Tôt vendredi matin, heure du Québec, la prince William épousait Kate Middleton, une roturière, c'est-à-dire une femme qui n'est pas issue de la noblesse. Contrairement à son père, le prince Charles, le jeune homme a choisi d'épouser une femme qu'il aimait. N'oublions pas que la tradition royale est de marier une personne de sang royal et de ne pas s'abaisser aux hommes et aux femmes de sang inférieur. Mais William, lui, voulait casser la tradition.
Un événement comme celui-là a attiré le gratin impérial ainsi que les puissants dirigeants du monde entier, principalement les pays du Commowealth. Sauf que quelques pays sont dirigés par des truands. Mais quel incident diplomatique la Reine aurait causé si on n'avait pas invité un président accusé de crimes de guerre! Notre très cher Premier Ministre, Stephen Harper, a déclin l'invitation pour des raisons évidents, il est en campagne électorale. Le Gouverneur Général représentait notre pays.
Plus de deux milliards de téléspectateurs étaient rivés à leur écran HD et ont vu en direct les deux tourtereaux prononcer leurs voeux. Même moi, je me suis réveillé à temps pour entendre William dire «Oui». Les deux amoureux auraient bien aimé un mariage intime, avec leurs amis et quelques membres de leur famille. Oubliez ça!!!
La qualité du prince William est d'avoir eu une mère extraordinaire qui, même si elle est décédée lorsque William avait 15 ans (son frère Harry en avait 13), lui a inculqué des valeurs autres que celles de la famille royale. Donc, ouverture sur le monde, ouverture aux gens non royaux, ouverture envers les plus défavorisés et la liberté de choisir ses fréquentations, ses amis, sa femme. Le jeune homme n'a pas eu à subir les obligations de son père, injustement traité selon moi.
Pour en savoir plus sur la vie royale, Radio-Canada nous présentait vendredi soir le film The Queen (Sa Majesté, la reine) avec Helen Mirren, oscarisée pour son rôle de la monarque britannique, et Michael Sheen, dans le rôle du Premier Ministre Tony Blair. L'histoire relate les jours qui ont suivi le décès de la Princesse Diana, en 1997. Excellent film, montrant un côté nettement plus humain de toutes ces personnes que l'on s'imagine robotiques et inatteignables. En dehors de l'histoire que l'on connaît, on apprend que la Reine conduisait allégrement un Jeep autour de la résidence royale secondaire de Balmoral, que la Reine appelait sa propre mère «Maman», que le Premier Ministre Tony Blair a sérieusement brassé la cage de la Reine afin de la faire sortir de son mutisme et que le prince Philippe est un sérieux mécontent, mais il adore surnommer sa femme «Mon chou».
En après-midi, samedi, Canal Vie présentait le film William & Kate. Un film réalisé pour la télévision qui a été tourné cet hiver en Californie. Les rôles principaux sont interprétés par Nico Evers-Swindell (William) et Camilla Luddington (Kate). Je n'ai vu que la fin et ça semblait plutôt ordinaire. Cependant, c'était une belle acquisition pour Canal Vie et les délais ont été assez rapides, le film ayant été présenté aux États-Unis le 18 avril dernier. On a toujours l'impression que les canaux comme Canal Vie, Canal Évasion ou bien Canal D présentent des émissions datant d'il y a quelques années.
Finalement, nous avons «loué» le tout dernier récipiendaire du meilleur film aux Oscars; The King's Speech. La réalisation de Tom Hooper raconte l'incroyable histoire d'amitié entre le roi George VI (père d'Élizabeth II) et son thérapeute-dialoguiste Lionel Logue. Aux prises avec des problèmes de bégaiement, et suite à la recommandation de sa femme, le roi (à ce moment Duc d'York) suit les leçons de Logue. Après la mort de son père, le roi George V, et l'abdication de son frère aîné, le roi Edward VIII, Albert (George VI) doit combattre ses problèmes afin de s'adresser à la nation en pleine période de guerre. Beau jeu d'acteurs, belle trame historique en toile de fond, film parfait pour la période. Le roi de George VI est le père d'Élisabeth II, l'arrière-grand-père du prince William.
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