La Série mondiale s'est terminée le 30 octobre alors que les Red Sox ont vaincu les Cardinals en six rencontres. Comme d'habitude, tout a souri aux hommes de John Farrell et ils remportent donc un troisième titre depuis 2004. Pas si mal pour une équipe qui a connu 86 années de vache maigre entre 1918 et 2004. Mais moi, je ne peux pas blairer Boston.
Vous allez me dire que je les trouve pouilleux avec leur barbe? Oui. Mais cette barbe c'est quoi? Ce n'est qu'une réplique envers les Yankees de New York qui eux n'ont pas le droit de porter la barbe, ni les cheveux longs. Une vieille règle de George Steinbrenner. C'est comme si la seule autre équipe qui importe dans la tête de Boston, ce sont les Yankees.
Le lendemain de la victoire, un journal de New York titrait ceci: «8 down, 19 to go», en référence aux huit victoires des Red Sox en Série mondiale, mais aussi aux 19 qu'il leur reste à gagner avant de rattraper les Bombardiers du Bronx. Aussi bien dire que ça n'arrivera jamais.
Qui d'autre que David Ortiz a remporté le titre de joueur par excellence de la série. Un honneur pleinement mérité. Il n'a pas laissé une seule seconde de répit aux lanceurs adverses en frappant pour une moyenne de .688. Ironique, car il n'avait frappé que pour la microscopique moyenne de .091 contre les Tigers lors de la série précédente.
Pour Boston, cette victoire va au-delà du baseball. C'est un baume sur une ville qui a vécu des événements horribles lors du marathon de Boston en avril dernier. On se souviendra que deux bombes avaient explosé tout près de la ligne d'arrivée tuant trois personnes et en blessant plusieurs autres.
En espérant que les Blue Jays prennent de bonnes décisions afin d'être à la place des Red Sox l'an prochain. Mais la première décision intelligente serait de montrer la porte au pire gérant de leur histoire, j'ai nommé John Gibbons.
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