vendredi 21 janvier 2011

La marionnette Bastarache blanchit celui qui l'a engagé

Scandale à propos de la nomination des juges au Québec. L'ancien ministre de la Justice du Québec, Me Marc Bellemare, avait mentionné avoir été victime de pression de la part du gouvernement libéral et de ses argentiers pour nommer des juges. Une autre histoire de corruption pendant le règne interminable de Moi Jean Charest. Pour faire la lumière sur ces nominations prétendument «illégales», Charest ouvre une commission d'enquête et nomme le juge Michel Bastarache pour la présider.

Il est clair qu'en sentant la soupe chaude et en étant accusé de toutes parts, Jean Charest a voulu tenter de laver sa réputation. Quoi de mieux que de nommer un ami, une connaissance. Une connaissance qui n'osera jamais mettre en doute les affirmations de celui qui l'engage, s'acharnant plutôt sur celui qui a découvert le pot aux roses. De plus, on lui adjoint six avocats libéraux jusqu'à l'os qui martèleront chaque mot qui ne fera pas leur affaire, c'est-à-dire tous les mots.

Pendant des semaines et des journées qui semblaient interminables, on a écouté les commentaires de tous ceux qui auraient eu connaissance de cette histoire, dont les deux principaux intéressés; Jean Charest et Marc Bellemare. Aux deux secondes, une avocate libéral criait voire hurlait «OBJECTION», comme dans les pires films d'avocats. L'attaque était en règle contre Bellemare même qu'on ne laissait que peu de temps aux avocats de celui-ci de défendre leur client. Comme si le gars des vues (Jean Charest) était en arrière de tout cela.

Après tout cet ennui, le rapport est présenté par Me Michel Bastarache, juge qui a probablement une affiche de Jean Charest dans sa chambre. On croit les propos de Moi Jean Charest et ses amis tandis que l'on réfute ceux de Marc Bellemare... comme prévu. Cependant, seulement pour faire croire qu'il a travaillé quand même un peu, le juge émet 46 recommandations sur d'éventuelles nominations. Il leur faudra être plus sévères. Pffff ! Est-ce que ça n'aurait pas pu se décider dans une réunion sérieuse de ministres ces recommandations sérieuses ? À la place de se jouer dans le nez, ils auraient fait de quoi de bon.

Cette commission d'enquête, c'est une mascarade, un simple exercice de lavage de réputation (et de cerveau) pour Jean Charest. Cette commission d'enquête, c'est 6 millions de dollars qui auraient pu être investis en Santé et en Éducation à des fins inestimables pour ses bénéficiaires. J'ai un message pour monsieur Charest: si vous voulez laver votre réputation, prenez des décisions intelligentes et vous n'aurez pas de critiques de la part d'ex-ministre et de peuple électeur. Ainsi, vous n'aurez pas besoin de laver votre réputation et vos petits cheveux frisés le resteront!

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