lundi 8 avril 2013

Gary Bettman aime les Coyotes

On peut nommer les spectateurs à Phoenix
C'est à croire que l'animal préféré de Gary Bettman est le coyote. Malgré que l'équipe de Phoenix soit sous la tutelle de la LNH depuis 2009 et que pas un maudit chat se présente aux matchs, le commissaire de la ligue veut les garder dans le désert, là où le hockey n'intéresse que les joueurs de l'équipe.

On croyait avoir trouvé un propriétaire en la personne de Greg Jamieson, mais il n'a pas été capable d'amasser les fonds nécessaires à temps pour acheter l'équipe.

Et le conseil de ville de Phoenix acceptera pendant combien de temps de perdre de l'argent dans cette aventure stupide qu'est le hockey au milieu des cactus? On le répète, des villes comme Seattle et Québec n'ont pas d'équipe et possèdent un bassin d'amateurs bien plus importants. Qui plus est, saviez-vous que le hockey est excessivement populaire dans les états du nord des États-Unis comme le Dakota, le Wisconsin et le Wyoming? Jamais on n'osera amener une équipe dans de tels marchés, mais le fait est que le hockey s'y porterait probablement mieux.

Mais pourquoi Bettman s'entête? Quand il a vu qu'Atlanta ne pouvait survivre, il n'a pas lésiné et a déménagé l'équipe dans une ville de hockey; Winnipeg. Le dossier n'a pas traîné en longueur. Je cherche toujours pourquoi Phoenix? Phoenix? Phoenix maudit!

Je l'ai souvent mentionné, je détestais, je déteste et je détesterai toujours les Nordiques de Québec. Je trouvais que cette équipe n'essayait que de copier les Canadiens au lieu de se forger une vraie identité. Quand ce fut le temps de grandir, ils ont préféré être exclus des séries pendant cinq années consécutives. La gestion flamboyante et surtout égocentrique de Marcel Aubut a énormément nui à la concession, malgré une base solide de fidèles partisans, dont monsieur Lamontagne et Jean-Sébastien «Risto» Roy. Mais Québec est bien plus une ville de hockey, comme n'importe laquelle au Canada, que Phoenix, Tampa, Miami, Columbus, Nashville, Los Angeles, Anaheim, San Jose, Dallas et j'en passe.

Mais Gary Bettman n'aime pas perdre la face. Encore moins déménager une équipe américaine au Canada une autre fois.


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