Avec les lourdes pertes de Andreï Markov et de Ryan O'Byrne (lui, surtout parce qu'il est lourd), Bob Gainey a agi rapidement en signant le joueur autonome québécois Marc-André Bergeron. Il a roulé sa bosse dans la LNH depuis quelques années et il peut apporter un support offensif important sur le jeu de puissance.
Selon les termes de l'entente, Bergeron a signé un contrat d'un valeur d'un an à raison de 750,000$. C'était peut-être tout ce qu'il restait comme marge de manoeuvre à Gainey. Oui, le salaire de 5,7 millions de Markov ne compte pas sur la masse salariale pour le moment, mais lorsqu'il sera de retour, on sait qu'on pourra garder Bergeron.
La signature de Bergeron signifie que le Canadien opérera avec 7 défenseurs (incluant Yannick Weber) jusqu'au retour de Markov et de O'Byrne. À ce moment, une autre décision devra être prise par la direction de la Flanelle.
Si plusieurs criaient haut et fort que Bob Gainey devait soumettre une offre à Marc-André Bergeron, d'autres s'insurgent inconsciemment face à ce geste de Gainey. Je n'ai qu'à penser à Jean Perron, qui ne comprend pas les décisions du Canadien: «Gainey signe Bergeron et ce dernier arrive avec le club de même, pas de camp d'entraînement.» Ce qu'il faut comprendre, et ce que Perron ne doit pas comprendre, c'est que Bergeron ira jouer quelques matchs avec les Bulldogs de Hamilton avant de ne faire le saut avec le grand club. Il n'arrivera donc pas «de même» comme le dit si bien l'homme au vocabulaire bien imaginatif.
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