dimanche 14 mars 2010

C'est le temps des sucres

Dans sept jours, ce sera officiellement le printemps, même si la température extérieure le veut depuis quelques semaines. Qui dit printemps, dit temps des sucres. Cette année, avec le doux climat qui est survenu dès le mois de février, les érables ont commencé à couler beaucoup plus tôt, ce qui a permis aux cabanes à sucre d'ouvrir hâtivement. Et nous, pour une deuxième année consécutive, avons visité la cabane à sucre de la famille Constantin à St-Eustache.

La famille Constantin peut accueillir pas moins de 450 personnes pour le repas et à la vitesse où ça roule, ils doivent bien servir pas moins de 2000 repas par jour ! Et on le voit, les jeunes serveurs et serveuses sont dévoués, on ne manque jamais de rien à notre table. D'ailleurs le repas contient soupe aux pois, salade de choux, pain, creton, omelette, jambon, saucisses, patates, oreilles de crisse, fèves au lard et comme dessert, tarte au sucre ou pouding chômeur avec une bonne petite crème glacée à la vanille.

Pour manger sur place, la famille Constantin propose différents tarifs. Pour déjeuner (de 10 à 10h45) le tarif est de 15,50$, pour dîner (de 11h à 15h) c'est 18,50$ et pour souper, à partir de 16h, le tarif est de 20$ (17$ le dimanche par contre). Mais qu'arrive-t-il lorsqu'on arrive à 10h45 et que l'on fait la file ? On paiera sûrement plus cher, mais «ils» disent qu'ils attendent 5 minutes pour laisser la chance à tout le monde.

Donc, il y a un pompon qui sort vérifier où en est la file, il rentre et décide sûrement de prendre une décision de cabochon. À 10h52, on achète notre billet et le pompon nous dit: 18,50$ ! Quoi ????????? On fait la file depuis 10h45, l'heure à laquelle on paie pour un déjeuner et vous faites payer le tarif de dîner ? En plus, il n'est même pas 11h. Le gars, sûrement souvent pris d'une crampe au cerveau, nous dit donc qu'ils attendent 5 minutes avant de changer le tarif. Le 5 minutes est passé, c'est plein prix. On lui propose donc de donner des billets aux gens qui font la file pour marquer une différence entre le déjeuner et le dîner. Sa tête de noeud est maintenant à «off» et il ne répond pas. Pour deux minutes, c'est 3$ chacun. Idiot !

Mais nous n'en restons pas là, on se plaint et un autre homme vient nous voir à la table. Il répète les mêmes choses que le cabochon de l'entrée, même qu'il va lui demander comment ça s'est passé. Notre ami cabochon avait encore raison, mais l'autre homme est plus conciliant et nous donne 10$ pour couvrir les frais payés de trop. En agissant ainsi, il a acheté notre silence, notre satisfaction, mais il a aussi rendu coupable son bon ami cabochon. Merci beaucoup à l'autre homme pour avoir été compréhensif et nous avoir ÉCOUTÉS, même s'il croyait son collègue.

Cessons de chialer et passons à la suite. Notre billet donne accès également à la tire d'érable. Hummmmm! Sucré au possible, mais délicieux comme jamais. C'est un péché annuel qu'on se plaît à répéter. Donc, ma blonde se gave de tire d'érable car c'est succulent pour le bébé. Moi, j'en prends un peu moins, car je suis trop plein. Après cette petite dégustation remarquable, nous passons à la prochaine étape du voyage: Intermiel.

Situé quelques kilomètres plus loin, Intermiel est une petite entreprise familiale où l'on vend des produits à base de miel et d'érable. Comme je le mentionnais, c'est une entreprise familiale, une père, une mère et une fille originaires de France. On fait souvent affaire avec la dame qui est plutôt drôle. Mais c'est une autre femme, essayant d'y aller d'un accent français pour impressionner sa patronne, qui nous propose une dégustation de délicieux portos. Hummmmmmm ! Une nouveauté, l'hydromel Médiéval, une sorte de Porto avec une bouteille en céramique très originale. Succulent ! J'en prends deux bouteilles dont une qui sera un cadeau pour un lecteur. Donc, je tairai son nom. Seulement 25$ pour cet hydromel, mais à partir de la semaine prochaine, il sera en vente à 37$ dans les SAQ. On fait l'essaie de deux autres boissons, mais elles ne battent pas la qualité de l'autre. On repart, heureux.

Dernier arrêt chez Beau's à Vankleek Hill. Une cruche et un gilet capine plus tard, nous revenons à la maison.

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