Pour une troisième fois en cinq saisons, les Giants de San Francisco sont les maîtres du monde. Hier soir, dans un septième match enlevant jusqu'à la fin, ils ont disposé des surprenants Royals de Kansas City par la marque de 3-2. Appelé en relève à Tim Hudson et Jeremy Affeldt, le grand gaucher de 25 ans s'est encore amusé à ridiculiser les frappeurs.
Est-il un extraterrestre ? Un surhomme? Non, mais comment fait-il pour être aussi dominant? Depuis 2010, il a maintenu une microscopique moyenne de points mérités en séries mondiales de 0,25. Y'a pas personne qui a une telle statistique depuis que le baseball existe. Il est incroyable, sûr de lui, il lance des flocons de neige, aucun lancer ne ressemble à l'autre. Pour les Royals, Bumgarner est un mystère encore plus complet, car leur force réside dans la qualité de ses frappeurs gauchers. Une partie de plaisir pour Bumgarner.
Pourtant, la domination de Bumgarner aurait pu connaître un autre destin. Après deux retraits en neuvième, Alex Gordon a frappé un simple qui s'est transformé en triple suite au cafouillage des voltigeurs des Giants. N'eut été d'une lenteur assumée, Gordon aurait croisé le marbre sur cette claque. C'est Salvatore Perez, le receveur amoché des Royals, qui a constitué le dernier retrait.
Le champagne pouvait couler à flot!
Si les Giants sont des habitués des séries, on ne peut dire la même des Royals qui en étaient à leur première présence depuis 1985. Cette jeune équipe reviendra-t-elle dans un avenir rapproché dans le grande danse automnale? Pas certain! Si l'attaque, la vitesse et la relève constituent des points forts, ils devront améliorer leur rotation de partants. Ils sont en voiture avec James Shields et le jeune Ventura, mais la balance n'est pas nécessairement top niveau.
C'est un peu la même chose chez les Giants. Madison Bumgarner a excellé, mais quand est-il des autres? Jake Peavy a passé un mauvais quart d'heure et Tim Hudson a quand même 39 ans. Tim Lincecum n'est plus l'ombre de lui-même et Matt Cain est sur la liste des blessés de façon permanente. Cette incertitude se voit quand même calmée par l'excellence de Buster Posey derrière le marbre.
C'est ce qui m'amène à dire: the name of the game is pitching and also catching!
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