mercredi 19 novembre 2014

NICOLAS NOËL SE FÂCHE... ET POUR CAUSE!

Je vous parlais la semaine dernière du Père Nicolas Noël et de son bon ami Arthur l'aventurier. Les deux compagnons divertissent les enfants du Québec avec leurs belles aventures. Cependant, la bonne humeur contagieuse du grand maître de Noël a connu des turbulences. Et on peut le comprendre...

Avant tout, je ne vous apprendrai rien ici, le Père Nicolas Noël, c'est un nom d'artiste, ce n'est pas le vrai Père Noël. Je sais que j'attriste bien des gens en leur révélant qu'il n'existe pas, mais il faut cesser de jouer à l'autruche. Le vrai nom du comédien qui l'incarne est Daniel Blondin. Ce monsieur Blondin fait partie de l'UDA (Union des artistes) au même titre que Roy Dupuis et Rémy Girard. Donc, ses revenus personnels proviennent des disques vendus, spectacles et autres apparitions en public.

Aujourd'hui, avec le costume de son personnage fétiche, il y est allé d'une sortie en douceur, contre le piratage de sa dernière oeuvre, avec le plus respect qui caractérise celui qu'il personnifie. Je vous soumets la liste des arguments qu'il a énoncé sur sa page Facebook et je vous demande d'y songer vous-mêmes.

- Lisez à l’intérieur de la pochette du DVD mon mot de remerciement et voyez combien de gens cela implique. Ces gens méritent tous de vivre de leur art et de leur métier.

- En vous procurant le DVD et le CD honnêtement, vous permettez à des artisans et à un producteur modeste d’avoir les moyens de produire une troisième aventure magique au pôle Nord .

- Je pose la question : N’est-il pas incohérent en tant que parent d’offrir à ces enfants une copie piratée d’un film du père Noël dans lequel on parle de valeurs humaines tel le don de soi, la fierté, et L’HONNÊTETÉ?

- Au-delà de toute considération monétaire, n’est-ce pas là une simple question de respect pour les gens qui ont travaillé sur ce projet?

Vous qui me connaissez, vous savez que je possède une grande collection de films originaux. Je les préfère nettement aux versions téléchargées (légales ou illégales) pour des raisons de son, d'image et de beauté visuelle (une collection, c'est si beau à regarder). Mais financièrement et ergonomiquement, je ne peux pas me permettre de m'acheter tout ce que je veux voir, ça me coûterait une somme inimaginable. Alors, oui je télécharge. Sauf que lorsque les productions québécoises sont en jeu, j'y songe plus profondément. Dans le cas de Nicolas Noël, les enfants l'aiment tellement que c'est prioritaire pour moi d'acheter ses aventures. Les enfants voient le boîtier, ils l'ont dans les mains et quand ils rencontrent Nicolas Noël à la suite d'un spectacle, ils tendent leur boîtier et le valeureux bonhomme le signe, fier. Les enfants conservent ce précieux souvenir pendant longtemps.


C'est cela notre contribution au monde artistique québécois. Acheter au lieu de télécharger, surtout lorsqu'on vraiment quelque chose.  

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