Je vous parlais la semaine dernière du Père Nicolas Noël et
de son bon ami Arthur l'aventurier. Les deux compagnons divertissent les
enfants du Québec avec leurs belles aventures. Cependant, la bonne humeur
contagieuse du grand maître de Noël a connu des turbulences. Et on peut le
comprendre...
Avant tout, je ne vous apprendrai rien ici, le Père Nicolas
Noël, c'est un nom d'artiste, ce n'est pas le vrai Père Noël. Je sais que
j'attriste bien des gens en leur révélant qu'il n'existe pas, mais il faut
cesser de jouer à l'autruche. Le vrai nom du comédien qui l'incarne est Daniel
Blondin. Ce monsieur Blondin fait partie de l'UDA (Union des artistes) au même
titre que Roy Dupuis et Rémy Girard. Donc, ses revenus personnels proviennent
des disques vendus, spectacles et autres apparitions en public.
Aujourd'hui, avec le costume de son personnage fétiche, il y
est allé d'une sortie en douceur, contre le piratage de sa dernière oeuvre, avec le plus respect qui caractérise celui
qu'il personnifie. Je vous soumets la liste des arguments qu'il a énoncé sur sa
page Facebook et je vous demande d'y songer vous-mêmes.
- Lisez à l’intérieur de la pochette du DVD mon mot de
remerciement et voyez combien de gens cela implique. Ces gens méritent tous de
vivre de leur art et de leur métier.
- En vous procurant le DVD et le CD honnêtement, vous
permettez à des artisans et à un producteur modeste d’avoir les moyens de
produire une troisième aventure magique au pôle Nord .
- Je pose la question : N’est-il pas incohérent en tant que
parent d’offrir à ces enfants une copie piratée d’un film du père Noël dans lequel
on parle de valeurs humaines tel le don de soi, la fierté, et L’HONNÊTETÉ?
- Au-delà de toute considération monétaire, n’est-ce pas là
une simple question de respect pour les gens qui ont travaillé sur ce projet?
Vous qui me connaissez, vous savez que je possède une grande
collection de films originaux. Je les préfère nettement aux versions
téléchargées (légales ou illégales) pour des raisons de son, d'image et de
beauté visuelle (une collection, c'est si beau à regarder). Mais financièrement
et ergonomiquement, je ne peux pas me permettre de m'acheter tout ce que je
veux voir, ça me coûterait une somme inimaginable. Alors, oui je télécharge.
Sauf que lorsque les productions québécoises sont en jeu, j'y songe plus
profondément. Dans le cas de Nicolas Noël, les enfants l'aiment tellement que
c'est prioritaire pour moi d'acheter ses aventures. Les enfants voient le
boîtier, ils l'ont dans les mains et quand ils rencontrent Nicolas Noël à la
suite d'un spectacle, ils tendent leur boîtier et le valeureux bonhomme le
signe, fier. Les enfants conservent ce précieux souvenir pendant longtemps.
C'est cela notre contribution au monde artistique québécois.
Acheter au lieu de télécharger, surtout lorsqu'on vraiment quelque chose.
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