L'Halloween s'en vient et les jeunes amateurs de friandises parcoureront les rues à la recherche de leurs bonbons favoris. Mais en cette fête d'Halloween, Hollywood y va aussi de son lot de films d'épouvante ou épouvantables. Le dernier en liste est Saw VI (Décadence 6), une autre preuve qu'on presse le citron jusqu'à ce que mort s'en suive.
En 2004, j'avais été renversé par la qualité du premier Saw, une histoire originale d'un tueur en série qui n'a jamais commis de meurtre. Pour moi, le film s'élevait au même rang que Le Silence des Agneaux ou Seven, psychologie en moins, mais avec une finale inattendue spectaculaire.
Vu le succès de ce film au budget minime, on a proposé une suite l'année suivante. Un peu plus de budget, un peu moins de surprise, mais quand même un divertissement au-dessus de la masse. Les studios ont fait de l'argent, on revient avec une autre suite en 2006. Moins de surprises, moins talent d'acteur, plus d'invraisemblances, aucune logique. Mais ça n'a plus d'importance, les jeunes adorent et se précipitent dans les salles.
En 2007, Saw 4 terrorise les salles de cinéma, même pas vu. En 2008, même chose et en 2009, je n'irai pas perdre mon temps au cinéma pour voir un gars mort depuis le deuxième film mais qui est constamment vivant. On annonce par contre que çe devrait être le dernier, qu'on aurait épuisé nos idées. Je croyais qu'elles avaient été épuisées depuis longtemps.
Le succès au box-office de la franchise est un signe que les studios n'ont rien à faire de la qualité de leur produit, ils veulent du cash. On n'ose plus avec des productions originales, on ne veut pas se démarquer et obtenir une statuette dorée. C'est un parrallèle plutôt troublant avec la société d'aujourd'hui qui vit dans la facilité et loi du moindre effort.
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