Voici la deuxième partie de mon bilan final du CH. Cette section touchera aux défenseurs. Bonne lecture, bande de chanceux !
Andreï Markov: La malchance court après Markov comme la peste. L'an dernier, sa blessure avait mis fin à tous les espoirs de son équipe. Cette année, il a manqué une bonne trentaine de parties. Et en séries contre Pittsburgh, il a encore été blessé. Joueur fragile ? Hummm. Ce qui m'inquiète le plus, ce sont ceux qui voient Subban comme un Dieu et qui veulent se débarrasser de Markov. Ne peut-on pas avoir plus d'une superstar ?
Roman Hamrlik: Il est à son meilleur quand Markov est absent. Il met les bouchées doubles et ses erreurs sont moins fréquentes. Il est vrai qu'il est un solide vétéran, que son apport est bénéfique pour les jeunes, mais son âge pèsera dans la balance un jour ou l'autre.
P.K. Subban: On réclamait sa présence depuis très longtemps, il est maintenant avec le grand club. Futur quart-arrière étoile, il a cependant bien des croutes à manger avant d'être aussi bon que Markov. Subban doit absolument choisir les bons moments pour faire des montées en offensive et s'assurer de ne pas prendre la rondelle bêtement comme il l'a fait dans les derniers matchs contre les Flyers. Il n'est pas prêt à être le général en défensive, donc ne pensez pas d'échanger Markov.
Jaroslav Spacek: À choisir entre lui et Hamrlik, je prendrais Hamrlik. Pourquoi ? Parce que ce dernier écoulera sa dernière année de contrat tandis que Spacek en a encore deux.
Marc-André Bergeron: Une arme destructrice sur le jeu de puissance, mais vraiment vulnérable en défensive. Et si, comme dans la série contre les Flyers, il ne peut faire fonctionner l'attaque à 5, il est dans le trouble. Le fait qu'il parle la langue de Molière lui donne un avantage. Pourquoi le laisser partir après tout ce qu'il a apporté cette saison ?
Josh Gorges: Un héros obscur qui neutralise les meilleurs joueurs adverses avec son collègue Gill. Il finit toujours parmi les meneurs dans la catégorie des +/-, sa fiabilité n'a pas d'égal.
Hal Gill: La pieuvre. Détesté en saison, mais adulé en séries. Un joueur taillé sur mesure pour les éliminatoires, il connaît son rôle à merveille. Je peux vous dire une seule chose: j'aime Gill !
Ryan O'Byrne: Prend des mauvaises punitions, mais il semble avoir trouvé des poignets. N'est qu'un jambon pour moi.
Paul Mara: Au revoir.
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