lundi 11 janvier 2010

Quelques critiques cinématographiques

Récemment, je me suis tapé trois films avec ma tendre moitié: Old Dogs, Les Doigts Croches et Sherlock Holmes. Du cinéma pour tous les goûts.

Jeudi soir, il fait froid, on veut se réchauffer avec une comédie simpliste. Nous nous rendons au Ciné Starz des Promenades de l'Outaouais pour y voir les 2 font la père, version française de Old Dogs mettant en vedette John Travolta et Robin Williams. Les deux sont des hommes affaires plutôt occupés et du jour au lendemain, l'un d'eux apprend qu'il est papa de jumeaux et qu'il doit s'en occuper pendant quelques semaines. Malheur à l'horizon ! Oui malheur, car ce film n'amène rien à la carrière de Travolta et Williams, qui se retrouvent au milieu d'un film mal dirigé et très mal monté. Mais au moins, la complicité entre les deux est palpable.

Samedi après-midi, après la frustration d'être arrivés en retard pour voir Sherlock Holmes, on revient à la maison et on se rabat sur un DVD, le film québécois Les Doigts Croches. Roy Dupuis, Patrice Robitaille et Claude Legault se partagent la vedette avec Jean-Pierre Bergeron et Paolo Noël, tout droit sorti des boules à mites. S'ils veulent récupérer une large somme d'argent, cinq bandits (amis) doivent marchent le long parcours de Compostelle et ses quelque 800 kilomètres. Au-delà de cette longue marche, les hommes doivent «changer». Roy Dupuis et Patrice Robitaille tiennent le haut du pavé dans cette comédie, tantôt drôle, tantôt attachante, tantôt incohérente. Préférable de voir ce film sur une télévision HD tellement les paysages sont beaux.

Finalement, dimanche après-midi, il fallait voir Sherlock Holmes, on ne pouvait pas être bernés deux journées consécutives. Nous arrivons plusieurs minutes à l'avance et nous commandons un excellent Smoothie. Sherlock Holmes a été maintes fois porté à l'écran ou en série télévisée, mais cette fois-ci, on promettait un Sherlock plutôt à la mode 2000, mais vivant à la fin du 19ème siècle. On oublie donc toutes les images qu'on avait du célèbre détective et de son fidèle compagnon Watson. Et tant qu'à y être, on exagère la dose au maximum avec des effets spéciaux sommes toutes grandioses, mais qui enlèvent à cette histoire son caractère psychologique et original. Mais comme j'ai vu ce film en version originale anglaise, je devrai le revoir en français, car je ne suis pas certain d'avoir tout saisi. Peut-être est-il plus psychologique que je ne le pense.

Ceci relance quand même un débat, vaut-il mieux voir un film dans sa version originale ou bien doublée en français ? À venir dans quelques billets.

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