Qu'est-ce qui fait que tout fonctionne bien? Plusieurs raisons expliquent ce changement complètement drastique par rapport à l'an dernier où mis à part le trio de Desharnais, Pacioretty et Cole, tout n'était que désolation.
Un nouveau coach amène une nouvelle philosophie, des nouvelles méthodes de travail. Avec Michel Therrien, rien n'est laissé au hasard et chaque détail compte. En janvier, je me demandais si son séjour de 4 ans loin d'un banc aurait fait de lui un entraîneur rouillé. La preuve est, jusqu'ici, que tout fonctionne à merveille et qu'il a appris de ses erreurs. Surtout, surtout, il n'a pas l'air d'un patient en soins de longue durée dans une institut montréalaise, soit presque mort. Il est vivant, encourage ses joueurs et il les protège. Et quand ça ne fait pas son bonheur, il n'hésite pas à envoyer un joueur sur la galerie de la presse pour réfléchir. Eller y a goûté, White aussi, tandis que Kaberle et Weber semblent y être confinés.
Pour avoir un bon coach, ça prend aussi un brillant directeur-général. L'embauche de Marc Bergevin par Geoff Molson s'est avéré très judicieuse. L'ancien défenseur qui a cumulé plus de 1000 matchs dans la LNH a procédé à deux embauches qui rapportent depuis le début de la saison.
Brandon Prust, blessé à l'épaule samedi (La Presse) |
Therrien a vite fait oublier Jacques Martin et Randy Cunneyworth |
En attaque, qui ne peut pas se réjouir encore des performances de Max Pacioretty, de David Desharnais et de Tomas Plekanec. Les deux premiers ont mis quelques rencontres à démarrer, mais depuis trois semaines, ils sont les meilleurs attaquants de la Flanelle. Pour ce qui est de Plekanec, son brio a aidé le capitaine Brian Gionta à reprendre du poil de la bête, lui qui n'était plus l'ombre de lui-même. Les recrues Galchenyuk et Gallagher impressionnent, particulièrement ce dernier qui est vraiment une bougie d'allumage. Que dire de Lars Eller qui semble éclore. Michel Therrien l'a envoyé dans les gradins pour penser à ses péchés en début de saison. Depuis, il joue très bien. Même chose pour Rene Bourque qu'on était prêts à laisser aller pour une bouchée de pain. Avant sa blessure, il connaissait un bon début de saison.
En ce moment, Rene Bourque, Brandon Prust et Raphael Diaz sont tous les deux sur la touche. On ne sait quand ils reviendront au jeu. Cependant, la belle profondeur des Canadiens leur permet de réussir même en l'absence de ces morceaux importants du casse-tête.
Le CH trône en ce moment au sommet de la section Est. Cela en fait-il nécessairement des aspirants sérieux à la Coupe Stanley? Je crois que ce sont des aspirants, mais la route pour l'obtention du Saint-Graal est parsemée de pièges et une bonne saison n'est pas garante des grands honneurs au printemps. Laissons le temps faire son oeuvre, nous verrons bien.
C'est mon ami Carl Lamontagne qui doit être heureux des performances des Canadiens...
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