mardi 30 octobre 2012

Au cinéma en novembre

Novembre, mois fertile en sorties cinématographiques de haute pointure. L'Action de grâces américain en est la raison majeure où plusieurs superproductions sont attendues par des légions de fans. On a qu'à James Bond ou bien à Twilight, la saga élastique. Les amateurs de popcorn feront résonner les tiroirs caisses des cinémas près de chez vous.

2 NOVEMBRE

THE BAY. Réalisé par Barry Levinson. Avec Kristen Connolly , Anthony Reynolds et Michael Beasley. La petite ville côtière de Chesapeake Bay voit son existence tourner au cauchemar quand deux biologistes découvrent un niveau de toxicité de l'eau affolant. Peu à peu, les habitants verront leur esprit contrôlé par des parasites mutants... Barry Levinson a déjà réalisé des projets d'une plus grande envergure.

FLIGHT. Réalisé par Robert Zemeckis. Avec Denzel Washington, John Goodman et Don Cheadle. Un pilote de ligne devient un héros alors qu'il pose son avion malgré des problèmes mécaniques. Lorsqu'on apprend qu'il était sous l'influence d'alcool et de drogues pendant son exploit, tout est remis en question. L'homme vit alors un conflit intérieur qui le remet en question. Euhhh... Robert Piché, ça vous dit quelque chose?

THE MAN WITH THE IRON FISTS (L'Homme aux poings de fer). Réalisé par RZA. Avec Russell Crowe, RZA et Lucy Liu. Un étranger se dispute dans une guerre de clans en se transformant en arme humaine grâce à une ancienne énergie. Russell Crowe peut-il se distinguer dans un film d'arts martiaux?

THE SESSIONS. Réalisé par Ben Lewin. Avec John Hawkes, Helen Hunt et William H. Macy. Un paraplégique désire perdre sa virginité. Il fait alors appel à une assistance sexuelle pour réaliser son fantasme.


SMASHED. Réalisé par James Ponsoldt. Avec Mary Elizabeth Winstead, Aaron Paul et Octavia Spencer. Un couple dont la principale affinité avec la consommation d'alcool, voit sa relation chamboulée quand la femme décide de devenir sobre.

TOUT CE TU POSSÈDES. Réalisé par Bernard Émond, Avec Patrice Drolet, Willia Fernand-Tanguay et Isabelle Vincent. Pierre Leduc est en enseignant qui n'attend rien de la vie. Alors qu'il en poste en Europe de l'Est, il apprend que son père, atteint du cancer, veut lui léguer sa fortune acquise de façon douteuse. En plus, il revoit une ancienne flamme qu'il a laissée alors qu'elle était enceinte de lui.

WRECK-IT RALPH (Les Mondes de Ralph). Film d'animation réalisé par Rich Moore. Avec les voix québécoises de Philippe Laprise et Benoit Brière. Le méchant des jeux vidéos Wreck-It Ralph rêve d'être aimé comme le héros du jeu duquel il fait partie. Pour ce faire, il tente d'intégrer un nouveau jeu de guerre afin d'y remporter une médaille. Mais sa présence brisera l'équilibre de l'univers des jeux vidéos. Le petit gars d'Arvida (Jonquière) Philippe Laprise dans les grandes ligues. Bravo! À VOIR.

9 NOVEMBRE

COLUMBARIUM. Réalisé par Steve Kerr. Avec David Boutin, Maxime Dumontier et Pierre Collin. Deux frères ont une semaine pour construite un columbarium afin d'y accueillir l'urne du paternel récemment décédé. La tension va monter entre les deux frères quand l'un d'eux sera victime d'hallucinations et de paranoïa. Film québécois qui mettra l'accent sur les émotions humaines au lieu d'une action rocambolesque.

SKYFALL. Réalisé par Sam Mendes. Avec Daniel Craig, Judi Dench et Javier Bardem.  La loyauté de l'agent secret 007 envers sa patronne est mise à l'épreuve alors que son passé revient la hanter. Quand le MI6 est attaqué, James Bond doit traquer et détruire la menace, peu importe le prix. James Bond est de retour en grande forme et les premières sont unanimes! À VOIR !

16 NOVEMBRE

AVANT QUE MON COEUR NE BASCULE. Réalisé par Sébastien Rose. Avec Sophie Lorain, Sébastien Ricard et Étienne Laforge. Une adolescente joue les rôles de victime en feintant la détresse sur le bord de l'autoroute. Lorsqu'un homme est tué sous ses yeux, la jeune Sarah remettra le portefeuille de la victime à sa femme qui cherche des explications. C'est alors que Sarah prendra conscience de ses actes. Trois films québécois en trois semaines après de longues semaines d'attente. Rien de bon pour l'industrie.

LINCOLN. Réalisé par Steven Spielberg. Avec Daniel Day-Lewis, Tommy Lee Jones et Joseph Gordon-Levitt. 16e Président des États-Unis, Abraham Lincoln a été au coeur d'un combat pour abolir l'esclavage. Le film raconte les dernières de sa vie. Steven Spielberg rate rarement son coup. À VOIR

THE TWILIGHT SAGA: BREAKING DAWN PART II (La saga Twilight: Révélations Partie 2). Réalisé par Bill Condon. Avec la drabe Kristen Stewart, le monolithique Robert Pattinson et la tronche de cake Taylor Lautner. Après la naissance de l'enfant de Edward et Bella, les vampires doivent le protéger contre le clan Volturi. Étape finale de la série de navets qui s'étire comme un long élastique sans fin. À ÉVITER

23 NOVEMBRE

LIFE OF PI (L'Histoire de Pi). Réalisé par Ang Lee. Avec Suraj Sharma, Gérard Depardieu et Adil Hussain. Après le naufrage du navire qui comptait entre autres ses parents et quelques animaux, un jeune Indien doit composer avec un tigre de Sibérie dont il gérer les instincts primaux afin de ne pas être dévoré. Adapté du roman de Yann Martel, le film a déjà reçu des critiques élogieuses. À VOIR

RED DAWN (L'Aube Rouge). Réalisé par Dan Bradley. Avec Chris Hemsworth, Isabel Lucas et Josh Hutcherson. Un groupe d'adolescents forme la principale résistance face à l'envahissant des Chinois et des Russes. Remake du nom d'un film paru en 1984 et mettant en vedette Charlie Sheen. Le présent film a été tourné en 2009!

RISE OF THE GUARDIANS (Le Réveil des Gardiens). Réalisé par Peter Ramsey et William Joyce. Avec les voix de Hugh Jackman, Isla Fisher, Jude Law, Chris Pine et Alec Baldwin. Lorsque Pitch, un esprit maléfique, décide de conquérir le monde, les immortels Gardiens doivent s'unir pour garder la magie et la féérie dans le coeur des enfants. Bien que pour enfants, le film comporte son lot de violence inutile.

SILVER LININGS PLAYBOOK (Le Bon côté des choses). Réalisé par David O. Russell. Avec Robert De Niro, Bradley Cooper et Jennifer Lawrence. Pat a tout perdu: maison, emploi et femme. Après quelques mois passés dans un établissement de santé, il retourne vivre chez ses parents. Il rencontre alors Tiffany, une jeune femme qui l'aidera à reconquérir sa femme. Tranquillement, un lien se tissera entre les deux. Bon casting. À VOIR


25 NOVEMBRE

A LATE QUARTET Réalisé par Yaron Zilberman. Avec Philip Seymour Hoffman, Christophen Walken et Imogen Poots. Un violoncelliste d'un quatuor réputé voit sa vie bouleversée quand il apprend un sévère diagnostic. Cette nouvelle aura un impact majeur sur le fonctionnement du groupe. Difficile d'avoir un film mauvais avec Philip Seymour Hoffman. À VOIR

HITCHCOCK Réalisé par Sacha Gervasi. Avec Anthony Hopkins, Scarlett Johansson et Jessica Biel. La vie du célèbre réalisateur Alfred Hitchcock, ayant pour focus la recherche de financement de son classique film Psychose. La sortie du film a été devancée de quelques mois afin d'être au coeur de la course aux Oscar. À VOIR

30 NOVEMBRE

ANNA KARENINA (Anna Karénine) Réalisé par Joe Wright. Avec Keira Knightley, Saoirse Ronan et Jude Law. Le film relate l'histoire d'amour entre la jolie Anna Karénine et le comte Vronsky dans la haute société bourgeoise du 19e siècle. Le hic est que Anna est déjà mariée, ce qui soulève les critiques virulentes de son entourage.


KILLING THEM SOFTLY (La Mort en douce). Réalisé par Andrew Dominik. Avec Brad Pitt, Sam Rockwell et Ray Liotta. Pendant un tournoi de poker, un vol est organisé par la mafia. L'homme de main Jackie Cogan doit faire la lumière sur tous les événements. Brad Pitt excelle. À VOIR

ÉSIMÉSAC. Réalisé par Luc Picard. Avec Luc Picard, Nicola-Frank Vachon et Maude Laurendeau. après Babine, voici Ésimésac qui met du bonheur et de la fantaisie dans le village de St-Élie-de-Caxton. Ésimésac est le seul habitant du village à ne pas avoir d'ombre, mais il possède une grande force. Il apportera ce que le village aura besoin en ces moments de tourmente. Suite de Babine ou incursion dans l'univers des personnages créés par le prolifique Fred Pellerin. À VOIR

BON CINÉMA!

lundi 29 octobre 2012

Les Giants balaient les Tigers

On ne donnait pas cher de la peau des Giants dans cette Série mondiale. Le personne de lanceurs des hommes de Jim Leyland était bien trop dominant. Pourtant, ils viennent de passer le balai et de remporter une deuxième titre en trois ans.

La série s'est jouée dès le premier match où les Tigers ont complètement démoli Justin Verlander. Les rencontres 2, 3 et 4 ont été plus serrées, mais les frappeurs des Tigers ont été très dociles au marbre étant blanchis à deux reprises. Hier, ils ont donné plus de fil à retordre aux lanceurs des Giants, mais c'était trop peu, trop tard.

On peut se surprendre de la victoire des Giants, mais ils ont quand même obtenu une fiche supérieure aux Tigers cette saison. On croyait aussi qu'ils avaient probablement épuisé toute leur magie en remontant de façon spectaculaire les Reds et les Cards. Ils avaient encore beaucoup d'essence dans le réservoir.

Le joueur le plus utile de la série a été le joueur de troisième but Pablo Sandoval. Celui qui est surnommé Kung Fu Panda a explosé avec trois canons dès le match d'ouverture. Sa candidature devenait celle à battre dès le départ. Il a en plus effectué des joueurs spectaculaires au troisième coussin, malgré son tour de taille digne d'un Tony Gwynn ou le regretté Kirby Puckett.

Les Giants ont joué comme des géants. Une équipe de cette trempe peut marquer l'histoire du baseball à sa façon en rééditant ses exploits dans les prochaines années. Ils sont maintenant l'équipe à battre!

Bon hiver chers fans de baseball et on se donne rendez-vous au printemps prochain!
Pablo Sandoval, alias Kung Fu Panda



vendredi 26 octobre 2012

De gros matous dégriffés

L'année des Tigers? Ça regarde mal. Après les deux premiers matchs à San Francisco, les Tigers de Jim Leyland ont l'air de pauvres matous dégriffés. Hier, face à Madison Bumgarner, Santiago Casilla et Sergio Romo, ils n'ont frappé que deux maigres coups sûrs, dont un à l'avant-champ. Pourtant, leur partant Doug Fister a été solide pendant six manches, n'allouant qu'un seul point. Il s'agit d'une marge de manoeuvre très mince pour un lanceur.

Mercredi soir, Kung Fu Panda, Pablo Sandoval, s'est chargé de Justin Verlander en frappant la longue balle à trois reprises. Alors qu'on pensait que les Giants n'avaient aucune chance face l'as lanceur des Tigers, c'est plutôt le ciel qui lui est tombé sur la tête.

Même si les Tigers ne sont pas morts, surtout que la série se transporte à Detroit pour les trois prochaines rencontres, les chances de remonter ne seront pas évidentes. Et ce, même si les lanceurs des Tigers sont encore supérieurs à ceux des Giants,

mercredi 24 octobre 2012

Série Mondiale: Les Tigers en 5!

Les Giants étaient dans le pétrin en série de divisions et en série de championnat. Au bord du gouffre, ils ont renversé la vapeur pour filer avec les honneurs de ces deux séries. Cette fois-ci, seront-ils capables de venir à bout de la puissante machine des Tigers de Detroit?

Quand tu sais que tu devras affronter Justin Verlander au moins deux fois, tu es dans le trouble. Il te faut trouver le moyen de gagner quatre fois contre Doug Fister, Anibal Sanchez et Max Scherzer, trois lanceurs de grande qualité. Les quatre partants des Tigers ont maintenu une fiche de 5-1 et une MPM de 1,09 en 9 départ durant les séries. Ça ne laisse pas beaucoup de place à la défaite. La rotation de partants des Giants n'est pas vilaine non plus. Ryan Volgelsong, Matt Cain, Barry Zito et Madison Bumgarner forment une quatuor remarquable et on peut même ajouter Tim Lincecum en longue relève. Mais les Tigers sont si dominants sur la butte. Avantage: Tigers

Au bâton, les Giants ont eu la pire fiche de la Ligue Nationale au chapitre des coups de circuits. D'ailleurs, aucun joueur n'a obtenu 25 circuits cette saison à San Francisco. Qui plus est, les Giants sont la première équipe en 20 ans à se rendre à la Série Mondiale sans compter de frappeurs de 25 circuits ou plus. C'est donc dire qu'ils sont passés maîtres dans l'art de fabriquer des points, le baseball de situation comme se plait à dire l'analyste à RDS Marc Griffin.  Du côté des Tigers, la virulente attaque comptant les puissants Miguel Cabrera et Prince Fielder est redoutable. Il ne faut pas oublier non plus Delmon Young qui suit Cabrera et Fielder dans l'alignement. Non, ce ne sera pas de tout repos pour les lanceurs des Giants. Avantage: Tigers

Je ne crois pas que la défensive puisse avoir un impact dans le résultat de la série. Peut-être que l'issue d'un match pourrait résulter d'une erreur, mais je pense que ces deux formations en finale seront en mesure d'éviter les folies. Avantage: Égaux

Quant aux gérants, les vieux routiers que sont Jim Leyland (Tigers) et Bruce Bochy (Giants) en ont vu d'autres. Ils comptent près de 3000 matchs chacun de gérés dans les Majeures et des bagues de la Série Mondiale. Ils sont nez à nez. Avantage: Égaux

Ma prédiction: TIGERS en 5!

La dernière conquête de la Série Mondiale remonte à 1984 pour les Tigers et à 2010 pour les Giants, leur seule depuis qu'ils sont établis à San Francisco.

La blague de Guillaume Wagner à propos de Marie-Hélène Thibert

Onde de choc dans les médias cette semaine, le jeune humoriste Guillaume Wagner y est allé d'une blague très corrosive à l'endroit de la chanteuse, ex-académicienne et future maman, Marie-Hélène Thibert. Lors d'un spectacle, Wagner donnait un aperçu de la teneur de son show en expliquant que ce n'est pas pour les matantes. Il a ainsi donné un exemple de joke qui n'était pas destinée aux fanatiques de TVA et de Star Académie: «Marie-Hélène Thibert est tellement laide que ça devrait être déductible d'impôt de la fourrer.» Ouch!!! J'ai beau ne pas aimer particulièrement le style musicale de Thibert, je suis quand même déçu de cette blague de la part d'un humoriste en pleine ascension. Il est vrai qu'on peut être corrosif et insidieux dans nos blagues, mais nul besoin de viser une personne en particulier.

Deux autres blagues ont fait sursauter la société depuis l'an dernier. Celle de Martin Matte à propos de Guy Turcotte et de sa célèbre non condamnation et puis les surnoms donnés par l'animateur Richard Courchesne de la station NRJ 94,5 au Saguenay à propos de Mélissa Bédard de Star Académie. Dans les deux cas, malgré le caractère parfois douteux des affirmations, je me rangeais plutôt du côté des auteurs. Pas cette fois-ci.

Sauf que de là à parler d'intimidation, il y a une foutue marge. Nous sommes loin du caractère mesquin et violent des jeunes dans une cour d'école. Probablement que dans son for intérieur, Guillaume Wagner aime la musique et les chansons de Marie-Hélène Thibert. Sauf que pour les besoins de son spectacle et de sa blague, il a décidé de frapper dessus. Et encore une fois prise hors contexte, cette mauvaise «joke» en fait sursauter plus d'un.

Mais on ne frappe pas sur une femme enceinte, même si la «joke» n'a rien à voir avec son état actuel. Guillaume Wagner a pris le temps de s'excuser personnellement à Marie-Hélène Thibert. Une faute avouée est à demi pardonnée, mais il ne serait pas impossible que la carrière de Wagner ait du plomb dans l'aile en raison de cette controverse.

Sauf qu'il n'est pas le seul à avoir frappé à bras raccourcis sur des vedettes. RBO et les Bleu Poudre en ont magané des gens. Mais dans leurs moments forts, le phénomène des réseaux sociaux était pratiquement inexistant. Une blague salée pouvait mettre du temps avant de faire le tour de la province. Maintenant, dès qu'elle est lancée, elle peut être reproduite sur Facebook ou Twitter à l'instant même.

Bientôt, 7 Jours, le Lundi et Dernière Heure sauteront sur l'histoire et vendront leurs torchons. Comme le disait Simon Jodoin de Voir.ca le 22 octobre dernier: «Dans un futur rapproché, l'histoire de l'humanité sera écrite dans le 7 Jours.» PKP doit veiller en silence afin d'accumuler les beaux dollars.

Dans toute cette controverse, les médias jouissent comme des cochons qui se roulent dans la boue.

ADÈLE

La très prolifique chanteuse britannique Adèle a mis au monde un premier enfant récemment. La femme de 24 ans est reconnue pour ses rondeurs. Loin de la maigreur rachitique et maladive de plusieurs vedettes, Adèle subit parfois les sarcasmes de trous de beigne. Par exemple, suite à son accouchement, des plaisantins étaient surpris qu'elle soit enceinte pensant qu'elle était grosse tout le temps. Ouch! Encore une fois!


mercredi 17 octobre 2012

Les Yankees au pied du mur

Avec un recul de 0-2, les Yankees arrivaient à Detroit avec presque un pied dans la tombe et pour cause: les Tigers envoyaient leur partant Justin Verlander. Ce qui devait arriver arriva. Le droitier de 29 ans a réduit au silence les bâtons, déjà très silencieux, des Yankees pour conduire son équipe à une victoire de 2-1.

Delmon Young a cogné la longue balle
Nick Swisher, meilleur en pitreries ces temps-ci
Les Tigers ont ouvert la marque en fin de 4e manche grâce à un circuit de Delmon Young, un 7e circuit pour lui en carrière dans les séries, ce qui constitue un record chez les Tigers. Deux frappeurs plus tard, le partant des Tigers, Phil Hughes, a dû tirer sa révérence en raison de douleurs. La relève des Yankees a fort efficace, allouant 3 coups sûrs (dont deux à Ichiro), ne concédant qu'un point, celui-ci en 5e, sur un long double de Miguel Cabrera. La timide réplique des Bombardiers du Bronx est venue en début de 9e alors que l'arrêt-court Eduardo Nunez a frappé une longue balle. Après coup, à la demande générale, c'est Phil Coke qui est venu fermer les livres et non pas Jose Valverde. On l'a vu se réchauffer sans casquette durant le match.

Est-ce que le dernier match des Yankees aura lieu ce soir? Avec C.C. Sabathia (15-6) au monticule, ils ont des chances d'allonger leur supplice. Il sera toutefois opposé à Matt Scherzer, auteur d'une fiche de 16 victoires et 7 défaites cette saison. Et que fera Joe Girardi de ses vedettes? Est-ce que Alex Rdriguez et Nick Swisher réchaufferont le banc encore ce soir? Ils n'auraient rien changé dans la rencontre d'hier tellement ils sont pénibles à voir jouer. Quoi qu'il en soit, le gérant Girardi joue son poste. Il est encore chanceux que le vieux George Steinbrenner soit trépassé, sinon il y aurait goûté bien avant aujourd'hui.

mardi 16 octobre 2012

Giants et Cards nez à nez

Ils ont effectué des remontées spectaculaires lors de la série de division. Ils croisent maintenant le fer en séries de championnat. On se souviendra que les Giants ont effacé un déficit de 0-2 contre les Reds pour s'en sortir avec les honneurs. De leur côté, les Cards ont vaincu les Nationals après avoir tiré de l'arrière 6-0 dans le match ultime. Depuis dimanche, c'est la guerre!

DIMANCHE

Carlos Beltran
Les Cards se présentaient à Frisco gonflés à bloc. Ils n'ont pas mis de temps à prendre les devants. Dès la deuxième manche, David Freese a cogné une longue balle bonne pour deux points. Et en quatrième, les Cards sont encore tombés à bras raccourcis sur les offrandes de Madison Bumgarner. Dans cette manche, Carlos Beltran y est allé d'un coup de circuit. Toutefois, les Giants allaient répliquer en fin de 4e en croisant le marbre quatre fois. Ce fut cependant les derniers points du match, le reste étant bien contrôlé par les lanceurs de relève.

Le releveur Edward Mujica s'est mérité la victoire et Jason Motte a jouté une partie sauvegardée à sa fiche. Le perdant fut Madison Bumgarner

LUNDI

Angel Pagan
Le plaisir du baseball, c'est qu'après une défaite, on repart tout à zéro dès le lendemain. Les Giants n'ont pas raté leur chance d'égaliser la série. Une poussée de quatre points en 4e manche, tout comme la veille, a permis aux hommes de Bruce Bochy de se forger une avance de 5-1 en route vers une victoire convaincante de 7-1. Dans la rencontre, Angel Pagan s'est distingué avec une longue balle. De leur côté, Marco Scutario et Ryan Theriot ont produit deux points. Pour les Cards, malgré qu'il ait subi le revers avec une performance très ordinaire, Chris Carpenter a produit le seul point de son équipe. C'est Ryan Vogelsong qui a été crédité de la victoire.

Le tout reprendra mercredi à St. Louis. Les lanceurs partants prévus sont Matt Cain pour les Giants et Kyle Lohse pour les Cardinals.

La série dans l'Américaine se poursuivra ce soir à Detroit.

dimanche 14 octobre 2012

Les Yankees dans le trouble

Les séries de championnat dans l'Américaine débutaient samedi soir alors que les Tigers rendaient visite aux Yankees. Est-ce que les gros canons des Yankees allaient finalement se réveiller? Après deux rencontres, c'est véritablement le jour de la marmotte.

SAMEDI

Jose Valverde a encore été malmené
Lors du premier match, les Tigers voguaient allégrement vers une victoire de 4-0 en ouverture de la série. Delmon Young s'était chargé de l'offensive avec deux points produits, dont un circuit. Mais en fin de 9e, le releveur Jose Valverde est entré dans le match. On se souviendra que mercredi dernier, il avait transformé une avance 3-1 à Oakland en défaite de 4-3. Tout de suite, il s'est mis dans le trouble et il a accordé un circuit de deux points à Ichiro Suzuki. Et après deux retraits, même chose, il accorde un circuit de deux points à Raul Ibanez, l'homme des grandes occasions. La marque était égale à 4-4. À son retour sur le banc, le joueur de 3e but Miguel Cabrera était furieux. Dans un monologue très bien senti, il critiquait son gérant ou son coéquipier Valverde. Aussi, le message était pour les autres: «Pas question de perdre ce match.»

En 12e manche, les Tigers ont réussi à prendre les devants 6-4 grâce au double de Delmon Young et au simple d'Andy Dirks. Dans cette même manche, l'arrêt-court vedette des Yankees, Derek Jeter, s'est fracturé une cheville en essayant de capter une balle. Sa saison est terminée. C'est la recrue Drew Smyly, à son premier match en séries, qui a remporté la victoire. Une autre recrue, David Phelps a subi le revers.

DIMANCHE

Phil Coke a protégé la victoire des siens
La deuxième rencontre opposait le droitier Anibal Sanchez des Tigers et le Japonais droitier Hideki Kuroda des Yankees. Les deux se sont livrés un duel de titans jusqu'en 7e. Le premier à flancher fut la Japonais qui concéda le premier point sur un roulant à l'avant-champ de Miguel Cabrera. Plus tard, en 8e, les Tigers ont croisé le marbre à deux reprises, mais une décision de l'arbitre au deuxième coussin a fait mal aux Newyorkais. On voit clairement le 2e but des Yankees toucher au coureur qui tente de revenir sur le but. Même si cette décision a fait mal, les Yankees n'ont qu'eux à blâmer; ils ne marquent pas de point et n'ont obtenu que quatre maigres coups sûrs.

Curieusement, le gérant des Tigers, Jim Leyland, a fait confiance à Phil Coke pour sauvegarder le match. Pas surprenant, Jose Valverde a complètement perdu la confiance de ses patrons et de ses coéquipiers. À moins d'un revirement, il encouragera son équipe du fond de l'enclos des releveurs.
 

Le troisième match de la série aura lieu mardi soir à Detroit. Les Yankees ne seront pas au bout de leurs peines parce qu'ils devront affronter Justin Verlander. Ils répliqueront avec Phil Hughes. Peut-être seront-ils tentés d'y aller tout de suite avec C.C. Sabathia pour aller chercher le match. Sauf qu'il serait surprenant que le grand et gros gaucher lance avec seulement trois jours de repos.

samedi 13 octobre 2012

Baseball majeur - Séries de championnat

Après des séries de division hautes en couleurs et en rebondissements, les séries de championnat début dès ce soir alors que les Tigers de Detroit rendront visite aux Yankees de New York. On ne perd pas de temps, sachant que les Yankees ont éliminé seulement hier soir les Orioles. Dans la Nationale, les Cardinals de St-Louis croiseront le fer avec les Giants de San Francisco.

TIGERS VS YANKEES

Justin Verlander, 2-0 face aux A's
C.C. Sabathia, 2-0 face aux Orioles
Bien qu'ils aient remporté sept victoires de moins que les Yankees, les Tigers sont une redoutable machine à frapper. En plus, ils comptent dans leur personnel de lanceurs de bons bras, dont l'as Justin Verlander. Les Yankees ne sont pas en reste non plus avec le gaucher C.C. Sabathia. Toutefois, les deux ne risquent pas de voir d'action avant le troisième match de la série, car ils étaient d'office jeudi pour Verlander et vendredi pour Sabathia. Ce qui est inquiétant avec les Yankees, ce sont les performances très moches des Alex Rodriguez (.125), Curtis Granderson (.158), Robinson Cano (.091), Nick Swisher (.111) et Russell Martin (.176). Pour ce qui est de Rodriguez, il a été assis sur le banc dans un moment crucial en 9e manche du 3e match, en 13e manche du 4e et il n'a pas joué du tout hier. Les Yankees n'auront  que très peu de temps de revoir ce qui clochait dans leurs élans lors de la série contre Baltimore. Je ne donne pas cher de leur peau, même si la tradition et la chance sont derrière eux. Je les déteste, mais j'avais trouvé le moyen de les favoriser contre les Orioles, seulement en raison d'une certaine logique. Mais cette fois, pas question, les Tigers ont faim, ils veulent une première Série Mondiale depuis 1984. Et les Yankees sont sur leur tableau de chasse. Tigers en 6.

CARDINALS VS GIANTS

David Freese, MVP Séries Mondiales 2011
Tim Lincecum a retrouvé son aplomb face aux Reds
Quelle belle série en perspective! Les champions 2011 viennent tout juste de sortir l'équipe avec le plus de victoire dans les Majeures en 2012. Pour ce faire, ils ont encore relevé le défi de revenir en arrière pour arriver à leurs fins. Mais les Giants ont fait la même chose face aux Reds. En arrière 0-2, ils ont trouvé le moyen de balayer les trois rencontres à Cincinnati. Wow! Il fallait le faire. Les bâtons des deux formations peuvent résonner fort et durement, mais le personnel de lanceurs de Frisco et de St-Louis sont aussi dominants. Pas le choix de penser que cette série se rendra à la limite. Mais qui? Peu importe ce qui arrivait, les Cards ou les Giants auront la chance de retourner en Séries Mondiales après leur gain: San Francisco en 2010 et St-Louis en 2011. Je «flippe» une 25 cents en l'air et hop... ce sera les Giants en 7. La série débute demain soir à San Francisco.

Comme il n'y a pas de hockey, RDS pourra présenter les rencontres en entier, pas des moitiés de match après les analyses éternelles des pseudo-connaisseurs de l'Anticlown.


Les Cards remontent encore une fois

Ils en ont fait une spécialité en séries 2011, voilà qu'encore cette année, les Cards remontent la pente et sortent vainqueurs d'un autre grand duel. Pourtant, les Nationals de Washington, surfant sur leur vague victorieuse de la veille, avaient pris les devants sans équivoque par le pointage de 6-0 grâce à des claques de Ryan Zimmerman, Bryce Harper et Michael Morse. Mais...

Pete Kozma
Les Cardinals ont tranquillement marquer des points, un en 4e, deux en 5e. Pendant ce temps, la relève des Oiseaux gardaient le fort, ne donnant rien aux Nationals. Les Cards ont ajouté un autre point en 7e, puis un autre en 8e avant de voir les Nationals marquer un point d'assurance en fin de 8e. On croyait que la magie de St-Louis allaient demeurer là où elle était. Mais ils avaient encore du carburant dans la machine et elle a explosé en 9e.

Daniel Descalso
Carlos Beltran a ouvert le bal avec un solide double dans l'allée face à Drew Storen. Cependant, Matt Holliday et Allen Craig ont été rapidement liquidés. La foule était debout, prête à célébrer cette première victoire des Nationals en 79 ans. Le releveur Storen était à une prise d'éliminer Yadier Molina, mais ce dernier a soutiré un but sur balles. Puis le frappeur suivant, le héros des séries 2011, David Freese, était aussi au bord du gouffre avec un compte de 2 prises. Lui aussi, il a soutiré un but sur balles. Les buts étaient remplis, mais avec toujours deux retraits, rien n'était perdu pour les Nationals, surtout avec une avance de 7-5. Daniel Descalso, déjà auteur d'une longue balle plus tôt dans le match, s'est élancé sur la première offrance de Storen et il a claqué une solide roulant vers l'arrêt-court qui a plongé pour saisir la balle qui a ricoché sur son gant. Facilement, deux points sont venus marquer. C'était l'égalité. Le ciel est finalement tombé sur la tête des Nationals quand Pete Kozma a cogné un simple de deux points. Les Cards menaient maintenant 9-7 et la mort venait de figer tous les fans des Nationals.

Pendant qu'aucune mouche ne volait, car il faisait trop froid, Jason Motte, releveur des Cards, a cogné les trois derniers clous dans le cercueil des Nationals. Le rêve des anciens Expos était maintenant terminé et St-Louis était encore en liesse. Et Albert Pujols est une histoire ancienne.

Cette victoire leur donne accès à la série de championnat de la Ligue Nationale qui se mettra en branle dimanche à San Francisco.

vendredi 12 octobre 2012

Les Yankees, malheureusement

Dans le premier match ultime de la soirée, les Orioles se mesuraient aux Yankees. Les gros plein de cash étaient en séries en pour une énième fois en 20 ans. Il fallait donc que ces PME sur deux pattes avancent, pour le bien de Bud Selig, mais pour le malheur de tous les autres marchés qui se battent réellement pour gagner.

En plus qu'ils soient capables de se payer n'importe qui à n'importe quel salaire, ils sont pleins de marde. Oui, oui, pleins de marde. Ils étaient muselés par Jason Hammel jusqu'en cinquième. Le droitier a donné un simple à Mark Teixera. Dans une crampe de cerveau légendaire de la part du gérant des Orioles et de la défensive, ils ont décidé de ne pas retenir Teixera au premier. Malgré sa lenteur, il a volé le deuxième coussin. Ce qui devait arriver, arrivera. Un simple de Raul Ibanez et un point. Pleins de marde.

Nate McLouth
Le comble fut un début de sixième. Le meilleur frappeur des Orioles dans la série, Nate McLouth, a frappé une balle loin dans la droite, à quelques millimètres du poteau de démarcation. Évidemment, la balle est tombée fausse. Il fallait que ça avantage ces salopards de Yankees. Naturellement, ils ont répliqué avec un point en 6e et un autre en 7e.

Les Orioles ont eu leur chance en 8e manche et toute une! Ils ont marqué un point puis ils ont rempli les buts avec seulement un retrait. Malheureusement, Nate McLouth a été muselé par Sabathia et J.J. Hardy a frappé un autre de ses inoffensifs roulants à l'avant-champ.

Le reste du match a été une formalité. Marque finale: YANKEES 3 ORIOLES 1

Les Orioles ont eu une petite chance cette année. Comme la comète de Halley, cette chance ne reviendra probablement pas de sitôt. Et c'est vraiment désastreux pour le baseball.

Pendant ce temps, Bud Selig se frotte les mains en vue d'un duel entre les Yankees et les Tigers, car les cotes d'écoute seront gigantesques. Pourtant, un duel Oakland-Baltimore aurait été rafraîchissant pour le baseball. Mais je me répète. Tant qu'à se répéter, allons-y: JE DÉTESTE LES YANKEES!

Le baseball n'a pas son pareil pour les fins dramatiques

Pour une deuxième journée consécutive, quatre matchs étaient au programme dans les séries de division au Baseball Majeur. Encore une fois, des matchs âprement disputés qui ont connu des fins dignes du baseball. Et le plus fantastique, c'est que toutes les séries seront allées ou iront à la limite.

GIANTS 6 REDS 4

Buster Posey, grand chelem
D'une part, les Giants avait la chance de remonter une série après avoir tiré de l'arrière 0-2 et d'autre part, les Reds devaient éviter l'humiliation d'être éliminés après voir remporté les deux premiers matchs. Après quatre manches sans point, les Giants ont explosé pour six points en début de 5e, dont quatre grâce au grand chelem du receveur Buster Posey avec un compte 2 balles 2 prises et 2 retraits. Après ce coup de canon, on aurait pu entendre une mouche voler à Cincinnati, probablement une mouche tsé-tsé. Les Reds ont réussi à réduire la marque jusqu'à 6-4. En fin de 9e manche, avec un seul retrait et deux coureurs sur les sentiers, Jay Bruce et Scott Rolen n'ont pu pour combler le retard. Les Giants étaient euphoriques, les Reds défaits. Malgré le revers, Brandon Phillips et Ryan Ludwick ont continué leur bon travail en produisant deux points chacun. Frisco sera opposé au gagnant de la série St-Louis/Washington.

CARDINALS 1 NATIONALS 2

Jayson Werth accueilli en héros
Les Cardinals avaient l'occasion d'en finir avec les champions de la section Est de la Nationale. Un autre duel épique de lanceurs a eu lieu, les deux équipes étaient nez à nez après 8 manches et demie de jouées. Le premier frappeur des Nationals à se présenter au marbre en fin de 9e était Jayson Werth. Ce dernier a frappé une flèche d'une puissance inimaginable au champ gauche, la seule chose que les Cards pouvaient faire était de regarder la balle aller ou bien de rentrer à la course dans l'abri. L'option # 2 fut choisie. La conclusion de cette série se déroulera ce soir à 20 h 30, toujours à Washington.

ORIOLES 2 YANKEES 1 (13 manches)

Enfin, J.J. Hardy est sorti de sa torpeur
Soirée remplie d'émotions à New York. Peu de temps avant le match, on apprenait le décès du père du gérant des Yankees Joe Girardi. Une soirée difficile pour Girardi qui devait gérer et pleurer la perte d'un être cher. Parlant d'être cher, Alex Rodriguez était de retour à son poste après avoir été tourné en ridicule la veille et remplacé par Raul Ibanez, héros du match # 3. Les Orioles ont été les premiers à sonner la charge avec un circuit de Nate McLouth en 5e. Plus tôt cette saison, McLouth avait été libéré par les Pirates de Pittsburgh. Il affichait alors une moyenne au bâton de .140. Les Yankees ont répliqué en fin de 6e manche quand Derek Jeter a croisé le marbre sur le roulant à l'avant-champ de Robinson Cano. Les Newyorkais ont eu la chance de finir les Orioles en fin de 8e, mais Alex Rodriguez et Nick Swisher ont été passés dans la mitaine avec deux coureurs en position de marquer. Marrant! Il a fallu attendre en 13e avant l'issue du match soit déterminée. J.J. Hardy, qui ne frappe pas pour son poids dans la série, a cogné un solide double dans la clôture faisant ainsi marquer le jeune Manny Machado.  Jim Johnson a fermé les livres en fin de match. La suite de cette autre série épique à l'heure du souper: 17 heures.

TIGERS 6 A'S 0
Justin Verlander, encore dominant

Les Athletics avaient l'occasion d'imiter leurs voisins de la Baie de San Francisco en surmontant un déficit de 0-2. Mais la tâche s'annonçait lourde face à Justin Verlander. Ce dernier a lancé des aspirines pendant neuf manches et n'a donné aucune chance aux A's. Une poussée de deux points en 3e et une autre de quatre points en 7e ont envoyé les A's en vacances. Le beau rêve Moneyball II se termine donc ainsi. J'espère que Oakland pourra garder ses joueurs, mais ça s'annonce difficile, car malgré une saison de rêve, on peine à attirer les foules à Oakland, contrairement à San Francisco.

Une élimination des Yankees ferait pleurer Bud Selig et les réseaux qui n'en ont que pour eux. Moi, au contraire, j'espère qu'ils débarrassent le plancher, ils en ont eu assez de championnats.

jeudi 11 octobre 2012

Séries baseball majeur: la nuit des héros

Ceux qui se lamentent que le hockey ne reprenne pas en raison du lock-out devraient franchement ouvrir leurs horizons. Hier, une folle journée de baseball avaient lieu. Dès 13 heures, on nous présentait une série de quatre rencontres, dont deux allaient connaître des dénouements dramatiques au grand plaisir des amateurs de ce merveilleux sport. Toutefois, deux équipes ont raté une chance monumentale d'en finir avec leurs rivaux.

CARDINALS VS NATIONALS

Solide Chris Carpenter
À Washington, les champions 2011, les Cards de St-Louis, ont lessivé encore une fois la meilleure équipe du baseball majeur cette saison par la marque de 8-0. Menés par un solide Chris Carpenter, les Cards ont frappé vite comme l'éclair, si bien qu'ils avaient une avance de 4-0 après deux tours de bâton. Malgré plusieurs opportunités de marquer, les Nationals ont mordu la poussière face aux lanceurs de Mike Matheny. Pete Kozma a frappé un circuit et produit 3 points pour St-Louis. Edwin Jackson a subi la défaite. Les Cardinals sont maintenant en avant 2-1 dans la série et auront la chance d'en finir cet après-midi à partir de 16 heures.

GIANTS VS REDS

Pablo Sandoval a fait résonner son bâton
Après deux rencontres à San Francisco, les Reds n'avaient fait qu'une bouchée des Giants. On ne donnait pas cher de leur peau rendus à Cincinnati. Mais voilà qu'une victoire in extremis lors du 3e match a relancé les Giants. Et hier, ils n'ont fait qu'une bouche des champions de la division Centrale de la Nationale par la marque de 8-3. Pablo Sandoval a connu un fort match avec 3 coups sûrs en 4 présences, dont un monstrueux circuit. Il a également ajouté 3 points produits. Le fait saillant du match a sans doute été la brillante performance du droitier Tim Lincecum. Le gérant Bruce Bochy l'a relégué à l'enclos des releveurs en séries après une saison désastreuse. Toutefois, en deux présences, le «Freak», a muselé ses adversaires, comme en témoigne ses six retraits au bâton 4 manches et 1/3. La série verra sa conclusion cet après-midi à 13 heures. Matt Cain sera opposé Mat Latos.

ORIOLES VS YANKEES


Raul Ibanez
À New York, les Yankees ont pris les devants dans leur série face aux Orioles grâce à un gain de 3-2. Le héros du match fut Raul Ibanez, auteur d'un coup de circuit comme frappeur suppléant en 9e et un autre pour sceller l'issue de la rencontre en 12e. Notons que Ibanez a pris la place de Alex Rodriguez, incapable de générer quoi que ce soit en séries, sauf peut-être une tonne de retraits au bâton. Ce fut réellement une bataille de longues balles, car les deux points des Orioles ont été résultats de circuits: Ryan Flaherty et Manny Machado en ont été les auteurs. Ce fut un très bon duel de lanceurs entre le Mexicain Miguel Gonzalez et le Japonais Hiroki Kuroda. Les deux ont tenu le coup jusqu'à tard dans le match. C'est toutefois David Robertson qui a remporté le match pour les Yankees et Brian Matusz a subi le revers. Suite de la série ce soir à 19 heures. Il faut bien mettre ces maudits Yankees à heure de grande écoute. Je les déteste!

TIGERS VS ATHLETICS

Coco Crisp et les A's fous de joie
On croyait bien les A's morts après leurs deux revers à Detroit. Après tout, cette équipe a remporté contre toutes attentes le championnat de la section Est de l'Américaine. Un autre feu de paille... C'était bien mal connaître cette équipe spécialiste de remontée de fin de match. Après une brillante victoire de 2-0 mardi, les A's faisaient encore face à l'élimination hier soir. Ils avaient un pied dans la tombe en fin de 9e manche quand ils ont explosé. Les Tigers avaient les devants 3-1 et avec leur as releveur Jose Valverde, la confiance régnait. Mais Jason Reddick a parti le bal avec un simple, suivi par un double de Josh Donaldson. Le frappeur suivant, Seth Smith, a fait exploser le Oakland Coliseum avec un double créant l'égalité. Après deux retraits, Coco Crisp a complété la remontée des A's devant une foule déchaînée. Le match ultime aura lieu ce soir à 21 heures 30. La tâche ne sera pas facile pour Oakland alors qu'ils devront se mesurer à l'as lanceur Justin Verlander.


C'est ça la magie du baseball! Pendant que ces grands matchs avaient lieu, des petits fanatiques du hockey sont larmoyants partout au Québec, principalement le Réseau des Sports, aka le Réseau du Studio.

mercredi 10 octobre 2012

James Bond a 50 ans!


L'agent James Bond, héros créé par le romancier Ian Fleming, vivre sa 23e aventure au cinéma et fête son 50e anniversaire cinématographique cette année. D'un point de vue littéraire, Ian Fleming a publié la première histoire de James Bond en 1953. Au total, Fleming écrira 12 romans et 9 nouvelles mettant en vedette le célèbre espion britannique. Depuis la mort de Fleming en 1964, d'autres écrivains ont poursuivi les aventures de James Bond.

Au cinéma, James Bond est apparu pour la première fois en 1962 sous les traits de Sean Connery. En 1969, l'acteur australien George Lazenby revêtira le smoking pour un seul film. Connery reviendra en 1971 pour une dernière fois. Puis, Roger Moore occupera le rôle de l'espion jusqu'au milieu des années 80. Il sera remplacé par Timothy Dalton à deux reprises puis par Pierce Brosnan 4 fois. Depuis 2006, Daniel Craig est le titulaire du rôle.

Quelques versions hors série sont également connues. En 1954, dans la série Climax, on peut voir la première version de Casino Royale. En 1967, un pastiche plutôt ennuyant est présenté en salle avec trois acteurs différents interprétant le rôle. En 1983, Sean Connery reprend encore pour une dernière fois le rôle de l'agent dans un remake de Thunderball, Never Say Never Again.

Les acteurs

Sean Connery. Né en le 25 août 1930 en Écosse. Il n'était pas une vedette avant d'obtenir le rôle du célèbre agent secret dans Dr. No. Connery tiendra la vedette pendant six James Bond et un autre hors série. Il avait 32 ans lorsqu'il enfila l'habit de l'espion.

George Lazenby. Né le 5 septembre 1939 en Australie. Avant d'obtenir le rôle, il n'avait aucune expérience en tant qu'acteur, mais il était mannequin. Son aventure dans la série ne durera qu'un seul film. Pourtant, il avait signé un contrat pour jouer dans sept films. Cependant, son agent lui déconseilla de poursuivre l’aventure, car James Bond ne durerait pas. Il a 30 ans lorsqu'il obtient le rôle.

Roger Moore. Né le 14 octobre 1927 en Angleterre. Moore interprétait Simon Templar dans la série Le Saint lorsqu’ il signa pour prêter ses traits à l'espion James Bond. Il a déjà 46 ans lors de la sortie de Live and Let Die. Il était candidat au rôle dès 1962.

Timothy Dalton. Né le 21 mars 1944 au Pays de Galles. En 1969, lorsque vint le temps de trouver un successeur à Sean Connery, on avait pensé à lui. Mais il n’avait que 24 ans. Puis, en 1973, il était de nouveau en lice pour remplacer de nouveau Connery, mais c'est Roger Moore qui remporta le rôle. Il a 43 ans lors de la sortie de The Living Daylights.

Pierce Brosnan. Né le 16 mai 1953 en Irlande. Ironiquement, si Timothy Dalton avait pu prendre la place de Roger Moore, Pierce Brosnan aurait dû prendre la place de Timothy Dalton lorsque vint le moment de tourner The Living Daylights. Cependant, un contrat le liant à la série Remington Steele l'obligea à décliner l'offre. Il a 42 ans lorsque Goldeneye sort en salles.

Daniel Craig. Né le 2 mars 1968 en Angleterre. Il collectionne les seconds rôles au moment où il devient l'espion de Sa Majesté. Premier acteur blond à être James Bond, sa place dans la série est hautement contestée par des admirateurs purs et durs qui ne peuvent concevoir qu'un acteur blond puisse jouer James Bond. Il a 38 ans lorsqu'il apparaît sous les traits de James Bond dans Casino Royale.

Les films

Dr. No (James Bond 007 contre Dr. No) (1962). Réalisé par Terence Young. Avec Sean Connery, Ursula Andress, Joseph Wiseman, Jack Lord et Bernard Lee. Première mission : James Bond se rend en Jamaïque pour enquêter sur la disparition d'un collègue. Tout cela le mènera sur une île mystérieuse où le machiavélique Dr. No projette d'anéantir le programme spatial américain. Les premières pièces sont posées en vue d'une grande aventure qui mettra aux prises James Bond et l'organisation mondiale de crime organisé : le SPECTRE. Dr. No sort sur les écrans anglais le 5 octobre 1962. Film favori de mon pote Carl Lamontagne.

From Russia with Love (Bons baisers de Russie) (1963). Réalisé par Terence Young. Avec Sean Connery, Daniela Bianchi, Lotte Lenya, Robert Shaw et Bernard Lee. James Bond se retrouve au milieu d'un complot d'assassinat alors qu'une secrétaire russe propose de lui apporter un décodeur à la condition qu'on l'aide à passer à l'Ouest. Sans le savoir, elle est engagée par le SPECTRE qui veut éliminer James Bond, responsable de la mort du Dr. No. Première apparition de Q.

Goldfinger (1964). Réalisé par Guy Hamilton, Avec Sean Connery, Honor Blackman, Gert Fröbe, Harold Sakata et Bernard Lee. Un riche industriel, Auric Goldfinger, veut réaliser le crime du siècle, soit de voler toute la réserve d'or des États-Unis; Fort Knox. Considéré par plusieurs, dont moi, comme le meilleur film de la série mettant en vedette Sean Connery. Fait intéressant: l'acteur personnifiant Auric Goldfinger était un Allemand d'origine avec une faible maîtrise de l'anglais. La production eut donc recours aux services d'un doubleur pour Gert Fröbe. Cependant, ce même Fröbe doubla lui-même la voix de son doubleur pour la version française.

Thunderball (Opération Tonnerre) (1965). Réalisé par Terence Young. Avec Sean Connery, Claudine Auger, Adolfo Celi, Luciana Paluzzi et Bernard Lee. Deux bombes nucléaires sont dérobées par Emilio Largo, un agent du SPECTRE. James Bond est mandaté par le gouvernement britannique pour retrouver les bombes et l'auteur du vol. Le film connaîtra un remake hors série en 1983 sous le nom de Never Say Never Again. La Bond Girl Claudine Auger (Domino Derval) est la favorite de mon pote Carl Lamontagne.

You Only Live Twice (On ne vit que deux fois) (1967). Réalisé par Lewis Gilbert. Avec Sean Connery, Akiko Wakabayashi, Tetsurô Tanba, Donald Pleasance et Bernard Lee. Des engins spatiaux américains et soviétiques disparaissent, les uns engloutis par les autres. Afin de faire la lumière sur cette affaire et éviter ses ennemis, James Bond simule sa propre mort et se rend au Japon pour enquêter. Il y rencontrera pour la première fois son fidèle ennemi : Blofeld. Ceci aurait dû être le dernier film de Sean Connery dans le rôle du célèbre agent secret.

On Her Majesty's Secret Service (Au service secret de sa Majesté) (1969). Réalisé par Peter Hunt. Avec George Lazenby, Diana Rigg, Telly Savalas, Gabriele Ferzetti et Bernard Lee. James Bond cherche toujours à mettre la main sur Blofeld, mais son patron le relève de ses fonctions. Mécontent, Bond démissionne et part seul à la recherche du bandit. Son informateur principal, Marc-Ange Draco, lui présentera sa fille avec laquelle James Bond se mariera. Plusieurs considèrent ce film comme une oeuvre à part dans la série : un acteur qui ne fera qu'une seule présence dans le rôle, le personnage principal qui se marie, nombreuses incohérences avec les films précédents. Cela dit, il s'agit d'un succès critique et fanatique indéniable qui s’est forgé avec les années. Il s’agit aussi du plus tragique des 22 films de la série.

Diamonds are Forever (Les Diamants sont Éternels) (1971). Réalisé par Guy Hamilton. Avec Sean Connery, Jill St. John, Charles Gray, Lana Wood et Bernard Lee. Une quantité de diamants sont disparus en Afrique du Sud et James Bond enquête sur l'affaire. Encore une fois, le stratagème est organisé par Blofeld et le SPECTRE. Dernière présence « officielle » de Sean Connery. L'aventure est quelques fois ridicule et Sean Connery semble avoir pris plusieurs kilos depuis 1967. Ce qui m'a déplu du film, c'est qu'il aurait pu être une suite logique au précédent. James Bond règle le cas de Blofeld, mais sans aucune référence au destin cruel que ce dernier a fait vivre à la femme de l'espion. L’acteur américain John Gavin avait été engagé pour succéder à George Lazenby. Ce n’est qu’à la dernière minute que Connery revient pour un salaire faramineux.

Live and Let Die (Vivre et laisser mourir) (1973). Réalisé par Guy Hamilton. Avec Roger Moore, Yaphet Kotto, Jane Seymour, Geoffrey Holder et Bernard Lee. James Bond doit enquêter sur un baron de la drogue, M. Grosbonnet (Mr. Big), ce qui le mène à New York et en Louisiane. Première apparition de Roger Moore dans le rôle qui aurait pu lui revenir dès le début de la série en 1962. Pour éviter un nouvel échec à la Lazenby, les producteurs décidèrent de modifier quelques habitudes de James Bond. Tout d’abord, Roger Moore amène une bonne dose d’humour, fume des cigares, boit du bourbon, reçoit ses ordres à la maison et il ne porte pas de chapeau.

The Man with the Golden Gun (L’Homme au pistolet d’or) (1974). Réalisé par Guy Hamilton. Avec Roger Moore, Christopher Lee, Britt Ekland, Hervé Villechaize et Bernard Lee. James Bond apprend qu'il est la cible de l'assassin le plus coûteux du monde, l'infâme Francisco Scaramanga. N'eut été de la présence d'un vilain solide interprété par Christopher Lee, le film n'aurait pas volé très haut. Même chez plusieurs fans, dont moi, ce film est sans doute considéré comme le pire de la série. Pourtant, cela le contraire qui aurait dû se produire. Un assassin à son propre compte veut ajouter la tête de James Bond à sa liste. L’agent secret aurait pu être traqué encore plus sévèrement.

The Spy Who Loved Me (1977). Réalisé par Lewis Gilbert. Avec Roger Moore, Barbara Bach, Curd Jürgens, Richard Kiel et Bernard Lee. James Bond fait équipe avec le meilleur agent soviétique, l'agent XXX, une femme qui en veut personnellement à Bond pour avoir tué son amoureux. Les deux tenteront d'élucider le mystère du vol de deux sous-marins nucléaires. Entrée en scène de Requin, ce gigantesque homme et sa mâchoire d'acier. Meilleur James Bond mettant en vedette Roger Moore.

Moonraker (1979). Réalisé par Lewis Gilbert. Avec Roger Moore, Lois Chiles, Michael Lonsdale, Richard Kiel et Bernard Lee. Une navette spatiale américaine disparaît en plein vol. James Bond mènera son enquête jusqu'à Hugo Drax, le riche industriel constructeur de la fusée. Ce dernier planifie de créer une race d'humains parfaits et d'anéantir toutes vies sur terre. Incursion plus ou moins réussie dans le monde de la science-fiction chez James Bond.

For Your Eyes Only (1981). Réalisé par John Glen. Avec Roger Moore, Carole Bouquet, Topol, Julian Glover et Cassandra Harris. James Bond doit retrouver un encrypteur, un système ultra-secret de lancement de missiles. Il est accompagné dans sa mission par Melina, jeune femme dont les parents ont été assassinés par Kristatos. Dans le film, le patron de James Bond, M, est absent, par respect pour l'acteur qui l'incarnait décédé avant le tournage. Le charismatique Topol joue ici un allié très puissant pour l'agent secret.

Octopussy (1983). Réalisé par John Glen. Avec Roger Moore, Louis Jourdan, Maud Adams, Kabir Bedi et Steven Berkoff. James Bond se rend jusqu'en Inde pour traquer le richissime Kamel Khan qui finance avec son complice, le général Orlov, une invasion soviétique de toute l'Europe. Plusieurs scènes d'action époustouflantes dans des lieux exotiques. L'un des mes favoris de l'ère Moore.A View to a Kill (1985). Réalisé par John Glen. Avec Roger Moore, Christopher Walken, Tanya Roberts, Grace Jones et Patrick Macnee. De retour d’une mission en Russie, James Bond est envoyé en France et aux États-Unis où il doit arrêter les plans du machiavélique Max Zorin, un industriel qui vise la destruction de Silicon Valley. Christopher Walken est possiblement l'un des meilleurs acteurs à interpréter le rôle d'un vilain dans la série. Dernière présence de Roger Moore dans le rôle de James Bond.

The Living Daylights (1987). Réalisé par John Glen. Avec Timothy Dalton, Maryam d'Abo, Jeroen Krabbé, Joe Don Baker et John Rhys-Davies. James Bond doit mettre un frein aux idées de destruction d'un trafiquant d'armes. Pour ce faire, il doit traverser toute l'Europe et déjouer plusieurs complots. Timothy Dalton aurait pu obtenir le rôle dès 1969, mais il jugeait être trop jeune. Maintenant dans la quarantaine, il interprète un James Bond plus dur, plus sévère et moins rigolo.

Licence to Kill (1989). Réalisé par John Glen. Avec Timothy Dalton, Carey Lowell, Robert Davi, Talisa Soto et Benicio Del Toro. Le meilleur ami de James Bond, Felix Leiter, se marie. Mais ce dernier est sauvagement agressé par la bande de Franz Sanchez, un baron de la drogue. Comme ses patrons refusent que Bond venge son ami, il donne sa démission afin de régler ses comptes. Un film d'action et de suspense de grande qualité avec vilains au physique de l'emploi. Malgré une bonne histoire et beaucoup d’action, le film n’attire pas les foules. Dernière présence de Timothy Dalton dans le rôle.

Goldeneye (1995). Réalisé par Martin Campbell. Avec Pierce Brosnan, Sean Bean, Izabelle Scorupco, Famke Janssen et Judi Dench. Lors d'une mission, le partenaire de James Bond, l'agent 006, est assassiné. Mais celui-ci réapparaît à la tête d'une organisation voulant s'approprier une puissante arme nucléaire, le Goldeneye. Pierce Brosnan entre en scène dans la peau de l'agent britannique. L'espion avant rangé son habit depuis 6 ans, soit la plus longue attente entre deux films. Quelques changements sont notables, dont un nouveau chef à la tête du MI6, Judi Dench, dans le rôle de M. Une femme donnant des ordres à un homme qui les collectionne apporte un nouveau souffle à la série et renforce mais attendri aussi le personnage macho qu'est James Bond.

Tomorrow Never Dies (1997). Réalisé par Roger Spottiswoode. Avec Pierce Brosnan, Michelle Yeoh, Jonathan Pryce, Teri Hatcher et Judi Dench. James Bond doit contrecarrer les plans d'un riche magnat des médias qui veut ni plus ni moins que déclencher une Troisième Guerre mondiale. Pour une fois, une Bond Girl arrive à la hauteur du héros en la personne de Michelle Yeoh. On pourrait même penser que son personnage de Wai Lin pourrait devenir le point central d'une autre aventure.

The World is Not Enough (1999). Réalisé par Michael Apted. Avec Pierce Brosnan, Sophie Marceau, Robert Carlyle, Denise Richards et Judi Dench. Lorsqu'un riche magnat du pétrole est assassiné, James Bond devient le protecteur de sa fille qui prend en charge l'empire de son père. Mais il appert que celle-ci est associée avec un dangereux criminel qui l'a autrefois retenue captive. Si Sophie Marceau peut jouer l'intelligence, il est impossible que Denise Richards apporte une seule dose de crédibilité dans le rôle d'une physicienne nucléaire. Il aurait été plus sage de concentrer la solidité du scénario sur les personnages de Sophie Marceau et Robert Carlyle.

Tomorrow Never Dies (2002). Réalisé par Lee Tamahori. Avec Pierce Brosnan, Halle Berry, Toby Stephens, Rosamund Pike et Judi Dench. Après avoir été retenu en otage pendant une année, James Bond est libéré en échange d'un dangereux terroriste. Il s'avère que celui-ci est relié avec un riche, mais machiavélique magnat des diamants. Pour éliminer toutes menaces, Bond doit s'allier avec une agente américaine. Dehors le style classique, voici les effets visuels et l'exagération science fictionnelle. Dernière présence de Pierce Brosnan dans la peau de l'agent secret.

Casino Royale (2006). Réalisé par Martin Campbell. Avec Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen, Giancarlo Giannini et Judi Dench. On remet les compteurs à zéro, James Bond en est à une de ses premières missions et il est sur les traces du Chiffre, un génie criminel qui finance des activités terroristes à travers le monde. Lors d'une partie de poker, Bond doit le vaincre afin de le mettre hors d'état de nuire. Un James Bond blond? Oui. Daniel Craig enfile les habits de l'espion dans un style dur et sanglant, bourré d'action, mais aussi très humain. James Bond n'est plus un superhéros, il est un homme.

Quantum of Solace (2008). Réalisé par Marc Forster. Avec Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric, Giancarlo Giannini et Judi Dench. Suite directe de Casino Royale, James Bond s'aperçoit que l'élimination du Chiffre n'est que la pointe d'une organisation criminelle ayant des ramifications incalculables. Parallèlement, il veut mettre la main sur celui qui a tué son amour, Vesper Lynd. Si le film précédent était bourré de qualités avec un scénario solide et des dialogues de premier ordre, cette suite s'avère inférieure, même si l'action est au rendez-vous.

Skyfall (2012). Réalisé par Sam Mendes. Avec Daniel Craig, Judi Dench. Après plusieurs mois d'incertitude en raison des déboires financiers de la MGM, James Bond revient au cinéma pour célébrer son 50ème anniversaire. Dans cette aventure, l’espion britannique est porté disparu, présumé mort. Alors que le MI6 est attaqué, il revient à la charge et suite la trace d’un certain Raoul Silva. Pendant ce temps, le passé trouble de M revient la hanter et James Bond verra sa loyauté envers sa patronne contestée.

Hors série

Casino Royale (1954). Réalisé par William H. Brown Jr. Avec Barry Nelson, Peter Lorre, Linda Christian, Michael Pate et Eugene Borden. James Bond est confronté au Chiffre, génie du crime et brillant joueur de cartes. Il s'agit d'un téléfilm devant être le pilote d'une série télévisée qui n'a jamais vu le jour.

Casino Royale (1966). Réalisé par Val Guest, Ken Hughes, John Huston, Joseph McGrath, Robert Parrish et Richard Talmadge. Avec Peter Sellers, Ursula Andress, David Niven, Orson Welles et Woody Allen. Un pastiche de James Bond, avec quelques acteurs différents jouant le rôle de l'agent secret. Il ne faut pas prendre le film au sérieux et ouvrir son esprit. Je n'avais pas l'esprit ouvert lorsque j'ai vu le film et je l'ai arrêté avant la fin. Je me reprendrai.

Never Say Never Again (1983). Réalisé par Irvin Kershner. Avec Sean Connery, Kim Basinger, Klaus Maria Brandauer, Barbara Carrera et Max von Sydow. Remake de Thunderball où l'agent James Bond reprend du service après quelque temps dans un centre de traitement. Comme dans le film original, Bond doit retrouver deux bombes nucléaires avant qu'elles n'explosent. Ce film a vu le jour lorsque des producteurs longtemps en chicane avec ceux des James Bond originaux ont voulu créer une franchise parallèle. Heureusement, il n'y a pas eu de suite. Le titre fait référence à ce que Sean Connery avait juré : jamais plus jamais je ne jouerai James Bond.

James Bond est la franchise cinématographique la plus longue de toute l'histoire du cinéma. Dans sa capacité de se réinventer à travers les années, l'oeuvre de Ian Fleming a su plaire à des millions de fans partout dans le monde. Chaque acteur personnifiant l'agent secret a réussi à insuffler sa propre personnalité à l'aventure.

En octobre 2012, James Bond fêtera ses 50 ans d'histoire au cinéma. Pour l'occasion, James Bond apparaîtra au cinéma pour une 23e fois. Comment se réinventer? Comment séduire un public encore une fois sans se répéter? James Bond, grâce à ses nombreux gadgets, connaît plus d'une façon de faire tomber les femmes... et les spectateurs.

Des fans de James Bond se sont permis un petit festival James Bond. Le Bondathon a duré trois jours du 15 au 17 février dernier à Los Angeles. Dans cette rencontre de cinéphiles, les fans ont regardé et cotés les 25 films de James Bond non-stop. Au final, c'est Goldfinger qui a remporté la palme.

Voici le lien qui, je l'espère, vous inspirera.
http://www.youtube.com/watch?v=aRrNlh-UaGg