lundi 15 avril 2013

Carey Price doit livrer la marchandise

Carey Price envoyé aux douches
3 buts, 4 lancers, 10 minutes de jouées. C'est cette performance que Carey Price a livré samedi soir face aux Maple Leafs de Toronto au Air Canada Centre. Un match finalement perdu par la marque de 5-1. Évidemment, les critiques envers Price sont réapparues aussi vite.

La performance est inquiétante parce que les prochains adversaires en séries pourraient justement être les Leafs. Qui plus est, la fiche de Carey Price, et du Canadien, est d'une victoire et trois défaites face aux hommes de Randy Carlyle cette saison. À deux reprises, Price a été découpé en petites rondelles, samedi soir dernier, et le 9 février alors qu'il avait concédé six buts sur 28 lancers. Sa moyenne s'élève donc à 4,10 contre Toronto. Rien de bon en vue des séries.

Vous me direz qu'il n'est pas le seul à blâmer. Euh... oui, il est le seul à blâmer, samedi en tout cas. Les buts qu'il a accordés étaient faibles, dignes d'un gardien qui n'est pas concentré, qui a encore la tête ailleurs.

À sa sixième saison dans la LNH, Carey Price a conservé une fiche de 143 victoires, 113 défaites en temps régulier et 39 autres en prolongation/fusillade en 304 rencontres. Si on additionne toutes ses défaites, ça donne une fiche de 143 victoires et 152 défaites! Parle-t-on encore d'un grand gardien? Et en séries, on ne parle pas non plus du Klondike: 8 victoires et 15 défaites en 26 matchs. Euh...

Les médias nous l'ont proclamé comme le prochain sauveur. On a comparé ses exploits à Ken Dryden, Tony Esposito et Patrick Roy après son premier match. C'est grave. On accusera après les partisans d'être incisifs. Les médias sont de vrais cheerleaders quand vient le temps de chercher des stars.

Pour ma part, pour que Price soit respecté, il devra gagner, gagner en séries. Jusqu'ici, il n'a remporté qu'une seule partie en deuxième ronde éliminatoire et c'était en 2008, à sa saison recrue. Oui, il faisait partie des Canadiens alors qu'ils se sont rendus en demi-finale face aux Flyers en 2010, mais il était le second de Jaroslav Halak et il n'avait que très peu joué. Bien faire dans la défaite n'a rien de suffisant.

S'il amène le CH au-delà de la deuxième ronde, on pourra parler d'un gardien de talent. Pour le moment, il demeure l'obsession de Bob Gainey.

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