. Pour plusieurs, ce fut un moment d'une tristesse inégalée et les Expos leur manquent cruellement. C'est mon cas. Je m'intéresse toujours autant au baseball, mais j'aimerais suivre une équipe de plus près, aller les voir souvent, porter leurs couleurs de la tête aux pieds.

Dans ce petit billet, je vais vous proposer les alignements des Expos lors de leur dernier match à Montréal et celui de leur dernier à vie, à New York. Sans oublier les fameux derniers: la dernière victoire, la dernière défaite, le dernier coup sûr, etc.

ALIGNEMENT PARTANT - 3 OCTOBRE 2004 - SHEA STADIUM

Brad Wilkerson 1B
James Carroll 2B
Val Pascucci RF
Terrmel Sledge LF
Ryan Church CF
Einar Diaz C
Brendan Harris 3B
Josh Labandeira SS
John Patterson P

ALIGNEMENT PARTANT - 29 SEPTEMBRE 2004 - STADE OLYMPIQUE

Brad Wilkerson 1B
Maicer Izturis SS
Tony Batista 3B
Terrmel Sledge LF
Juan Rivera CF
Ryan Church RF
Einar Diaz C
Brendan Harris 2B
Sun-Woo Kim P

---

LES DERNIERS

À VIE

Dernière victoire: samedi 2 octobre, 6-3 vs Mets, LG: Chad Cordero, VP: Gary Majewski
Dernière défaite: dimanche 3 octobre, 8-1 vs Mets, LP: John Patterson
Dernier coup sûr: Terrmel Sledge, 8e manche, 3 octobre, vs Mets et John Franco
Dernier point produit: Terrmel Sledge, 1ère manche, 3 octobre, vs Mets et Tom Glavine
Dernier circuit: Brad Wilkerson, 9e manche, 2 octobre, vs Mets et Braden Looper
Dernier retrait: Endy Chavez

À MONTRÉAL

Dernière victoire: vendredi 24 septembre, 8-1 vs Phillies, LG: Sun-Woo Kim
Dernière défaite: mercredi 29 septembre, 8-1 vs Marlins, LP: Sun-Woo Kim
Dernier coup sûr: mercredi 29 septembre, Juan Rivera, 7e manche, vs Marlins et Carl Pavano
Dernier point produit: mercredi 29 septembre, Juan Rivera, 5e manche, vs Marlins et Carl Pavano
Dernier circuit: mardi 28 septembre, Juan Rivera, 6e manche, vs Marlins et Ismael Valdez
Dernier retrait: Terrmel Sledge
Miguel Cabrera, à l'époque avec les Marlins, revendique le dernier coup de circuit à vie au Stade Olympique.

Magnotta + Turcotte

Le procès de Luka Rocco Magnotta s'est ouvert hier à Montréal. Huit longues semaines à débattre une seule question: le tueur était-il sain d'esprit? Bien entendu, la défense plaidera la même chose que Guy Turcotte et ses chances de s'en sortir sont aussi bonnes que celles de meurtrier de ses deux enfants. Après beaucoup de thérapie, Magnotta va être supposément guéri et sera libre... de recommencer.

Si Russell Williams a été condamné à la prison à vie, il doit en être de même pour Guy Turcotte et Luka Rocco Magnotta. Les avocats sont par contre payés pour défendre des causes qui leur lèvent le coeur et en bout de ligne, ils sont heureux de gagner, même si un criminel pourra reprendre du service.

lundi 29 septembre 2014

Qui seront les meilleurs deuxièmes?

Depuis l'an dernier, cinq équipes par ligue ont la chance d'aller en séries d'après-saison au baseball majeur. Il y a 20 ans, seulement deux équipes par ligue avaient cette possibilité. Ces changements bénéfiques pour les fans, les propriétaires et pour les joueurs ont eu pour effet de rehausser la qualité et l'intérêt du sport avec des courses au championnat enlevantes.

Pour déterminer qui sera véritablement le meilleur deuxième dans chaque ligue, on a ajouté une partie qui oppose en fin de compte la 4e meilleure équipe contre la 5e meilleure équipe de chaque ligue.

OAKLAND VS KANSAS CITY - MARDI LE 30 SEPTEMBRE

Dans l'américaine, les A's d'Oakland (88-74) seront à Kansas City pour affronter les Royals (89-73), qui en seront à leur première présence en séries depuis 1985 lors de belles années de George Brett! Quant aux A's, leur participation semblait assurée, eux qui cumulaient une fiche hallucinante de 72 victoires et 44 défaites le matin du 10 août. Mais les 46 dernières rencontres ont été pénibles et ils n'ont récolté que 16 victoires... Leur début de saison canon leur a sauvé la vie... momentanément.
Nous aurons droit à un duel de lanceurs entre Jon Lester, acquis en août en retour de Yoenis Cespedes, contre James Shields. Billy Beane est allé chercher Lester pour le faire gagner dans les séries et le surnom de James Shields est «Big Game». Ce sera tout un match, entre deux petit marchés, dans une ville qui n'a pas vu de partie éliminatoire depuis 29 ans. L'ambiance sera survoltée. Le gagnant se frottera aux Angels.

SAN FRANCISCO VS PITTSBURGH - MERCREDI LE 1ER OCTOBRE

Les Giants (88-74) se sont relevés après une saison 2013 difficile. Pour ce qui est des Pirates (88-74), ils seront des séries pour une deuxième année d'affilée, eux qui avaient mis fin à une disette de 21 ans l'an dernier. Justement, ils avaient battu les Reds lors de ce match du deuxième meilleur afin de prolonger leur parcours dans la danse automnale. Ce duel, qui mettra aux prises les lanceurs Madison Bumgarner pour les Giants et Edison Volquez pour les Pirates, oppose également deux des meilleurs receveurs du baseball en Buster Posey et Russell Martin. Ce dernier a complètement transformé les Pirates depuis son arrivée. Le gagnant se mesurera aux Nationals.

Pour le reste, ça commence jeudi dans l'américaine, alors que les Tigers et leurs puissants lanceurs seront à Baltimore pour y affronter les Orioles. Les Angels attendent le même le gagnant du duel Oakland/Kansas City. Dans la nationale, les Cardinals seront à Los Angeles vendredi et les Nationals attendent les Giants ou les Pirates.

Bonnes séries!


mardi 23 septembre 2014

Gilles Latulippe (1937-2014)

Le comédien québécois Gilles Latulippe est décédé ce matin à Montréal des suites d'un cancer des poumons. Pendant 55 ans, il a fait rire le Québec et il a en plus été le directeur du Théâtre des variétés. Bien qu'il ait joué dans Symphorien ou les Brillant, j'étais trop jeune ou pas né pantoute à l'époque, même si j'ai vu plusieurs épisodes à Prise 2. Je me souviens par contre de lui dans Poivre et sel, qui mettait aussi en vedette Janine Sutto ou sa co-animation des Démons du midi avec Suzanne Lapointe. Durant l'été, on lui avait présenté un vibrant hommage au Gala juste pour rire. Il laisse dans le deuil des collègues, des amis, sa famille, mais surtout des gens qu'il a fait rire encore et encore.

Gilles Latulippe était un grand de la télévision et du théâtre québécois, il a marqué plus d'une génération et nous n'avons pas fini d'entendre parler de ce grand comédien. Je pensais que cet homme allait vivre jusqu'à 100 ans, j'ignorais qu'il combattait la maladie depuis quelques années déjà.