Dernier film québécois à prendre l'affiche en 2014, les Maîtres du suspense avait à peu près tout pour réussir, surtout grâce à ses trois têtes d'affiche. Mais pour des maîtres du suspense, ils sont surtout habiles pour l'art d'exagérer.
Hubert Wolfe est un écrivain prolifique, ses romans se vendent comme des petits pains chauds. Le hic est qu'il n'a rien écrit depuis 12 ans et personne ne le sait, sauf celui à qui il confie la tâche d'écrire ses livres, Dany Cabana, lui-même auteur de romans qui ne se vendent pas du tout. Quand il apprend que sa femme le quitte, Cabana est atteint lui aussi du syndrome de la page blanche. Qui les sauvera? Un éducateur en garderie, Quentin Wilson, auteur de livres... pour enfants!!!
Les romans de Wolfe sont remplis d'action, de suspense et de... sexe. Comment un auteur (puceau) de livres pour enfants pour penser à mettre des éléments sexuels dans son récit? En lui envoyant une femme aux moeurs légères, amie de l'écrivain Cabana. Tout de suite, Quentin tombe amoureux de cette inconnue et il va la rejoindre jusqu'à sa Louisiane natale.
Bien sûr, les coïncidences se suivent à un rythme effréné, comme une suite de clichés typiquement américains. On a peine à s'imaginer la profondeur du puits dans lequel s'enfoncent nos personnages principaux. Toute sa descente est attribuée à la panoplie de mensonges et entourloupettes qu'ils doivent créer pour ne pas déplaire aux femmes de leur vie. La faiblesse de l'homme serait-elle la femme?
Au chapitre des acteurs, chacun est égal à lui-même, mais c'est sans doute Robin Aubert (Dany Cabana) obtient les meilleures répliques humoristiques. Malgré cela, Michel Côté (Hubert Wolfe) et Antoine Bertrand (Quentin Wilson) obtiennent de bons moments également.
Les Maîtres du suspense vaut la peine d'être vu, car c'est une bonne production québécoise et notre cinéma se doit d'être encouragé,
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