lundi 31 mai 2010

Répète après moi

Je t'admire Christian
Je t'admire Christian

Cinéma en retard

Bon, trois nouvelles sorties majeures ont eu lieu la semaine dernière, dont une oeuvre québécoise. Voici donc un compte-rendu plus tôt tardif de ces contenus presque vides.

LE PRODIGE

Le pianiste Alain Lefèvre avait depuis longtemps l'idée de faire un film sur la vie du prodige mort trop jeune, André Mathieu. De son jeune âge jusqu'à sa mort, le film se veut une célébration de la vie tourmentée de Mathieu. Mais les critiques sortent et pulvérisent à l'unisson la réalisation de Luc Dionne. Tant d'années de préparation peuvent-elles réellement s'avérer fatidiques ? Je donnerai une chance à Lefèvre, Mathieu, Drolet et Dionne. Ce film a quand même le mérite de ne pas être une sempiternelle suite.

SEX AND THE CITY 2 (Sexe à New York 2)

Suite de l'adaptation cinématographique de la série télé à succès, ce Sex and the City rassemble évidemment les mêmes vedettes. Sauf que cette fois, ces poules de luxe s'envolent pour Abu Dhabi. Et là se succèdent une série d'ennuis plus indigestes les uns que les autres. Sauf que je ne suis pas une femme, donc je ne comprends pas. Ce n'est plus Sexe à New York, mais Sexe à Abu Dhabi. On parle déjà d'un troisième film... Seigneur, Jésus, délivrez-moi du mal.

PRINCE OF PERSIA : THE SANDS OF TIME

Adaptation cinématographique du jeu à succès mettant en vedette Jake Gyllenhaal, Ben Kingsley et Gemma Arterton. Un héros sans peur et sans reproche, une héroïne issue des meilleures revues de mode, un méchant grognon et une quête arabesque, un assemblage destiné aux amateurs d'aventures et de pâles copies d'Indiana Jones. Il est évident que ce sera la sortie de la semaine, mais pas de quoi fouetter un chat.

La semaine prochaine: des produits originaux !!!

jeudi 27 mai 2010

Bilan de fin de saison, 2e partie

Voici la deuxième partie de mon bilan final du CH. Cette section touchera aux défenseurs. Bonne lecture, bande de chanceux !

Andreï Markov: La malchance court après Markov comme la peste. L'an dernier, sa blessure avait mis fin à tous les espoirs de son équipe. Cette année, il a manqué une bonne trentaine de parties. Et en séries contre Pittsburgh, il a encore été blessé. Joueur fragile ? Hummm. Ce qui m'inquiète le plus, ce sont ceux qui voient Subban comme un Dieu et qui veulent se débarrasser de Markov. Ne peut-on pas avoir plus d'une superstar ?

Roman Hamrlik: Il est à son meilleur quand Markov est absent. Il met les bouchées doubles et ses erreurs sont moins fréquentes. Il est vrai qu'il est un solide vétéran, que son apport est bénéfique pour les jeunes, mais son âge pèsera dans la balance un jour ou l'autre.

P.K. Subban: On réclamait sa présence depuis très longtemps, il est maintenant avec le grand club. Futur quart-arrière étoile, il a cependant bien des croutes à manger avant d'être aussi bon que Markov. Subban doit absolument choisir les bons moments pour faire des montées en offensive et s'assurer de ne pas prendre la rondelle bêtement comme il l'a fait dans les derniers matchs contre les Flyers. Il n'est pas prêt à être le général en défensive, donc ne pensez pas d'échanger Markov.

Jaroslav Spacek: À choisir entre lui et Hamrlik, je prendrais Hamrlik. Pourquoi ? Parce que ce dernier écoulera sa dernière année de contrat tandis que Spacek en a encore deux.

Marc-André Bergeron: Une arme destructrice sur le jeu de puissance, mais vraiment vulnérable en défensive. Et si, comme dans la série contre les Flyers, il ne peut faire fonctionner l'attaque à 5, il est dans le trouble. Le fait qu'il parle la langue de Molière lui donne un avantage. Pourquoi le laisser partir après tout ce qu'il a apporté cette saison ?

Josh Gorges: Un héros obscur qui neutralise les meilleurs joueurs adverses avec son collègue Gill. Il finit toujours parmi les meneurs dans la catégorie des +/-, sa fiabilité n'a pas d'égal.

Hal Gill: La pieuvre. Détesté en saison, mais adulé en séries. Un joueur taillé sur mesure pour les éliminatoires, il connaît son rôle à merveille. Je peux vous dire une seule chose: j'aime Gill !

Ryan O'Byrne: Prend des mauvaises punitions, mais il semble avoir trouvé des poignets. N'est qu'un jambon pour moi.

Paul Mara: Au revoir.

mercredi 26 mai 2010

Bilan final du CH, par moi-même !

À la fin de la saison régulière, j'avais fait mon bilan de la campagne 2009-2010 du Canadien. J'avais même ajouté mes impressions quant à la série qui s'en venait face aux Capitals. Je croyais que tout allait se terminer en 5 parties, mais une surprise nous a été réservée. Donc, après 19 rencontres, ce qui représente pratiquement le quart d'une saison, un nouveau bilan s'impose. Le voici:

Devant le filet:

Jaroslav Halak. Il a multiplié les miracles, les arrêts spectaculaires, il a surpris par sa force de caractère, sa capacité à rebondir après un mauvais match. Il a relégué à un rôle de substitut l'espoir Carey Price. Il a été tellement bon qu'il représentera peut-être la monnaie d'échange pour obtenir du bon matériel cet été. Espérons que Pierre Gauthier ne fera pas de transaction à la Réjean Houle.

Carey Price: Il dit qu'il a beaucoup appris en séries, voyant évoluer son partenaire slovaque. Je vais cependant croire cet espoir monté trop vite le jour où il transportera son équipe match après match, série après série. Avec Bob Gainey encore trop près de l'organisation, c'est écrit dans le ciel que Price restera.

À l'attaque:

Mike Cammalleri: On était inquiet à la fin de la saison: était-il remis de sa blessure ? Il a vite dissipé les doutes en marquant dès la première rencontre contre les Caps. Après deux séries, il avait marqué 12 fois en 14 matchs. Il a complété les séries avec 13 filets. Quel poteur !

Brian Gionta: Joueur le plus petit de la ligue, mais peut-être le moins peureux. Leader, énergique, talentueux, il a marqué 9 fois en séries, soit un but aux deux matchs. Son leadership en a inspiré plusieurs. Une belle acquisition de Bob Gainey.

Scott Gomez: On aura bien beau dire qu'il n'a marqué que deux fois dans les séries, il a trouvé le moyen de récolter 12 mentions d'aide. Pas mal considérant qu'il n'y avait que Gionta qui fonctionnait sur son trio. Tout comme Gionta, son expérience des séries et son leadership ont été salutaires. Ne vaut pas 8 millions, mais il a sa place.

Tomas Plekanec: Le plus épineux. Il a été efficace dans les deux sens de la patinoire, mais on aurait aimé qu'il noircisse la feuille de pointage plus souvent. Il n'a quand même pas été un touriste, comme d'autres dont on parlera plus tard. Joueur autonome sans compensation. Pierre Gauthier doit le garder, mais jamais à un salaire de fou !

Andrei Kostitsyn: 8 pts en 19 parties, mais 4 de ceux-là dans la même partie. Comment un gars peut-il être aussi peu engagé dans des rencontres d'une importance capitale ? Il était sur le banc à la fin de la dernière rencontre, au lieu d'être à sa place sur le premier trio. Quelqu'un peut lui parler ?

Dominic Moore: S'il avait la talent d'Andrei K, il serait un rouleau compresseur. Il travaille très fort, marque de gros buts, est efficace en défensive, fort le long des rampes. Le Canadien se doit de le garder.

Maxim Lapierre: Il a finalement racheté sa saison. Tout a commencé lors du 5e match à Washington où il a explosé. Enragé, acharné, baveux, pestif, de la graine de Maxime Talbot. On a trop besoin de ce Québécois !

Tom Pyatt: Un joueur de soutien qui a démontré une belle efficacité, autant en attaque qu'en désavantage numérique. Il représente une très belle surprise.

Travis Moen: Tout comme Moore, Lapierre et Pyatt, mais avec moins de capacités offensives. On peut voir que c'est ce type de joueur qui, en séries, est prêt à tout sacrifier.

Benoit Pouliot: Un courant d'air.

Glen Metropolit: N'a pas connu autant de succès qu'en saison. Son # 15 servira à un autre l'an prochain.

Mathieu Darche: Il a tout donné, dans la limite de son talent. Mais chaque présence sur la glace est comme si c'était sa dernière.

Sergei Kostitsyn: Inconscient de sa chance.

Les défenseurs suivront

samedi 22 mai 2010

Sorties cinématographiques

En ce weekend de la fête des Patriotes, ou de la Reine, ou de Dollard, de nouveaux films sont à l'affiche: du réchauffé, mais aussi de la nouveauté.

SHREK 4 - IL ÉTAIT UNE FIN (Shrek Forever After)

Une quatrième aventure de l'ogre Shrek était inévitable, surtout après que le troisième avait encore fait résonner les tiroirs-caisses malgré sa relative médiocrité. Sont de retour les mêmes personnages qui sont appréciés depuis fort, fort longtemps, mais aussi de nouveaux. Mais malgré cette nouveauté, l'ogre vert des marais ne peut pas échapper à la redondance. Il serait temps pour Hollywood d'enterrer son homme des marais et proposer autre chose, les gens commenceront à en avoir marre (marécage, mare d'eau, marais) de la répétition et de l'ennui. Surtout que les premiers résultats au box-office offrent un message clair: enough is enough ! Mais au moins, le film est en 3D.

MACGRUBER

Les critiques s'entendent pour dire que MacGruber s'annonce pour être une aventure hilarante. L'histoire tourne autour d'un agent secret reclus en Amérique du Sud qui doit reprendre du service pour contrer un ennemi qui a mis la main sur un missile nucléaire. Un personnage de la populaire émission Saturday Night Life se voit offrir la chance de vivre au cinéma. Val Kilmer se retrouve dans la peau du vilain Dieter Von Cunth tandis que Will Forte est MacGruber. Intéressé... oui ! Mais, comme les critiques sont unanimes, le film n'est pas présenté en Outaouais. Cependant, Lettres à Juliette, Back-up Plan et Freddy 34 sévissent dans plusieurs salles.

HARRY BROWN

Michael Caine est Harry Brown, un justicier paisiblement retraité dont l'épouse vient à peine de mourir. Lorsqu'un ami est tué par des bandits, il sort de se retraite et passe à l'attaque. Pour la crédibilité, celle de voir un homme de 77 ans faire la barbe à des plus jeunes, on repassera. Toutefois, Michael Caine a de la graine de Clint Eastwood.

Tout est en place pour les grosses pointures bouseuses hollywoodiennes, mais rien pour la qualité et la nouveauté. Dégradant !

vendredi 21 mai 2010

Défaite et victoire

Troisième partie de notre saison régulière hier soir et aussi troisième match de la série Canadiens-Flyers. Une soirée de défaite et de victoire.

Tout d'abord, face aux champions en titre de la saison régulière 2009, nous avons baissé pavillon 6-1. Encore une fois, l'attaque a été tenue en échec malgré 7 coups sûrs. Pas de capable de marquer de point, enfin un seul. Dave Steffler a débuté le match, mais n'a lancé que deux manches, préférant reposer son bras pour son match de lundi chez les Fat Cats. Brian Merkel a pris sa place en relève, mais il n'a pas connu sa meilleure sortie. En attaque, Justin Bouchard s'est tout de même signalé avec une très bonne performance de 3 en 3. Le héros Marcel Levac a frappé son premier coup sûr de la saison.

Après la rencontre, direction Summerhays pour voir la partie des Canadiens. Nous savions déjà qu'ils étaient en avance 2-0. Je n'ai jamais vu le CH jouer aussi bien dans ces séries, ils ont contrôlé la partie de rencontre que j'ai vue, surtout grâce au trio dynamique de Maxim Lapierre, Tom Pyatt et Dominic Moore. Ces trois-là forment une ligne qui n'hésite pas à donner le maximum. On a aussi vu quel genre d'équipe était les Flyers: salauds, cochons, porcs et pas de gardien de but. Michael Leighton ne pourra goaler sur la tête encore bien longtemps.

Prochains rendez-vous:

Diamondbacks: mardi 20h30 au Sportsplex
Canadiens: samedi 15h au Centre Bell

jeudi 20 mai 2010

Devenez fan de Marcel Levac

Hier, vous pouviez lire un billet concernant mon équipe de baseball; les Diamondbacks d'Ottawa. Vous avez maintenant la chance de devenir fan de l'un de ses joueurs, le sympathique Marcel Levac.

Comment faire ?

Allez sur Facebook et tapez Marcel Levac. Choisissez bien la page de Marcel Levac, là où on voit sa photo avec une casquette rouge (celle que vous pouvez justement voir ici), et cliquez «j'aime».

Marcel est une figure de proue de la formation depuis fort longtemps et il fait aujourd'hui partie de l'organisation des Fat Cats d'Ottawa. Ne vous inquiétez pas, il est toujours un Dbacks !

mercredi 19 mai 2010

Une année de changements

Pour la sixième saison consécutive, je suis membre à part entière des Diamondbacks d'Ottawa dans la ligue de baseball sénior de la capitale nationale. À chacune de mes saisons, l'équipe a connu du succès, remportant deux championnats des séries et un de la saison régulière dans le Tier II. Suite à notre gain en séries lors de la saison 2008, nous avons eu la chance de grimper dans le Tier I.

L'année dernière, grâce à une formation bien équilibrée, comptant sur d'excellents lanceurs, une défensive relativement solide et des très bons frappeurs, nous avons compilé une fiche remarquable de 15 victoires, 6 défaites et 3 parties nulles. Remarquable dans la mesure où nous avons terminé à un demi-match de la tête et aussi remarquable parce qu'il s'agissait de notre première saison dans ce Tier, le plus fort. Malheureusement, nous avons été battus en première ronde des séries par les Ponies de Kingston en trois parties.

La présente saison s'annonce nettement plus difficile que la précédente. Premièrement, trois joueurs oeuvrant dans le coeur de l'alignement des frappeurs ont quitté pour des raisons personnelles, qu'on apparente à un désir de prendre du temps pour eux. Il s'agit de Marc St-Hilaire et Jean-Sébastien Roy, deux Saguenéens d'origine, voltigeurs au bras d'acier, gants dorés et rapides comme l'éclair. L'autre c'est Martin Trépanier, grande échalote gauchère qui terrorise les frappeurs. On dit maintenant qu'il s'afficherait avec les Cyclones d'Aylmer, dans un Tier à sa hauteur, où les frappeurs sont à peine capables de frapper un ballon de plage. Maintenant partis, il fallait chercher des remplaçants. Tyler Munro fut le premier à se présenter (et le seul). Évoluant pour les Gryphons, il a décidé de suivre la lumière et se joindre à nous. Rapide, soutirant beaucoup de buts sur balles, il remplacera JS Roy au champ centre. Tony Farago et Chad Brisebois sont deux nouveaux Dbacks, enfin sur papier, car en réalité, jamais vus de ma vie !!! Ça va mal dans ce temps-là.

La saison a commencé jeudi le 13 mai dernier contre Kanata, les Selects. Un match nul de 5-5. Vous me direz qu'il n'y a pas de parties nulles au baseball, mais dans notre ligue c'est possible, pour des raisons de temps. C'est plate, mais c'est ça. Dave Steffler et Justin Cardinal ont chacun produit deux points, tandis que Justin Bouchard produisait l'autre avec un but sur balles les buts remplis. Au monticule, c'était un habituel départ dans un match d'ouverture pour Brian Merkel. Le petit droitier n'a pas connu son meilleur match, pas son pire non plus. Au cours des six dernières saisons, Merkel a compilé une fiche impressionnante de 28 victoires et 8 défaites.

Mardi soir, on affrontait les champions en titre des séries, les Grandes Gueules, aussi connus sous le nom de Marc Sports. Malgré leur puissance au bâton, cette équipe est reconnue pour parler plus que son ombre. Et lorsqu'ils perdent, ils ont de la misère à s'endurer. On se rappellera de notre victoire de 6-1 face à eux, sur leur terrain, en août 2009. Junior Leduc n'avait jamais autant pleuré et Mathieu Beauchamp avait démontré toute la classe qui le caractérisait, celle d'un vendeur d'articles de sport, en atteignant Thomas Steffler délibérément. Aucune décision prise par la ligue, évidemment.

Donc, face à eux, avec quelques joueurs un peu partout dans le monde, nous avons été torchés 13-0. Marc Sports n'a eu besoin que de mettre le bâton sur la balle et rien ne fut compliqué. C'est à se demander si notre équipe avait une quelconque âme. En d'autres mots, on s'est carrément laissés piler dessus !

Prochain match jeudi soir au Sportsplex de Nepean, là où ça va toujours bien, face aux champions 2009 de la série régulière, les Brewers. Ce sera pas un cadeau encore !

Dernière heure: Il paraît que l'on a signé Joel Stone. Excellent frappeur jouant un brin pour les Fat Cats. Il ne reste plus qu'à le voir.

lundi 17 mai 2010

Robin des Bois vs Robin des Bois

Sortie vendredi dernier de la toute nouvelle version de Robin des Bois qui met en vedette Russell Crowe et Cate Blanchett, réalisé par Ridley Scott. Une histoire brutale qui n'a rien à voir avec la magie de Kevin Costner dans son Robin des Bois, édition 1991.

Robin fait la guerre sous les ordres du Roi Richard. Après une soirée de trop grand plaisir, le Roi, qui passait par là, n'est pas très content de ce qui l'entend de la bouche de Robin. C'est alors que le Coeur de Lion emprisonne la bande des 4. Mais au moment où le Roi est tué, les 4 sont délivrés. Ainsi commence une incroyable aventure remplie de supercheries, de traitrises, d'invraisemblances et d'incohérences.

Imaginez-vous, Robin des Bois conquiert la coeur de Marianne en se faisant passer pour son mari. Le restant de la communauté est aussi dupée. On est loin du romantisme tendre des autres aventures de la forêt de Sherwood. Et qu'en est-il de cette forêt ? Bah, je ne sais trop rien... Le prince des voleurs ne fait pas trop les poches à tout le monde. Mais il n'a pas son pareil pour déclencher la bagarre, un peu comme son interprète.

Cette histoire ressemble bien plus à Gladiateur qu'à la légende de Robin de Bois. C'est à se demander si Ridley Scott n'avait pas égaré le scénario de Robin Hood et qu'à la place, il a simplement tenté de reproduire Gladiateur au Moyen Âge. Sachez également que le scénario a été remodelé à plusieurs reprises: Russell Crowe devait jouer et Ron des Bois et le Shérif de Notthingham. Après, Christian Bale devait jouer Robin contre Russell Crowe le Shérif. Idée qui aurait nettement été meilleure, surtout que Crowe paraît trop vieux pour le rôle.

La version de 1991 avec Kevin Costner était nettement supérieure à tous les points de vue. Aventures, action, romance, héroïsme, humour, violence légère, tous les ingrédients étaient réunis pour un classique. En plus, avec la chanson de Bryan Adams qui trotte encore dans la tête des amoureux.

Robin des Bois 2010 ne deviendra jamais un classique.

Pas de panique !

Certains faux partisans printaniers du Canadien ont dû exploser hier soir en disant: «Je le savais, ils sont bons à rien», suite à la défaite de leurs supposés favoris à Philadelphie. Je suis d'avis qu'il ne faut pas céder à la panique, que les joueurs eux-mêmes savent qu'ils sont en mesure de bien réagir dès demain et que les faux partisans ne devraient pas regarder l'Attaque à 5.

J'ai senti une équipe qui, émotionnellement, n'était pas au même niveau que dans les autres séries. Le défi de contrer Ovechkin ou bien Crosby n'étant plus là, on avait tendance à chercher à quel genre d'équipe on faisait face. Peut-être aussi que le Canadien a pris les Flyers à la légère, sachant qu'ils ont fini au 7ème rang et aussi qu'ils avaient joué vendredi soir. À mon avis, ils n'ont même pas eu le temps de les prendre à la légère.

Rien n'a fonctionné de la première à la dernière minute de jeu. Peu importe le joueur, les commandes ne répondaient tout simplement pas. Ce sont des choses qui arrivent, mais on espère qu'elles n'arriveront pas trop souvent.

Je m'imagine aujourd'hui les partisans de Carey Price qui doivent se réjouir des malheurs de Jaroslav Halak. Pourtant, leur chouchou n'a pas été meilleur. Sachez que la fiche de Halak après avoir été retiré d'un match s'élève à 7 victoires, 1 défaite et 1 partie perdue en prolongation. Chaque fois, le Slovaque a rebondi plus fort.

Rien ne m'inquiète après cette défaite. Malheureusement, je vais manquer les deux prochains matchs. Heureusement, ce sera pour jouer au baseball.

vendredi 14 mai 2010

Cinoche cette semaine

Deuxième semaine estivale où les blockbusters envahissent les écrans. Ce vendredi, Robin des Bois fait un retour dans les salles, deux comédies romantiques viennent nous pourrir l'existence, mais aussi un petit film québécois est proposé. Voyons cela de plus près.

ROBIN DES BOIS (Robin Hood)

Autre version du héros en collants, mais pas de collants. Russell Crowe enfile le costume ayant appartenu à Errol Flynn, Richard Greene, Kevin Costner et même Cary Elwes. On oublie la poésie, c'est une version nettement plus intense qui est promise, quitte à exagérer au maximum la dose et à remplir le tout d'erreurs factuelles au possible. Cette version ne me dit rien de bon, étant nettement en faveur de ne pas retoucher des classiques du cinéma. Déjà que Robin des Bois compte plus d'une version classique, à quoi bon nous remettre cela sous une autre formule ? Pas grave, j'irai le voir.

LE TROTSKI

Il s'agit de la sortie qui m'intéresse le plus. Film québécois tourné en anglais, mettant en vedette le Montréalais Jay Baruchel, mais aussi Anne-Marie Cadieux, Colm Feore et Geneviève Bujold, sous une musique de Malajube. Un jeune homme de 17 ans se prend pour le révolutionnaire russe Leon Trotski. Il en fait voir de toutes les couleurs à ses parents, ses amis et aux directions d'école. Malheureusement, le film ne sort pas dans toutes les salles au Québec, même pas en Outaouais. Ridicule !

LETTRES À JULIETTE (Letters to Juliet)

Une autre comédie romantique, la 8ème de l'année. On est presque à la moyenne de deux par mois. Une jeune femme aide une vieille dame à retrouver un amour perdu. Toutefois, le petit-fils de la dame n'est pas d'accord. Devinez qui va coucher avec qui ? Histoire à l'eau de rose, remplie de clichés, culcul à souhait, elle promet de faire croire aux femmes n'importe quoi. Au moins, les paysages seront magnifiques. Mais des beaux paysages italiens, je peux en trouver facilement dans Internet. Évidemment, cette catastrophe nucléaire sortira partout au Québec.

Aussi à l'affiche, Just Wright, une autre comédie romantique (9ème de l'année) avec Queen Latifah, Mother and Child, drame psychologique avec Annette Bening et Naomi Watts et Dans ses yeux, film argentin encensé par la critique.

Donnez-moi des nouvelles de votre visite au cinoche.

Bravo au fan de patio

Mon ami, le grand gaucher à la forme longiligne, sa conjointe Marie-Josée Bédard et leur fille Alexia, ont remporté une patio d'une valeur de 10,000$. En prime, un super party NRJ à leur domicile. Le concours était organisé par la station de radio NRJ 104.1.

Pendant la dernière semaine, Trep, sa famille et ses amis ont embarqué dans l'aventure et il a recueilli plus de 1200 «j'aime». Une vraie performance de série, sous pression en plus.

Il ne reste plus qu'à fabriquer le patio et à célébrer.

jeudi 13 mai 2010

Ovechkin et Crosby sur le tableau de chasse

Chaque automne, les chasseurs se promènent dans les rues de la ville avec leur immense camion et la tête de l'orignal qu'ils ont tué sur leur capot. Si les joueurs du Canadien le pouvaient, ils auraient les deux grandes superstars de la LNH sur leur «hood»: Ovechkin et Crosby. Ce n'est pas rien, ce n'était pas une mince tâche et grâce à des performances inspirées, de la chance et la force de caractère du gardien Jaroslav Halak, les Canadiens de Montréal atteignent la finale d'association pour la première fois depuis 1993, année où ils ont remporté leur dernière Coupe Stanley. Présage d'une parade ? Attendons voir...

La moitié du chemin est parcourue et même si le prochain adversaire est moins puissant sur papier que les Capitals ou les Penguins, ce sera sans aucun doute le plus redoutable. Tu ne te rends pas en finale d'association sans combattre, sans avoir renversé tous les pronostics, ce que Boston ou Philadelphie ont fait jusqu'ici.

Les poolers ont perdu des beaux dollars avec leur investissement du début des séries. Qui mettait le CH gagnant ? Personne... ou presque. Dans un pool auquel je participe, un seul a choisi les Canadiens en première ronde, mais il n'y est pas allé de main morte: il les a choisis pour remporter la Coupe! Tous, moi en premier, ont ri de lui. Mais en bout de ligne, ce «long shot» pourrait lui rapporter quelques centaines de dollars.

Qu'est-ce qui explique les succès phénoménaux des Canadiens ? Évidemment, les performances magiques de Jaroslav Halak viennent en tête. Mais Halak n'a pas blanchi ses opposants, ses coéquipiers ont donc dû marquer des buts. Mike Cammalleri revendique pas moins de 12 buts en 14 parties depuis le début des séries, Brian Gionta en a 8. Pas mal les acquisitions de Gainey. Et l'homme de 8 millions, Scott Gomez, n'a qu'un but, mais il a amassé dix passes jusqu'ici. En défensive, Hal Gill et Josh Gorges jouent du hockey colossal, étant des secondes peaux des vedettes adverses. Et que dire du jeune Pk Subban qui est une révélation en chaussant les patins du général, Andreï Markov.

Un jour, j'ai lu dans un blogue l'expression suivante: «En séries, tous les chats sont gris.» Cela voulait dire que peu importe la saison que tu as connu, tous sont égaux au premier match et qui sait ce qui peut arriver. L'expression a encore plus de sens aujourd'hui.

Les Canadiens ne sont pas les seuls à avoir surpris deux puissances du hockey. En 1991, les North Stars du Minnesota, avec un jeune Mike Modano, mais aussi de talentueux vétérans comme Brian Bellows, Brian Propp, Dave Gagner, Neal Broten et Bobby Smith, ont réussi à déjouer les pronostics en atteignant la finale, malgré une saison médiocre de 68 points. Ils avaient liquidé les Blackhawks (106 pts) et les Blues (105 pts) puis les Oilers (80 pts). Toutefois, en finale, les choses avait été plus difficiles contre les Penguins et Mario Lemieux. Mais les Stars avaient accompli un travail incroyable.

Le prochain adversaire sera connu ce soir (vendredi). Qui des Flyers ou de Bruins aura la chance d'accéder à la finale de l'Association est ? Les Bruins sont amochés, ils ont vu les Flyers revenir avec trois victoires consécutives. Sauf que les Bruins joueront à la maison, devant leurs fans. Difficile de prédire qui gagnera cette partie.

Mais il ne faut pas partir en peur, même si Boston ou Philadelphie sont moins puissants que Pittsburgh ou Washington, ça ne veut rien dire. Plus les séries avancent, plus il est difficile de gagner.

samedi 8 mai 2010

Votez pour un fan de patio

Voici une petite annonce publique que je vous prie de prendre en considération dès maintenant.

Chers amis, votez pour mon ami Martin Trépanier afin qu'il gagne un beau patio d'une valeur de 10,000$. Dans Facebook, vous n'avez qu'à aller sur MARTIN TRÉPANIER - FAN DE PATIO NRJ / 3M CONSTRUCTION et cliquez: j'aime !

Martin Trépanier et Marie-Josée Bédard vous remercient.

vendredi 7 mai 2010

Le CH vient à bout des pingouins et des zèbres

Battre les Penguins de Pittsburgh, les champions 2009 de la Coupe Stanley, n'est pas une mince tâche. Mais en plus d'avoir à les battre, on a à vaincre les arbitres également, ça devient une épouvantable farce. Une farce à laquelle nous avons eu droit hier soir au Centre Bell. Je parie que les sacres ont été nombreux dans les chaumières, les bars sportifs et au Centre Bell. Heureusement, encore une fois, la magie de Halak était plus forte que tout et Maxim Lapierre a fait vibrer la foule grâce à un très beau but en début de troisième période.

Rappelons les faits: Le Canadien prend les devants rapidement sur un but de Tom Pyatt. Un petit lancer que Marc-André Fleury a laissé passer. Un citron ! Le CH avait le momentum. Mais une minute plus tard, Maxime Talbot s'est pavané en marquant. Cependant, quelques secondes plus tôt, PK Subban a trébuché grâce à un croc-en-jambe de Ponikarovski. Pas de pénalité, un but aux Penguins. Et ce n'était pas fini, les deux pourris zébrés sont revenus à la charge en punissant Hal Gill pour avoir légèrement accroché un petit pingouin s'approchant du filet. On aurait cru que Furlatt ou Devorski voulaient se racheter, non, ils en remettent. Résultat: Chris Kunitz marque avec son PATIN ! But accordé évidemment. Quelques secondes auparavant, Sidney Crosby retient le bâton de Hamrlik, fait tomber ce dernier et passe la rondelle au futur marqueur du 2e but des Penguins. La période s'est terminée avec une autre pénalité à Gill pour avoir donné un coup sur la palette du bâton de Sidney «Cry baby» Crosby. Évidemment, Crosby est immunisé !

Ces mauvaises décisions ont complètement changé l'allure du match. Toute la population québécoise était au courant, même Don Cherry, qui a sévèrement critiqué le travail des officiels. Pendant ce temps, Benoit Brunet, les lunettes complètement brouillées, parlait du mauvais travail des Canadiens. Complètement irrité par les commentaires non pertinents de Benoit Brunet depuis trop longtemps, j'ai changé de poste à CBC, au grand plaisir de mon beau-frère et de son ami Stephen.

Après une deuxième période où ne rien ne fonctionnait pour le Canadien, mais où Jaroslav Halak s'est encore une fois démarqué, les joueurs de la Flanelle sont revenus avec la rage au coeur au troisième vingt. Maxim Lapierre a marqué un but sur un superbe wrap-around et moins de deux minutes plus tard, Brian Gionta a touché le fond du filet grâce à une déviation involontaire du Gatinois Kristopher Letang. Personne n'avait de peine pour lui, les Habs avaient les devants 3-2, au plaisir des 21,273 spectateurs et au grand désarroi des arbitres et des Penguins.

Les arbitres sont encore une fois revenus à la charge en punissant Mathieu Darche. Une pénalité somme toute méritée, mais le même type de pénalité a été toléré à plusieurs reprises dans le match. Finalement, la défensive montréalaise a tenu le coup et la victoire les attendait au bout du compte. Une victoire face à deux adversaires: deux zèbres et des pingouins: un vrai épisode de Madagascar !

Prochain match samedi soir à Pittsburgh. J'ai bien hâte de voir le travail des officiels. Est-ce que Sidney Crosby a continué à faire des complaintes à la ligue comme il l'a fait après le 3e match ?

jeudi 6 mai 2010

Blockbuster 2010

La saison des blockbusters américains débutent en fin de semaine. On le sait, Hollywood profite de la saison estivale pour nous pousser ses films à gros budget où les effets spéciaux, les explosions et les scénarios idiots font la loi. Cependant, tout n'est pas si idiot que cela et plusieurs méga-productions valent la peine d'être vues. On commence donc en lion dès demain avec:

IRON MAN 2

Il y a deux ans, Iron Man avait ouvert le bal en mai comme son successeur de cette année. La critique et le public ont été ravis, ce qui a mené à la résurrection de Robert Downey Jr., qui sombrait depuis trop longtemps dans l'enfer de la drogue et des films minables. Et comme un succès monétaire doit absolument être suivi d'une suite cinéma, on revient à la charge avec Iron Man 2. Cette fois-ci, on promet de nous en mettre plein la vue avec de nouveaux personnages, de nouveaux costumes et des effets renversants. Une brochette d'acteurs de premier plan accompagne Downey Jr.; Gwyneth Paltrow, Samuel L. Jackson, Don Cheadle (en remplacement de Terrence Howard), Sam Rockwell, Paul Bettany, Mickey Rourke et Scarlett Johansson.

Toutes les conditions sont gagnantes pour que Iron Man 2 soit une réussite totale, ce qui nous permettra assurément d'être éblouis une troisième fois, peut-être dans deux ans encore. Quelques théâtres présenteront le film en version IMAX.

D'autres sorties sont aussi prévues, mais dans un moins grand nombre de salles. Liberté, film français mettant en vedette la Québécoise Marie-Josée Croze et Please Give, comédie dramatique avec Catherine Keener et Amanda Peet.

Batman 3

À noter que le troisième volet de Batman sortira sur les écrans le 20 juillet 2012. À ce jour, on est encore à l'étape de la scénarisation. Le réalisateur Christopher Nolan a promis que ce serait le dernier chapitre de la «nouvelle» série. Espérons que Christian Bale soit sous le masque de Batman, contrairement aux rumeurs laissant croire que Sam Worthington soit pressenti pour jouer le rôle.

La semaine prochaine: Robin des Bois

Goldhalak le grand !

Le Canadien tire de l'arrière de 2-1 dans sa série face aux champions de la Coupe Stanley, mais rien n'est perdu, surtout que Jaroslav Halak continue à faire des tours de magie et n'eut été de la performance de son opposant mardi soir, il aurait encore été porté en triomphe.

Ses performances magiques et extraordinaires lui ont valu toutes sortes de surnoms grandioses, mais le plus titanesque est sans doute Goldhalak, en référence au robot géant ayant émerveillé les yeux des trentenaires d'aujourd'hui. Vous vous souvenez ces samedis matins à TVA, anciennement Télé-Métropole ?

Dans la foulée de la fièvre Halakienne, le sportif de salon en ondes les après-midis de semaine à CKAC Sports, j'ai nommé Jean-Charles Lajoie, a composé une chanson en l'honneur du Slovaque cerbère, sur l'air de Goldorak le grand. Un petit bijou joué en musique par les Porn Flakes qui nous rappelle notre enfance et les performances sublimes de ce gardien qui ne laisse personne indifférent.

Afin de vous procurer la chanson, il suffit d'aller sur zik.ca et de la télécharger. Attention, vous devez débourser un petit 99¢ (1,12$ avec les taxes). Tous les profits iront directement aux jeunes désireux de s'inscrire au hockey et de se procurer de l'équipement l'an prochain. Une belle initiative de Jean-Charles, mieux connu pour trouver des mots du dictionnaire que ses connaissances en hockey.

Et en passant, pourquoi ne pas télécharger l'exceptionnelle chanson de Loco Locass intitulée Le But !

Ce soir: Goldhalak va pulvériser les Penguins.

lundi 3 mai 2010

Des croquettes de poulet pas grasses du tout

Une recette ! Ça faisait un petit bout que j'en n'avais pas donné, d'avoir partagé mes trouvailles culinaires avec vous, internautes nombreux au nombre grandissant à me lire. Vous êtes sans doute quelques uns à raffoler des croquettes de poulet du McDo ou bien des doigts de poulet des restaurants comme Scores ou St-Hubert. Mais ces doigts sont souvent gras et on prend quelques kilos seulement qu'à les regarder.

Voici donc une petite recette très simple mais aussi excellente pour la santé qui ne vous fera pas prendre un kilo, à moins d'exagérer. Il s'agit donc d'une panure (du shake n bake) sympathique sans huile, sans sucre, sans gras trans, sans rien... Bah, pas rien quand même.

Panure pour doigts de poulet

Ingrédients:

- Poitrines de poulet désossées
- 1/2 tasse de farine + 1 c. à table d'eau
- 1 blanc d'oeuf
- Corn Flakes écrasés
- Poivre de cayenne, poudre d'ail, poudre d'oignon, persil (au choix)

Première étape: Couper des poitrines de poulet désossées en longueur.
Deuxième étape: Rouler les poitrines coupées dans la farine
Troisième étape: Rouler les poitrines coupées dans le blanc d'oeuf et l'eau
Quatrième étape: Mettre les poitrines dans les Corn Flakes, roulez, brassez, garnissez
Cinquième étape: Au four, 400 degrés Celcius pendant 12 à 15 minutes.

Vous pouvez accompagner le tout de frites bien grasses ou de croustilles ou de rien du tout.

Bonne dégustation !