jeudi 11 mars 2010

2012: le film le plus exagéré de tous les temps !

Hier soir, j'ai décidé de me faire plaisir en louant trois films. Cependant, n'ayant pas le temps de tous les regarder, j'ai décidé de pirater (légalement) Up in the Air (Haut dans les airs) et Law Abiding Citizen (Un honnête citoyen). Le troisième était non piratable: 2012 ! L'histoire raconte la fin du monde le 21 décembre 2012 prédite par les Mayas. On le sait, leur calendrier s'arrête à cette date et selon plusieurs hurluberlus, ce sera la fin du monde. D'ailleurs dans 2012, on en voit plein d'hurluberlus.

L'histoire commence en 2009 lorsque notre petit chercheur s'en va en Inde chez un ami géologue qui découvre que le noyau terrestre en a plus que marre. Constatant tout cela, il va voir un politicien stéréotypé qui ne veut pas le voir. Cependant, à la lumière du rapport qu'il lui propose, il l'engage tout de suite. Parrallèlement, John Cusack se réveille en retard pour aller chercher ses enfants et les emmener à Yellowstone. Par hasard, notre père divorcé rencontre notre petit chercheur. Et comme par hasard, notre petit chercheur a lu un bouquin de notre père divorcé. Pendant ce temps, Woody Harrelson est un animateur de radio hurluberluesque qui diffuse directement de Yellowstone. Hasards et coïncidences, quand vous nous tenez !

À un moment donné, tout pète ! Donc, le père divorcé (qui avait retourné préalablement ses enfants à son ex) revient chercher ses mouflets, son ex et le chum de son ex. Le papa divorcé a loué un avion, mais le pilote est mort. MAIS, le chum de l'ex sait piloter... un planeur. Pas grave, il décolle parmi le feu et les intempéries. De néo-pilote, il devient un super pilote. Pas de sens. Mais là, ils doivent atterrir à Yellowstone pour savoir où se trouvent les vaisseaux décrits par l'animateur hurluberlu. Le père divorcé s'en sort de façon impossible et la famille reconstituée échappe encore à la mort par un cheveu, tout en défiant la logique physique, chimique, nucléaire et celle du cerveau.

Pendant ce temps, notre petit chercheur rencontre la fille du Président. Curieusement, elle est célibataire et noire en plus. Hasard, hasard, hasard... Et après quelques entourloupes, ils s'en vont en Chine là où se trouvent les arches (anciennement les vaisseaux). Mais notre père divorcé n'a pas fini, il se joint à un vilain Russe et la gang s'envole dans un avion plus gros et plus lourd que 10 statues de la Liberté. Mais, grâce à la magie du ridicule, ils réussissent à décoller. Qui plus est, grâce à la dérive des continents, même s'ils manquent de kérosène, ils se retrouvent à l'endroit voulu. Hé! Hé! Vaut mieux en rire.

Bon, je ne vous raconterai pas la fin, elle est trop exagérée. Mais la teneur du film va avec le style du réalisateur Roland Emmerich: scénario exagéré, dialogues vides, personnage principal divorcé qui reprend avec son ex, personnages débiles dans un contexte sérieux et effets époustoufflants. Souvent du copier/coller dans différents contextes, ce qui sauve du plagiat. Emmerich a d'ailleurs mentionné que c'était dernier film-catastrophe, pour ainsi peut-être se sauver de la catastrophe. Si au moins ses films impliquaient légèrement plus de sérieux au niveau de la scénarisation, on serait plus éblouis encore.

Dommage aussi de mettre des mots aussi stupides dans la bouche d'acteurs de qualité comme John Cusack, Woody Harrelson, Chiwetel Ejiofor, Danny Glover ou Thandie Newton. Mais peut-être aussi que ça paie bien et qu'après tout, c'est une véritable partie de plaisir ce tournage. Mais quand même, ça doit être tout un contraste que de jouer dans un Woody Allen tout de suite après.

Au fait 2012, est-ce l'année de la destruction du monde ou bien le nombre d'exagérations dans le film ?

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