mardi 31 décembre 2013

Bonne année 2014

Il ne reste que 17 heures à l'année qui s'achève et j'en profite pour vous souhaiter une très belle année 2014, remplie de bonheur, de santé, d'argent et de magie.

Bonne année!!!

Émissions de fin d'année

L'année 2013 s'achève, mais les émissions de fin d'année sont de retour encore une fois au grand plaisir des fans de télévision québécoise. Allons-y d'un petit coup d'oeil sur ce que nous pourrons voir au petit écran.

TVA

Le réseau de Pierre-Karl sait qu'il se fait damer le pion tous les ans et décide d'y aller pour ses valeurs sûres sans substance: La Banquier (Spécial Star Académie), Accès Illimité «Ils ont fait 2013», des moments inédits issus de leurs tournages et une rétrospective des moments culturels marquants (selon eux) de l'année et Skatemania, un spectacle alliant musique et patinage artistique, avec bien sûr une panoplie de membres de la Voix. Seul élément intéressant, les meilleurs moments du spectacle «2013 revue et corrigée», présenté à 21 heures, et qui met en vedette Suzanne Champagne, Véronique Claveau, Benoît Paquette, France Parent, Martin Héroux et Marc St-Martin.

Encore une fois, un retour de Dieu Merci aurait été apprécié. Mais peut-être que Éric Salvail a fait le tour de la question avec cette émission. Dommage.

SRC

Radio-Canada se démarque nettement mieux de son compétiteur. À 18h30, on nous offre un spécial Jour de l'An des familles d'Un air de famille. Puis à 19 heures, Gérard D. Laflaque fait son retour bien à lui sur l'année qui se termine avec Flack vers le futur où les politiciens sont toujours sérieusement écorchés. Cette année, Gérard est accidentellement projeté à l'époque de la Nouvelle-France. Suivra à 20 heures la spéciale du Jour de l'An d'En direct de l'univers où quatre vedettes de la scène culturelle québécoise voient leurs souvenirs des fêtes s'animer musicalement.

Et puis l'année se termine avec les deux canons de SRC. Tout d'abord, l'Infoman de Jean-René Dufort, souvent plus drôle que le Bye Bye, où l'animateur retrace les moments forts de la dernière année avec un humour toujours aussi coloré.

Finalement, le traditionnel Bye Bye est de retour pour tourner la page sur 2013. L'équipe des trois derniers Bye Bye sera là, soit Louis Morissette, Véronique Cloutier, Joël Legendre, Michel Courtemanche et Hélène Bourgeois-Leclerc. Mais à eux se joignent plusieurs humoristes dont François Morency, Laurent Paquin, les Denis Drolet, Claudiner Mercier, Jean-François Mercier, André Sauvé, Martin Petit et Jean-Michel Anctil. Il y aura beaucoup de monde, beaucoup de rires, j'espère seulement qu'on ne ratera pas la cible.

Les réseaux de télévision spécialisés en nouvelles continues, soit RDI et LCN, présentent aussi plusieurs rétrospectives annuels de l'actualité.

samedi 14 décembre 2013

Films incontournables du temps des fêtes

Noël arrive à grands pas et nous avons tous hâte de nous réunir en famille pour célébrer et surtout découvrir ce qui se cache sous le sapin. Pour nous mettre dans l'ambiance des fêtes, les réseaux de télévision nous présentent une quantité industrielle de films de Noël, tantôt bons, tantôt moyens, tantôt culcul.

Oui, oui, des films culcul comme ma mère aime. TVA présente justement chaque soir cette semaine ce genre de films qui n'ont rien à voir avec les classiques Miracle sur le 34e rue, Noël Blanc ou bien Christmas Vacation (Le Sapin a des boules).

Le présent billet vise à vous énumérer les meilleurs, ceux qui sont des incontournables chaque saison et qui sont revus année après année.

ARTHUR CHRISTMAS (Mission: Noël) 2011. Avec les voix de James McAvoy, Hugh Laurie, Jim Broadbent et Bill Nighy. Arthur est le fils du Père Noël et il répond aux lettres des enfants chaque année pour le compte de son père. Mais cette année, un cadeau n'a pas été livré, ce qui attriste beaucoup Arthur et il décide de faire tout en son possible pour que le cadeau arrive à destination. Ce sera bientôt vu par toute la famille.

BAD SANTA (Méchant Père Noël) 2003. Avec Billy Bob Thornton, Lauren Graham, Bernie Mac et John Ritter. Chaque année, Willie se déguise en Père Noël dans les magasins à grande surface. Mais chaque année, aidé de son ami Marcus, Willie s'arrange pour cambrioler l'endroit où il travaille. Sauf que cette fois-ci, ça ne se passera pas comme prévu. Sûrement pas pour toute la famille, ce film s'avère quand même réussi dans son aspect comédie.

A CHRISTMAS CAROL (Un conte de Noël) 2009. Avec Jim Carrey, Gary Oldman, Colin Firth, Bob Hoskins et Robin Wright. Ebenezer Scrooge aborde la période des fêtes chaque fois avec dédain et son avarice habituel ne l'aide pas à aimer Noël. Mais cette nuit de Noël, il recevra la visite de trois fantômes qui changeront sa vie à jamais. Très bon film, par le même réalisateur que Polar Express, qui fait rêver aux Noël d'antan.

A CHRISTMAS STORY (Une histoire de Noël) 1983. Avec Peter Billingsley, Melinda Dillon et Darren McGavin. Dans les années 40, le jeune Ralphie rêve d'obtenir la fameuse carabine à double action Red Ryder. Si ses parents sont persuadés qu'il pourrait se blesser avec un tel cadeau, il ne lui reste qu'à convaincre le Père Noël de réaliser son voeu. Un pur classique qui est revu avec le même plaisir. Une suite existe, quelque part...

CHRISTMAS VACATION (Le Sapin a des boules) 1989. Avec Chevy Chase, Beverly D'Angelo et Randy Quaid. Clark Griswold rêve depuis des années à un traditionnel Noël où toute la famille est invitée chez lui. Mais plus d'une catastrophe surviendront pour Clark et sa famille. À mourir de rire, surtout lorsqu'on le voit pour la première fois.

CHRISTMAS WITH THE KRANKS (Noël avec les Kranks) 2004. Avec Tim Allen, Jamie Lee Curtis et Dan Aykroyd. La fille des Krank part pour un stage humanitaire au Pérou et ne peut passer Noël avec ses parents. Ils sont déçus, mais prévoient faire une croisière de dix jours. Mais voilà que leur fille change d'avis et décide de revenir à la maison. Jamais vu!

DECK THE HALLS (L'expert de Noël) 2006. Avec Danny De Vito et Matthew Broderick. Chaque année, Steve Finche décore sa maison pour qu'elle soit la plus belle du voisinage, même de la ville. Toutefois, cette année, un nouveau voisin prévoit lui faire une lutte sans merci. Leur mission: que leur maison soit vue depuis l'espace. Jamais vu!

ELF (Le Lutin) 2003. Avec Will Ferrell, James Caan, Peter Dinklage et Zooey Deschanel. Trouvé dans un orphelinat par le Père Noël, Buddy est élevé par les lutins au Pôle Nord. Rendu à l'âge adulte, son père adoptif lui raconte la vérité sur ses origines, lui qui est beaucoup, beaucoup plus grand que son entourage. Il décide donc de partir à la recherche de sa famille biologique. Belle comédie avec des moments complètement hilarants. Le plus drôle: Buddy qui rencontre un nain et qu'il surnomme un lutin. Ce dernier est furieux et le démontre clairement à Buddy.

FAMILY MAN (Père de famille) 2000. Avec Nicolas Cage, Téa Leoni et Don Cheadle. Un riche homme d'affaires de Wall Street intervient courageusement dans un vol à main armée le soir de Noël. L'agresseur conclut un drôle de marché avec l'homme et le lendemain, celui-ci se réveille, père de deux enfants et marié avec sa copine d'il y a 13 ans qu'il avait perdue de vue à la suite d'un stage à Londres. Beau film qui montre comment la vie est différente avec des enfants et que les choix que nous faisons influencent grandement notre avenir.

FOUR CHRISTMASES (Quatre Noël) 2008. Avec Vince Vaughn, Reese Witherspoon, Robert Duvall, Sissy Spacek, Jon Voight et Mary Steenburgen. Un couple dont les parents sont divorcés, doivent faire la tournée familiale la journée de Noël, mais en réalité, ils n'en ont pas du tout envie, préférant nettement passer les fêtes sous les chauds rayons du soleil. Ce film ne marque pas vraiment l'esprit de Noël, surtout qu'il se passe quelque part en Arizona. Avec un Vince Vaughn à l'intérieur, la ville de Chicago aurait été mieux choisie.

LA GUERRE DES TUQUES 1984. Réalisé par André Melançon. Avec Cédric Jourde, Marie-Pierre A. D'Amour, Julien Élie, Minh Vu Duc, Maryse Cartwright et plusieurs autres jeunes. Pendant les vacances des fêtes, les jeunes d'un petit village de la région de Charlevoix organisent une guerre de balles de neige. À mesure que le conflit perdure, le boss de bécosse Luc Chicoine est attiré par l'une des leaders de la bande adverse, la nouvelle venue au village, Sophie. Mais lors de la bataille ultime, un triste événement ressoudera les liens entre les amis, devenus ennemis pour un moment. L'ultime film pour toute la famille, qui encore aujourd'hui, fait sourire, pleurer et qui est vu dans les foyers familiaux du Québec pendant les fêtes.

HOME ALONE (Maman, j'ai raté l'avion) 1990, 1992. Avec Macauley Culkin, Joe Pesci et Daniel Stern. La famille du petit Kevin McAllister quitte chaque année dans le temps des fêtes. Mais cette année, il me semble qu'ils ont oublié quelque chose ou... quelqu'un. Le jeune homme se retrouve à la maison (ou à New York dans le deuxième film) et il réussit à se débrouiller comme un grand, même devant des voleurs peu futés. Les deux premiers films sont magiques et font sourire chaque fois. Une série de suites moins intéressantes les unes que les autres ont été réalisées et vues par une petit poignée de personnes.

HOW THE GRINCH STOLE CHRISTMAS (Le Grincheux) 2000. Avec Jim Carrey. Le Grincheux est un être poilu vivant dans une montagne, retiré du village de Chouville. Chaque année, il terrorise ses habitants à l'approche de Noël, car il déteste cette fête au plus haut point. Un classique, rempli de personnages très spéciaux et d'une adorable jeune fille qui n'est pas impressionnée par le Grincheux. Excellent! Mais bonne chance pour reconnaître Jim Carrey.

IT'S A WONDERFUL LIFE (La vie est belle) 1946. Avec James Stewart, Donna Reed et Henry Travers. Un ange aide un homme d'affaires frustré et désespéré en lui montrant comment la vie serait s'il n'était pas en vie. J'ai vu ce film une seule fois dans un cours de cinéma il y a presque vingt ans. C'est un classique de Noël, même du cinéma et plusieurs se sont inspirés de cette histoire.

JACK FROST (Petit papa Noël) 1998. Avec Michael Keaton, Kelly Preston et Joseph Cross. Un père souvent absent pour son fils meurt tragiquement dans un accident de voiture. Mais un an plus tard, il se réincarne en bonhomme de neige et tente de passer le plus de temps possible avec son fils avant qu'il ne parte définitivement. Étant enfant, nous rêvions tous que notre bonhomme de neige soit vivant, qu'il joue avec nous. Rien de classique, rien d'inoubliable, mais le plaisir de voir Michael Keaton, mais s'il laisse la place à un bonhomme de neige.

JINGLE ALL THE WAY (La Course au jouet) 1996. Avec Arnold Schwarzenegger, Sinbad et James Belushi. La veille de Noël, un père de famille essaie par tous les moyens de mettre la main sur le jouet le plus populaire de l'année, que tous les enfants veulent, mais qui a disparu des tablettes. Il ne s'agit pas d'un classique inoubliable, mais quand même une comédie honnête sur la réalité de la course aux cadeaux et des parents qui «oublient» LE cadeau idéal.

LOVE ACTUALLY (Réellement l'amour) 2003. Avec Hugh Grant, Emma Thompson, Alan Rickman, Liam Neeson, Colin Firth, Laura Linney, Keira Knightley, Bill Nighy, Rowan Atkinson, Chiwetel Ejiofor, Martin Freeman et Billy Bob Thornton. L'amour, vu sous différents angles, avec un casting «all-star» britannique. Probablement l'ultime romantique dont les failles sont inondées par la beauté de tout ce qui l'entoure.

MIRACLE ON THE 34TH STREET (Miracle sur la 34e rue) 1994. Avec Richard Attenborough, Dylan McDermott et Elizabeth Perkins. La responsable des événements spéciaux d'un grand magasin organise chaque année le défilé du Père Noël. Mais cette fois, celui qui doit jouer le rôle du bonhomme arrive complètement ivre. Pour le remplacer, la dame trouve le candidat idéal: le vrai Père Noël. Plusieurs préfèrent la version originale de 1947, mais je ne l'ai pas vue. Je me rabats sur la version réalisée en 1994 qui plaît généralement à toute la famille.

NEZ ROUGE 2003. Avec Patrick Huard, Michèle-Barbara Pelletier et Pierre Lebeau. Ayant été épinglé pour ivresse au volant, un critique littéraire doit faire du bénévolat avec une auteure dont il a sévèrement critiqué une pièce. Mais l'amour est au rendez-vous. Un film qui m'a poussé à faire du bénévolat pour Opération en Nez Rouge en 2003.

THE NIGHTMARE BEFORE CHRISTMAS (L'Étrange Noël de monsieur Jack) 1993. Réalisé par Tim Burton. Avec les voix de Patrick Stewart, Susan Sarandon, Danny Elfman et Catherine O'Hara. Jack l'épouvantail vit dans la ville d'Halloween. Mais un beau jour, lassé de toute cette vie, il décide de visiter la ville de Noël. À son retour chez lui, il décide que les habitants de la ville d'Halloween fêteront Noël. L'une des oeuvres les plus marquantes de la carrière de Tim Burton. Un classique de Noël et... d'Halloween

LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE 1982. Avec Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Christian Clavier, Anémone et Josiane Balasko. Un soir de Noël, les bénévoles d'une permanence téléphonique parisienne sont perturbés par la visite de personnages plus loufoques et névrosés les uns que les autres. Classique du cinéma français qui a connu un remake inutile aux États-Unis, Mixed Nuts.

THE POLAR EXPRESS (Boréal Express) 2004. Réalisé par Robert Zemeckis. Avec Tom Hanks. Un jeune homme qui commence à douter de l'existence du Père Noël embarque à bord d'un mystérieux train en direction du Pôle Nord. Plus on avance vers le village du Père Noël, plus les jeunes prennent conscience de l'importance de la chance qu'ils ont de faire ce voyage unique. Rêve ou réalité? Qui sait, l'important c'est de croire. Une histoire magique, inoubliable qui fait rêver les enfants, même les grands. Seul bémol, malgré que les personnages soient attachants, ils ne sont pas nécessairement beaux. Réalisé avec la technologie «motion capture». Tom Hanks y jouent six rôles!!!

SANTA CLAUS: THE MOVIE (Santa Claus: le film) 1985. Avec Dudley Moore, John Lithgow et David Huddleston. Pris dans une tempête, un homme et une femme sont sauvés miraculeusement par un esprit. Devenu le Père Noël, l'homme livre les cadeaux partout dans le monde chaque Noël. Des centaines d'années plus tard, le lutin en chef du Père Noël quitte le royaume et travaille sous les ordres d'un vilain constructeur de jouets qui veut éliminer le Père Noël.

THE SANTA CLAUSE (Super Noël) 1994. Avec Tim Allen, Judge Reinhold et Peter Boyle. La veille de Noël, Scott Calvin surprend le Père Noël sur le toit d'une maison et ce dernier glisse et tombe au sol. La chute est fatale. Scott décide donc de mettre l'habit du Père Noël. Mais peu à peu, il se transforme physiquement et intérieurement et devient lui-même le Père Noël. Suivi par deux suites.

SCROOGED (Fantômes en fête) 1988. Avec Bill Murray et Karen Allen. Frank Cross est le directeur d'une chaîne télé reconnu par sa méchanceté envers ses collaborateurs. Mais à la veille de Noël, le fantôme de son ancien patron vient le hanter et lui reproche son avarice. Jamais vu, mais plusieurs personnes de mon entourage ont apprécié.

WHITE CHRISTMAS (Noël Blanc) 1954. Avec Bing Crosby et Danny Kaye. Après la Deuxième Guerre mondiale, deux soldats décident de se servir de leurs talents vocaux pour faire une tournée musicaux. Les deux décident de concocter une surprise au général qui les dirigeait pendant le conflit. Et c'est là, finalement, qu'on peut entendre la chanson White Christmas. Néanmoins le film de Noël favori de ma mère, surtout pour les numéros musicaux.

Je n'ai pas retracé tous les titres, seulement les principaux qui me sont venus en tête, mais soyez certains que j'ajouterai de nouveaux films à cette liste lorsque d'autres seront présentés

jeudi 5 décembre 2013

Nelson Mandela (1918-2013)

Nelson Mandela, un des hommes qui a fait le plus pour la liberté de son peuple et de l'humanité, est décédé aujourd'hui à Johannesburg en Afrique du Sud.

Mandela a passé 27 ans en prison de 1963 à 1990. Plusieurs pays dans le monde ont milité pour sa libération. Quatre ans après celle-ci, il est devenu Président de la République d'Afrique du Sud et ce jusqu'en 1999.

Il aura lutté dans diverses causes, dont la pauvreté et le sida, mais c'est sa lutte contre l'apartheid qui sera la plus reconnue. Pendant toute sa vie, il essaiera d'éliminer le racisme subit par les Noirs de son pays. L'apartheid sera aboli le 30 juin 1991.

Il laisse un héritage planétaire inoubliable.

Plusieurs livres, films et documentaires ont été faits sur sa vie.

dimanche 1 décembre 2013

Paul Walker (1973-2013)

L'acteur américain Paul Walker est décédé tragiquement hier après-midi à Valencia en Californie. Ironiquement, la vedette de la lucrative franchise Fast and Furious était le passager d'une puissante voiture sport que conduisait son ami quand la fatalité l'a frappé.

Âgé de seulement 40 ans, Walker a participé à cinq des six films Fast & Furious et tournait actuellement le 7e tome de cette série amorcée en 2001. Il s'était fait connaitre avec quelques apparitions dans des séries télévisées américaines au début des années 90, mais c'est avec le film Pleasantville en 1998, dans lequel il partageait la vedette avec Tobey Maguire, qu'il s'est fait remarquer.

Il a enchaîné les rôles jusqu'à temps qu'il soit vu dans le film The Skulls. Le producteur Neal H. Moritz l'a alors recruté pour jouer le rôle de ce jeune policier infiltré dans la bande du mystérieux et charismatique Dominic Toretto joué par Vin Diesel.

Bien qu'on puisse considérer que ses autres films n'étaient que très peu performants au box-office et que ses talents d'acteurs n'avaient rien d'un Leonardo, il est toujours sidérant de voir comment on peut croire que les acteurs soient immunisés par la mort tellement ils sont riches et beaux.

L'acteur avait une fille de 14 ans et il avait mis sur pied un organisme caritatif nommé Reach Out Worldwide. Il se rendait justement à une activité organisée par son organisme lorsque le tragique événement est survenu.

Face à la mort, nous sommes tous égaux.

Pour en savoir plus sur sa filmographie, consultez ce lien vers la référence en cinéma, IMDb.
http://www.imdb.com/name/nm0908094/

samedi 30 novembre 2013

Hunger Games: l'embrasement


La sortie du second tome de la trilogie Hunger Games était très attendue au cinéma. Les salles étaient bondées la semaine dernière et nous avons tout de même réussi à trouver deux sièges pour voir Jennifer Lawrence dans la peau de l'héroïne Katniss Everdeen.


Katniss et Peeta sont de retour au District 12. Ils ont peut-être gagné les 74e Hunger Games, mais leur joie, s'il y en a vraiment une, est bien éphémère. Le peuple crève encore plus de faim, car le Président Snow ne pardonne pas à Katniss et Peeta leur affront. Afin de se débarrasser du couple, mais spécialement de Katniss, Snow a un plan démoniaque pour les 75e Hunger Games; les anciens gagnants de chaque district sont renvoyés dans l'arène.

Katniss doit donc trouver le moyen de survivre une nouvelle fois dans une cruauté sans nom. Mais cette fois-ci, son nombre d'alliés est bien plus important qu'avant...

Le défi était de produire un spectacle plus réussi que le déjà très réussi premier volet. Avec une Jennifer Lawrence maintenant oscarisée qui mène une solide distribution composée notamment des Donald Sutherland, Philip Seymour Hoffman Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks et Stanley Tucci, ce Hunger Games s'élève au-dessus de son prédécesseur. Sans compter des effets visuels réussis qui captivent l'oeil et qui servent bien l'histoire et des scènes d'action enlevantes.

Le réalisateur Francis Lawrence a aussi eu la brillante idée d'atténuer la violence beaucoup trop présente dans le premier film. Les actes violents causant la mort sont plutôt suggérés au lieu d'être démontrés de façon explicite. Bravo!

En voyant Hunger Games, on s'aperçoit que la série écrite par Suzanne Collins n'est pas si loin de la réalité actuelle. On nous montre une facette pas très jolie de la télé-réalité où la société, dans un futur post-apocalyptique, glorifie la violence. Nous n'en sommes pas très loin ces jours-ci avec des émissions qui ne glorifient peut-être pas la violence, mais la vulgarité, le sexe et presque l'adultère.

La suite sera divisée en deux tomes, comme on l'avait fait avec le dernier Harry Potter et le triste célèbre dernier Twilight. C'est donc dire que Katniss Everdeen sera de retour en novembre 2014 et novembre 2015.

Le lutin est retourné aider le Père Noël

Notre cher Coquin le lutin a dû retourner voir d'urgence le Père Noël au Pôle Nord. Un imprévu que nous n'avions certainement pas prévu. C'est la version que j'aime raconter. Toutefois, la réalité est que notre fille n'aime pas trop le lutin. La peur l'a emporté, du moins on le croit.

Au moment où elle a découvert sa présence dans le piège, elle était heureuse et surprise. Mais lorsque nous avons préparé les deux tours, elle n'a pas nécessairement été très excitée.

Pour le moment, nous avons préféré retourner le lutin dans sa maison. Lorsque notre fille le redemandera, il reviendra.

mercredi 27 novembre 2013

Le deuxième tour du lutin

27 NOVEMBRE - Ce matin, Coquin le lutin déjeunait tranquillement quand nous nous sommes levés. Céréales, lait et sucre. Il lisait même les circulaires. Notre fille a voulu déjeuner à ses côtés.

Cependant, il est possible que Coquin quitte le foyer familial pour quelques jours histoire de replacer les émotions de la marmaille.

À suivre...

mardi 26 novembre 2013

Le premier tour du lutin

26 NOVEMBRE - Coquin a frappé ce matin. Il se balançait avec grand plaisir sur une banane en-dessous de la lumière de la salle à manger. Il n'a pas fini de faire des folies.

Le problème, il a volé la dernière banane disponible et notre petit garçon n'était pas très content. Il s'est contenté de quelques ananas.

Le lutin de Noël est capturé

25 NOVEMBRE - Coquin avait décidé de déjouer toute la famille. Son nez avait sans doute flairé le biscuit qui avait été laissé sur notre galerie. Mais notre petit moineau a décidé de sortir en plein jour afin de faire une entrée spectaculaire. Mais bon, il s'est quand même fait avoir pour un piège somme toute rudimentaire. En prime, le sapin de Noël est apparu aussi pendant cet après-midi.

L'apparition du sapin s'explique de la façon suivante. Dans un panier, nous plaçons une cocotte et on le recouvre d'une petite couverture. Pendant quelques jours, on explique aux enfants que la cocotte doit grandir pour devenir un sapin. Et un matin, lorsqu'on se lève, le sapin est sorti. Cette fois, le sapin est sorti en après-midi. Le matin même, Nicolas Noël avait fait une présence à l'émission Salut Bonjour! pour saluer ses amis et son arbre de Noël était déjà fait.

Quant au lutin, il faut y aller avec doigté. Les enfants peuvent être effrayés (ou excités) à l'idée de l'arrivée du lutin. On sait qu'il peut faire des tours, mais les enfants peuvent craindre qu'ils soient dirigés vers eux. Dans notre cas, notre fille n'a pas eu une bonne nuit de dimanche à lundi, probablement en rapport avec le lutin. Pour cette raison, nous n'avons pas fait apparaître celui-ci le matin. Mais en se levant, notre fille s'est quand même pointé le bout de nez à la fenêtre pour voir si le lutin était là.

Lundi matin, avec sa maman, notre fille a préparé un petit lit pour le lutin. Ce beau petit lit aura sans doute eu pour effet de l'attirer. Il s'agit d'une excellente idée, car sachant qu'il pourra dormir au chaud durant la journée, le lutin n'hésitera pas à s'installer avec nous. En plus, cela fait participer l'enfant directement dans cette magie des lutins de Noël. Aussi, ça atténue l'effet de frayeur.

LA DÉCOUVERTE

À son réveil, notre fille est arrivée dans le salon et elle a vu cet arbre déjà installé, mais quand même pas décoré!!! Émerveillée, elle s'est rendu compte que la cocotte avait des effets magiques. Il faut dire que le matin, notre fille avait appris que son bon ami Nicolas Noël avait déjà fait son arbre lui aussi. C'était clair dans son esprit que le nôtre n'allait pas tarder. Le truc de la cocotte provient de l'animateur de Salut Bonjour!, Gino Chouinard, qui pratique ce petit rituel avec ses enfants.

Quelques minutes plus tard, elle demande une petite collation. Elle se rend au garde-manger situé directement à côté de la porte-patio. Elle regarde un instant dehors et s'aperçoit que les deux pieds du lutin sortent du piège. «Oh! Le lutin...», dit-elle tout bas. L'excitation atteint son comble. Je vais le chercher à l'extérieur, le nettoie un peu de toute la neige. On l'installe ensuite dans son lit et ensuite, il assiste à la supervision de la décoration du sapin de Noël.

Un bel après-midi en famille.

LA PEUR

Notre fille a eu du peur lutin. On l'annonçait, mais rien ne nous laissait croire qu'elle serait effrayée. Elle s'était préparée en regardant plusieurs vidéos sur Youtube sur le sujet. Mais des fois, le cerveau des enfants fonctionnent trop vite et elle s'est peut-être imaginé des choses. Je crois qu'il faut y aller tranquillement avec eux, l'idée de faire apparaître le lutin après un dodo d'après-midi a selon été favorable. Avant de se coucher, notre fille n'a pas voulu donner de bisou au lutin, mais elle lui a quand même dit bonne nuit.

Chaque jour, ou presque, je publierai les aventures de Coquin le lutin dans notre maison.

dimanche 24 novembre 2013

Les lutins de Noël

Coquin, le lutin de la maison, en 2012
La folie des lutins de Noël a débuté en 2008 au Lac-St-Jean et c'est dans une quincaillerie de la région qu'un commerçant passionné de Noël a accueilli les premiers lutins de Noël. Aujourd'hui, ils ont envahi le Québec en entier et les parents prennent un malin plaisir avec leurs enfants à tenter de capturer les lutins.

Mais une fois capturés, les lutins jouent plusieurs tours à la famille pendant la nuit. Parce que sachez-le, les lutins ne sont actifs que la nuit, pendant que tous dormons à poings fermés. Le jour, ils sont figés, un peu comme les personnages de Toy Story qui sont de glace devant les humains.

Bien sûr, ce sont les parents qui doivent jouer le jeu jusqu'au bout afin de faire rêver leurs enfants chaque jour. Et l'excitation des enfants sera palpable lorsqu'ils se lèveront, trop curieux de voir ce que les petits coquins de lutins auront fait pendant la nuit.

Nous ignorions l'existence de la mode des lutins jusqu'à l'an dernier quand mes parents ont offert le lutin ci-haut photographié. Il a fait son entrée dans la maison le 23 décembre, trop peu de temps pour s'accoutumer avec les rituels.

LA CAPTURE, LA RECETTE

Plusieurs théories existent pour la capture un ou des lutins. On sait très bien qu'ils sont d'une précieuse aide pour le Père Noël, donc il est fort possible qu'ils soient dans les parages pendant le temps des fêtes, surtout pour s'assurer que les enfants sont sages. Ils peuvent alors transmettre toute l'information pertinente au grand patron, le Père Noël. Vous me direz qu'ils ne sont pas tellement sages eux-mêmes, mais l'espièglerie est dans leur nature. Et puis ils ne sont pas si pires que ça.

Pour le premier essai, nous avons installé notre piège sur la galerie. N'étant pas certains de ce qu'ils préféraient comme nourriture, nous leur avons laissé un morceau de céleri garni de beurre d'arachide. Mélange spécial vous direz? Mais comme ce sont des êtres plutôt spéciaux et originaux, nous pensions vraiment que ce serait un délice. Mais le lendemain matin, aucun lutin n'avait été pris au piège.

Nous avons donc fait d'autres recherches pour trouver la bonne façon de les
capturer. À force de fouiller, nous avons appris que les lutins adorent les biscuits aux pépites de chocolat. Ils en raffolent. Nous nous sommes donc mis à la tâche pour faire ces délicieux biscuits au chocolat.

Voici d'ailleurs la recette. Elle provient du blogue doumdoumcuisine.blogspot.ca.

Ingrédients (pour 18 galettes environ)

1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
1 c. à soupe de lait
1 tasse de cassonade
1 oeuf
1/2 de beurre (ou margarine)
1 tasse de pépites de chocolat
1 3/4 tasse de farine

Préparation

- Beurrer une plaque
- Faire dissoudre la bicarbonate de soude dans le lait
- Dans un bol, mélanger la cassonade, l'oeuf et le beurre
- Ajouter les pépites de chocolat et le soda dissout. Mélanger.
- Incorporer la farine pour obtenir une pâte ferme
- Déposer à la cuillère sur une plaque à biscuits
- Faire cuire environ 10 à 15 minutes à 350 F.

Deuxième essai. Une fois les biscuits prêts, on place l'appât à l'intérieur d'un grand sac qu'on garde ouvert avec un petit bâton utilisé pour mélanger de la peinture. Évidemment, ce piège doit se trouver à l'extérieur et on doit aussi être certain qu'il ne partira pas au vent. Mettez donc quelque chose à l'intérieur du sac afin de le retenir.

Vous serez parfaitement en mesure d'attraper le lutin ou même deux lutins. Cependant, il se peut que vous ayez à demeurer patients, car ces petits freluquets sont relativement rusés. Il arrive parfois qu'ils réussissent à déjouer votre piège et à partir avec le biscuit. Assurez-vous d'avoir un plan infaillible!

UNE FOIS CAPTURÉS

Dès qu'ils sont dans la maison, ils égaient la période des fêtes. Mais comme je l'ai dit plutôt, ils sont de vrais freluquets. La nuit, ils se réveillent et font les 400 coups dans la maison. Comme nous n'avons pas encore mis la main sur notre lutin, nous ne savons pas ce qu'il nous réserve, mais nous avons eu quelques idées en parcourant différents sites.

C'est le travail des parents de faire des folies un peu partout dans la maison avec les lutins. Je vous tiendrai au courant avec des photos de ce qu'ils (nous) auront fait dans la maison. Nous allons tout de même s'assurer de rien laisser à leur portée. Mais ils ont plus d'un tour dans leur sac.

jeudi 21 novembre 2013

MAN OF STEEL

Il fut un temps non lointain où les films de superhéros se distinguaient par leur originalité et où chaque fois qu'un nouvel opus sortait en salles, il s'avérait être le meilleur du genre. Cette époque est maintenant révolue, plus rien ne se distingue, plus rien ne sort des sentiers battus, une avalanche d'effets visuels cache la minceur scénaristique. Et même le talent des vedettes principales n'arrive à cacher les failles de ces oeuvres destinées à plaire à des millions d'amateurs.

MAN OF STEEL

J'ai vu la semaine dernière l'Homme d'acier, cette relecture de l'histoire du Superman, le superhéros le plus connu de la planète, même de l'univers. Pour s'assurer qu'il fasse la vie dure aux héros de Marvel, le réalisateur de la trilogie Batman, Christopher Nolan, s'occupe de la production tandis que le scénariste de cette même trilogie, David S. Goyer, devait trouver l'histoire parfaite pour le ramener à la vie. Finalement, Zack Snyder, connu pour 300 et Watchmen, en est le réalisateur.

Bien entendu, l'histoire commence sur Krypton alors que la planète est au bord de la destruction. Jor-El et sa femme décident d'envoyer leur fils nouveau-né sur la Terre afin de le sauver d'une mort certaine, mais aussi lui permettre de vivre une vie, un tant soit peu normale. Mais avant que la planète n'explose, le dangereux Général Zod est condamné à errer emprisonné dans l'espace.

Clark Kent (Kal-El) est recueilli par des Terriens, essaie de vivre une vie malgré ses extraordinaires pouvoirs. Mais un jour, le général Zod débarque sur Terre et désire s'en prendre à Kal-El, le fils de Jor-El, sans quoi il détruira la terre entière.

L'Homme d'acier se distingue sans aucun doute par la prestance de son acteur principal, qui en impose face à ses belligérants. Cependant, même si le costume est bien plus sophistiqué que celui de Christopher Reeve, Henry Cavill se compare difficilement à lui. Quant à Lois Lane, son personnage frise un peu le ridicule tellement elle a le nez fourré partout et que l'armée lui fait si aveuglément confiance. J'aime bien l'actrice Amy Adams qui joue le rôle, mais pas du tout le rôle en tant que tel.

Même si la technologie est si avancée qu'on peut reléguer les effets spéciaux des premiers Superman aux oubliettes, je comprends mal le choix du scénariste de vouloir tout détruire la ville de Metropolis. Veut-on copier les Avengers? C'est la mode la destruction d'un ville? Comme c'est la mode de toujours mettre la femme du héros entre les mains du méchant pour qu'il la sauve? Il serait à peu près temps de trouver de nouvelles idées afin que ça ne devienne qu'une entreprise de surenchère d'effets visuels.

De son côté, la trilogie de Christopher Nolan se distinguait par une rigueur dans l'histoire qui faisait en sorte que les personnages étaient bien approfondis et que le scénario n'avait rien d'une ligne droite. Ce Superman est trop linéaire, malgré la surabondance de retours en arrière.

J'ai bien hâte de voir la suite prévue pour 2015, Batman vs Superman. Surtout bien hâte de voir si Ben Affleck pourra s'en tirer dans le rôle laissé vacant par Christian Bale. Tous les interprètes ayant joué le rôle souhaitent la meilleure des chances à Affleck, mais doit-on penser qu'ils sont seulement polis dans leurs commentaires?


mardi 12 novembre 2013

Ah, ce cher Denis Coderre

Denis Coderre, nouveau maire de Montréal, est un fan fini des Canadiens de Montréal. Il est comme des millions de Québécois en fait. Il saut de joie quand son équipe gagne, mais il fulmine quand elle perd. Il est aussi un grand fan de médias sociaux, particulièrement de Facebook, son territoire préféré.

Dimanche soir, lors du match qui opposait les Canadiens aux Islanders de New York, Coderre y est allé d'un commentaire anodin, comme tout bon fan ferait: «Un aller simple à Hamilton pour Desharnais svp.»

Un tel commentaire passerait inaperçu dans la totalité des villes de hockey de la LNH, mais pas à Montréal. Surtout que le petit Desharnais, reconnu pour son caractère et son talent offensif, est incapable de générer quoi que ce soit cette année. Il n'a qu'un petit point en 17 rencontres. C'est très dur sur le coeur d'un fan des Sags!

Bien sûr, les coéquipiers de Desharnais se sont porté à sa défense de même que son entraîneur en fustigeant Coderre. En somme, ils croient qu'une personne de son rang n'a pas à déprécier un joueur sur les médias sociaux.

Mais Coderre lui en rajoute, disant qu'il a droit à son opinion, comme les autres fans.

Oui, Coderre devrait se taire et gérer sa ville, ce qui ne sera pas un cadeau. Il peut bien faire les tribunes sportives, il serait mieux de siéger au conseil de ville et prendre des décisions importantes pour ses concitoyens.

Quant à Desharnais, let's go!

samedi 9 novembre 2013

THOR: LE DIEU DU TONNERRE

Thor et son frère Loki
Marvel en profite pour sortir toute sa panoplie du superhéros et d'en faire des franchises lucratives en attendant que Warner sorte finalement sa version de Justice League of America, ou bien sûr de Batman vs Superman en 2015. Hier soir, j'étais au rendez-vous pour Thor: un monde obscur, la suite de Thor paru en 2011. 

Cette fois-ci, le dieu du tonnerre doit lutter contre les Elfes noirs et leur chef Malekith. Cette race que l'on croyait éteinte à jamais s'est réveillée d'un profond sommeil lorsque la flamme de Thor, la scientifique Jane Foster, devient porteuse de l'Aether, une substance qui peut anéantir des races entières, surtout entre les mains d'un être aussi cruel que Malekith.

Mais vaincre ne sera pas une tâche facile, car le Bifröst a été mis hors d'état de nuire par les Elfes noirs. Pour y arriver, Thor doit faire confiance à son frère Loki, emprisonné suite à ses nombreuses frasques. Lui seul connaît la manière de sortir d'Asgard autrement que par le Bifröst. Mais Loki pourra-t-il parole? 

Bien que le film renferme un feu roulant d'action et d'effets visuels réussis, ce deuxième Thor ne s'élève pas au-dessus de la masse dans les films du genre. Que ce soit Iron Man, Avengers, Captain America ou bien Thor, les histoires des héros de l'écurie Marvel demeurent toujours dans le même moule, avec des pouvoirs surnaturels, mais pris au piège dans des conventions scénaristiques trop établies. Les invraisemblances dans un tel film sont normales et aussi voulues, mais il est inacceptable de nous faire avaler tant de coïncidences bien plus inexplicables. Et en comparaison, la série The Dark Knight s'avérait nettement supérieur en terme de scénario, d'interprétation et de réalisation.

L'acteur Tom Hiddleston, l'interprète de Loki, vole chaque scène dans lequel il apparaît par son ambivalence, son humour, son machiavélisme, mis aussi par une vulnérabilité assumée, car il admire profondément son frère Thor. Chaque fois qu'il n'est pas à l'écran on s'ennuie, même si Chris Hemsworth est imposant et excellent dans le rôle principal. Malheureusement, le reste de la distribution n'est présente que trop sommairement dans le récit.

Cela dit, des caméos amusants sont présents, dont celui du vénérable créateur de la bande dessinée, monsieur Stan Lee. Mais on sourira de voir Captain America y faire une brève apparition. En plus, deux scènes (que je n'ai pas vues) sont présentées lors du générique de fin.

Les pions sont placés pour une éventuelle suite, mais sachez que ceux qui suivent la série Agents of S.H.I.E.L.D. pourront voir les traces du passage de Thor sur Terre lors de l'épisode du 19 novembre prochain. Au moins, nous sommes certains que Thor sera de retour à l'été 2015 avec ses compagnons des Avengers.

mercredi 6 novembre 2013

Pas trop impressionné par les Canadiens

La saison n'est vieille que de seize rencontres, mais je ne suis pas du tout impressionné par les Canadien et surtout par Michel Therrien. En fait, je trouve qu'il y a un incroyable manque de chien dans cette équipe. On semble encore assis sur ses lauriers après la belle courte saison de 48 matchs de l'an dernier. Mais on oublie qu'on a été plantés en 5 matchs par Ottawa. On attend encore que Carey Price gagne des matchs, on se contente seulement en disant qu'il sauve ses coéquipiers de défaites certaines. Bahhh!

Lars Eller, Alex Galchenyuk et Brendan Gallagher ont débuté la saison sur les chapeaux de roue, mais depuis une dizaine de matchs, ils sont au neutre. La preuve, Lars Eller n'a obtenu que deux passes lors des onze dernières rencontres. Ce n'est pas les gros chars. Et qui prend la relève? Max Pacioretty, le supposé leader offensif de la formation, a été blessé encore plus souvent qu'à son tour et son compagnon de trio, David Desharnais, est incapable de retrouver sa touche d'il y a deux ans. Tomas Plekanec fait bien avec Brian Gionta, mais c'est insuffisant. Et on ne peut pas attendre que Subban et Markov fassent tout le travail offensif, ce sont des défenseurs tout de même.

Michel Therrien a déjà mené les Penguins en finale de la Coupe Stanley en 2008, mais on dirait qu'il n'a pas amélioré sa façon de coacher. Lors des dernières séries, il a été complètement mis dans sa petite poche par Paul MacLean. Et ça n'avait pas sa raison d'être. Il pointe en public ses joueurs pour leur manque d'effort, pour leurs erreurs, mais il devrait plutôt le faire sans les regards des journalistes prêts à tout pour le moindre scoop et pet de travers. Et en plus, il place des joueurs de quatrième trio (Parros) à des moments importants dans le match. Parros a été -3 vendredi et était sur la glace pour le but égalisateur des Blues hier soir en troisième. Que fait Parros sur la glace en troisième avec un pointage aussi serré?

Halak: 3-0 et 0,97 vs le CH
Je décèle un manque de désir de vaincre, un manque de volonté. Ça fait trois fois que le Canadien affronte Jaroslav Halak depuis qu'il est rendu à St-Louis et à chaque reprise, c'est le Slovaque qui s'est sauvé avec la victoire. Il n'a accordé que trois buts en trois rencontres. Au lieu de se contenter de prétendre qu'on a bien fait de garder Price, prouvez-le donc en battant Halak. À mon sens, ça aurait bien plus de valeur que des paroles.

Qui plus est, l'occasion était fantastique samedi dernier de relever un défi de taille, soit celui d'affronter une équipe qui n'avait perdu qu'une seule fois cette saison, l'Avalanche du Colorado, en plus dirigée par l'ex-gardien étoile du CH Patrick Roy. Encore là, malgré un effort louable, les Canadiens ont baissé pavillon.

Vouloir gagner, ce n'est pas juste donner son possible, c'est tout faire pour gagner, c'est harceler l'autre équipe, c'est ne pas lâcher tant que la victoire n'est pas acquise.

Parros: 4 PJ, 32 PUN, -4
On a mis sous contrat des gros joueurs comme George Parros et Douglas Murray. Ils sont gros, certes, mais pas très mobiles et surtout pas très habiles. Jeter les gants ne sert à rien, à moins pour réveiller sa formation. Parros ne réveille pas sa formation s'il est planté à chaque combat.

Je suis d'avis que Marc Bergervin doit trouver du renfort et vite parce que ce début de saison est plutôt sur le «cruise control» et il sera peut-être trop tard pour réparer les pots cassés en janvier. Parallèlement, il devrait s'assurer de garder les services de Pk Subban pour une très longue période.

Et cessez de me faire croire que Carey Price est un grand gardien. Il ne livre pas la marchandise en temps opportun. Hier soir, c'était un temps opportun.

lundi 4 novembre 2013

Le ssss4 novembre au soir

Nous sommes le 4 novembre 2013, ou plutôt le ssss4 novembre au soir. On se souviendra qu'il y a plusieurs années, l'ancien Premier ministre Jean Chrétien avait sorti cela dans une allocution quelconque. On se moque encore de ce commentaire digne de cet homme avec les pieds quelques fois dans la bouche.

Maxime Pedneaud-Jobin est le nouveau maire de Gatineau

Le 3 novembre, c'était la grande journée des élections municipales au Québec. Les citoyens de plusieurs villes québécoises devaient choisir non seulement un nouveau maire, mais aussi les conseillers municipaux. À Gatineau, le maire sortant Marc Bureau sollicitait un troisième mandat, mais il a été battu par une forte majorité par Maxime Pedneaud-Jobin, anciennement conseiller municipal. Un changement qui s'avérait nécessaire dans une ville où la grogne se faisait sentir avec l'arrivée du Rapibus et l'absence chronique du maire dans les tribunes.

Pedneaud-Jobin a récolté 52,61% des voix contre 36,3% pour le charismatique et énergique Marc Bureau. La population désirait clairement un changement de maire, mais la décision a été pris durant la dernière semaine parce que Bureau a dominé à peu près tous les sondages depuis le début de la campagne. Au lieu de capitaliser, Bureau a continué à se terrer, comme un ver de terre, même quand la mise en service du Rapibus a été officialisée les 19 et 20 octobre derniers. Devant les problèmes rencontrés, il s'est contenté de dire que le Rapidus nécessitait du rodage et de l'ajustement. Bien sûr qu'un nouveau produit nécessite du rodage et de l'ajustement, mais au lieu d'écouter la population, il s'est peinturé dans les murs de l'hôtel de ville.

Pedneaud-Jobin a promis d'agir rapidement au sujet du Rapibus. Il a même dit qu'il proposait de prendre les commandes de la présidence de la STO pendant une période de six mois. De la folie pure et simple selon moi, surtout pour un homme avec de jeunes enfants. Il devrait plutôt s'assurer de choisir une personne de confiance qui pourra régler le cas de cette dépense de 255 millions.

De plus, la construction du nouveau centre Guertin traîne de la patte et on peut douter que l'amphithéâtre sera prêt en 2015. Constamment dans ce projet, Bureau a cédé des acquis comme le nombre de sièges ou a voulu réviser les plans, mêlant trop la bureaucratie à un projet qui doit être mené avec bien plus dynamisme.

Marc Bureau a convenu que les moyens financiers dont il disposait n'étaient pas ceux d'Action Gatineau, le parti de Pedneaud-Jobin. Mais tabarouette, il est le maire, le candidat # 1, ne devrait-il pas avoir un budget qui a du bon sens? Qui plus est, avait-il besoin de dépenser des milliers de dollars seulement pour se présenter à des débats auxquels il était invité. Il s'est tiré dans le pied, d'aplomb. C'est à croire qu'il ne voulait pas revenir au poste de premier magistrat.

Le nouvel ère qui débute maintenant sera intéressant et surtout, bien plus dynamique. Ça ne veut pas dire que ce sera une période faste pour la ville. Mais au moins, on aura un maire présent.

RÉSULTATS COMPLETS

1- Maxime Pedneaud-Jobin 40 805 voix (52,61%)
2- Marc Bureau 28 089 (36,3%)
3- Jacques Lemay 7480 (9,6%)
4- François P. D'Aoust 1266 (1,6%)

samedi 2 novembre 2013

Se résoudre à la victoire des Red Sox

La Série mondiale s'est terminée le 30 octobre alors que les Red Sox ont vaincu les Cardinals en six rencontres. Comme d'habitude, tout a souri aux hommes de John Farrell et ils remportent donc un troisième titre depuis 2004. Pas si mal pour une équipe qui a connu 86 années de vache maigre entre 1918 et 2004. Mais moi, je ne peux pas blairer Boston.

Vous allez me dire que je les trouve pouilleux avec leur barbe? Oui. Mais cette barbe c'est quoi? Ce n'est qu'une réplique envers les Yankees de New York qui eux n'ont pas le droit de porter la barbe, ni les cheveux longs. Une vieille règle de George Steinbrenner. C'est comme si la seule autre équipe qui importe dans la tête de Boston, ce sont les Yankees.

Le lendemain de la victoire, un journal de New York titrait ceci: «8 down, 19 to go», en référence aux huit victoires des Red Sox en Série mondiale, mais aussi aux 19 qu'il leur reste à gagner avant de rattraper les Bombardiers du Bronx. Aussi bien dire que ça n'arrivera jamais.

Qui d'autre que David Ortiz a remporté le titre de joueur par excellence de la série. Un honneur pleinement mérité. Il n'a pas laissé une seule seconde de répit aux lanceurs adverses en frappant pour une moyenne de .688. Ironique, car il n'avait frappé que pour la microscopique moyenne de .091 contre les Tigers lors de la série précédente.

Pour Boston, cette victoire va au-delà du baseball. C'est un baume sur une ville qui a vécu des événements horribles lors du marathon de Boston en avril dernier. On se souviendra que deux bombes avaient explosé tout près de la ligne d'arrivée tuant trois personnes et en blessant plusieurs autres.

En espérant que les Blue Jays prennent de bonnes décisions afin d'être à la place des Red Sox l'an prochain. Mais la première décision intelligente serait de montrer la porte au pire gérant de leur histoire, j'ai nommé John Gibbons.

mardi 29 octobre 2013

Halloween, fais-moi peur

L'Halloween est à nos portes, les activités à faire avec les enfants pleuvent et des tonnes de bonbons sont déjà achetés. De son côté, ma fille commence à avoir une peur terrible des sorcières. Et pour cause, elle sont partout: à la télévision, en décoration, dans des chansons et même elle en a fait une en bricolage cette semaine à la bibliothèque.

Le cinéma regorge lui aussi de films effrayants pour les enfants et les grands. Mais tous les films d'Halloween ne sont pas nécessairement excellents. Voici une liste de films idéaux pour l'Halloween à regarder en famille.

ABRACADABRA, avec Bette Middler et Sarah Jessica Parker. Trois soeurs sorcières en font voir de toutes les couleurs à la petite ville de Salem, mais des ados seront là pour les contrer. Véritable film d'Halloween, parfait pour la famille.

THE ADDAMS FAMILY, deux films inoubliables, parfaits en cette semaine d'Halloween.

BEETLEJUICE, un classique signé Tim Burton mettant en vedette Michael Keaton dans le rôle principal. Un couple emménage dans une maison hantée où se passent des choses particulièrement insolites...

CASPER, tant les dessins animés que celui avec de vraies personnes. Sachez que Casper le gentil fantôme existe depuis 1945. En 1995, on a pu voir Christina Ricci dans le film Casper où Dan Aykroyd faisait un caméo dans le rôle du Dr. Raymond Stantz, personnage connu dans la série Ghostbusters.

E.T., l'un des films les plus lucratifs de tous les temps, réalisé par le génie Steven Spielberg. Le film se déroule justement le soir de l'Halloween.

L'ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK, autre produit dérivé de l'imagination débridée de Tim Burton. Animation géniale sur toute la ligne.

FRANKENWEENIE, encore Tim Burton. Un jeune garçon redonne vie à son animal de compagnie, son chien.

GHOSTBUSTERS, le premier film sorti en 1984 est excellent et demeurera un classique du cinéma fantastique et comique. Quatre hommes s'acharnent à éliminer les fantômes de la ville de New York. Certaines scènes sont effrayantes pour les enfants, mais j'ai regardé ce film alors que j'avais 9 ans.

HARRY POTTER À L'ÉCOLE DES SORCIERS, le premier de la série Harry Potter s'adresse un peu à toute la famille et presque dénué de violence et de mort. Quelques scènes sont effrayantes, certes, mais elles font partie intégrante de la réaliste de l'Halloween.

HÔTEL TRANSYLVANIE, film d'animation paru l'an dernier où tous les grands monstres que nous connaissons bien se retrouvent dans un hôtel où ils écoulent des jours heureux après les frasques monstrueuses qu'ils se plaisent à faire.

LA MARIÉE CADAVÉRIQUE, bien sûr, Tim Burton. Dans la même veine que ses autres réalisations, esprit monstrueux mis en valeur, qualité visuelle extraordinaire.

PARANORMAN, un jeune garçon ayant la capacité de voir les morts et leur parler doit aider les gens de sa ville à contrer les attaques d'une vilaine sorcière et quelques zombies.

WALLACE ET GROMIT: LE MYSTÈRE DU LAPIN-GAROU, paru en 2006 et encensé par la critique. Le duo Wallace et Gromit sont aux prises avec un problème énorme: un lapin s'en prend à leur potager.

Aussi: Coraline, La Maison Monstre, le Manoir hanté, Igor

mercredi 23 octobre 2013

LA PURGE: apologie de la violence dans un futur proche

LA PURGE
En 2022, pour contrer la violence qui sévit aux États-Unis, le gouvernement a décrété une purge annuelle de 12 heures où tous les crimes sont permis, peu importe lesquels, et qui sont sans représailles policières.

La famille Sandin, elle, se prépare à cet événement annuel sans trop de souci dans leur maison fortifiée, dotée d'une protection exceptionnelle grâce au chef de la maison qui travaille dans le domaine. Mais ce qui devait s'avérer une nuit calme pour les Sandin tourne au cauchemar...

Le plus jeune de la famille laisse pénétrer un homme dans la maison. Celui-ci fuit des assaillants qui sont à ses trousses. Lorsqu'ils découvrent où il s'est caché, la bande de criminels somme la famille Sandin de leur remettre l'homme en fuite sans quoi ils les élimineront un par un.

L'idée de départ n'est pas si folle, même si elle suggère une violence parfois extrême, cruelle et définitive. Même s'il semble logiquement immoral qu'un gouvernement dit civilisé permette une telle purge, celui-ci s'en lave les mains en admettant que c'est bon pour l'économie et que le taux de criminalité est au plus bas. Et de voir comment les médias traitent l'affaire, comme de la télé-réalité, c'est complètement renversant.

Le jeu des acteurs est dans le ton plutôt grotesque de l'histoire, Ethan Hawke étant à des milles de son interprétation dans Training Day ou bien Gattaca. Du lot, Lena Heady, connue ces temps-ci pour son rôle de Cersei dans Game of Thrones, s'en sort peut-être le mieux, mais sans plus.

Comme le film a été couru au box-office, 64 millions pour un budget de 3 millions, une suite est déjà en préparation. Mais ce sera sans Ethan Hawke...


GRAVITÉ: une aventure captivante, visuellement époustouflante

GRAVITÉ
Source: gizmodo.com.au
Gravité est d'ores et déjà un des candidats les plus sérieux pour remporter l'Oscar du meilleur film. Et ce, plusieurs mois encore avant la grande cérémonie qui a lieu à la fin de l'hiver. Aucune aventure spatiale, disons réaliste, n'aura été aussi exceptionnelle depuis 2001: Odyssée de l'Espace. Rien de moins.

Les astronautes Ryan Stone (Sandra Bullock) et Matt Kowalski (George Clooney) se retrouvent à la dérive dans l'espace en orbite autour de la Terre après que leur navette et leur équipage aient été anéantis à la suite d'une vague de débris. Sans possibilité de communication avec la Terre, ils tentent de rejoindre un satellite russe situé à quelques kilomètres grâce au système de propulsion de Kowalski. Mais leur réserve d'oxygène s'épuise rapidement...

Dans leur malchance, soit celle d'être perdus dans l'espace, ils sont chanceux d'être encore en vie tellement la catastrophique est grande. Pire encore, on dirait que les malheurs leur courent après comme la peste bubonique. La relation entre les deux personnages principaux, et uniques acteurs physiques du film, est excellente, mais c'est surtout grâce à Sandra Bullock qui livre sans doute sa meilleure prestation à vie dans le rôle d'une astronaute à sa première mission qui doit trouver le moyen de survivre et à George Clooney qui interprète avec un calme olympien un astronaute d'expérience à sa dernière mission.

La séquence d'ouverture alors que tout va bien est perturbée par des débris d'un vieux satellite en orbite tout près. Cette scène est époustouflante, renversante, haletante, elle nous rive sur notre siège sans possibilité de boire une gorgée de liqueur ou une pognée de maïs soufflé. Certains critiques comparent même l'efficacité redoutable de la séquence d'ouverture de Gravité avec celle de Saving Private Ryan, ce qui n'est pas peu dire.

Le réalisateur mexicain Alfonso Cuaron livre sûrement sa meilleure réalisation, dont il est le coscénariste avec son fils Jonas, et il démontre qu'il maîtrise les effets visuels d'une façon remarquable. Il s'agit de sa première réalisation depuis Children of Men en 2006, mais il était aussi derrière le troisième film de la saga Harry Potter, Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, le plus solide de la série selon moi.

Plusieurs spécialistes en aéronautique sauront relever les erreurs et raccourcis scénaristiques, mais lèveront néanmoins leur chapeau devant la balance des prouesses démontrées par les protagonistes du film.

Il est clair que Gravité apparaîtra comme finaliste dans plusieurs catégories en vue de la soirée des Oscar. Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur actrice, meilleur acteur de soutien, meilleur scénario, mais surtout meilleurs effets spéciaux.

À VOIR, trois fois plutôt qu'une.

GRAVITY (Gravité). Réalisé par Alfonso Cuaron. Avec Sandra Bullock et George Clooney. Durée: 91 minutes. Budget: 100 millions. Cote Metacritic: 96/100

lundi 21 octobre 2013

Place à la Série mondiale

Je croyais que les Dodgers avaient ce qu'il fallait pour sortir les Cardinals et je voyais les Tigers en 7 matchs parce que je ne suis pas capable sentir les Red Sox (toutes les équipes de Boston en réalité). Je me suis trompé sur toute la ligne. Tant mieux Vive le baseball. Mais maintenant, il est temps de passer aux choses sérieuses.

Michael Wacha, intraitable, incroyable
 La dernière fois que les Cards et les Red Sox ont croisé le fer en Série mondiale, c'était en 2004. Les Red Sox alors dirigés par Terry Francona avaient eu raison de ceux de Tony LaRussa. Il s'agissait d'un premier gain en grande finale pour Boston depuis 1918!!! Ils ont remis cela en 2007. Du côté des Cards, ils ont collectionné les participations aux séries depuis quelques années et se sont sauvés avec les grands honneurs en 2006 et 2011.

Cette année, à quoi peut-on s'attendre? À des duels de lanceurs serrés, certes. La rotation des partants des Cards et des Red Sox peut donner des maux de tête aux frappeurs. À St-Louis, on compte sur la jeune sensation Michael Wacha qui a conservé une fiche incroyable de 3 victoires et 0 défaite avec une moyenne de points mérités microscopique de 0,43 depuis le début des séries. Le vétéran Adam Wainwright a été aussi solide avec deux victoires, 1 défaite et une MPM de 1,57. Lance Lynn est l'autre partant des Cards qui a remporté les deux autres
Koji Uehara ne donne pas grand chose
rencontres de son équipe. Chez les Red Sox de John Farrell, on compte sur John Lackey (2-0, 3.00), Clay Buchholz (0-0, 5.40), Jon Lester (2-1, 2.33) et Jake Peavy (0-1, 8.31), mais ce dernier n'a pas été très efficace. En relève, le Japonais Koji Uehara a protégé cinq des sept victoires des Sox et en plus de remporter une. Il n'a donné qu'un point en neuf manches, le circuit victorieux de John Lobaton face aux Rays. Personne n'est avantagé, chaque équipe possède des lanceurs de grande qualité.

En attaque, les Cards comme les Red Sox ont frappé fort et en temps opportuns lors de la dernière série. On n'a qu'à penser aux grands chelems de David Ortiz et Shane Victorino face aux Tigers et aux claques de Carlos Beltran et Matt Holliday face aux Dodgers. Mais en bout de ligne, les deux attaques ont été plutôt dociles: les Cardinals ont maintenu une moyenne de bâton de ,210 et les Red Sox ,236. Il se peut très bien que les forces offensives soient encore tenues en échec face à la qualité des lanceurs. Je donne un avantage aux Red Sox en attaque, mais un petit avantage.

Dustin Pedroia, le leader pouilleux
Les deux gérants utilisent bien leur banc et leur enclos de relève. Mike Matheny en est à sa deuxième saison à la barre des Cardinas et John Farrell à sa première chez les Red Sox, après deux saisons à Toronto. Pas d'avantage, c'est égal.

Là où ça pourrait se jouer, c'est au niveau du facteur chance. Les Red Sox sont pleins de marde! Et surtout avec leur grande barbe, ils ont l'air de pouilleux tout droit sortis du film Happy Gilmore. Tout leur sourit, absolument tout. Les Cardinals jouissent par contre d'une forte expérience en séries et rêvent de se promener dans les rues de St-Louis avec le trophée.

Je favorise les Cardinals, surtout parce que je ne peux pas sentir les Red Sox. En 6.

Ça débute mercredi soir à Boston. Denis Casavant et Marc Griffin de RDS seront sur place au Fenway Park pour décrire le match. Ils sont excellents!

WordPress?

Lors d'une formation la semaine dernière dans le cadre d'un congrès pour les esnseignants en univers social, j'ai découvert le site de blog WordPress. J'ai déjà importé tous mes textes écrits dans blogspot. Peut-être ferais-je le transfert définitif? Pour l'instant, je vous invite à visiter christiandeschenes.wordpress.com et de vous faire une idée.

samedi 12 octobre 2013

Séries de championnat

Les séries de championnat au baseball majeur ont débuté hier soir dans la Nationale. Les Dodgers de Angeles affrontaient les Cardinals de St-Louis. Et dans l'Américaine, le tout débute ce soir alors que les Tigers de Detroit seront à Boston pour se mesurer aux Red Sox. Contrairement aux séries de division, les séries de championnat sont des 4 de 7.

DODGERS VS CARDINALS

Les Dodgers avaient connu un très mauvais début de saison et on songeait même à se départir du gérant Don Mattingly. Mais lorsqu'ils ont rappelé la jeune sensation cubaine Yasiel Puig, l'équipe a explosé et remonté au classement pour se sauver facilement avec le titre de la division ouest. En séries de division, les hommes de l'ancien joueur de premier-but des Yankees ont vaincu les Braves relativement facilement en quatre rencontres. Quant aux Cards de Mike Matheny, ils ont été engagés dans une lutte serrée avec les Reds et les Pirates toute la saison avant de se sauver avec le titre. Justement, dans la ronde précédente, ils sont venus à bout des Pirates en cinq rencontres, surtout qu'ils tiraient de l'arrière de 2-1. Dans le présente série, je me dois de favoriser les Dodgers. Ils ont démontré une grande supériorité face aux puissants Braves. De plus, les Greinke et Kershaw au monticule sont difficiles à vaincre. Par contre, l'expérience des Cardinals en séries n'est pas à négliger. C'est pour cette raison que je crois que cette série longue, mais ultimement à l'avantage des Dodgers, en sept rencontres.

TIGERS VS RED SOX 

Est-ce que ce sera finalement l'année du Tigre? Constamment, ils sont présents en séries, mais n'arrivent pas à remporter la grande finale. Mais pour se rendre jusque là, ils devront passer sur le corps des Red Sox, tombeurs des toujours surprenants Rays de Tampa Bay. On le sait, tout comme les Bruins de la même ville, les Red Sox sont pleins de marde. La chance leur court après et ce n'est pas de bonne augure pour les Tigers. Mais comment voulez-vous battre Max Scherzer et Justin Verlander? Les A's, même vainqueurs à 96 reprises cette saison, n'ont pu solutionner ces deux énigmes. Peut-être que la force de frapper des Red Sox y arrivera? J'estime que non. Le Tigre doit rugir et c'est cette année que ça doit se faire. Tigers en 7.

La dernière fois qu'ils ont remporté la Série mondiale:

Dodgers: 1988
Cardinals: 2011
Tigers: 1984
Red Sox: 2007

lundi 30 septembre 2013

Au 163e tour: Rays vs Rangers

Ce soir, les Rays de Tampa Bay sont au Texas pour affronter les Rangers. Un match décisif qui permettra au vainqueur d'affronter les Indians de Cleveland dans le match du meilleur deuxième qui aura lieu demain. Qui l'emportera?

Les Rays envoient David Price, le gagnant du Cy Young en 2012, qui a compilé une fiche de 9 victoires et 8 défaites et moyenne de points mérités de 3,39 cette saison. On aura cru que le gérant aurait opté pour le droitier Alex Cobb, auteur d'une fiche de 11-3. Si Tampa l'emporte, il sera d'office demain soir à Cleveland. Pour les Rangers, c'est le jeune gaucher de 22 ans Martin Pérez qui sera d'office. Cette saison, il a été efficace avec 10 victoires et 5 défaites et moyenne de 3,55.

Les Rangers saluent le retour de Nelson Cruz, qui avait été suspendu pour dopage pour la balance des parties restantes, mais pas au-delà du 162e match. Curieuse suspension que celle-là!

Les Rays avaient remporté sept parties d'affilée avant de perdre les deux premières rencontres de leur dernière série contre les Blue Jays. De peine et de misère, ils ont réussi à venir à bout des Torontois hier après-midi, mais ils ont failli échappé leur chance pour le match ultime. Du côté des Rangers, ils viennent de gagner sept parties consécutives, dont quatre contre les Angels. Ils sont hot!

Bien que je préfère les Rays, je n'ai pas aimé la façon dont ils ont joué face aux Jays et de la manière dont les lanceurs ont performé. Ils ont semblé nerveux et la défensive ne les a pas supportés non plus. Les Rangers ont le vent dans les voiles et en plus, ils jouent à domicile. C'est pour cette raison que je choisis les Rangers.

jeudi 26 septembre 2013

30 Ballparks in 30 Days

En 2009, quatre amis et collègues de travail originaires de Philadelphie se sont lancé dans une aventure un peu folle: ils devaient visiter les 30 stades du baseball majeur en 30 jours. Un défi extraordinaire qui repose sur l'amour du baseball et des voyages.

Mais disons-le tout de suite, les quatre hommes travaillent dans une entreprise de production télévisuelle. Ils désiraient en plus filmer leurs moindres faits et gestes pour que leur voyage devienne un testament.

Mais un tel voyage ne se prépare du jour au lendemain. Pour visiter 30 stades aux quatre coins des États-Unis, en passant par le Canada, ça prend de l'argent, beaucoup d'argent. Aussi, le principal, une voiture fiable qui ne vous laissera pas tomber. Parce que le défi comporte quelques règles: pas d'avion, pas de train. Seulement la voiture! De plus, il ne suffit pas de se rendre au stade et quitter, il faut qu'ils assistent au match, ne serait-ce quelques manches. Afin d'avoir quelques jours de repos au cours du voyage, ils ont des programmes doubles à quelques reprises dans des villes à proximité. Mais qu'arrive-t-il lorsqu'il pleut? Qu'arrive-t-il s'ils ont des problèmes avec leur véhicule? Qu'arrive-t-il s'ils sont à sec?

Les règles étaient simples: le voyage devait se faire en voiture, uniquement, et pour qu'un stade soit compté comme visité, ils devaient avoir assisté à une partie pendant au moins un lancer. Mais comme le voyage se faisait au mois d'avril et de mai, les chances de pluie étaient fortes. Mais malgré plusieurs menaces d'orages et des froids de canards, jamais une partie a été annulée en raison de la pluie. Quelle chance! Et en plus, leur voiture a tenu le coup de façon admirable. Aucun accident, aucune panne, mais ils ont frôlé la catastrophe à quelques reprises, mais ils s'en sont sortis in extremis.

Voici leur itinéraire

Quelques semaines avant le début du périple, à la fin mars, ils ont visité le Rickwood Stadium en Alabama, le plus vieux stade encore en fonction aux États-Unis. Puis, le samedi 18 avril, le voyage d'une vie commença...

1- Citi Field, NY
2- Citizen's Bank Stadium, Philadelphie
3- Yankee Stadium, NY
4- Fenway Park, Boston
5- Camden Yards, Baltimore
6- Nationals Park, Washington
7- PNC Park, Pittsburgh
8- Progressive Field, Cleveland
9- Rogers Centre, Toronto
10- Great American Ballpark, Cincinnati
11- US Cellular Field, Chicago
12- Busch Stadium, St. Louis
13- Kauffman Stadium, Kansas City
14- Rangers Ballpark, Arlington
15- The Metrodome, Minneapolis
16- Miller Park, Milwaukee
17- Wrigley Field, Chicago
18- Comerica Park, Detroit
19- Turner Field, Atlanta
20- Tropicana Field, Tampa Bay
21- Dolphin Stadium, Miami
22- Minute Maid Park, Houston
23- Dodger Stadium, Los Angeles
24- Angel Stadium, Anaheim
25- Chase Field, Phoenix
26- Coors Field, Denver
27- AT&T Park, San Francisco
28- Oakland Coliseum, Oakland
29- Safeco Field, Seattle
30- Petco Park, San Diego

Afin de pouvoir effectuer leur tournée, ils ont assisté à deux parties dans deux stades différents la même journée et ont voyagé pendant des journées entières. De plus, ils devaient se plier aux horaires des équipes et ne pouvaient voir, par exemple, les White Sox un jour et les Cubs le lendemain. Ils ont aussi fait un arrêt sur les lieux du tournage du film Field of Dreams. Un champ de rêve pour un voyage de rêve!

Je me souviens que des Américains avaient fait aussi ce grand voyage au cours des années 1990 et ils avaient fait un arrêt au Stade Olympique. Ils étaient suivis partout à travers les villes du baseball. Mais leur voyage n'avait pas eu la documentation de nos quatre gars de Philadelphie.

Est-ce que j'aimerais faire un tel voyage? Oui monsieur. Je sais, je serais complètement brûlé et j'en passerais des heures sur la route. Mais je vivrais une voyage fou, fou, fou et inoubliable. Mais ça n'arrivera pas. Je pourrai me contenter facilement de petits voyages annuels dans des villes de baseball à regarder des matchs et continuer à aimer ce sport béni des Dieux.

jeudi 12 septembre 2013

STAR WARS: EPISODE VII

Il y a de cela presque un an, Disney achetait la compagnie Lucasfilm de George Lucas, le créateur de Star Wars. On avait promis une nouvelle trilogie ainsi que des films dérivés mettant en vedette les héros. Les rumeurs concernant le scénario circulent tranquillement sur le net, des noms sont avancés pour incarné de nouveaux personnages, mais d'autres noms beaucoup plus connus sont déjà confirmés pour des rôles que nous connaissons tous...

Tout d'abord, le réalisateur J.J. Abrams (Star Trek 1 et 2) a été embauché à la réalisation plus tôt cette année. Ensuite, il est confirmé que Mark Hamill (Luke Skywalker), Carrie Fisher (Leia) et Harrison Ford (Han Solo) seront de retour. D'ailleurs, Hamill et Fisher, dont les carrières n'ont jamais été prolifiques depuis la fin depuis le Retour du Jedi en 1983, ont débuté une diète rigoureuse et un programme d'entraînement afin d'être en mesure de reprendre leur rôle avec crédibilité. Quant à Harrison Ford, même à 71 ans, il n'a rien à changer ou presque, sauf s'assurer qu'il peut tirer du pisto-laser.

Les habitués des romans écrits à la suite de l'épisode VI (Retour du Jeudi) savent que le couple Solo/Leia ont eu trois enfants et que Luke Skywalker s'est lui aussi marié avec une certaine Mara Jade, connue dans les romans de Timothy Zahn, et ils ont eu un enfant. Vraisemblablement, l'histoire tournerait autour des enfants Solo/Skywalker contre le nouvel Empire. Les annonces seront faites sous peu avec un tournage qui débutera quelque part au début de 2014 pour une sortie à l'été ou l'automne 2015. Mais une rumeur intéressante mentionne le nom de Benedict Cumberbatch, connu pour son rôle de Sherlock Holmes dans la série du nom produite par la BBC et aussi de Kahn dans le tout dernier Star Trek, réalisé justement par J.J. Abrams.

Même si une légion de fans est acquise, beaucoup, dont moi, ont peur que cette nouvelle trilogie soit un peu trop enfantine, avec des dialogues sonnant creux et des personnages ridicules à la Jar Jar Binks. George Lucas avait malencontreusement décidé de choisir une voie un peu trop familiale à la suite des résultats moins élevés au box-office de L'Empire Contre-Attaque en 1980 sans aucun doute l'épisode le plus sombre de la série. Depuis le retour du Jedi et ses Ewoks, l'esprit bon enfant est trop souvent présent. Il ne faut pas oublier que la Guerre des Étoiles (Star Wars), c'est une guerre avant tout.

Dans les semaines à venir, je vous communiquerai les nouvelles les plus récentes à propos de Star Wars. Soyez à l'affût!


samedi 7 septembre 2013

Facebook: votre meilleur ennemi - 2e partie

Il y a trois ans paraissait le film Le Réseau Social, une réalisation de David Fincher qui racontait la naissance du réseau social Facebook. Dans le cadre du film, j'écrivais un petit billet sur la notion d'amitié, les types d'amis et les commentaires publiés. Ce billet a fait un bon bout de chemin, principalement au Manitoba où le ministère de l'Éducation de l'endroit m'a demandé le droit de se servir de mon texte à des fins pédagogiques. Quelle surprise, mais quelle joie aussi d'être reconnu.

Aujourd'hui, j'ai décidé d'écrire une suite à ce billet. Récemment, je me suis posé la question sur ce qui motivait exactement les gens à écrire tout ce qui leur arrivait. Bien entendu, j'élaborais une forme de piste la dernière fois, mais je ne comprends toujours pas ce que les gens recherchent, sauf l'attention.

Le plaignard

Par exemple, si on se plaint littéralement d'avoir eu une semaine trop chargée, que recherche-t-on comme commentaires de la part de nos amis? On veut être pris en pitié? On veut un petit «boost» d'énergie? Selon moi, souvent, c'est une forme d'apitoiement sur son sort de la part du «plaignard» (rien de moins). Dès qu'une réplique de la part d'un ami ne va pas dans le sens désiré, bref quand on ne le prend pas en pitié, le «plaignard» saute au plafond et se plaint encore.

Le truc numéro 1 pour évacuer la fatigue après une semaine de dure labeur, c'est s'ouvrir une bonne bière fraîche ou se verser un verre de vin, appeler un parent ou un ami et parler pendant le temps que l'on veut de tout et de rien. Laissez-vous aller! Ne vous détrompez pas, le téléphone existe encore, pas besoin de raconter votre vie à vos 229 amis, dont les 95% ne vous ont pas vus depuis 13 ans.

Le lien dégoûtant

Un autre type de publication sur Facebook qui me renverse chaque fois, c'est celle plutôt dégueulasse où on voit des hommes ou des femmes ou des chiens ou autres en train de faire des choses très peu jolies. L'auteur de la publication est outrée de voir un homme lécher le derrière de son chien sur une vidéo, mais il la publie pour que ses 408 amis sachent qu'il est outré.

Si je vois une vidéo d'un homme en train de faire un acte dégradant avec un crocodile, je peux vous assurer que je ne partagerai pas mon dégoût ainsi que la vidéo qui va avec. Dans un certain sens, si vous partagez cette publication, c'est qu'elle vous excite un brin.

Le négatif qui se plaint du négatif

Vous revenez du boulot et vous avez passé une journée où vous aviez le sentiment que vous deviez déménager la terre entière. Mais ce n'était rien à côté de cette femme au sourire absent et aux commentaires sans cesse négatifs. Après avoir oublié de vous prendre un petit verre pour vous calmer, vous y allez de votre petit commentaire quotidien Facebook où vous racontez à vos 245 amis que vous avez eu une journée de cul où votre bureau manquait de tiroirs, votre chaise craquait, votre lumière était brûlée et que votre armoire manquait de livres. Mais le comble de cette journée était cette folle qui chialait sans cesse. Avec le grand positivisme que vous croyez véhiculer, vous lui dites de se mettre un sourire dans la face au plus maudit!

Vous faites bien de demander à cette personne d'essayer de passer une belle journée. Mais de grâce, ne soyez pas ce que vous décriez! Qu'est-ce que vos amis penseront? Ils seront complètement renversés, pris à partie, mis KO tellement que vous n'êtes pas celui qu'ils croient que vous êtes.

Si ça ne va pas, pas de demi-mesure, crachez tout. Mais pas trop quand même. Tout d'un coup que votre boss sache que vous n'aimez pas votre job. Et si vous désirez éviter les commentaires déplaisants (selon vous) suite à vos publications, soyez clairs. Être nébuleux et rechercher le questionnement des autres pour vous plaindre encore n'en sera encore que très peu reluisant.

Sur ce mes amis, je vous souhaite beaucoup de plaisir sur les réseaux sociaux et si vous vous reconnaissez dans mes conseils, prenez le temps d'y réfléchir.

mercredi 4 septembre 2013

CRITIQUES EN RAFALE

Voici deux critiques cinématographiques de films vus récemment.

WE'RE THE MILLERS (Nous sommes les Miller). Réalisé par Rawson Marshall Thurber. Avec Jason Sudeikis, Jennifer Aniston, Emma Roberts, Will Poulter et Ed Helms. Un petit vendeur de drogue se fait voler tout son matériel. Comme il doit une forte somme au baron de la place, il se voit conférer une mission: aller chercher plusieurs kilos de stupéfiants au Mexique. Mais pour passer inaperçu, il se crée une famille «adoptive» composée d'une danseuse, d'une sans-abri et d'un jeun «nerd» sans parent. Bien que les situations soient souvent exagérées, nous sommes transportés dans la même veine que la trilogie The Hangover où l'humour absurde est pris avec un grain de sel. Tous les comédiens sont attachants, même les méchants qui auraient besoin d'un sérieux coup de main pour être plus effrayants. À VOIR

ELYSIUM. Réalisé par Neill Blomkamp. Avec Matt Damon, Jodie Foster, Sharlto Copley, Alice Braga et Diego Luna. En 2154, les plus fortunés de la race humaine vivent dans une station spatiale en orbite pendant que les autres vivent sur la Terre, en ruines. Un homme à qui il ne reste que cinq jours à vivre se voit confier une mission qui pourrait rétablir l'ordre entre les deux «mondes». Le concept est fort intéressant et rappelle beaucoup la dernière réalisation de Blomkamp, soit District 9. Les thèmes de la différence entre les classes sociales, l'immigration illégale et l'accès aux soins de santé sont mis en relief dans le récit. En plus, le début est vraiment excellent. Sauf que le film subit une baisse de régime pendant le milieu avant de reprendre de la vigueur en fin de course.  À VOIR




ARIEL CASTRO SE SUICIDE EN PRISON

Le bourreau de Cleveland, celui-là même qui a retenu captif trois femmes pendant près de dix ans dans sa maison de Cleveland en Ohio, s'est enlevé la vie hier (mardi le 3 septembre) dans sa cellule de prison. Ainsi, il a libéré l'humanité d'un de ses pires membres.

Il s'agit sûrement du seul geste noble que cet homme posé dans sa vie.

vendredi 23 août 2013

Ben Affleck sera Batman

Les rumeurs sont terminées, la direction de Warner Brothers a annoncé hier que l'acteur américain de 41 ans Ben Affleck avait été choisi pour incarner Bruce Wayne et son alter ego Batman dans la suite de Man of Steel, intitulée provisoirement Batman vs Superman. Ironiquement, Ben Affleck a joué Superman au grand écran dans le film Hollywoodland qui relatait les circonstances mystérieuses du décès de George Reeves, interprète de Superman au petit écran dans les années 50.

Mon dernier billet portait sur cette rumeur d'offre de 50 millions à Christian Bale afin qu'il reprenne le rôle dans la mouture réalisée par Zach Snyder. Cepedant, ces rumeurs sont demeurées des rumeurs. J'estimais que Bale pouvait reprendre le rôle et que Batman vs Superman aurait été une suite directe de Man of Steel et de The Dark Knight Rises.

Cependant, le Batman incarné par Ben Affleck n'aura rien à voir avec celui interprété par Christian Bale. C'est-à-dire qu'ils ne sont pas issus du même univers. La vision développée par Zach Snyder et David S. Goyer (aussi scénariste de la trilogie The Dark Knight) en sera une d'un Batman évoluant dans l'univers de Superman. On se rappellera que le réalisateur Christopher Nolan avait mentionné que sa trilogie n'avait aucun lien avec d'autres personnages de DC Comics.

Donc, pour vous aidez à comprendre, le Batman de Ben Affleck n'a rien à voir avec celui de Christian Bale, comme celui de Bale n'avait rien à voir avec ceux de Michael Keaton, Val Kilmer et George Clooney, qui eux n'avaient rien à voir avec lui d'Adam West.

J'accepte le choix de Ben Affleck, même si j'aurais franchement préféré le retour de Christian Bale. Il avait le physique de l'emploi et son interprétation du héros créé par Bob Kane supplantait toutes les autres. Mais il avait déclaré que c'était terminé pour lui. On connaîtra probablement bientôt son opinion sur le choix de Ben Affleck.

En plus de Batman et Superman, Ben Affleck s'est glissé dans la peau de Daredevil de Mark Steven Johnson en 2003.

Rappelons que Superman est incarné au grand écran par Henry Cavill et que Batman vs Superman est prévu en salles le 17 juillet 2015.

dimanche 18 août 2013

BATMAN VS SUPERMAN EN 2015

50 millions de $ pour Bale?
Au début des années 2000, le réalisateur allemand Wolfgang Petersen s'apprêtait à diriger un film très attendu: Batman vs Superman. Colin Farrell devait jouer le Chevalier noir tandis que Jude Law aurait personnifié l'Homme d'acier. Mais comme on le sait, le projet ne s'est jamais matérialisé et les deux héros ont continu leur carrière en solo.

Près de quinze années plus tard, le projet revient dans l'actualité et le réalisateur Zach Snyder, homme derrière la caméra du dernier Superman, a annoncé lors du dernier Comic-con que le prochain film de Superman allait inclure Batman. Si Henry Cavill reprendra pour sûr l'uniforme rouge et bleu, on ne sait pas qui sera Batman.

Plusieurs rumeurs, non fondées et surtout émises pour des fans et des journalistes, donnent les noms de Ryan Gosling, Josh Brolin, Orlando Bloom, Richard Armitage, Max Martini, Matthew Goode et Joe Manganiello ou même Joseph Gordon-Levitt. Tous des noms bien intéressants, mais aucunement confirmés par les studios.

La semaine dernière, une rumeur relativement sérieuse laissait entendre que Christian Bale aurait été approché, pour la modique somme de 50 millions de dollars, pour reprendre le rôle du justicier masqué une nouvelle fois.

Bien qu'on nous avait mentionné que la trilogie réalisé par Christopher Nolan se déroulait dans un autre univers que le nouveau Superman, pourquoi alors Nolan était-il le producteur de cette nouvelle mouture? Bien que Christian Bale avait juré avoir remisé la cape pour de bon, il avait aussi mentionné qu'il n'en ferait jamais d'autre sans Christopher Nolan.

Les studios Warner veulent à tout prix concurrencer Walt Disney qui ont pris la pôle position avec The Avengers. Le but du studio est de lancer Justice League of America, un peu avec la même stratégie, soit de mettre en place les personnages avant de les réunir pour un grand film. Mais la meilleure façon d'attirer les foules, c'est de ramener la tête d'affiche de la trilogie The Dark Knight. De plus, cela assurerait une grande crédibilité à ce Batman vs Superman tant attendu.

Et le plus intéressant dans cette rumeur du retour de Bale dans le rôle de Batman, c'est que l'information n'a jusqu'ici pas encore été niée. Et comme le tournage devrait normalement débuter en 2014, l'identité du prochain interprète du Chevalier noir sera connue dans les prochains mois.

JOSEPH GORDON-LEVITT

À la fin de The Dark Night Rises, Bruce Wayne simule en quelque sorte sa mort et quitte Gotham avec Selina Kyle. Le policier John Blake, quant à lui, dont le prénom réel est Robin, découvre, selon les indications laissées par Bruce Wayne lui-même, la localisation de la Batcave. On soupçonne qu'il enfilerait le costume laissé vacant par son mentor. Selon toute logique, il serait le candidat idéal pour être le prochain Batman.

La réalité est qu'il n'est pas Batman. Dans l'univers créé par Christopher Nolan, Batman travaille seul et Robin n'est mentionné que dans les dernières minutes du dernier film. Et même, Robin est le nom du personnage joué par Gordon-Levitt. Dans l'histoire de Batman, Robin a connu trois identités: Dick Grayson, Jason Todd et Tim Drake. Aucune mention d'un John Blake. Et cette fin n'indique pas non plus que ce Blake sera le nouveau justicier.

Pour ma part, j'aimerais beaucoup que le prochain Batman vs Superman soit la suite de Man of Steel mais aussi de The Dark Knight. Il y aura un peu d'explications scénaristiques à fournir, mais le retour de Batman doit être accompagné de Christian Bale.

À suivre.