mercredi 10 octobre 2012

James Bond a 50 ans!


L'agent James Bond, héros créé par le romancier Ian Fleming, vivre sa 23e aventure au cinéma et fête son 50e anniversaire cinématographique cette année. D'un point de vue littéraire, Ian Fleming a publié la première histoire de James Bond en 1953. Au total, Fleming écrira 12 romans et 9 nouvelles mettant en vedette le célèbre espion britannique. Depuis la mort de Fleming en 1964, d'autres écrivains ont poursuivi les aventures de James Bond.

Au cinéma, James Bond est apparu pour la première fois en 1962 sous les traits de Sean Connery. En 1969, l'acteur australien George Lazenby revêtira le smoking pour un seul film. Connery reviendra en 1971 pour une dernière fois. Puis, Roger Moore occupera le rôle de l'espion jusqu'au milieu des années 80. Il sera remplacé par Timothy Dalton à deux reprises puis par Pierce Brosnan 4 fois. Depuis 2006, Daniel Craig est le titulaire du rôle.

Quelques versions hors série sont également connues. En 1954, dans la série Climax, on peut voir la première version de Casino Royale. En 1967, un pastiche plutôt ennuyant est présenté en salle avec trois acteurs différents interprétant le rôle. En 1983, Sean Connery reprend encore pour une dernière fois le rôle de l'agent dans un remake de Thunderball, Never Say Never Again.

Les acteurs

Sean Connery. Né en le 25 août 1930 en Écosse. Il n'était pas une vedette avant d'obtenir le rôle du célèbre agent secret dans Dr. No. Connery tiendra la vedette pendant six James Bond et un autre hors série. Il avait 32 ans lorsqu'il enfila l'habit de l'espion.

George Lazenby. Né le 5 septembre 1939 en Australie. Avant d'obtenir le rôle, il n'avait aucune expérience en tant qu'acteur, mais il était mannequin. Son aventure dans la série ne durera qu'un seul film. Pourtant, il avait signé un contrat pour jouer dans sept films. Cependant, son agent lui déconseilla de poursuivre l’aventure, car James Bond ne durerait pas. Il a 30 ans lorsqu'il obtient le rôle.

Roger Moore. Né le 14 octobre 1927 en Angleterre. Moore interprétait Simon Templar dans la série Le Saint lorsqu’ il signa pour prêter ses traits à l'espion James Bond. Il a déjà 46 ans lors de la sortie de Live and Let Die. Il était candidat au rôle dès 1962.

Timothy Dalton. Né le 21 mars 1944 au Pays de Galles. En 1969, lorsque vint le temps de trouver un successeur à Sean Connery, on avait pensé à lui. Mais il n’avait que 24 ans. Puis, en 1973, il était de nouveau en lice pour remplacer de nouveau Connery, mais c'est Roger Moore qui remporta le rôle. Il a 43 ans lors de la sortie de The Living Daylights.

Pierce Brosnan. Né le 16 mai 1953 en Irlande. Ironiquement, si Timothy Dalton avait pu prendre la place de Roger Moore, Pierce Brosnan aurait dû prendre la place de Timothy Dalton lorsque vint le moment de tourner The Living Daylights. Cependant, un contrat le liant à la série Remington Steele l'obligea à décliner l'offre. Il a 42 ans lorsque Goldeneye sort en salles.

Daniel Craig. Né le 2 mars 1968 en Angleterre. Il collectionne les seconds rôles au moment où il devient l'espion de Sa Majesté. Premier acteur blond à être James Bond, sa place dans la série est hautement contestée par des admirateurs purs et durs qui ne peuvent concevoir qu'un acteur blond puisse jouer James Bond. Il a 38 ans lorsqu'il apparaît sous les traits de James Bond dans Casino Royale.

Les films

Dr. No (James Bond 007 contre Dr. No) (1962). Réalisé par Terence Young. Avec Sean Connery, Ursula Andress, Joseph Wiseman, Jack Lord et Bernard Lee. Première mission : James Bond se rend en Jamaïque pour enquêter sur la disparition d'un collègue. Tout cela le mènera sur une île mystérieuse où le machiavélique Dr. No projette d'anéantir le programme spatial américain. Les premières pièces sont posées en vue d'une grande aventure qui mettra aux prises James Bond et l'organisation mondiale de crime organisé : le SPECTRE. Dr. No sort sur les écrans anglais le 5 octobre 1962. Film favori de mon pote Carl Lamontagne.

From Russia with Love (Bons baisers de Russie) (1963). Réalisé par Terence Young. Avec Sean Connery, Daniela Bianchi, Lotte Lenya, Robert Shaw et Bernard Lee. James Bond se retrouve au milieu d'un complot d'assassinat alors qu'une secrétaire russe propose de lui apporter un décodeur à la condition qu'on l'aide à passer à l'Ouest. Sans le savoir, elle est engagée par le SPECTRE qui veut éliminer James Bond, responsable de la mort du Dr. No. Première apparition de Q.

Goldfinger (1964). Réalisé par Guy Hamilton, Avec Sean Connery, Honor Blackman, Gert Fröbe, Harold Sakata et Bernard Lee. Un riche industriel, Auric Goldfinger, veut réaliser le crime du siècle, soit de voler toute la réserve d'or des États-Unis; Fort Knox. Considéré par plusieurs, dont moi, comme le meilleur film de la série mettant en vedette Sean Connery. Fait intéressant: l'acteur personnifiant Auric Goldfinger était un Allemand d'origine avec une faible maîtrise de l'anglais. La production eut donc recours aux services d'un doubleur pour Gert Fröbe. Cependant, ce même Fröbe doubla lui-même la voix de son doubleur pour la version française.

Thunderball (Opération Tonnerre) (1965). Réalisé par Terence Young. Avec Sean Connery, Claudine Auger, Adolfo Celi, Luciana Paluzzi et Bernard Lee. Deux bombes nucléaires sont dérobées par Emilio Largo, un agent du SPECTRE. James Bond est mandaté par le gouvernement britannique pour retrouver les bombes et l'auteur du vol. Le film connaîtra un remake hors série en 1983 sous le nom de Never Say Never Again. La Bond Girl Claudine Auger (Domino Derval) est la favorite de mon pote Carl Lamontagne.

You Only Live Twice (On ne vit que deux fois) (1967). Réalisé par Lewis Gilbert. Avec Sean Connery, Akiko Wakabayashi, Tetsurô Tanba, Donald Pleasance et Bernard Lee. Des engins spatiaux américains et soviétiques disparaissent, les uns engloutis par les autres. Afin de faire la lumière sur cette affaire et éviter ses ennemis, James Bond simule sa propre mort et se rend au Japon pour enquêter. Il y rencontrera pour la première fois son fidèle ennemi : Blofeld. Ceci aurait dû être le dernier film de Sean Connery dans le rôle du célèbre agent secret.

On Her Majesty's Secret Service (Au service secret de sa Majesté) (1969). Réalisé par Peter Hunt. Avec George Lazenby, Diana Rigg, Telly Savalas, Gabriele Ferzetti et Bernard Lee. James Bond cherche toujours à mettre la main sur Blofeld, mais son patron le relève de ses fonctions. Mécontent, Bond démissionne et part seul à la recherche du bandit. Son informateur principal, Marc-Ange Draco, lui présentera sa fille avec laquelle James Bond se mariera. Plusieurs considèrent ce film comme une oeuvre à part dans la série : un acteur qui ne fera qu'une seule présence dans le rôle, le personnage principal qui se marie, nombreuses incohérences avec les films précédents. Cela dit, il s'agit d'un succès critique et fanatique indéniable qui s’est forgé avec les années. Il s’agit aussi du plus tragique des 22 films de la série.

Diamonds are Forever (Les Diamants sont Éternels) (1971). Réalisé par Guy Hamilton. Avec Sean Connery, Jill St. John, Charles Gray, Lana Wood et Bernard Lee. Une quantité de diamants sont disparus en Afrique du Sud et James Bond enquête sur l'affaire. Encore une fois, le stratagème est organisé par Blofeld et le SPECTRE. Dernière présence « officielle » de Sean Connery. L'aventure est quelques fois ridicule et Sean Connery semble avoir pris plusieurs kilos depuis 1967. Ce qui m'a déplu du film, c'est qu'il aurait pu être une suite logique au précédent. James Bond règle le cas de Blofeld, mais sans aucune référence au destin cruel que ce dernier a fait vivre à la femme de l'espion. L’acteur américain John Gavin avait été engagé pour succéder à George Lazenby. Ce n’est qu’à la dernière minute que Connery revient pour un salaire faramineux.

Live and Let Die (Vivre et laisser mourir) (1973). Réalisé par Guy Hamilton. Avec Roger Moore, Yaphet Kotto, Jane Seymour, Geoffrey Holder et Bernard Lee. James Bond doit enquêter sur un baron de la drogue, M. Grosbonnet (Mr. Big), ce qui le mène à New York et en Louisiane. Première apparition de Roger Moore dans le rôle qui aurait pu lui revenir dès le début de la série en 1962. Pour éviter un nouvel échec à la Lazenby, les producteurs décidèrent de modifier quelques habitudes de James Bond. Tout d’abord, Roger Moore amène une bonne dose d’humour, fume des cigares, boit du bourbon, reçoit ses ordres à la maison et il ne porte pas de chapeau.

The Man with the Golden Gun (L’Homme au pistolet d’or) (1974). Réalisé par Guy Hamilton. Avec Roger Moore, Christopher Lee, Britt Ekland, Hervé Villechaize et Bernard Lee. James Bond apprend qu'il est la cible de l'assassin le plus coûteux du monde, l'infâme Francisco Scaramanga. N'eut été de la présence d'un vilain solide interprété par Christopher Lee, le film n'aurait pas volé très haut. Même chez plusieurs fans, dont moi, ce film est sans doute considéré comme le pire de la série. Pourtant, cela le contraire qui aurait dû se produire. Un assassin à son propre compte veut ajouter la tête de James Bond à sa liste. L’agent secret aurait pu être traqué encore plus sévèrement.

The Spy Who Loved Me (1977). Réalisé par Lewis Gilbert. Avec Roger Moore, Barbara Bach, Curd Jürgens, Richard Kiel et Bernard Lee. James Bond fait équipe avec le meilleur agent soviétique, l'agent XXX, une femme qui en veut personnellement à Bond pour avoir tué son amoureux. Les deux tenteront d'élucider le mystère du vol de deux sous-marins nucléaires. Entrée en scène de Requin, ce gigantesque homme et sa mâchoire d'acier. Meilleur James Bond mettant en vedette Roger Moore.

Moonraker (1979). Réalisé par Lewis Gilbert. Avec Roger Moore, Lois Chiles, Michael Lonsdale, Richard Kiel et Bernard Lee. Une navette spatiale américaine disparaît en plein vol. James Bond mènera son enquête jusqu'à Hugo Drax, le riche industriel constructeur de la fusée. Ce dernier planifie de créer une race d'humains parfaits et d'anéantir toutes vies sur terre. Incursion plus ou moins réussie dans le monde de la science-fiction chez James Bond.

For Your Eyes Only (1981). Réalisé par John Glen. Avec Roger Moore, Carole Bouquet, Topol, Julian Glover et Cassandra Harris. James Bond doit retrouver un encrypteur, un système ultra-secret de lancement de missiles. Il est accompagné dans sa mission par Melina, jeune femme dont les parents ont été assassinés par Kristatos. Dans le film, le patron de James Bond, M, est absent, par respect pour l'acteur qui l'incarnait décédé avant le tournage. Le charismatique Topol joue ici un allié très puissant pour l'agent secret.

Octopussy (1983). Réalisé par John Glen. Avec Roger Moore, Louis Jourdan, Maud Adams, Kabir Bedi et Steven Berkoff. James Bond se rend jusqu'en Inde pour traquer le richissime Kamel Khan qui finance avec son complice, le général Orlov, une invasion soviétique de toute l'Europe. Plusieurs scènes d'action époustouflantes dans des lieux exotiques. L'un des mes favoris de l'ère Moore.A View to a Kill (1985). Réalisé par John Glen. Avec Roger Moore, Christopher Walken, Tanya Roberts, Grace Jones et Patrick Macnee. De retour d’une mission en Russie, James Bond est envoyé en France et aux États-Unis où il doit arrêter les plans du machiavélique Max Zorin, un industriel qui vise la destruction de Silicon Valley. Christopher Walken est possiblement l'un des meilleurs acteurs à interpréter le rôle d'un vilain dans la série. Dernière présence de Roger Moore dans le rôle de James Bond.

The Living Daylights (1987). Réalisé par John Glen. Avec Timothy Dalton, Maryam d'Abo, Jeroen Krabbé, Joe Don Baker et John Rhys-Davies. James Bond doit mettre un frein aux idées de destruction d'un trafiquant d'armes. Pour ce faire, il doit traverser toute l'Europe et déjouer plusieurs complots. Timothy Dalton aurait pu obtenir le rôle dès 1969, mais il jugeait être trop jeune. Maintenant dans la quarantaine, il interprète un James Bond plus dur, plus sévère et moins rigolo.

Licence to Kill (1989). Réalisé par John Glen. Avec Timothy Dalton, Carey Lowell, Robert Davi, Talisa Soto et Benicio Del Toro. Le meilleur ami de James Bond, Felix Leiter, se marie. Mais ce dernier est sauvagement agressé par la bande de Franz Sanchez, un baron de la drogue. Comme ses patrons refusent que Bond venge son ami, il donne sa démission afin de régler ses comptes. Un film d'action et de suspense de grande qualité avec vilains au physique de l'emploi. Malgré une bonne histoire et beaucoup d’action, le film n’attire pas les foules. Dernière présence de Timothy Dalton dans le rôle.

Goldeneye (1995). Réalisé par Martin Campbell. Avec Pierce Brosnan, Sean Bean, Izabelle Scorupco, Famke Janssen et Judi Dench. Lors d'une mission, le partenaire de James Bond, l'agent 006, est assassiné. Mais celui-ci réapparaît à la tête d'une organisation voulant s'approprier une puissante arme nucléaire, le Goldeneye. Pierce Brosnan entre en scène dans la peau de l'agent britannique. L'espion avant rangé son habit depuis 6 ans, soit la plus longue attente entre deux films. Quelques changements sont notables, dont un nouveau chef à la tête du MI6, Judi Dench, dans le rôle de M. Une femme donnant des ordres à un homme qui les collectionne apporte un nouveau souffle à la série et renforce mais attendri aussi le personnage macho qu'est James Bond.

Tomorrow Never Dies (1997). Réalisé par Roger Spottiswoode. Avec Pierce Brosnan, Michelle Yeoh, Jonathan Pryce, Teri Hatcher et Judi Dench. James Bond doit contrecarrer les plans d'un riche magnat des médias qui veut ni plus ni moins que déclencher une Troisième Guerre mondiale. Pour une fois, une Bond Girl arrive à la hauteur du héros en la personne de Michelle Yeoh. On pourrait même penser que son personnage de Wai Lin pourrait devenir le point central d'une autre aventure.

The World is Not Enough (1999). Réalisé par Michael Apted. Avec Pierce Brosnan, Sophie Marceau, Robert Carlyle, Denise Richards et Judi Dench. Lorsqu'un riche magnat du pétrole est assassiné, James Bond devient le protecteur de sa fille qui prend en charge l'empire de son père. Mais il appert que celle-ci est associée avec un dangereux criminel qui l'a autrefois retenue captive. Si Sophie Marceau peut jouer l'intelligence, il est impossible que Denise Richards apporte une seule dose de crédibilité dans le rôle d'une physicienne nucléaire. Il aurait été plus sage de concentrer la solidité du scénario sur les personnages de Sophie Marceau et Robert Carlyle.

Tomorrow Never Dies (2002). Réalisé par Lee Tamahori. Avec Pierce Brosnan, Halle Berry, Toby Stephens, Rosamund Pike et Judi Dench. Après avoir été retenu en otage pendant une année, James Bond est libéré en échange d'un dangereux terroriste. Il s'avère que celui-ci est relié avec un riche, mais machiavélique magnat des diamants. Pour éliminer toutes menaces, Bond doit s'allier avec une agente américaine. Dehors le style classique, voici les effets visuels et l'exagération science fictionnelle. Dernière présence de Pierce Brosnan dans la peau de l'agent secret.

Casino Royale (2006). Réalisé par Martin Campbell. Avec Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen, Giancarlo Giannini et Judi Dench. On remet les compteurs à zéro, James Bond en est à une de ses premières missions et il est sur les traces du Chiffre, un génie criminel qui finance des activités terroristes à travers le monde. Lors d'une partie de poker, Bond doit le vaincre afin de le mettre hors d'état de nuire. Un James Bond blond? Oui. Daniel Craig enfile les habits de l'espion dans un style dur et sanglant, bourré d'action, mais aussi très humain. James Bond n'est plus un superhéros, il est un homme.

Quantum of Solace (2008). Réalisé par Marc Forster. Avec Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric, Giancarlo Giannini et Judi Dench. Suite directe de Casino Royale, James Bond s'aperçoit que l'élimination du Chiffre n'est que la pointe d'une organisation criminelle ayant des ramifications incalculables. Parallèlement, il veut mettre la main sur celui qui a tué son amour, Vesper Lynd. Si le film précédent était bourré de qualités avec un scénario solide et des dialogues de premier ordre, cette suite s'avère inférieure, même si l'action est au rendez-vous.

Skyfall (2012). Réalisé par Sam Mendes. Avec Daniel Craig, Judi Dench. Après plusieurs mois d'incertitude en raison des déboires financiers de la MGM, James Bond revient au cinéma pour célébrer son 50ème anniversaire. Dans cette aventure, l’espion britannique est porté disparu, présumé mort. Alors que le MI6 est attaqué, il revient à la charge et suite la trace d’un certain Raoul Silva. Pendant ce temps, le passé trouble de M revient la hanter et James Bond verra sa loyauté envers sa patronne contestée.

Hors série

Casino Royale (1954). Réalisé par William H. Brown Jr. Avec Barry Nelson, Peter Lorre, Linda Christian, Michael Pate et Eugene Borden. James Bond est confronté au Chiffre, génie du crime et brillant joueur de cartes. Il s'agit d'un téléfilm devant être le pilote d'une série télévisée qui n'a jamais vu le jour.

Casino Royale (1966). Réalisé par Val Guest, Ken Hughes, John Huston, Joseph McGrath, Robert Parrish et Richard Talmadge. Avec Peter Sellers, Ursula Andress, David Niven, Orson Welles et Woody Allen. Un pastiche de James Bond, avec quelques acteurs différents jouant le rôle de l'agent secret. Il ne faut pas prendre le film au sérieux et ouvrir son esprit. Je n'avais pas l'esprit ouvert lorsque j'ai vu le film et je l'ai arrêté avant la fin. Je me reprendrai.

Never Say Never Again (1983). Réalisé par Irvin Kershner. Avec Sean Connery, Kim Basinger, Klaus Maria Brandauer, Barbara Carrera et Max von Sydow. Remake de Thunderball où l'agent James Bond reprend du service après quelque temps dans un centre de traitement. Comme dans le film original, Bond doit retrouver deux bombes nucléaires avant qu'elles n'explosent. Ce film a vu le jour lorsque des producteurs longtemps en chicane avec ceux des James Bond originaux ont voulu créer une franchise parallèle. Heureusement, il n'y a pas eu de suite. Le titre fait référence à ce que Sean Connery avait juré : jamais plus jamais je ne jouerai James Bond.

James Bond est la franchise cinématographique la plus longue de toute l'histoire du cinéma. Dans sa capacité de se réinventer à travers les années, l'oeuvre de Ian Fleming a su plaire à des millions de fans partout dans le monde. Chaque acteur personnifiant l'agent secret a réussi à insuffler sa propre personnalité à l'aventure.

En octobre 2012, James Bond fêtera ses 50 ans d'histoire au cinéma. Pour l'occasion, James Bond apparaîtra au cinéma pour une 23e fois. Comment se réinventer? Comment séduire un public encore une fois sans se répéter? James Bond, grâce à ses nombreux gadgets, connaît plus d'une façon de faire tomber les femmes... et les spectateurs.

Des fans de James Bond se sont permis un petit festival James Bond. Le Bondathon a duré trois jours du 15 au 17 février dernier à Los Angeles. Dans cette rencontre de cinéphiles, les fans ont regardé et cotés les 25 films de James Bond non-stop. Au final, c'est Goldfinger qui a remporté la palme.

Voici le lien qui, je l'espère, vous inspirera.
http://www.youtube.com/watch?v=aRrNlh-UaGg

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