mardi 16 mars 2010

Domino est parti

Vendredi dernier, une grosse décision devait être prise quant à l'avenir du petit chien vivant avec nous. Son état de santé, son caractère et son âge nous ont forcés à l'envoyer à son dernier repos, au paradis des petits chiens.

L'énergumène noir et blanc qu'il était ne donnait pas sa place quand venait le temps de protéger, de bouffer ou de japper. Mais c'était aussi un compagnon comique que j'ai pu connaître pendant presque deux ans. Il n'a laissé personne indifférent pendant son passage un peu partout dans la famille.

Né en août 1999, Domino était un épagneul papillon acheté en Ontario. Rapidement, ma blonde lui a appris la langue de Molière afin qu'il soit bien compris. Malgré cet apprentissage, il était confronté chaque jour à des étrangers venus de partout dans le monde, dont les têtes à turban, qu'il détestait souverainement. Peut-être se disait-il que leur couverture était à lui. Il lui fallait déménager; de la jungle de Brampton, Domino fit le saut à Gatineau.

Dans sa grande cour, il était à l'affut des marmottes et des écureuils. Malheureusement pour lui, il n'en a jamais pogné un seul. Il était d'ailleurs leur ami, particulièrement les insectes qu'il refusait de manger. Hé ! Hé ! Moi qui avais essayé de lui passer une mouche dans son déjeuner, il avait retourné mon repas assez vite.

Fervent amateur de bouffe, ce fin gastronome préférait nettement la nourriture de ses maîtres à sa propre nourriture. Sa préférance: une grosse pomme verte bien coupée ou quelques frites du McDonalds. Cependant, il ne refusait jamais un petit biscuit. Dans les derniers mois de son existence, il faisait exprès de se sauver lors de ses besoins pour qu'on lui offre un biscuit aux arachides. Comme il l'a déjà dit en langage de chien: «Pourquoi me contenter de moulée quand je peux avoir des pommes, du poulet, du steak, des frites. Voyons !»

Mais entre toutes les activités, il préférait les promenades à voiture, surtout celles qui l'emmenait à Toronto. Sage comme une image, il regardait le paysage et faisait de la grande villégiature. C'était tout le contraire lorsqu'il mettait le pied à terre.

Grognon est donc parti vers un monde meilleur de chien et il aura laissé sa trace; il faut encore nettoyer ses traces de pattes crottées et son poil qu'il perdait sans cesse.

Hasta la vista !

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