Samedi soir dernier, l’ancien capitaine du Canadien de Montréal, Saku Koivu, revenait au bercail dans l’uniforme des Ducks d’Anaheim. Même s’il a essuyé plusieurs critiques au cours de son passage dans la capitale du hockey, comme celles bidonnes (un journaliste bidon, une critique bidonne) de journaleux avides de critiques inutiles qui l’accusaient de ne pas maîtriser le français comme Bernard Pivot, le petit finlandais a su donner le maximum de lui-même.
J’ai toujours été un ardent défenseur de Koivu parce qu’il se défonçait chaque match, il allait dans les coins de bande pour arracher la rondelle à un gros de 230 livres. Je me souviens des séries 2008 où il avait mis en échec un défenseur de Boston deux fois plus gros, lui avait soutiré la rondelle l’avait passée à Chris Higgins qui avait marqué. Certains mêmes lui reprochaient de jouer comme un gars de 200. Mais s'il avait joué comme un peureux, il lui aurait reproché autre chose.
Malgré son talent, plusieurs disaient qu’il n’était pas un véritable premier centre. Peut-être. Mais est-ce de sa faute ? La direction n’avait qu’à aller chercher ce fameux premier centre ! Vous me direz que ce premier centre aurait dû être Mike Ribeiro et qu’on l’a donné contre Janne Nulnulma. Pfff ! Chaque fois que Ribeiro voyait une chance s’offrir à lui à Montréal, il la laissait tomber. De toute façon, ce n’est sûrement pas Koivu qui a choisi d’échanger Ribeiro contre un joueur dépassé par les événements.
Même s’il n’était pas un grand marqueur, Koivu avait des qualités indéniables de passeur. Il a souvent alimenté ses coéquipiers qui ont engraissé leur fiche personnelle. Je me souviens de cette brillante saison 2007-08 où Saku avait permis à Higgins de marquer à 27 reprises. Cependant, ce dernier aurait dû en marquer 52 tellement il a raté de chances.
Lorsque Koivu a quitté, j’étais d’accord avec la direction du Canadien de le laisser partir. Son temps était fait, rien n’avait été gagné avec lui et il était le temps de prendre une autre direction. Mais si la Flanelle n’a rien gagné avec lui, c’est certainement parce que le Canadien n’a pas eu de club pour accéder aux grands honneurs depuis 1993, à part peut-être en 2008.
Cela fait-il de lui le pire capitaine de l’histoire du Canadien ? Ce seront sûrement les pires journalistes et pires partisans qui vous diront cela.
Jaroslav Halak
Un autre héros des Canadiens évolue ailleurs cette saison. Vous le savez, cet échange médiocre de Peter Gauthier qui a cédé le Dieu du Centre Bell aux Blues de St. Louis contre deux douzaines de bâton a fait couler beaucoup d'encre.
Après un excellent début de saison, Jaroslav Halak connaît quelques ratés. Je n'imputerai pas toutes ces ratés à ses seules performances, mais bien au peu de profondeur de son équipe. Non mais, quelle équipe de chaudrons ! Si Halak portait encore les couleurs du Canadien cette année, ce qui aurait dû se passer, sa fiche victoire-défaite ne serait pas aussi ordinaire que cette saison (17-16-5). Constamment, son équipe éprouve des difficultés en troisième période. Évidemment, le nombre de blessés n'aide pas, mais la défensive poreuse non plus.
Malgré tout, il n'en demeure pas moins un Dieu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire